Alors que les amis de Press-Start se penchent aujourd’hui sur Return to Monkey Island qui signe un retour “gagnant” de mon pirate préféré Guybrush Threepwood, je dois bien admettre que je ne m’y suis toujours pas plongé depuis sa sortie en septembre dernier.
Monkey Island est une série de jeux vidéo d’aventure créée par LucasArts. Elle se déroule au 17e siècle dans l’univers des pirates, dans les Caraïbes et plus particulièrement sur l’île imaginaire de Mêlée. L’univers de Monkey Island ainsi que ses personnages sont tout droit sortis de l’imagination de Ron Gilbert, aux commandes pour les deux premiers épisodes, celui-ci sera écarté des troisième et quatrième pour des raisons encore un peu obscures. Telltale Games développera ensuite une cinquième aventure en 2009. Le sixième jeu, « Return to Monkey Island », marque le grand retour du créateur original. (Un test à lire sur Press-Start)
Ce n’est vraiment pas l’envie d’aller gouter à ce qu’est devenu la vie sur Monkey Island et l’île de Melée qui me manque, j’aurais d’ailleurs fortement voulu faire partie de ceux qui ont booster les ventes dès la sortie du jeu…
J’aime encore bien le character design, pourtant décrié par certain… Mais j’avoue, que l’absence de doublage en français m’aura un peu, voire beaucoup, découragé.
C’est indéniablement le genre de jeu que j’aurais apprécié entreprendre, l’ordi sur les genoux avant d’aller dormir avec ma tendre et douce à mes cotés. Et sans VF, je sais que cela ne marchera pas.
Dommage d’avoir fait l’impasse sur cela (Alors qu’on peut sélectionné l’allemand), c’était un bon argument lorsque le 5° chapitre des Chevaliers de Baphomet était sorti.
La deuxième semaine du certificat en culture vidéoludique m’aura confronté à un problème personnel, je ne me sens pas en accord avec le concept de “Fan de…” en lien avec le monde du jeu-vidéo… Pourtant, en lisant les témoignages des autres participants, je me questionne alors : ne suis-je pas dans le déni ?
Il s’agit là de la seconde thématique abordée cette semaine, le rôle des Amateurs, Moddeurs et Fans dans la culture vidéoludique, des courants peu visibles dans L’histoire du Jeu vidéo puisque le plus souvent posée comme canonique, elle ne retient en général que les vainqueurs.
Une question nous était alors posée sur notre pratique de Fan.
Si très vite j’ai pu dans un premier temps trouver une série de pratiques passionnées allant de la modification du code de jeux-vidéo pour changer le nom des pilotes de jeux de course, la création de jeux en Game Maker reprenant parfois des univers d’autres jeux que j’adorais. L’implication dans des communautés et projets autour des remixs de musique de jeux-vidéo, passionnés de Commodore 64 ou grand rassemblement pour créer le nouveau jeu d’aventure Point & Clic. Ma collection personnelle de vieux jeux et consoles, l’écriture d’article sur des licences que j’aime tout particulièrement, composition de musique 8bits et l’intérêt pour des vêtements et objets en lien avec l’histoire du jeux vidéo. Malgré cette multitude d’exemples que j’aurais pu citer…
J’ai un peu de difficulté à me faire entrer dans l’idée de “FAN de” en lien avec l’univers du jeu vidéo.
Je suis pourtant un amoureux des pixels et des vieux sons, j’aime retrouver des franchises, des héros, des genres. Mais je me sens à accrocher le mot FAN à une certaine forme de culte qui défie certains codes que l’adulte, le papa que je suis devenu ne peut accepter.
Si je regarde le jeune joueur que j’étais, je ne peux pourtant pas cacher que j’ai été “FAN de”. Non pas d’une licence, même si j’ai aimé les Mario et autres Sonic évidemment, mais de studio, de ses personnes qui créaient les nouveaux jeux signés Titus, Lucas Arts, Apogee, ID Software, Accolade, Microprose,… Je n’avais aucune idée de combien ils étaient, il est d’ailleurs bien probable qu’ils aient été différents d’un jeu à un autre, mais très souvent, le plaisir du jeu qu’un Prehistorik signé Titus allait se retrouver dans Blues Brothers puis Moktar émanant du même studio. L’exploration et la quête aux bonus et passages secrets des titres d’Apogee et ID Software avec Keen Commander allaient pouvoir se retrouver dans un Bio Menace, Duke Nukem ou Hocus Pocus… Alors peut-être qu’en “Fan De”, j’allais partir en quête de trouver de nouveaux jeux, souvent plus anciens à ajouter à ma collection, à en tenir une base de données et rassembler autour de moi d’autres “Fan De” ce courant “Shareware” moins connus des autres joueurs de ma génération… Parce qu’au fond, dans les magazine que je lisais, Gen4, Joystick, MegaForce ou Super Power, on ne parlait pas de ces jeux là… J’avais l’impression d’être celui grâce à qui ces jeux pouvoir se répandre, se propager d’ordinateur en ordinateur !
Très rapidement, jouer m’a donné envie de créer des jeux. Si j’ai longtemps dû le faire sur papier en attendant que mon frère programme quelques choses à l’écran. En 1995, nous avons fini par mettre la main sur un Game Maker, permettant de créer des jeux soi-même. Débordant d’idées, nous avons d’abord commencé à faire vivre toute une série de personnages et d’univers de notre propre cru même si, tous les studios cités plus haut, leur esprit et leur manière de me transmettre du plaisir à jouer ont été des modèles à suivre. Mais il y eu tout de même un projet de “Fan De” qui pourrait se démarquer, un jeu mettant en scène le fils de Billy Blaze de la série Keen Commander d’ID Software.
En mode #Stayhome depuis bientôt 4 semaines, je n’ai guère trop le temps de me rouler les pouces. Entre les devoirs, les enfants, le télétravail… j’ai surtout mis à profit les moments de temps libre pour occuper les p’tits monstres ou m’occuper du jardin baigné de soleil ! Ceci dit, je n’ai pas trop envie de lire trop d’actualité… COVID19, COVID19… j’ai besoin de penser à autre chose. Je me suis dit donc dit que ce serait le bon moment pour sortir de sa pochette la console portable de Sony, la PSP. Mon joli modèle fuchsia était venu s’ajouter à ma collection il y a déjà deux ans. A cette époque j’en avais juste fait un tour d’inspection avant de partir vers le sud avec en “poche” quelques jeux à faire découvrir à Charly.
Etonnement, je ne m’étais que très peu intéressé à cette console qui arrivait chez nous durant l’automne 2005, près d’un an après sa sortie au Japon. Cette première console portable du fabricant Sony fut donc la rude concurrente de la populaire Nintendo DS. Chez nous, c’est la portable de Nintendo qui avait eu nos faveurs dès sa découverte en 2006 et jusqu’à il y a peu encore avec les premières consoles des enfants. En main, la PSP est pourtant un bel objet qui rappelle l’élégance des téléphones de la marque ! On est loin du style “GameBoy”, Sony a créé, comme il l’avait fait avec la console PlayStation, une portable mature et dont l’une des originalité est le stockage des jeux et films sur support UMD, une évolution des Minidiscs que la marque avait tenté d’imposer sur le marché HiFi à la fin des années 90.
Si la Nintendo DS lui avait été préférée, c’est essentiellement une question de ludothèque ! En effet, la majorité des jeux arrivant sur la PSP sont des adaptations de jeux présents sur la PlayStation 2 : Final Fantasy, Metal Gear Solid, Kingdom Hearts, GTA, Daxter, Ratchet & Klang,… Or, j’ai déjà tout l’équipement nécessaire pour jouer à ce type de jeux sur ma télévision !
Aujourd’hui, c’est avec un tout autre regard que je découvre la console et tout la série de jeu de ma collection. Il s’agit donc d’une PSP de série 3004, console de 3° génération qui débarque en 2008 avec notamment un écran amélioré, qui reste malgré tout un peu fade en pleine lumière. Aujourd’hui, il est assez facile de trouver pour quelques euros de nombreux jeux PSP qui est clairement dans le creux de sa vague d’intérêt, même si bien évidemment certains titres sont plus difficile à trouver, comme par exemple Castlevania : The Dracula X Chronicles ou Ultimate Ghosts’n Goblins.
Gratter le bitume.
Comparativement à la Nintendo DS et sa puissance 3D largement en retrait, la PSP de Sony propose un très large catalogue de jeux de course de voiture. Sega Rally, Burnout, Motorstorm et les épisodes annuelles de la série Need for Speed, le choix est vaste ! Si à l’époque on faisait évidemment mieux de la PlayStation 2 à la PlayStation 3, se caler dans son fauteuil avec sa PSP à gratter le bitume sans aucune prise de tête plutôt que de lire les statuts confinés sur Facebook est loin d’être déplaisant. Graphiquement, sur le petit écran de la PSP, les titres ne souffrent pas trop d’une 3D vieillissante, même les jeux de la première génération auquel j’ai joué (WRC et Need For Speed : Most Wanted) ne s’en sortent pas trop mal. Néanmoins, les titres réalisés en parallèle à la sortie d’un jeu sur la PlayStation 3 sont clairement un cran au dessus ! La folie des circuits de la série Motorstorm est parfaitement retranscrite dans l’épisode exclusif à la PSP Artic Edge. Burnout Dominator nous invite à des courses endiablées et cascades en tout genre avec autant de réussite que les épisodes auxquels je jouais en fin de vie de ma PlayStation 2. Enfin parmi les titres essayés, c’est clairement SEGA Rally EVO et Need For Speed Shift qui m’ont apporté le plus de satisfaction.
Ok, on approche des 2 semaines de confinement, et non pas que papa et maman aient du temps pour se rouler les pouces, je me dis… tiens on jouerait bien à quoi coté jeux-vidéo ? Ces derniers mois je jouais avec les enfants à Legend of Zelda : Link’s Awakening sur la Switch, Zelda que je viens de terminer. Avec madame, nous étions sur Horizon Zéro Dawn sur la PlayStation 4 depuis plus de 2 ans… lui aussi, nous venons de le terminer. Et là, on commence un peu avoir besoin de se changer les idées !
Pour Papa et Maman
Final Fantasy VII Remaster (PS4) – sortie le 10/4/2020 et déjà commandé.
Voilà de longues années que l’on parle d’une suite au 7° épisode de la Sage Final Fantasy. Je dois vous avouez que je ne la connais que très peu, bien que Final Fantasy VII soit considéré par un nombre important de joueurs comme le meilleur épisode de la série. Sorti initialement en 1997 sur la première PlayStation, FFVII était le premier épisode de la série phare de Squaresoft à quitter la génération 16bits de la Super Nintendo pour entrer dans la génération 3D, devenant une licence exclusive à Sony.
J’ai encore plein de magie dans la tête quand je pense aux moments passés avec madame, à dos de Chocobo dans Final Fantasy XV que nous n’avons pourtant pas réussi à finir. Maintenant que nous avons pu gouter à la démo, je me réjouis donc avec d’autant plus d’enthousiasme de rencontrer Cloud & Tida et vivre cette nouvelle aventure reposant sur des mécaniques de jeux que nous connaissons bien, le tout dans un remaster visiblement époustouflant ! Commandé à la fin de la démo… Nous verrons si la pandémie COVID-19 ne mettra pas trop de bâton dans les roues à la distribution du jeu un peu partout dans le monde….
Et voilà, 2017 tire sa révérence. Certes avec une petite pointe d’amertume qui est venue se glisser en ce mois de décembre… mais qui nous poussera à donner à 2018 de grandes ambitions !
Mais aujourd’hui nous sommes là pour nous souvenirs des belles choses de cette année écoulée ! Des moments plein de folie en famille avec les enfants. Une petite Rose qui ne cesse de nous étonner du haut de ses tout juste 2 ans, deux mistinguettes bien chipies qui sont entrées en première primaire et un Charly qui grandi, s’affirme mais rêve encore un peu ! Ce fut aussi le départ de notre Mamy des Villes…
En famille nous avons “un peu moins” voyagé cette année, avec tout de même une petite descente dans le Sud retrouver nos amis Didier et Roseline ainsi qu’une semaine de de vacances au Lac d’Ailette… et bien sur de jolies photos !
Coté professionnel, 2017 fut sans conteste débordante de surprises ! Nouveaux sites web pour notre studio Petite Snorkys Photography ainsi que pour nos reportages de mariage Quenalove mais également quelques travaux dans le studio photo pour le rendre encore plus accueillant ! Et puis il y a bien sur la grande aventure MOOC ULiège avec le lancement de nos 3 premiers projets et le début de la 2° saison, intensive, qui m’aura même emmenée jusqu’au Japon ! … Puis, à la veille des fêtes, cette annonce inattendue…
En 2017 on a joué… un peu moins, mais nous nous sommes tout de même lancé à découvrir la nouvelle génération de jeux sur PS4, j’y reviendrais dans un prochain articles… Et puis il y eu aussi quelques chouettes nouvelles séries TV (Big Little lies, 13 reasons why, The handmate tales,…) pour nous faire un peu souffler le soir quand je ne vibrais pas pour notre Stoffel Vandoorne lors de sa première saison complète de F1…
A vous toutes et tous qui venez de temps en temps vous perdre sur ce blog, je vous souhaite de beaux projets pour 2018 et au plaisir de vous lire !