2024 tire doucement sa révérence, mais déjà depuis un petit moment, mon fichier statistique des bons films vus cette année me présentait un bilan plus que positif et largement au dessus des années précédentes. En effet, en 2024, nous aurons regardé 39 bons films, c’est près de 10 de plus qu’en 2022 et même un chiffre plus élevé que celui des 10 dernières années.
Ai-je revu mes critères à la baisse ? C’est possible, j’ai peut-être parfois été plus vif à mettre un 8 sur certains films après avoir passé une bonne soirée, même si je n’ai pourtant pas l’impression d’avoir été fort différent dans mon approche que les années précédentes. Finalement ce qui aura peut-être eu un impact et le nombre de série regardée cette année. Un élément statistique que je n’ai jamais pris le temps de partager ici… Soit 9 séries de moins en 2024.
Reste que j’avais supprimé l’abonnement Disney+ cette année et décidé d’aller voir moins de film au Cinéma (voire aucun)… Et finalement, nous serons allés voir 5 bons films au Cinéma dont des Disney…
Cette petite bulle familiale du moment d’écrire une lettre à Saint Nicolas a toujours été quelque chose de magique.. et ne le cachons pas, un peu euphorique. Mettre le nez dans les catalogues de jouets, se promener dans les rayons des magasins, découvrir toutes les nouvelles collections Playmobil et LEGO ainsi que les nouveaux jeux de société.
Quelle chance, j’ai eu durant toutes ses années de vivre cela avec nos enfants, me laissant moi-même retomber en enfance !
C’est avec un certain pincement au coeur que j’ai vécu cet après-midi de fin de vacances de Toussaint en regardant les filles préparer leur lettre. Et si c’était la dernière ?
Vous rappelez vous de Prince of Persia, la version originale de Jordan Mechner sortie il y a tout juste 35 ans sur Apple II, après de longues années de développement, et éditée par Broderbund Software ?
Pour ma part, ce fut l’un des premiers jeux de cette « nouvelle génération » de jeux vidéo que je découvrais grâce à la toute puissance de l’incroyable PC 286DX avec écran couleur VGA et carte son des parents de mon voisin Alain G en 1990.
Doté d’une animation du personnage jamais vue jusque là et qui inspirera plus que probablement la conception de Another World et Flashback, une technique que l’on appele le rotoscoping, notre Prince partait donc arpenter le palais d’un méchant Vizir qui a fait prisonière sa douce princesse. On pourrait même se demander si la sortie de Prince of Persia sur presque toutes les machines qui existent alors n’aura pas poussé les studio Disney à réaliser le film Aladdin deux années plus tard !
Je ne m’attarderais pas trop sur le jeu, j’ai déjà eu l’occasion de le faire lorsque je mettais à l’épreuve la version NES et Game Gear en lisant le magnifique ouvrage paru chez Third Edition. Mais gardons néanmoins à l’esprit les moments clés que vécu lorsque l’on découvre ce jeu pour la première fois. Il faut tout d’abord trouver son épée, sans quoi le premier garde sur votre chemin mettra fin à votre aventure. Il faudra ensuite savamment doser les sauts, et bien mémoriser les pièges cachés au sol (dont des dalles activant pièges et portes) et au plafond (au risque de vous les prendre sur la tête)… Il faudra également marcher lentement ou courir. Déjà pas mal de mouvements différents pour l’époque !
Prince of Persia, parmi les premiers jeux que j’ai copiés sur les disquettes de mon PC monochrome… et que j’avais pu ensuite redécouvrir sur la NES puis la Game Gear.
On retrouve, avec plaisir, quelques sales secrètes, une fois le plafond effondré, qui cachent de précieuses fioles vous rendant de la force.. ou vous faisant perdre des points de vie. La mémoire est donc mise à rude épreuve dans Prince of Persia, car il s’agit d’un véritable labyrinthe, qui comme dans Rick Dangerous, demande de connaitre les pièges à éviter par cœur, voire même le meilleure chemins à prendre, puisqu’il vous faudra sauver votre princesse en moins de 60 minutes !
J’avoue n’avoir jamais très bon à ce jeu. Imprécis dans mes sauts, pas assez patient dans les combats,… Je parvenais au meilleur de ma forme à rejoindre le 4° niveau, trop fourni en guillotines, mais parvenant tout de même à voir la scène du miroir qui apporte une certaine scénarisation cinématographique au jeu.
Reçu à Noël, le Dobble « Disney 100 years of Wonder » est loin d’être notre premier jeu de société Dobble.
Depuis que les enfants sont bien plus jeunes, 7 années déjà, nous avons déjà eu de nombreuses variations de ce classique. Le concept est simple retrouver sur sa carte la seule et unique illustration similaire à la carte au centre de la table, et ce avant les autres joueurs.
Cirque, Animaux, Objets ou plus récemment Harry Potter, les différents Dobbles que nous avons eu n’étaient pas tous égaux. Certains sont mieux adaptés aux plus petits avec de plus grandes images et moins nombreuses (32 cartes plutôt que 55), d’autres ont un peu déçu, à l’image de celui dédié à Harry Potter ou finalement, il n’est pas toujours simple de donner un nom à ce que l’on voit sur la carte !
Avec cette édition, ce sont 90 cartes qui viennent rythmer la partie, soit 3x plus qu’une édition pour les plus jeunes. Les illustrations sont nombreuses et ciblent tant des héros issus de grands classiques que des nouveaux films, ce qui au final équilibre les parties en famille où chacun aura un peu petit avantage en fonction de sa génération : )
Comme chaque année, je me pose sur notre année « Films« . Nous ne dirons plus « Ciné« , car petit à petit je n’éprouve plus trop de plaisir à courir payer bien cher pour regarder un film dans les salles obscures. A tord peut-être, puisque le film dédiée à Lady Bug et Chat Noir que nous sommes allées voir avec les enfants au Kinépolis aura réussi à se glisser dans la listes des meilleurs films… alors que le dernier film replongeant dans l’univers de Hunger Games, vu sur notre Télévision lui, me restera comme une déception. Cela aurait-il été différent si je l’avais vu sur grand écran ?
Cette année, 32 films ont réussi à entrer dans le classement, ce qui est mieux que les années précédentes et me laissent l’impression d’avoir passé une bonne année Film 2023 ! Délaissant fortement Disney+, que nous avons résilié pour l’année prochaine, Netflix a grimpé de 8% proposant un record de 10 bons films à notre goût, se glissant dès lors pour la première fois devant BeTV !