Tiens, ce n’est pas la première fois que je me retrouve confronté à ce problème. Lorsque je télécharge des vidéos issues de mon Google Photo, ces dernières ont été recompressées dans un autre format et les fichiers MP4 ne peuvent plus être importé dans mon logiciel de montage Final Cut Pro X !
Si VLC arrive bien à les lire, il est un peu fastidieux de les convertir une par une. En réalité, mes vidéos se retrouvent compressées avec le codec Google on2’s vp9 video qu’Apple a décidé de ne pas supporter.
Finalement, c’est encore Handbrake, dans sa version MAC qui arrivera en 3 clics à me tirer d’affaire !
illustration générée par I.A. ChatGPT, octobre 2024
Si vous passez régulièrement sur mon blog (qui sait !), vous aurez constaté une certaine tension depuis quelques mois. En effet, en juin dernier, j’ai reçu un mail accompagné d’un courrier qui me demandait de régler une amende financière, à mes yeux conséquente, pour l’utilisation d’une image sous copyright dont je n’avais pas les droits.
Sans est suivi de nombreux échanges afin de prouver ma bonne foi, puisqu’en effet, j’avais utilisé la photo d’un village italien dans un Roadbook de préparation de mes vacances en Toscane, reprise d’un site qui vantait celui-ci afin d’illustrer un petit extrait de texte,… histoire de me rappeler ce qui m’avait poussé à l’ajouter à mes futures visites. Le tout n’était pas accompagné de la mention du photographe (ce qui n’aurait pas changé le problème), mais bien d’un lien vers l’article complet. Soit, une démarche de « référencement » win-win assez récurrente dans l’approche de Curation que l’on peut par ailleurs automatiser avec des outils tels que Paddlet, Pinterest ou encore Scoop.it
Une démarche qui à mes yeux était suffisante et même « positive » dans la démarche d’un Internet co-construit idéaliste du WEB 2.0 qui fut le moteur de la création des Blogs il y a … bientôt 20 ans !
Illustrer un lien vers un article via une capture d’écran prise depuis Facebook, Scoop.it ou encore GetPocket, cela me semblait naturel comme approche.
J’ai passé de nombreuses heures à lire tout une série de documents, avis de jurisprudence, conditions d’utilisation de site web, forum, textes de loi afin de mieux affuter mon regard en la matière. — à retrouver en fin de billet
En effet, pendant que je faisais tourner, vaille que vaille, mon modeste Blog personnel et ne générant aucun revenu, perdant toujours un peu plus de visiteurs devant la toute puissance des réseaux sociaux. Je n’avais pas vu venir l’armée de chasseurs de prime qui s’était mise en place, sournoisement, pour démonter l’Internet d’hier et le rendre toujours un peu plus rentable.
On retrouve sur la toile quelques histoires ces dernières années d’entreprises dites de Copyright Troller qui envoient ce genre de sommation de paiement à tout qui aurait par inadvertence et surtout par un manque compréhension de la problématique des droits d’auteur utiliser une image inclue dans la base de données de leurs clients.
Mais après quelques recherches, si ces entreprises se sont heurtées juridiquement à leur position de « gagner de l’argent au nom de la cause du droit d’auteur« , elles semblent bien avoir su se repositionner, plus que probablement aider par des lobbys vils et mercantiles influant dans le monde juridique.
Dès lors des sites proposants un large choix d’images tels que Alamy , Getty Images et d’autres organes de photos de presse se sont alliés à ces nouvelles structures pour se remplir les poches, au noble nom du droit d’auteur.
Deep Scan – Illustration Générée par IA (ChatGPT, octobre 2024)
Hors, l’arrivée en puissance de l’Intelligence Artificielle a rendu encore plus aisé le Deep Scan et l’analyse en profondeur des contenus de la toile, afin de comparer les medias d’un site web avec la base de données d’un client pour ensuite générer automatiquement des emails à envoyés aux criminels afin de réclamer des dommages et intérêts.
Remise en place ces dernières semaines au bureau de nos serveur NAS Vidéo QNAP. Le modèle choisis en 2018 permettait de monter un répertoire distant sous MAC via 4 connexion Thunderbolt 3 simultanées.
Cette solution permet de travailler directement des contenus vidéos sur le serveur et des échanges disques particulièrement rapide.
Cependant, durant la phase de déménagement. J’ai été confronté par deux fois à un problème étrange. Lorsque le Pont Thunderbolt est activé sur l’ordinateur MAC, la connexion réseau WiFi est perdue. Plus d’accès vers l’extérieur.
Après quelques rapides recherches dans la nouvelle interface de réglage réseau de MacOS Ventura, j’ai trouvé une petite icône de menu supplémentaire à coté du point d’interrogation qui permet d’accéder au menu « Définir l’ordre des services ». Il est alors possible de faire passer la connexion WiFi devant la connexion Thunderbolt, et retrouver l’accès à Internet ET au serveur NAS !
La semaine dernière, avec notre équipe, nous avions l’occasion de mettre à l’épreuve GatherTown, un outil en ligne permettant d’intégrer de la gamification dans un colloque ou une formation. Voilà plusieurs semaines que l’onglet était ouvert sur mon ordinateur, nous en avions parlé en mars durant l’un des cours du certificat en culture vidéoludique que j’ai suivi cette année, et c’était avec un peu de surprise et beaucoup de motivation que j’avais découvert que cet outil nous était proposé pour organiser la présentation du dispositif MOOC de l’Université de Liège à quelques partenaires étrangers.
Le concept de GatherTown, immerger les participants dans un espace virtuel à l’image d’un espace dédié à un colloque, une université, voire même une ville ! L’environnement joue la gamification en se présentant visuellement comme un jeu d’aventure de l’époque 16 bits des années 90, à la « Zelda » ou « Final Fantasy » pour les fins connaisseurs. On pourra y définir des lieux propres pour y faire des présentations, des échanges en plus petits groupes ou des discussions en privé, ces différentes zones activants alors micro et webcam avec les personnes proche de vous.
De notre coté, nous avions choisi d’aller un peu plus loin, en invitant les participants à se promener dans les lieux où nous avions disposer une série d’éléments avec lesquels interagir. Des télévisions et ordinateurs où retrouver des capsules vidéo produites en studio, plutôt que de faire des présentations en « live ». Des livres pour rassembler les questions. Des Pinboards, pour que chacun puisse se présenter et s’épingler sur une carte du monde. Ainsi que divers autres documents déposés stratégiquement dans des bibliothèques, sur des panneaux d’affichage, des posters au mur… Bref, finalement nous avions transposé et gamifié dans GatherTown l’équivalent d’un module d’une formation de type MOOC.
Le Mapmaker de GatherTown
Sans entrer plus dans les détails, un élément important de notre approche était d’intégrer au sein de GatherTown toute une série de ressources vidéo existants en français que nous avions fait sous-titrer en anglais ! Et là, horreur, à 48h de l’ouverture de notre monde virtuelle, je découvrais que le player vidéo intégré dans la plateforme ne gère pas les sous-titres !
Il aura donc fallu ruser, et avec un petit coup de pouce de Lucie, pour trouver une solution et forcer GatherTown à afficher les sous-titres. En effet, dans la ressource suivante, on peut trouver une commande à ajouter à la suite d’une URL de vidéo hébergée sur Youtube qui permet d’obliger l’affichage des sous-titres, voire même la langue dans laquelle l’activer : https://www.youtuberlink.com/forcer-affichage-sous-titres/
Finalement, la tactique que nous avons appliquée en poussant non pas simplement l’URL de la vidéo Youtube dans le champs « Embed Vidéo » de GatherTown mais en y glissant tout le code « iFrame » auquel nous avons ajouté la ligne de code pour forcer l’affichage des sous-titres en anglais « &hl=en&cc_lang_pref=en&cc_load_policy=1″.
Cette solution, permet alors d’afficher les sous-titres dans GatherTown… dans la langue préférée de l’utilisateur. Il aura encore donc fallu encore s’assurer de supprimer les sous-titres en français de nos vidéos, pour forcer l’affichage en anglais ! Ouf !
Corriger un problème de vidéo saturée de l’iPhone sur FCPX.
Caramba, les vidéos issues du nouvel iPhone Pro 12 de madame m’auront mis quelques bâtons dans les roues. Ah, sur son téléphone, elles sont réussies, mais une fois importée sur mon vieux Mac Book Pro Mid2013 tournant encore sous OSX El Capitan, impossible de les ouvrir ou les prévisualiser ou même dans les importer dans ma vieil version de Final Cut Pro X 10.3
J’ai donc d’abord dû me décider à mettre à jour le MAC en choisissant High Sierra. C’est loin d’être la dernière version de l’OS, mais celle-ci devrait être adaptée à mon ancien ordinateur et me permettra de passer à FCPX 10.4.6 que j’ai l’habitude d’utiliser au quotidien. De fait, cela fait. Je peux maintenant prévisualiser les fichiers .MOV de son téléphone. Cependant, une fois importés dans FCPX , les images sont complètement brulées !
FCPX lors de l’import m’avait déjà donné un premier en m’annonçant que certains rushs étaient au format HRD. De fil en aiguille je constate donc que ces vidéos sont encodées en 1920p REC 2020 HLG. En quelques clics, j’ai donc la confirmation que FCPX par défaut, ne propose pas le bon profil colorimétrique pour ces vidéos, alors que nous sommes pourtant dans le petit écosystème d’Apple.
Dans sa vidéo en anglais, Mark Brown pour Editors Keys cible de fait le problème et comment le fixer. Comme pour les problèmes d’entrelacement, il faut entrer dans les réglages complémentaires du Rushs. Si la vidéo présente la manoeuvre sous FCPX 10.5, sur un FCPX 10.4, il faudra une fois avoir choisi les rushs à corriger sur la ligne du temps cliquer sur l’icone (i) de la fenêtre « inspecteur », puis en dans le petit menu discret du bas changer les métadonnées initialement sur « élémentaire » pour afficher le mode « réglages ». vous aurez alors accès à la possibilité de modifier les LUT et ce qui nous intéresse ici, la colorimétrie. Dans mon cas, elle était sur « Désactivé ». Nous aurions tendance à la mettre sur REC 2020 HLG, mais cela reste saturé, la bonne réponse sera : REC 2020 !