Il y a déjà 6 ans, nous avions largement découvert les Landes et leurs nombreuses stations balnéaires lors de vacances rythmées nous emmenant d’Arcachon à Bilbao avec une petite pointe jusqu’à Espelette, Saint Jean Pied de Port, Hossegor ou encore San Sebastian. Enumérer tous ces endroits suffit à me remémorer les souvenirs et photos magnifiques qui me donnaient envie de retourner dans la région.
Mais en 6 années, les enfants ont bien grandi. Des vacances où l’on fait une à deux heures de route tous les jours pour partir en visite, cela ne colle plus vraiment à la réalité de famille. Ils aiment retrouver leurs amis à la piscine ou à la plage, s’amuser aux soirées organisées dans le camping, grimper sur leur vélo. Cela change évidemment la manière de préparer et d’organiser les vacances.
Posé cette année au bord du Lac de Biscarosse, à une petite heure d’Arcachon, dans le Camping Ciela Village “Le Lac de Biscarosse”, il était donc assez prévisible que nos vacances seraient un peu plus sédentaires. D’autant que, rien qu’à l’idée de préparer un Roadbook, un certain nœud à l’estomac me faisait encore souffrir, après avoir été contrait de supprimer tous ceux de ce blog. Mais qu’importe, je me serais laissé porter par l’apaisement du Farniente, mon bouquin sur les genoux, pendant qu’ils jouent dans l’eau.
Si vous cherchez des bons plans de vacances dans Les Landes, je vous invite plutôt à retrouver notre carnet de voyage de 2018. Pour l’heure je me replonge dans ces deux semaines d’évasion pour profiter encore un peu de l’ambiance “vacances”, avant que déjà, petit à petit, le rythme de la rentrée ne gagne trop de terrain.
Garance, déjà cynique à 11 ans, et son amie Linon, qui a un crush pour Noa, un garçon imprévisible, se posent beaucoup de questions sur l’amour. Elles décident de mener une vaste enquête auprès des grandes de l’école, telles Enjoy Parasol, la fille la plus canon de l’école, ou Adèle, la gothique rebelle qui traîne une réputation de fille facile. De nombreuses surprises les attendent, qui vont les forcer à apprendre à voir au-delà des apparences. Et à découvrir que même les deux meilleures amies du monde peuvent avoir des secrets l’une pour l’autre.
Bien sur, ce n’est plus de mon âge, mais j’ai été titillé par le résumé du tome 2 présenté dans mon Giga Spirou de l’été 2024. J’ai donc chipé à Alice l’album qu’elle avait reçu pour son 12eme anniversaire.
Notons déjà un format épais et qui se démarque d’une BD classique, un format Carnet particulièrement réussi. Les traits et la mise en page rappellent fortement les séries Mangas des années 90 avec cette French touch qui s’est imposée aux fils des années dans la bande dessinée moderne. Le résultat proposant une rythmique digne d’un dessin animé, le tout sur de large case fourmillant de petits détails, des personnages attachants bref, un petit plongeon dans l’adolescence qui tient la route aussi pour les parents.
Ce premier tome de la série Coeur Collège invite à comprendre l’amour chez les jeunes Ado de manière juste, posée et certainement dans le ton de bien d’autres histoires de leurs générations. Rien d’original, cette première histoire surfe sur du particulièrement classique, finalement autant que pouvait l’être la série Juliette, Je t’aime.
Avec les vacances qui se poursuivent, les enfants dorment plus tard, j’ai pu en profiter pour lire le tome 2.
Tout en conservant les “bons arguments” soulignés dans le 1° tome. De la beauté de l’objet “BD” au dessin mélangeant avec réussite le côté manga et la French touch, ce deuxième tome se montre plus profond. On passe la mise en situation qui pouvait sonner comme un peu classique pour entrer plus en profondeur dans les histoires et sentiments de chacun des personnages auxquels le lecteur à pu s’attacher.
La rythmique narrative est toujours aussi efficace, un peu comme si l’on enchainait sur l’épisode suivant de notre série préférée du mercredi après-midi au Club Dorothée. Oui, vous l’aurez compris, même si Coeur Collège est un album qui cible les jeunes ados, disons peut-être même dès 11 ans pour la génération actuelle, en tant que parents qui ont connu les Juliette, je t’aime et autres Max et Compagnie des années 90, on y trouvera aussi notre compte pour un petit plongeon dans le temps.
Charly et Juliette ont dans la foulée, eux aussi, lu les deux albums que nous avions à la maison et il semble donc qu’un intérêt soit bien présent pour que les tomes 3 et 4 rejoignent la bibliothèque.
Après un Astérix, plutôt réussi, sorti en 1993, Les Schtroumpfs et Les aventures de Tintin au Tibet, nettement plus controversées. Le studio espagnol BIT Managers sous la coupole d’Infogrames s’attaque en 1995 à l’adaptation sur Game Boy d’un autres héros de la Bande Dessinée : Spirou !
A cette époque, cet épisode Game Boy, autant que les versions 16 bits n’étaient pas passées entre mes mains, j’avais laissé les consoles de côté pour profiter de l’arrivée de la 3D sur mon PC, ce n’est qu’à l’approche de 2020 que je glisserais la cartouche de Spirou dans ma Game Boy.
Bref, alors que les équipes d’Infogrames s’occupe de la version 16 bits, particulièrement colorée sur Super Nintendo et Mega Drive, le portage sur la portable de Nintendo n’est pas en reste. Visuellement, BIT Managers fait un très beau travail pour rendre notre groom nationale à l’écran particulièrement reconnaissable et lui offre des animations dignes d’un dessin animé. Spirou court, saute, s’agrippe à des câbles par dessus le danger. Les visuels du premier niveau, dans la ville New York sont soignés, même s’il faut bien admettre qu’ils tranchent un peu à l’univers de notre aventurier,… d’autant que la jaquette semblait plutôt nous emmener en Palombie.
A l’instar des précédents titres du studio, le cadre de l’histoire nous est proposée dans un long défilé de texte. Lent, il faudra être bien courageux pour lire que le Comte de Champignac est en congrès scientifique, il se retrouve confronté aux plans machiavéliques de Cyanure qui a décidé de réduire les humains en escalavage.
Le scénario est similaire à celui des épisodes 16 bits. Il n’est pas lié à un album en particulier, mais reprend quelques personnages issus de l’univers récent que Tome & Janry ont mis en place dans les aventures de Spirou et Fantasio. Et il faut bien admettre que ce synopsis n’est pas des plus originals. Il aurait été plus amusant de retrouver Fantasio, Zorglub et cie… Mais à cet époque, la franchise de Spirou cherche à se ré-inventer et prendre ses distances de ce que Franquin avait magistralement apporté à l’univers.
Si la toute première impression une fois la console en main est positive, surtout après la déception qu’était Tintin au Tibet, on s’ennuie enfaite très vite, sans vraiment comprendre notre but dans la vie. Des pots de fleurs qui tombent, cela fait très Schtroumpfs. Des câbles électriques à traverser, cela fait très Tic & Tac. Des chiens qui mordent, des petits oiseaux qui picorent la tête, et clairement notre seule option est d’éviter les ennemis.
On ramasse des coiffes de groom qui trainent dans la ville. Pourquoi ? Faut-il les trouver toutes ? Par essai erreur, on tombe dans les trous, on tombe de haut, on meurt… et avec un peu de chance, d’un saut osé, on arrive à la fin du niveau. Mais déjà au bout de quelques minutes, le level design se montre répétitif et inintéressant. Les 4 obstacles rencontrés (pots de fleur, chien, oiseaux, courant électrique) font un peu faiblard. Même la musique, joyeuses et de qualité, rappelant la patte de Alberto José Gonzalez Pedraza qui avait magistralement mis en musique Astérix sur Game Boy, fini par être répétitive.
Une nouveau panneau nous explique que Cyanure, avec son Sèche Cheveux, réduit Spirou à la taille de 10cm. Le second niveau nous propose avec peu d’originalité un Spirou dans un monde de jouets… avec un level design toujours aussi peu inspiré… J’abdique, comme probablement d’autres joueurs à l’époque.
Dommage peut-être, visuellement, les niveaux suivants semblent très réussis !
Ludo, inspecteur Castard et Barbaza, précurseurs de Petit Poilu
Voici les vacances de Pâques qui démarrent, et je me suis dit que je prendrais un peu de temps pour lire mes nombreuses BDs en retard. Alors que je surveillais les enfants qui jouaient dans la chambre de Charly, j’ai mis la main sur le 2° tome de la série Ludo que je lui avais trouvé en brocante il y a quelques années.
Découverte à un mauvais âge, (j’avais déjà 20 ans), les premier album de Ludo se montraient pourtant très sympathiques. Mélangeant l’histoire d’un petit garçon à travers la lecture de son “Castard Magasine”, une série BD à l’intérieur de la BD. Ce mélange de narration qui d’une certaine manière s’entremêle était original à l’époque et reste une approche intéressante aujourd’hui. Graphiquement, Ludo osait quelque chose de différent face à la suprématie “Petit Spirou”, “Kid Paddle” ou encore l’arrivée du héros de Zep. La relecture de cet album m’avait d’ailleurs donné envie de découvrir les autres aventures de Ludo…
Ces donc sur le tome 2 que je me suis arrêté aujourd’hui de cette série oubliée ? Après la lecture de celui-ci, je me suis souvenu que c’était au travers de ce 2° tome “Tubes d’aventure” que j’avais découvert les aventures de Ludo à la fin des années 90 dans le magasine de Spirou. C’est d’ailleurs avec surprise que je fais aujourd’hui le lien avec l’illustrateur de Ludo, Pierre Bailly qui dessine aujourd’hui les aventures du héros préféré des enfants : Petit Poilu !
Dans ce second tome de Ludo nous invite à rencontrer pour la première fois de ses aventures, des êtres “magiques”, les Barbaza, qui emmèneront le petit garçon et sa BD de l’inspecteur Castard à résoudre une nouvelle enquête, de quoi offrir un petit soupçon de magie supplémentaire au premier tome qui posait avec réussite l’univers de Ludo. Avec l’arrivée des Barbaza, on découvre donc des personnages étranges qui font inévitablement penser, une fois le lien établi, à la patte graphique du Petit Poilu !
INT. 1 Face aux ombres mystérieuses
INT. 3 Par monts et par vaux
INT. 4 Du mas au palais
29. Torrents sur Mesin
J’ai découvert paradoxalement La Patrouille des Castors via l’une de leur dernière aventure dans le journal de Spirou, au début des années 90 – Torrents sur Mesin -. Constant probablement qu’en plus de faire mes débuts chez les Scouts, j’allais recevoir sous le sapin de Noël 1991, la première Intégrale “Tout Mitacq” reprenant les premières aventures de Poulain, Chat, Faucon, Tapir et Mouche qui se montraient rapidement passionnantes. De Noël en Noël ma collection alors s’agrandir du tome 3 et 4… C’est ensuite à la Bibliothèque que j’ai poursuivi Tout Mitacq.
Alors que je m’ennuyais profondément au Scout, à tourner dans notre local à imaginer comme faire voler une montgolfière, les enquêtes des Castors pouvaient me transporter en Bretagne, en Camargue, en montagne…
Avec le temps, malheureusement,la qualité des reliures de ces éditions proposant d’intéressants documents préparatoires aux différentes histoires se sont vite détériorées, ce qui ne m’a pas aidé à en retrouver sur le brocantes… Hormis le “tome solitaire” n°29, celui que j’avais lu dans le journal Spirou !