Aux bons souvenirs des Gobots
Le syndrome de Pacman et ses petites dérives m’amènent souvent à me replonger dans les jouets d’autre fois. Au milieu des années 80, alors que je n’avais pas encore 10 ans, la folie des robots avait envahi les rayons de jouets, comme j’avais déjà pu vous en faire part l’année dernière. Si l’histoire aura retenu les Transformers, ce sont essentiellement des Gobots qui auront réussi à se glisser jusque dans notre chambre. Moins imposants, moins chers et finalement mieux mis en avant avec son dessin animé diffusé en Europe sur le Club Dorothée.
Quand nous étions gamin, nous étions finalement assez peu attentifs à savoir si nous avions entre les mains un Transformers, un Gobots, un Motorized Robots, un clone… ou ce l’on appellerait ajourd’hui, un bootleg.
L’épisode dédié au Transformers de la série Toys that Made Us nous le rappelle d’ailleurs, la folie des robots transformables nous vient tout droit du Japon où plusieurs entreprises fabriques des jouets de ce genre de taille différentes. Au sein d’une même gamme certains se retrouveront vendus aux US sous le nom Transformers et d’autre non…
On peut retrouver une série d’informations historiques intéressantes sur les Gobots sur Les Archives de Joe. Fabriqué au Japon par Popy en 1982, ils se dénomment là-bas les Machine Robo. Ils seront importé par Tonka aux Etats-Unis et par Bandaï chez nous en Europe.
Si ceux que j’ai connus étaient assez petits et simples, il en existait pourtant des variantes plus grandes, en métal et probablement plus cher !
Je profite de ce petit article pour laisser ici la liste des modèles que j’ai pu retrouver au grès de mes chinages ensoleillé. Il faudra néanmoins, au besoin, rester attentif… Il existe en réalité bon nombre de “bootleg” de ces petits robots. Des copies chinoises d’époque qui étaient probablement vendue pour 3x rien sur le marché. Pour en avoir eu en main, il faut parfois en avoir deux à comparer pour s’en rendre compte, et sans l’aide avisée de Guillaume Duval, passionné, je n’en aurais pas fait la différence.
Il faut évidemment chercher un copyright Popy, Tonka ou Bandaï. Si rien n’apparait, c’est déjà un signe, mais il faut parfois chercher un peu, voir savoir où chercher.
La qualité des mécanismes se montre également souvent trop souple avec le temps. C’est le cas par exemple de mon Sous-Marin que je cherchais assidument depuis quelques années.
- Cross Word – Combiner Tonka, 1986
- Bladez – Tonka, 1985
- Buggy Man – Tonka Poppy, 1983
- Bullseye – Tonka, 1986
- Cy-kill – Tonka, 1983
- Dive Dive – Bootleg
- Heat Seaker – Tonka, 1986
- Leader-1 – Tonka, 1983
- Rest-Q – Tonka, 1984
- Scooter – Tonka, 1983
- Scorp – Tonka, 1985
- Slyjack – Tonka, 1986
- Slicks – Tonka, 1985
- Spay-c – Tonka, 1983
- Stacks – Super Tonka, 1984
Si les Gobots me paraissaient assez simple, découvrir la série Super Gobots à laquelle Stacks mais également Destroyer font partie montre une approche de transformation plus complexe avec des jouets comportant beaucoup de métal. Avant de me séparer de Destroyer qui ira trouver un nouveau canon chez Guillaume, j’ai gardé quelques photos impressionnantes de ses étapes de transformations. De cette série, je me souviens rêver de la Coccinelle et d’une belle Porsche… mais de mon côté, je devais me contenter d’une petite voiture de course.
One thought on “Aux bons souvenirs des Gobots”
Un site pour s’aider à identifier les modèles de Gobots : https://www.transformerland.com/wiki/gobots/tonka-gobots/#arco