Jeux Gameboy à ne pas louper !
Tiens cet aprèm, je passais un coup au Cash Converter de Seraing, dans l’idée de revendre quelques jeux PCs de l’année passée… Comme d’habitude je repars avec, prix de reprise ridicule… et je déambule dans le magasin… Une Gameboy tiens… à ouaip 9,99€ quand même… Vendue au même prix qu’une PSone. Pour 19€ on peut se payer une Gamecube… et il faudrait en mettre 14€ pour une Super Nintendo plutôt mal en point… Puis en sortant, un énorme bac remplis de jeux Gameboy… promo : 4€ le jeu.. Ben dit, moi à 1€ j’en aurais acheter quelques un… mais 4€ ! Bon, s’ils sont toujours là, je négocierais un peu avec Cédric quand il sera là… J’avais quand même Kirby et Double Dragon… Bref, voilà qui tombe à merveille pour enchainer avec CES AUTRES JEUX qui méritent que j’en parle !!! Il faut bien admettre que Tetris, Legend of Zelda, Super Mario Land et Kirby’s Dream Land sont tout de même de sacrés classiques !
Coté jeux de plate-forme, entre Super Mario Land premier et Kirby’s Dream Land, il y a bien sur eu les autres épisodes… Que ce soit le 2° Kirby ou les deux autres Mario, mais j’ai plutôt envie de m’arrêter sur autre chose. Il y a fort à parier, si vous avez eu une gameboy, que l’excellent jeu Duck Tales vous soit passé entre les mains… Non ? Allé si, les aventures de l’Oncle Picsou ! Une superbe réalisation de Capcom alors partenaire de Disney. A l’origine développé pour la NES, il arrive chez nous en même temps que la Gameboy, et vu le niveau de réalisation du jeu, proposant des graphismes plus sympas que Super Mario Land, il fera fréquemment partie des ludothèques d’époque.
Un jeu signé Capcom, et ça se sent… Avec le recul, ne trouvez-vous pas qu’il y a un petit quelque chose de Megaman dans ces aventures de l’Oncle Picsou ! Tout d’abord, sélection du niveau, tel Megaman choisi la zone qu’il va explorer, Balthazar Picsou choisira où il souhaite que son pilote Flagada Jones le dépose pour trouver des trésors ! Et les trésors justement… Ils ont furieusement un petit air de bonus made in Megaman non ? Même la construction des niveaux me fait penser à du Megaman… mais à l’époque, je n’avais jamais joué à Megaman… Ceci dit, Duck Tales a un rythme de jeu plus lent. L’Oncle Picsou doit prendre du temps à explorer les niveaux, et tue ces ennemis en sautant puis rebondissant dessus avec sa canne… Il peut aussi donner des coups de canne pour briser des objets afin de trouver des trésors cachés et ou passage secret… Terminer un niveau n’est pas des plus facile. Il faut pour se faire en trouver le GROS trésor, puis sortir du niveau… et certains d’entre eux sont de vrai petit labyrinthe… Néanmoins, malgré seulement 5 niveaux, on prend vraiment plaisir à reprendre le jeu… Les musiques, composées par Sakaguchi restent particulièrement en mémoire… Ce musicien a d’ailleurs travaillé sur de nombreux autres bandes son des grands classiques de Capcom dont les 2 premiers Megaman et Street Fighter II… (Duck Tales – Capcom, 1990-1991)
Au rayon Plate-forme, je garde un très bon souvenir du jeu Astérix que possédait mon amis Vivien. Pourtant, il faut bien avouer que les jeux tirés de série Bande dessiné, même si à l’époque 2D était souvent graphiquement sympa, manquait très souvent d’originalité voir d’intérêt coté gameplay… Edité par Infogrames comme souvent, ce premier à « franchise » était un bon début. Le jeu est développé par une petite boite espagnole Bit Managers qui avait réalisés quelques titres, déjà pour Infogrames sur MSX, Spectrum et Amstrad à qui l’on devra par la suite jusqu’en 2003 tous les jeux lié à Astérix, Tintin, Spirou, Les Schtroumpfs ou l’inspecteur Gadget…
Bref, si l’on place Astérix face à ses concurrents de l’époque,… sorti en 1993 il fait pâle figure rien qu’aux cotés d’un Super Mario Land 2 ou du troisième épisode dit : Wario Land. Avec des graphisme un poil plus recherché que le tout premier Super Mario Land, le level design est par contre très similaire.. Des niveaux linéaires, des blocs « flottants » sur lesquels on peu marcher, ou détruire d’un coup de poing sauté pour gagner des bonus étoiles… des power up nous rendant plus fort… La quète d’Astérix pour sauver son ami Obélix ressemble fort à celle de Mario pour sauver la princesse Daisy.. mais pourtant, je me suis vraiment amuser avec ce jeu… plus difficile qu’un Mario d’ailleurs… mais dont la musique m’est bien restée en tête. (Astérix – Infogrames, 1993)
Un dernier détour jeux de plate-forme et non des moindres… Batman !
Il existe rien que sur gameboy plusieurs jeux estampiller Batman,… et à l’heure actuel le défenseur de Gotham est toujours un grand acteur du monde vidéo-ludique… Mais ceci dit à l’époque, hormis une veille batmobile de mon paternel, je n’étais pas un grand fan de l’homme chauve-souris… Le jeu sur mon C64 était loin d’être passionnant… et la version NES restée quelques semaines au Maxitec ne m’avait pas emballée plus que cela… Puis un jour, mon ami Xavier avec qui j’échangeais souvent mes jeux gameboys me prettent ca cartouche Batman…
On fin 1994, et donc des bons jeux de plate-forme il y en a déjà pas mal… Cette cartouche de Sunsoft, réalisée en 1989, à la même époque que le premier Super Mario Land arrivent pourtant à me surprendre… à me prendre même… Difficile de laché prise… on amasse petit à petit de nouvelles vies… surtout à cherche à ne pas perdre de Bat-rang que l’on peut accumulés tant que l’on reste en vie… Ce qui, à l’image d’un shoot-m up, permet de plus facilement et rapidement avancer dans les niveaux, eux, très similaires à ce que l’on peut voir dans Super Mario Land premier…
Bon vous l’aurez compris, j’y fais souvent référence, mais il faut bien admettre que coté gameplay, sur la Gameboy en monochrome, ce premier Super Mario Land était une véritable réussite, il permet un rythme d’action plus élevé que les 2 épisodes suivants, certes plus jolis, mais demandant du coup une progression à vitesse réduite, afin de pouvoir explorer des niveaux plus complexe… Ici, la progression est assez rectiligne… il faut sauter au bon moment, et attraper les bonus.. mais je crois que c’est le genre qui me plait. Si le jeu m’a laissé un souvenir incroyable (il arrive même à se glisser dans mon Top 50), la musique ne m’était pas restée en mémoire… pourtant à la ré-écouter, je me souviens qu’elle était vraiment géniale et entrainante. (Batman – Sunsoft, 1989-1990)
Legend of Zelda que je vous avais présenté la semaine dernière m’avait clairement fait aprécier un nouveau genre de jeu… Si entre temps Romu m’avait pretté un autre jeu de RPG Aventure : Final Fantasy Legends… ce dernier ne m’avait absolument pas intéressé… graphiquement très basique, combat en mode « texte »… et surtout en anglais… Il n’en fallait pas plus pour me désintéresser de ce que je concidérais comme un jeu de rôle… Bref la première expérience Final Fantasy était loin d’être une réussite. Puis un jour… j’ai eu la cartouche de Mystic Quest… Je ne sais plus trop par qui ni quand… mais il y a fort à parier que ce fut également via Xavier Strivay…
On trouve assez peu d’information sur ce jeu et pour cause d’un fameux mélange des noms entre japon, europe et USA. La version japonaise est Seiken Densetsu, il s’agit donc du tout premier épisode de la lignée des « Mana » (Secret of Mana, Legend of Mana)… qui fut rebaptisé Final Fantasy Adventure aux Etats Unis et Mystic Quest chez nous… vous comprendrez qu’il y a de quoi se méler les pinceaux… Au final, il s’agit d’une petite tentative de Square, qui développe alors les séries Final Fantasy de réaliser un jeu un poil plus proche du gameplay des premiers Legend of Zelda alors disponibles sur NES, puisque Mystic Quest sortira en 1991 au japon, bien avant Link’s Awakening. Effectivement les combats sont assez similaires, notre héros doit passer à l’action en allant taquiner les monstres dans un univers vu de haut… Cependant, Square a tout de même conservé une série d’élément propre à la série Final Fantasy… La vie de notre personnage se compte en HP et ceux-ci augmenteront petit à petit en fonction du niveau de notre personnage… Celui-ci pourra également utiliser des sorts magiques qui consommeront ses MP et une série d’état pourront l’affecter (aveugle, empoisonné, figé…)… Il faudra donc avoir des provisions de remèdes…
Bref, hormis les combats qui ne passent pas au tour à tour, il y a beaucoup de point commun avec la série Final Fantasy.. Et même une petite balade à dos de Chocobo, ma première rencontre avec ces animaux magiques… Raaaah, faire un huit à dos de Chocobo autour des palmiers de l’oasis pour trouver la ville secrète…. je m’en souviendrais longtemps !!
Il semblerait que Mystic Quest ai été perçu comme un Final Fantasy trop simple… Pourtant, il m’aura fallu pas mal de ténacité pour en venir à bout… Mystic Quest est loin d’être un jeu facile, il m’aura fallu jouer avec plusieurs sauvegardes, car il arrive bien souvent de se trouver bloquer dans un donjon où les ennemis sont beaucoup trop difficiles à combattre et dans l’incapacité d’aller faire progresser notre héros… ou de dépenser nos Gills pour se procurer de quoi se soigner…
Graphiquement loin d’égaler Legend of Zelda, Mystic Quest est tout de même un beau voyage… Les décors sont variés (monde de glaces, plaines, désert, mines, chateaux, ….) et surtout drôlement vastes… Lorsque l’on joue à ce jeu on a vraiment l’impression que l’on traverse le monde pour sauver l’arbre mana… Coté bande son, elle est l’oeuvre de Kenji Ito qui s’est occupé de toute la série « Mana » et Romancing Saga chez Square… Loin d’être inoubliable, elle propose tout de même de très jolis thèmes.
Une nouvelle version haute en couleur à vu le jour en 2003 sur Gameboy Advance sous le nom de Sword of Mana… elle reprend la trame du jeu en apportant visiblement une série de modification au gameplay, semblerait il moins intéressante et plus aléatoire… (Mystic Quest 1991 Square)
(Un article intéressant en anglais sur le level design raté de Sword of Mana : http://gamedesignreviews.blogspot.com/2007/07/sword-of-mana-world-design.html)
A l’instar de Tetris que l’on peut difficilement lâché, je suis un jour tombé sur un jeu au milieu d’une cartouche compilation remplie de très très vieux jeux gameboy auquel j’ai eu du mal à me décrocher… Graphiquement, ce n’est pas très élaboré… un genre de petit fantôme gomme attrape des blocs avec un sigle et les lances dans un amas de blocs… Au début, j’ai eu vraiment du mal à comprendre le fonctionnement du… pourquoi cela ne marchait pas, pourquoi il se passait quelques choses, pourquoi cela rebondissait…. puis j’ai petit à petit fini par comprendre le mécanisme du jeu… et là, dur dur de lâcher prise. Ce jeu s’appelle Flipull, je le sais depuis que j’ai décidé de le retrouver pour vous en parler, en passant en revue les centaines de jeux gameboy existant ! Il s’agit d’un jeu sorti en 1989 sur Nes et Gameboy et développé par Taïto… en réalité est d’abord sorti sur borne d’arcade sous le nom de Plotting, toujours chez Taïto et fut adapté sur de nombreux autres support, dont le C64. (Flipull – Taïto, 1990)
Assez prenant également ce flipper pinball de HAL sorti également en 1989. Pinball : Revenge of the gator propose des graphismes assez sympa pour l’époque… Il s’agit d’un jeu que Romu nous avait pretté courant 1994…
Loin d’égaler les Epics Pinball sur PCs, il y avait tout de même de quoi s’amuser… HAL est la société qui a réalisé Kirby si vous vous souvenez… On retrouve un tout petit peu le style dans le jeu… surtout au niveau de la musique… Le jeu se joue sur plusieurs tableaux du même flipper, et il est possible une fois activé certains bonus de passer plus haut jouer dans d’autres tableaux… (Revenge of the Gator – HAL, 1989 – 1990)
Les jeux de courses étaient loin d’être de qualité sur Gameboy, il faut bien l’admettre… Alors que j’avais déjà vu tourner à l’époque F1GP en 3D vecto chez Julien et que je jouais pas mal à Grand Prix Circuit, Vroom ou Lotus Challenge (en fonction des années évidemment)… le jeu de F1 le plus connu sur la portable était plutôt insipide et Chase HQ loin de vraiment me plaire… Par contre, Xavier m’a un jour fait découvrir Motocross Maniacs, un jeu de Konami développé en 89 et sorti en Europe en 1990. Graphiquement le jeu est digne d’un vieu jeu C64, mais le jeu est addictif… Il s’agit de tenir le chrono aux commande d’une moto de cross sur un parcous semé d’embuche et vu de profil, et utilisant sa nitro au bon moment et réussissant ses sauts afin de ramasser les bonus. (Motocross Maniacs – Konami, 1989)
Enfin pourtant, il y a un jeu de course de F1 auquel j’ai beaucoup joué en fin de vie de ma gameboy… de 1995 à 1996.. Un jeu que m’avait pretté mon ami Stéphane Beelen… Spirit of the F1, développé par Konami également au début des jeux Gameboy, propose des courses de monoplace vue de haut… Ce qui m’a plu dans ce jeu et la possibilité de pouvoir courir d’abord en F3, puis F3000 et enfin F1… donnant de la longévité à ma carrière et donc à ma durée de jeu… Le conduite se prend bien en main au bout d’un peu de persévérance… bon, cela ne vaut pas F1GP2 auquel je jouais déjà alors… mais tout de même de bons moments passés. (Spirit of the F1 – Konami, 1992)
3 réflexions sur « Jeux Gameboy à ne pas louper ! »
J’ai jamais aimé les game boys
tu n’en as jamais eu ??? C’était la Megadrive ta première console c’est ca ?
En réalité World Circuit Series s’appelait ici en Europe : the spirit of F1