Difficile d’être passé à coté de l’info : ces dernières semaines ChatGPT s’est emparé de la Une des journaux. D’abord la presse spécialisée en Technologie et Numérique avant de devenir, si pas un phénomène de société, un gadget que tout le monde essaie. Mais il questionne également le monde de l’enseignement !
En effet l’Intelligence Artificielle est depuis le début de cette année sur toutes les lèvres depuis l’arrivée du phénomène ChatGPT qui permet aujourd’hui à tous de pouvoir tester et utiliser l’I.A. dans son quotidien !
Depuis quelques années, j’ai choisi l’iPad Mini comme premier outil numérique à mettre en les mains des enfants. Je n’entrerais pas ici dans le débat du bien ou du mal de la chose,.. quoi que. Pour moi, il est important que nos enfants ne soient pas handicapés du numérique, c’est à dire qu’il soit capable de pouvoir manipuler ce genre d’outil et s’en servir de manière intelligente. En revanche leur mettre en les mains une tablette, un smartphone, un ordinateur, qu’importe la forme, c’est aussi leur donner une porte ouverte sur un univers et des dépendances, des tentations. Il faudra donc les accompagner à cela mais aussi mettre des règles, voire mettre des verrous !
Sans être “LA” solution, cette option permet de programmer des plages d’utilisation quotidienne de la tablette (Temps d’arrêt), de limiter l’utilisation de certaines catégorie d’application (Limites d’app) ainsi que les communications vers l’extérieur et enfin de limiter l’accès à certains contenus soit via internet ou via certaines applications.
Il est évidemment nécessaire d’activer un mot de passe à 4 chiffres différents de celui de la tablette pour limiter les accès.
La semaine dernière, avec notre équipe, nous avions l’occasion de mettre à l’épreuve GatherTown, un outil en ligne permettant d’intégrer de la gamification dans un colloque ou une formation. Voilà plusieurs semaines que l’onglet était ouvert sur mon ordinateur, nous en avions parlé en mars durant l’un des cours du certificat en culture vidéoludique que j’ai suivi cette année, et c’était avec un peu de surprise et beaucoup de motivation que j’avais découvert que cet outil nous était proposé pour organiser la présentation du dispositif MOOC de l’Université de Liège à quelques partenaires étrangers.
Le concept de GatherTown, immerger les participants dans un espace virtuel à l’image d’un espace dédié à un colloque, une université, voire même une ville ! L’environnement joue la gamification en se présentant visuellement comme un jeu d’aventure de l’époque 16 bits des années 90, à la “Zelda” ou “Final Fantasy” pour les fins connaisseurs. On pourra y définir des lieux propres pour y faire des présentations, des échanges en plus petits groupes ou des discussions en privé, ces différentes zones activants alors micro et webcam avec les personnes proche de vous.
De notre coté, nous avions choisi d’aller un peu plus loin, en invitant les participants à se promener dans les lieux où nous avions disposer une série d’éléments avec lesquels interagir. Des télévisions et ordinateurs où retrouver des capsules vidéo produites en studio, plutôt que de faire des présentations en “live”. Des livres pour rassembler les questions. Des Pinboards, pour que chacun puisse se présenter et s’épingler sur une carte du monde. Ainsi que divers autres documents déposés stratégiquement dans des bibliothèques, sur des panneaux d’affichage, des posters au mur… Bref, finalement nous avions transposé et gamifié dans GatherTown l’équivalent d’un module d’une formation de type MOOC.
Sans entrer plus dans les détails, un élément important de notre approche était d’intégrer au sein de GatherTown toute une série de ressources vidéo existants en français que nous avions fait sous-titrer en anglais ! Et là, horreur, à 48h de l’ouverture de notre monde virtuelle, je découvrais que le player vidéo intégré dans la plateforme ne gère pas les sous-titres !
Il aura donc fallu ruser, et avec un petit coup de pouce de Lucie, pour trouver une solution et forcer GatherTown à afficher les sous-titres. En effet, dans la ressource suivante, on peut trouver une commande à ajouter à la suite d’une URL de vidéo hébergée sur Youtube qui permet d’obliger l’affichage des sous-titres, voire même la langue dans laquelle l’activer : https://www.youtuberlink.com/forcer-affichage-sous-titres/
Finalement, la tactique que nous avons appliquée en poussant non pas simplement l’URL de la vidéo Youtube dans le champs “Embed Vidéo” de GatherTown mais en y glissant tout le code “iFrame” auquel nous avons ajouté la ligne de code pour forcer l’affichage des sous-titres en anglais “&hl=en&cc_lang_pref=en&cc_load_policy=1″.
Cette solution, permet alors d’afficher les sous-titres dans GatherTown… dans la langue préférée de l’utilisateur. Il aura encore donc fallu encore s’assurer de supprimer les sous-titres en français de nos vidéos, pour forcer l’affichage en anglais ! Ouf !
100% eMedia : Le Projet Ruffle à la rescousse du Flash Player
Aujourd’hui la technologie Flash d’Adobe est abandonnée depuis déjà plusieurs années. Cependant, depuis le 1° janvier 2021, le player Flash s’est auto-désinstallé de la plupart des ordinateurs pour des questions de sécurité. Il n’est donc plus possible de jouer ou découvrir en ligne tout ce patrimoine propre aux Serious Games de cette génération. J’ai donc utilisé l’outil en ligne Ruffle qui permet d’émuler un fichier .SWF afin de garder un souvenir sur Youtube de notre projet de Noël développé il y a 11 ans.
Je me garde la référence ici, elle me sera utile pour trouver des solutions aux nombreuses petites applications et animations eLearning développées au cours des ces 20 dernières années…
La pénitence de fin de vacances : démonter la piscine tubulaire !
Dernier weekend de l’été, c’est le moment pour démonter la piscine ! Je ne m’attendais pas à un moment agréable, le montage avait pris tout même un certain temps, mais je partais motivé à poursuivre ensuite avec d’autres rangements dans le jardin…
Installée pendant le confinement, nous avions cette année opté pour une grande piscine de 2mx4m tubulaire de la gamme INTEX après avoir usé très vite les saisons précédentes le système auto-portant. C’est qu’avec quatre jeunes enfants, il leur un peu de place et du solide ! Et sur ce point, nous étions plutôt satisfaits de cette nouvelle piscine. Clairement, le modèle se montrait être du solide. La pompe fournie dans le lot, est un peu trop basique pour les 7m3 à brasser et enfin, nous avions également investi dans un grand bac de rangement pour l’hiver !
Mais c’était sans compter le démontage de la piscine… Sacrebleu, plus de 4 heures d’effort et de prise de tête pour démonter cette dernière, ou plus exactement pour extraire les 10 éléments tubulaires qui la composent. Il m’aura fallu près de 180 minutes pour parvenir à enlever le premier tube. J’avais déjà les mains douloureuses…
Comment extraire les éléments tubulaires du liner ?
Car c’est bien là le problème ! Pendant toute la saison, la force du poids de l’eau appliquée sur le liner le fait coller aux éléments tubulaires. Et sacrément bien coller par ailleurs ! Or il faut arriver à retirer ces éléments de près de 1m chacun hors du liner, sans avoir de prises pour tirer ou pousser… Elements qui par ailleurs sont accrochés les uns au autres par un clips à pression très difficile à atteindre… Bref, un enfer ! J’ai bien tenté un levier, du liquide vaisselle, un câble électrique pour avoir plus de force… Rien à faire !
J’ai donc fini par chercher quelques infos sur Youtube. Ceux qui en parlent ont tenté bien des solutions et ce sont eux aussi écorchés les doigts ! Une personne parlait de faire glisser un élément pour décoller le liner et les tubes. Mais notre modèle repose sur de fameux tubes, pas les petits formats de piscines pour enfants. Si j’arrive un peu à décoller l’affaire avec une latte en métal de 30cm, il m’en faudrait une sacrément longue… Qu’ai-je en stock ? Un grande équerre utilisée par les carreleurs. Elle est un peu trop épaisse et dès lors, le risque d’abimer le liner n’était donc pas nul, mais avec cela, j’ai pu décoller le tout, petit à petit et ranger cette piscine !
— L’année prochaine, je vous ferais quelques photos/vidéo —
Bon courage les papas, pour ma part, c’est avec un peu moins d’enthousiasme que je remontrais la piscine l’année prochaine…