On a joué à Trio

On a joué à Trio

Ce weekend, j’ai testé Trio avec les enfants, un nouveau jeu de société reçu de mes amis Vincent & Carole pour mon anniversaire, et l’on s’est bien amusé !

Le timing était pourtant serré pour découvrir un nouveau jeu, mais Trio s’annonçait comme un jeu très facile à prendre en main avec des règles simples… Et pourtant, en les parcourant, je me suis souvent posé la question « Et dans ce cas de figure, je peux faire cela ou pas ?? ». Après avoir sondé quelques joueurs, il semble donc que les réponses soient tout simplement : Non !

Une série de cartes de valeur allant de 1 à 12, 3 cartes existantes par valeur. Chaque joueur reçoit un nombre équitable de cartes… par exemple 9 lorsque l’on joue à 3. Les autres cartes sont posées sur la table face cachée.

A son tour, un joueur peut au moins deux fois :

  • soit mettre devant lui sa carte la plus élevée, soit la plus basse.
  • soit demander à l’un des joueurs de montrer sa carte la plus élevée, soit la plus basse.
  • soit retourner une carte du centre de la table.

S’il a deux cartes les mêmes alors posées sur la table, il peut à nouveau choisir l’une de ses options et tenter d’obtenir un Trio. Il pourrait donc avoir demandé 3x au même joueur sa carte la plus élevée et lui chiper un trio potentiel de début de partie.

Chacun range ensuite ses cartes, les cartes du centre sont remises face cachée. (Mais reste dans leur position), et c’est au joueur suivant.

Pour gagner la partie, il faut soit être le premier à avoir 3 Trio, soit obtenir le Trio d’or des cartes 7. Il est également possible d’épicer le jeu avec une petite règle supplémentaire que nous n’avons pas encore essayée, mais nous avions déjà fait une erreur. En effet, si nos adversaires ont répondu chacun avec leur carte la plus haute avec des 11, que nous disposons dans notre jeu de la dernière carte 11, mais également d’une carte 12 et 8… Nous ne pouvons pas jouer notre carte 11 pour faire un Trio, puisqu’elle n’est ni la plus haute, ni la plus basse de notre main.

Un élément qui ne sera probablement pas si facile à bien faire respecter par Rose, notre petite dernière de 9 ans !

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Un bel hommage à Little Big Adventure.

Un bel hommage à Little Big Adventure.

Il y a déjà 25 ans, lorsque j’ai rencontré ma Snorkys, je dois bien admettre que son intérêt pour les jeux vidéo était pour moi un indéniable plus. Très vite, cela nous a offert de longues et grandes aventures ensemble, coincés dans notre canapé, manettes en main autant qu’à simplement attendre avec une envie commune la sortie de nouveaux titres et consoles.

Assez rapidement, nous avons mis en place une manière de jouer ensemble, qui, en fonction des jeux mettaient la manette entre les mains de l’un ou de l’autre. Si c’est souvent elle qui contrôle notre personnage, j’aime assez bien mon rôle me permettant de plonger dans l’histoire, dans les détails, chercher des soluces en ligne, des astuces, puis raconter ces moments, ici sur mon Blog.

Si durant toutes ces années, nous avons donc joué à bon nombre de titres, il y a quelques jeux d’avant notre histoire commune qui semblent avoir marqué sa vie de joueuse et auxquels je n’ai jamais vraiment joué, c’était le cas de Little Big Adventure ! –– D’ailleurs, j’ai beau chercher dans ma bibliothèque, je ne trouve aucun ouvrage s’arrêtant vraiment sur ce dernier !

"Absolument Extraordinaire !" Voilà ce que l'on pouvait lire sur la boite de Little Big Adventure
« Absolument Extraordinaire ! » Voilà ce que l’on pouvait lire sur la boite de Little Big Adventure

Sorti en 1994 sur PC, Little Big Adventure est un jeu singulier signé Frederick Raynals, réalisé par le nouveau studio Adeline Software. Son auteur s’était distingué quelques années plus tôt avec son jeu Alone in The Dark, un jeu d’aventure horrifique en 3D polygonique particulièrement bluffant pour le début des années 90. En conflit avec son éditeur Infogrames, il se lance dans ce nouveau projet prenant le contre pied des jeux où la peur est au centre du gameplay qui ont depuis pris plus d’importance dans le marché du jeu vidéo.

Porté autour d’un nouveau moteur 3D, l’univers de Twinsen va prendre vie assez rapidement dans un jeu d’aventure qui se démarque clairement de ce que l’on peut alors trouver à l’époque. Ce coté « French Touch » comme aime à le souligner certains spécialistes.

Si j’ai bien évidemment eu l’occasion de voir des images de Little Big Adventure dans mes magasines Joystick, ce n’est qu’un an plus tard que j’aurais l’occasion de m’y essayer. Je dois cependant bien avouer qu’à cette époque, je n’ai pas réussi à être conquis par celui-ci ! C’est qu’au milieu des nineties, je ne manque pas de choix. Sur PC, les compilations de jeux s’échangent sous la veste, les jeux sharewares d’ID Software s’achètent en librairie pour le prix d’un paquet de chiques, et j’ai surtout les yeux tournés les vers les consoles des copains. Oui, j’ai eu depuis peu entre les mains Legend of Zelda : Link’s Awakening, et depuis, c’est armé d’une épée que j’aime à partir à l’aventure dans de jolies contrées chatoyantes (Si si, Même en noir et blanc, c’est chatoyant !) Enchainant sur l’épisode Super Nintendo puis Mystic Quest ou encore Secret of Mana.

Dès lors, ce Little Big Adventure, dans ma version pirate sans voix, et peut-être bien même sans les cinématique, avec sa petite musique Adlib FM, un peu grisounet et avec un personnage aux traits ronds, n’a d’intérêt que parce que l’on en a beaucoup entendu parlé. Je me retrouve de suite dans une prison, à devoir m’en échapper, à jongler entre le mode discret, agressif, normal, sportif… à sauter juste, se cacher… Il ne m’en faudra pas plus pour laisser tomber et m’en retourner sur « mes Zelda »… Même au début des années 2000, lorsque madame me fait découvrir la version PlayStation, je n’en garde pas un souvenir fort si ce n’est celui d’un jeu qui a une histoire pour elle !

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Que les 9 nous sauvent des fauves…

Que les 9 nous sauvent des fauves…

L’affreux bonhomme ré-élu, il ne reste plus qu’à espérer que les 9 s’occupent des fauves… Voilà qui me replonge dans ce moment si intense vécu en écumant les pages du roman de mes vacances 2023-2024…

Si vous n’avez pas encore lu cette trilogie écrite par Marc Levy, pour ma part, ce fut clairement ma révélation lecture des ces dernières années. D’ailleurs, là voici disponible depuis peu dans une grosse brique qui reprend les 3 tomes !

« Après s’être emparés des ressources énergétiques, agroalimentaires et pharmaceutiques et pris le contrôle des moyens de communication et d’information, les fauves s’apprêtaient à lancer l’ultime phase de leur plan […] : s’offrir les pays les plus riches et les asservir en installant des gouvernances autoritaires menées par les leurs. »

C’est à peu près le pitch que l’on nous présente quand on retourne l’arrière du premier tome : C’est arrivé la nuit.

Vous ne le savez peut-être pas, je ne suis pas un grand mangeurs de page, même si, pourtant j’aime à me laisser emporter dans un roman. D’ailleurs, ce titre, sommes toute très passe-partout de l’auteur à succès n’aurait probablement jamais pu m’intéresser, si mon ami Gaëtan ne l’avait pas embarqué dans sa valise… Mais en lisant ces quelques lignes, on comprend alors que l’on va suivre 9 individus, des hackers dans l’ombre, qui vont se retrouver dans une aventure qui pourrait bien les obliger à sortir de l’ombre…

Pour un habitué des livres de Marc Lévy, il y a probablement de quoi être surpris par cette thématique – même si je n’en ai jamais lu d’autres mais pour un geek comme moi, entre thriller, hacker et cybersécurité, lanceur d’alerte, robin des bois modernes, ma curiosité a évidemment été piquée…

Très vite j’ai été pris d’une part par la fluidité d’écriture et cette manière parfaitement rodée de raconter une histoire, de construire des liens entre les personnages, mais également par une certaine cohérence et efficacité à mettre en lumière des concept propre aux mondes numériques. Plus encore, c’est tout l’univers des lanceurs d’alerte et des nombreuses affaires sombres, à l’image par exemple de celle de Cambridge Analytica, que l’on retrouve dans ce roman.

Finalement pas mal de faits réels ont été utilisés pour construire ce thriller, parfois à l’insu du lecteur profane. Cambridge Analytica devient « Oxford Teknika », Boris Johnson « Jarvis Borson », Steve Bannon « Baron », la banque HSBC « JSBC ».. Recouper toutes ces sournoiseries qui ont permis à divers politiciens et autres « fauves » de modeler le monde à leur avantage m’ont donné à dévorer les trois tomes m’emmenant à Oslo, Rome, Paris, la Turquie, l’Ukraine,… même si ceux-ci prenaient, dans leur dénouement finale, un coté un peu « James Bondesque »…

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Reset du Password d’un MAC, trop facile !

Reset du Password d’un MAC, trop facile !

Wouw, je n’en reviens pas. Ma collègue m’avait signalé qu’elle n’arrivait plus à se connecter à sa session sur son ordinateur MAC. Impossible de retrouver son mot de passe, erreur de saisie, nous avions déjà par le passé essayé plusieurs combinaisons, sans succès.

D’une rapide recherche ce matin, je tombe sur un descriptif dans le support d’Apple qui explique comment ré-initialiser un mot de passe depuis le Terminal, en y accédant au départ du menu de restauration d’un ordinateur MAC équipé d’un processeur Apple. La procédure semble tellement facile, tapez : resetpassword

Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’en 15 minutes, je lui avais assigné un nouveau mot de passe et qu’elle pouvait récupérer les données de son profil. Tellement facile, que j’avoue que cela fait même un peu peur !

La procédure implique de pouvoir disposer d’une connexion Internet pour « valider » la procédure. Est-ce que cela aura un impact sur la réussite de l’opération. Apple vérifierait-il des données dans la procédure, comme par exemple une géolocalisation ? Semble-t-il pas le réseau WiFi utilisé, j’ai dû m’accrocher à un point temporaire créer sur mon smartphone auquel la machine n’avait jamais été connectée.

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Warhawk, justice rendue.

Warhawk, justice rendue.

Justice est rendue, Warhawk sur Commodore 64 entre dans mon petit musée.

Mon second jeu préféré sur ce Micro Ordinateur qui aura rythmé ma jeunesse, Warhawk est surtout le premier jeu que j’ai copié !!

J’avais 8 ou 10 ans, lors d’un stage de sport et informatique où j’allais découvrir qu’il existait tout un univers complémentaires aux disquettes que nous avions à la maison… Et tant qu’à faire, j’avais pu renommer le nom du programme pour ramener fièrement à la maison, mon premier jeu « P1 »

Hormis cette histoire assez personnelle, Warhawk aura marqué ma vie de joueur. Tout d’abord par cette incroyable bande son de Rob Hubbard* ! Jusque là, rares étaient les jeux avec des musiques aussi impressionnantes dans notre ludothèque familiale !

Aujourd’hui, encore j’ai des frissons dès ces premières notes qui m’emmènent dans l’espace. Du haut de mes 10 ans, la plupart des jeux de vaisseaux que j’avais eu entre les mains se jouaient sur un écran figé, hormis peut-être Space Pilot et Buck Rogers. Dans le titre de Proteus Software, sans pour autant révolutionner le genre du shoot’m up de son époque, 1986, on se retrouve aux commandes d’un vaisseaux devant se frayer un chemin entre météorites et vagues d’ennemis venant du haut et des côtés, le tout dans un scrolling vertical imposé. Il est également possible de détruire certains bâtiments, ce qui apportera de nombreux bonus. Au bout du niveau, le scrolling s’arrête et des successions rapides d’ennemis viennent alors tournoyer autour de vous…

S’en suivent des niveaux aux tonalités de couleurs différentes — pas de grosses différences pour moi, mon écran était vert monochrome —, et petit à petit de nouveaux ennemis comme les « vaisseaux Pac Man » comme j’aimais à les appeler à l’époque… Toujours un peu plus difficile, mais surtout permettant d’écouter de nouvelles parties musicales de cet incroyable bande son !

Vous l’aurez compris, Warhawk emprunte certainement toute une série d’idées à plusieurs shoot’m up du monde de l’arcade, mais pour moi, il a eu une histoire toute particulière… Musique, technique, auto-fire, scrolling,… mais peut-être aussi pour la première fois, cette sensation d’être un peu chevalier Jedi, comme Luc, aux commandes d’un vaisseaux rebels !

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