Bon, cela faisait quand même un certain temps que je n’avais plus sorti un « vrai son », quelque chose qui fasse vibrer les enceintes et qui sonne moderne comme disent mes enfants.
J’ai fait un peu de place à la maison, j’ai ré-installlé une nouvelle configuration, exploré de nouveaux sons, puis chercher une direction…
Garder le sourire, retrouver son sourire, voilà bien quelques choses qui m’aura fait cogiter ces derniers temps et petit à petit les éléments se sont mis en musique.
Enfin, petit à petit. Là où je faisais des petites musiques en 1 heure ou deux. Voilà bientôt deux mois que j’ai commencé à me mettre sur ce morceau. Même s’il peut paraitre musicalement simple… Oh, et puis entre toutes les activités des enfants, les sessions étaient parfois courtes.
On retrouve mon univers Electro Trance, ce genre de musique qui au besoin vide l’esprit et donne du boost dans une journée avec en prime un petit clin d’oeil à Confetti’s pour les connaisseurs.
Le morceau sera bientôt disponible sur toutes vos plateformes numériques préférées… et vous pouvez déjà l’écouter sur SoundCloud !
J’espère qu’il vous plaira autant que ce jolie sourire, parce qu’un sourire, ça fait du bien !
Wouw après des années de travail et pour ma part de longues nuits de programmation musicale, le jeu vidéo rétro Wolfling réalisé par Matthias Bock pour lequel j’ai composé les musiques est terminé et sera produit par poly.play sur cartouche Commodore 64 !!
Fier de voir ce magnifique projet prendre vie :))) J’y travaillais déjà depuis 2018 et une première version des musiques avaient déjà été adaptée pour la conversion de la NES au Commodore 64 en 2019.
Pour ma part, j’avais donc retravaillé et élargi la B.O. durant l’été 2022 en chassant les octets inutiles !! Il semblerait même que le jeu, disponible sur cartouche sera accompagné d’une petite figurine 3D !
On ne va pas se mentir, les combats dans Clair Obscur demandent assez vite de parfaitement maîtriser toutes les subtilités des compétences de chacun de nos personnages et les faiblesses des adversaires rencontrés.
Sans cela, on ne peut pas profiter de toute l’extrême profondeur de l’histoire du jeu.
Et il est vrai que ces deux dernières semaines, la frustration prenait le pas. Entre un monde à explorer sans réel guide pour nos orienter, tout beau soit-il, et des combats devenant longs de plus en plus complexes, l’envie de s’y remettre faiblissait.
Rencontrant de plus en plus souvent des ennemis aux coups puissants et évitant mes attaques, oui je parle bien de vous l’Epéiste qui s’ajoute des boucliers en masse et le Cultisme qui esquive toutes mes attaques, je me suis dit que j’allais avoir besoin d’aide…. et assez rapidement, je me suis rendu compte que les guides étaient trop axé sur les quêtes, par ailleurs de plus en plus souvent sous forme de vidéo et que j’avais surtout besoin de comprendre les subtilités du jeu.
Il y a des jeux qu’on attend pendant des années. Et puis il y a ceux qui surgissent de nulle part, portés par un certain enthousiasme sur la toile ou peut-être par une campagne de presse bien menée.
Clair Obscur : Expédition 33, je ne l’avais pas vu venir. Et pourtant, ce titre 100% français issu du jeune studio Sandfall, échappé du giron d’Ubisoft, a rapidement fait parler de lui. En quelques jours à peine, plus de 500.000 exemplaires étaient vendus : un joli succès pour un jeu à contre-courant, qui ose remettre au goût du jour un genre devenu désuet — le RPG en tour par tour.
Curieux et séduit par cette proposition audacieuse, j’ai réussi à mettre la main sur une édition physique alors que la presse annonçait le passage au cap du million d’exemplaires vendus, et nous nous sommes donc lancé dans l’aventure, manette en main, sur la PS5.
La rencontre avec les premiers protagonistes dans Lumière annonce déjà la couleur.
Dès les premières minutes, le charme opère : visuellement, Clair Obscur est une vraie réussite. L’univers de Lumière, sorte de Paris de la Belle Époque rongé par une étrange évaporation des âmes orchestrée par la Peinteresse, nous a immédiatement séduit. Un monde raffiné, baigné dans une direction artistique inspirée, quelque part entre Bioshock Infinite, Final Fantasy et un soupçon d’opéra steampunk.
D’ailleurs ce qui m’a évidemment marqué, c’est l’ambiance sonore. Une bande-son magistrale de Lorient Testard qui mêle avec brio dans ce premier projet vidéoludique envolées lyriques et nappes électro, comme un rappel musical à la dualité du monde qu’elle accompagne. Par ailleurs, les doublages français de qualité — un luxe devenu rare, renforcent encore l’immersion du fond de mon canapé.
Le gameplay, quant à lui, nous ramène à une époque où l’on prenait le temps de réfléchir. Chaque affrontement demande stratégie et sens du timing, avec un système de parade et d’esquive qui vient rythmer les combats en tour par tour.
Les menus durant les combats au tour à tour offrent une belle énergie
Parfois, il faut un peu de motivation pour s’y remettre, même si l’on sait que cela fait du bien, que cela vide l’esprit… Alors, certes, 200 pages, ce n’était pas un grand défi, j’en conviens mais cela faisait si longtemps que je n’avais plus eu l’occasion de me plonger dans un roman.
J’ai piqué Double Faute à mes filles. On y parle d’un père qui pousse un peu trop loin ses deux fils à devenir des champions de Tennis. Je me suis dit que si l’on transposait le thème au Basket, je me devais peut être quand même approfondir le sujet.
« Depuis leur plus jeune âge, Ulysse et Ludovic sont entraînés par leur père pour devenir champions de tennis. À tout prix. Un jour, Ulysse craque et décide de tout arrêter. Dès lors, Ludo n’a plus le droit de perdre. Et tout vient séparer les deux frères. Jusqu’au drame… »
Si la première partie fait un peu le contre pied à « La méthode Williams » , on s’intéresse surtout, tout au long des pages aux sentiments d‘Ulysse, l’un des deux frères et sa quête d’identité comme le font les ados face aux aspirations de leur parents.
Cela nous emmène dans une seconde partie qui m’aura fait penser à l’excellent film « J’aime regarder les filles » avec un étrange rapprochement entre séduction et match de Tennis.
Le twist final démarrant plutôt bien, avant de prendre une direction un peu trop dans l’air du temps à mon goût.
Écriture fluide — c’est du roman ado — qui manque parfois un peu de profondeur. En revanche, il y a peu de chance que les nombreuses références à la grande littérature aient fait mouche chez mes lectrices trop peu expérimentées… voire même les clins d’œil au récit de la Grèce Antique que ne manque pas de proposer l’écrivain Isabelle Pandazopoulos.