Le monolithe noir et moi
Débarquée en Europe au printemps 2007, la Playstation 3 de Sony aura bientôt 10 ans. A l’époque, je me décidais à racheter une Playstation 2 avec la sortie tardive de la version européenne de Final Fantasy XII. Les choses auraient peut-être été différentes si le dernier né des studios Square Enix avait été disponible sur la nouvelle génération de console, mais à son lancement, le monolithe noir n’avait que peu de titres pour nous convaincre ! Certes, la petite versions rose de la Playstation 2 ne restera pas très longtemps à la maison cédant sa place à la Nintendo DS puis la Nintendo Wii.
Tout commencera donc un weekend d’octobre 2008, alors que madame, enceinte, m’interpelle d’un « Et si tu allais acheté une Playstation 3 ! » Diable, nous sommes samedi, il est presque 18h, et il est évidemment hors de question de contrarier une femme enceinte ! Ni une, ni deux j’avais couru chez Broze lui ramener cet énorme bloc noir de 80go. Le choix des premiers jeux fut plus difficile, je n’avais guère eu le temps de préparer mon achat. Si Ratchet & Clang était assez chouette pour se faire une idée de l’éblouissante qualité d’image de la bête, Assassin Creed se montra comme une grosse déception, complexe à prendre en main et trop saccadé. Ceux-ci furent rapidement rejoint par Bioshock, Dead Space, Little Big Planet et Motorstorm Pacific Rift avant a fin de l’année.
Nous voici en 2017, et ma Playstation 3 s’apprête à tirer sa révérence pour terminer sa vie dans mon petit musée, alors que mon filleul Rémi, lui va pouvoir en découvrir les plaisir sur une édition plus compacte… Les années PS3 resteront figeront donc une longue période de fidélité au catalogue de Sony. En huit an plus de 100 titres sont passés sur ma console, qu’il s’agisse de jeux originaux, des nombreux échanges faits sur Gamerz et JeuContreJeu, de titres téléchargés sur le Playstation Store ou de rétrogaming issu du catalogue de la PS1. En effet, si rapidement Sony avait supprimé la possibilité de lire des jeux PS2 sur sa nouvelle console cette dernière était capable de lire les jeux de la toute première génération. La PS3 a également initié mes achats de jeux dématérialisée. Bien sur, je n’ai jamais cédé à acheter un gros titres disponibles en boite, mais c’était enfin la possibilité de gouté à de nombreux titres dit « Indies » vendu à des prix très démocratiques !
Cerise sur le gâteau, si la PS2 nous avait fait basculer à l’air du DVD, la PS3 allait nous offrir l’accès à de nombreux films en Haute Définition grâce à son lecteur BluRay…
Bref il est tant de rendre hommage à cette console portée par de tellement bons jeux que la plupart de ceux-ci se sont rapidement retrouvés portés en ré-éditions « HD » sur la nouvelle génération. J’ai donc profité de l’occasion pour réaliser un shooting « rétro » en studio avant de vous en raconter un peu plus…