Les Tortues Ninja sortent des égouts !

Les Tortues Ninja sortent des égouts !

Grand amateur de la série télévisée des Tortues Ninja quand j’étais gamin, je dois pourtant avouer que je n’ai jamais eu l’occasion de jouer, à l’époque à l’un des jeux vidéo sortis sur la Game Boy.

Souvenez-vous qu’au tout début des années 90, les Tortues Ninja s’étaient surtout incrustées sur la NES, la console de salon de Nintendo, et même si le jeu est en réalité franchement sympa, sur les consoles de démonstrations, le titre se montrait vraiment difficile à prendre en main pour un gamin comme moi…

En revanche, j’avais sur mon ordinateur Commodore 64 un tout autre jeu mettant en scène mes tortues préférées dans un format « Beat’m all », soit dans la lignée de Double Dragon. Deux jeux co-existaient donc au même moment, tant sur console que sur ordinateur.


Ce n’est qu’en 2017 que j’ai pu enfin mettre la main sur le premier épisode Fall the foot clan, premier épisode sorti sur la Game Boy avec un certain plaisir, et moins de frustration. J’étais donc très curieux de mettre la main sur la cartouche de Teenage Mutant Ninja Turtles II : Back from the sewers.

Ah, j'ai enfin attrapé la cartouche de Teenage Mutant Ninja Turtles II : Back from the sewers
Ah, j’ai enfin attrapé la cartouche de Teenage Mutant Ninja Turtles II : Back from the sewers

Tout en conservant une vue sans perspective, ces secondes aventures des Tortues Ninja ramènent nos héros dans les égouts au creux de la portable de Nintendo. On sent assez vite une envie cette fois d’être plus proche de la narration de l’épisode Coin Up que j’avais connu sur mon Commodore 64. Avec des décors détaillés, de larges sprites, d’imposants boss, de la diversité et une première musique particulièrement énergique du générique de la série, on se retrouve dans une ambiance très réussie pour un jeu Game Boy.

Tout n’est pas pour autant parfait. Très vite, on sent une certaine facilité à se débarrasser des nuées d’ennemi autant qu’une lenteur de des déplacements. Si cela n’était peut-être pas un défaut en soi, surtout à l’époque, on s’attendrait évidemment à un peu plus de nervosité en 2024. Notons que si l’action semblent lente, la console ne subit pas de ralentissement, malgré des héros, ennemis et boss assez grands pour l’époque ! Le script des niveaux apportant beaucoup de variété, et les ennemis aisés à mettre au sol, on profite de la balade en Tortue Ninja jusqu’à notre méchant Rhino. Ce sont finalement les Boss qui se montrent nettement plus difficile à occire et qui demande un peu d’analyse de leur mouvements.

Au final, si aujourd’hui le jeu manque de Peps face à l’univers des Tortues Ninja, il propose un titre particulièrement accessible à tous, visuellement très réussi et qui aurait mérité de se retrouver dans les sacs de cartouches de notre bande de copain de l’époque !

On a joué à Trio

On a joué à Trio

Ce weekend, j’ai testé Trio avec les enfants, un nouveau jeu de société reçu de mes amis Vincent & Carole pour mon anniversaire, et l’on s’est bien amusé !

Le timing était pourtant serré pour découvrir un nouveau jeu, mais Trio s’annonçait comme un jeu très facile à prendre en main avec des règles simples… Et pourtant, en les parcourant, je me suis souvent posé la question « Et dans ce cas de figure, je peux faire cela ou pas ?? ». Après avoir sondé quelques joueurs, il semble donc que les réponses soient tout simplement : Non !

Une série de cartes de valeur allant de 1 à 12, 3 cartes existantes par valeur. Chaque joueur reçoit un nombre équitable de cartes… par exemple 9 lorsque l’on joue à 3. Les autres cartes sont posées sur la table face cachée.

A son tour, un joueur peut au moins deux fois :

  • soit mettre devant lui sa carte la plus élevée, soit la plus basse.
  • soit demander à l’un des joueurs de montrer sa carte la plus élevée, soit la plus basse.
  • soit retourner une carte du centre de la table.

S’il a deux cartes les mêmes alors posées sur la table, il peut à nouveau choisir l’une de ses options et tenter d’obtenir un Trio. Il pourrait donc avoir demandé 3x au même joueur sa carte la plus élevée et lui chiper un trio potentiel de début de partie.

Chacun range ensuite ses cartes, les cartes du centre sont remises face cachée. (Mais reste dans leur position), et c’est au joueur suivant.

Pour gagner la partie, il faut soit être le premier à avoir 3 Trio, soit obtenir le Trio d’or des cartes 7. Il est également possible d’épicer le jeu avec une petite règle supplémentaire que nous n’avons pas encore essayée, mais nous avions déjà fait une erreur. En effet, si nos adversaires ont répondu chacun avec leur carte la plus haute avec des 11, que nous disposons dans notre jeu de la dernière carte 11, mais également d’une carte 12 et 8… Nous ne pouvons pas jouer notre carte 11 pour faire un Trio, puisqu’elle n’est ni la plus haute, ni la plus basse de notre main.

Un élément qui ne sera probablement pas si facile à bien faire respecter par Rose, notre petite dernière de 9 ans !

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Un bel hommage à Little Big Adventure.

Un bel hommage à Little Big Adventure.

Il y a déjà 25 ans, lorsque j’ai rencontré ma Snorkys, je dois bien admettre que son intérêt pour les jeux vidéo était pour moi un indéniable plus. Très vite, cela nous a offert de longues et grandes aventures ensemble, coincés dans notre canapé, manettes en main autant qu’à simplement attendre avec une envie commune la sortie de nouveaux titres et consoles.

Assez rapidement, nous avons mis en place une manière de jouer ensemble, qui, en fonction des jeux mettaient la manette entre les mains de l’un ou de l’autre. Si c’est souvent elle qui contrôle notre personnage, j’aime assez bien mon rôle me permettant de plonger dans l’histoire, dans les détails, chercher des soluces en ligne, des astuces, puis raconter ces moments, ici sur mon Blog.

Si durant toutes ces années, nous avons donc joué à bon nombre de titres, il y a quelques jeux d’avant notre histoire commune qui semblent avoir marqué sa vie de joueuse et auxquels je n’ai jamais vraiment joué, c’était le cas de Little Big Adventure ! –– D’ailleurs, j’ai beau chercher dans ma bibliothèque, je ne trouve aucun ouvrage s’arrêtant vraiment sur ce dernier !

"Absolument Extraordinaire !" Voilà ce que l'on pouvait lire sur la boite de Little Big Adventure
« Absolument Extraordinaire ! » Voilà ce que l’on pouvait lire sur la boite de Little Big Adventure

Sorti en 1994 sur PC, Little Big Adventure est un jeu singulier signé Frederick Raynals, réalisé par le nouveau studio Adeline Software. Son auteur s’était distingué quelques années plus tôt avec son jeu Alone in The Dark, un jeu d’aventure horrifique en 3D polygonique particulièrement bluffant pour le début des années 90. En conflit avec son éditeur Infogrames, il se lance dans ce nouveau projet prenant le contre pied des jeux où la peur est au centre du gameplay qui ont depuis pris plus d’importance dans le marché du jeu vidéo.

Porté autour d’un nouveau moteur 3D, l’univers de Twinsen va prendre vie assez rapidement dans un jeu d’aventure qui se démarque clairement de ce que l’on peut alors trouver à l’époque. Ce coté « French Touch » comme aime à le souligner certains spécialistes.

Si j’ai bien évidemment eu l’occasion de voir des images de Little Big Adventure dans mes magasines Joystick, ce n’est qu’un an plus tard que j’aurais l’occasion de m’y essayer. Je dois cependant bien avouer qu’à cette époque, je n’ai pas réussi à être conquis par celui-ci ! C’est qu’au milieu des nineties, je ne manque pas de choix. Sur PC, les compilations de jeux s’échangent sous la veste, les jeux sharewares d’ID Software s’achètent en librairie pour le prix d’un paquet de chiques, et j’ai surtout les yeux tournés les vers les consoles des copains. Oui, j’ai eu depuis peu entre les mains Legend of Zelda : Link’s Awakening, et depuis, c’est armé d’une épée que j’aime à partir à l’aventure dans de jolies contrées chatoyantes (Si si, Même en noir et blanc, c’est chatoyant !) Enchainant sur l’épisode Super Nintendo puis Mystic Quest ou encore Secret of Mana.

Dès lors, ce Little Big Adventure, dans ma version pirate sans voix, et peut-être bien même sans les cinématique, avec sa petite musique Adlib FM, un peu grisounet et avec un personnage aux traits ronds, n’a d’intérêt que parce que l’on en a beaucoup entendu parlé. Je me retrouve de suite dans une prison, à devoir m’en échapper, à jongler entre le mode discret, agressif, normal, sportif… à sauter juste, se cacher… Il ne m’en faudra pas plus pour laisser tomber et m’en retourner sur « mes Zelda »… Même au début des années 2000, lorsque madame me fait découvrir la version PlayStation, je n’en garde pas un souvenir fort si ce n’est celui d’un jeu qui a une histoire pour elle !

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Que les 9 nous sauvent des fauves…

Que les 9 nous sauvent des fauves…

L’affreux bonhomme ré-élu, il ne reste plus qu’à espérer que les 9 s’occupent des fauves… Voilà qui me replonge dans ce moment si intense vécu en écumant les pages du roman de mes vacances 2023-2024…

Si vous n’avez pas encore lu cette trilogie écrite par Marc Levy, pour ma part, ce fut clairement ma révélation lecture des ces dernières années. D’ailleurs, là voici disponible depuis peu dans une grosse brique qui reprend les 3 tomes !

« Après s’être emparés des ressources énergétiques, agroalimentaires et pharmaceutiques et pris le contrôle des moyens de communication et d’information, les fauves s’apprêtaient à lancer l’ultime phase de leur plan […] : s’offrir les pays les plus riches et les asservir en installant des gouvernances autoritaires menées par les leurs. »

C’est à peu près le pitch que l’on nous présente quand on retourne l’arrière du premier tome : C’est arrivé la nuit.

Vous ne le savez peut-être pas, je ne suis pas un grand mangeurs de page, même si, pourtant j’aime à me laisser emporter dans un roman. D’ailleurs, ce titre, sommes toute très passe-partout de l’auteur à succès n’aurait probablement jamais pu m’intéresser, si mon ami Gaëtan ne l’avait pas embarqué dans sa valise… Mais en lisant ces quelques lignes, on comprend alors que l’on va suivre 9 individus, des hackers dans l’ombre, qui vont se retrouver dans une aventure qui pourrait bien les obliger à sortir de l’ombre…

Pour un habitué des livres de Marc Lévy, il y a probablement de quoi être surpris par cette thématique – même si je n’en ai jamais lu d’autres mais pour un geek comme moi, entre thriller, hacker et cybersécurité, lanceur d’alerte, robin des bois modernes, ma curiosité a évidemment été piquée…

Très vite j’ai été pris d’une part par la fluidité d’écriture et cette manière parfaitement rodée de raconter une histoire, de construire des liens entre les personnages, mais également par une certaine cohérence et efficacité à mettre en lumière des concept propre aux mondes numériques. Plus encore, c’est tout l’univers des lanceurs d’alerte et des nombreuses affaires sombres, à l’image par exemple de celle de Cambridge Analytica, que l’on retrouve dans ce roman.

Finalement pas mal de faits réels ont été utilisés pour construire ce thriller, parfois à l’insu du lecteur profane. Cambridge Analytica devient « Oxford Teknika », Boris Johnson « Jarvis Borson », Steve Bannon « Baron », la banque HSBC « JSBC ».. Recouper toutes ces sournoiseries qui ont permis à divers politiciens et autres « fauves » de modeler le monde à leur avantage m’ont donné à dévorer les trois tomes m’emmenant à Oslo, Rome, Paris, la Turquie, l’Ukraine,… même si ceux-ci prenaient, dans leur dénouement finale, un coté un peu « James Bondesque »…

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Reset du Password d’un MAC, trop facile !

Reset du Password d’un MAC, trop facile !

Wouw, je n’en reviens pas. Ma collègue m’avait signalé qu’elle n’arrivait plus à se connecter à sa session sur son ordinateur MAC. Impossible de retrouver son mot de passe, erreur de saisie, nous avions déjà par le passé essayé plusieurs combinaisons, sans succès.

D’une rapide recherche ce matin, je tombe sur un descriptif dans le support d’Apple qui explique comment ré-initialiser un mot de passe depuis le Terminal, en y accédant au départ du menu de restauration d’un ordinateur MAC équipé d’un processeur Apple. La procédure semble tellement facile, tapez : resetpassword

Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’en 15 minutes, je lui avais assigné un nouveau mot de passe et qu’elle pouvait récupérer les données de son profil. Tellement facile, que j’avoue que cela fait même un peu peur !

La procédure implique de pouvoir disposer d’une connexion Internet pour « valider » la procédure. Est-ce que cela aura un impact sur la réussite de l’opération. Apple vérifierait-il des données dans la procédure, comme par exemple une géolocalisation ? Semble-t-il pas le réseau WiFi utilisé, j’ai dû m’accrocher à un point temporaire créer sur mon smartphone auquel la machine n’avait jamais été connectée.

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