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Tag: jeunesse

Cyborg Jeff – Storytelling, mon nouvel album !

Cyborg Jeff – Storytelling, mon nouvel album !

J’avoue, voilà un sacré moment qu’il n’y a plus eu d’album de Cyborg Jeff, car il faut bien l’avouer, ma vie est remplie de tellement de choses depuis plusieurs années que j’ai souvent mis mes compositions de coté. Néanmoins, voilà que je vous invite aujourd’hui à découvrir un nouveau mini-album : Storytelling, un EP comme on dit dans le jargon de la musique dématérialisée.

Tout a commencé il y a près de 6 ans. Alors que je cherchais l’inspiration pour un nouveau projet pour le groupe Demoscene, CTRL+ALT+TEST, Zavie me propose de réaliser un rapide projet à présenter à la Revision 2011, grosse démoparty en Allemagne. Ce projet dans la catégorie 4k (pour 4 kilobytes) implique dès lors de composer une musique avec un outil qui créera un fichier extrêmement léger joué à la volé par l’ordinateur… Je découvre alors le plugin 4Klang et une panoplie de sons hyper-minimalistes dont je vais tomber amoureux ! Naitra alors Love Potion Level 4, bande son de la démo D-Four.

L’occasion ne se représentera pas de travailler à d’autres Demo dans cette catégorie, mais après la sortie de l’album Super CJ Land fin 2013, alors que j’ai grandement réduit mon équipement musicale, la ré-installation rapided’un Open Modplug Tracker lié à 4Klang me permet en quelques heures de trouver l’inspiration à nouveaux pour un petit projet. Alors que je prépare les capsules vidéos de la journée IFRES 2014, je chipote sur la pause de midi pour en arriver à A tweet for Godo (petit clin d’oeil à la pièce de théâtre En Attendant Godo que mon frère avait dû lire étant gamin) que j’utiliserais comme jingle de mes productions de vidéo pédagogiques.

Au printemps 2015, notre vie de famille se bouscule un peu ! L’arrivée d’un petit ou d’une petite 4° s’annonce et bien des choses se bousculent dans ma tête… et c’est dans ces moments que la musique me permet d’extérioriser, mes peurs, mes bonheurs, mes angoisses, ma fierté… Sera la naissance de Crossroad in my life – Y dans un style Electro assez proche de Love Potion Level 4, avec un basse un peu plus lourde qui me rappelle les années New Beat et quelques notes qui aurait pu être sans le vouloir inspirées de 2L d’Alkama. Assez fier de cette composition, je la trouve aussi parfaite comme bande son jingle pour la nouvelle saison de production vidéo de l’équipe eCampus – IFRES.

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Mes coups de coeur pour le dossier lecture 2016

Mes coups de coeur pour le dossier lecture 2016

Cette année à nouveau, j’ai participé au dossier lecture dédié à la littérature jeunesse de l’ULg. La sélection était plus difficile que par le passé, car la plupart des ouvrages achetsé depuis la précédente s’étaient souvent montrés décevants, néanmoins, j’en ai sélectionné trois !

Mon p’tit coeur

Marie-Pierre Emorine et Fabrice Gachet, Mon p'tit cœur, Auzou, 2010, 32 p.
Marie-Pierre Emorine et Fabrice Gachet, Mon p’tit cœur, Auzou, 2010, 32 p.

Un très beau livre, illustré de jolis dessins qui proposent de mettre en couleur les variétés de sentiments qu’un enfant peut ressentir. C’est un très bel ouvrage qui a tout son sens, car nos petits bouts n’ont pas toujours toutes les réponses à ce qui se passe dans leur cœur, dans leur tête… Le tout évolue vers la rencontre de l’autre et de l’arrivée d’un petit bébé dans un couple ce qui, je trouve, est une belle manière de montrer l’importance des sentiments dans la vie et de ce que le parent eux aussi ressentent.


Comment éduquer son mammouth (de compagnie)

Quentin Gréban, Comment éduquer son mammouth (de compagnie), Mijade, Les petits Mijade, 2015, 32 p
Quentin Gréban, Comment éduquer son mammouth (de compagnie), Mijade, Les petits Mijade, 2015, 32 p

Un chat ou un chien à la maison ? Pour récompenser le beau bulletin de la grande et le petit dernier qui a été si sage, pourquoi ne pas d’abord se faire la main avec un mammouth ? Dans ce guide éducatif en 10 leçons, vous aurez l’occasion de manière amusante de vous rendre compte de tout ce qu’il y a lieu de faire quand on choisi de s’occuper d’un petit animal de compagnie, sans pour autant y mettre une dose négative moralisatrice !


Le petit hérisson partageur

Zemanel, Le petit hérisson partageur, Flammarion, Les Classiques du Père Castor, 2011, 22p.
Zemanel, Le petit hérisson partageur, Flammarion, Les Classiques du Père Castor, 2011, 22p.

Dans un style de dessin franchement sympathique, voici petit hérisson qui trouve une pomme dans la forêt. Pour manger tranquille, il décide de se cacher, c’est que des gourmands, la forêt n’en manque pas. Et bien entendu, divers petits compagnons vont le rejoindre, une si grosse pomme, il y en aurait bien assez pour partager, non ? et ces nouveaux copains auraient peut-être aussi de quoi faire un vrai festin ! Un livre rempli de petits détails qui à la lecture crée une vraie ambiance et du plaisir à raconter l’histoire de nombreuses fois. C’est bien également l’occasion d’apprendre à votre enfant l’importance du partage

Mes bons plans lectures « Jeunesse 2015 »

Mes bons plans lectures « Jeunesse 2015 »

Pour la deuxième année, j’ai participé aux bons plans lectures de la section jeunesse proposée par l’Université de Liège, l’occasion de faire découvrir une série de livres pour enfants qui ont animées nos journées !

Ernest & Rebecca – Mon copain est un microbe

Ernest & Rebecca - Mon copain est un microbeMon coup de cœur 2014. J’avais tout de suite craqué sur les dessins manga à l’italienne, mignons et rosés de cet album dans ma librairie préférée. À raison, puisque l’illustrateur d‘Ernest & Rebecca n’est autre qu’Antonello Dalena en charge de deux autres super séries Monster Allergy et Lys. Néanmoins, je ne savais pas trop à quoi m’attendre, mais une petite fille dont le meilleur ami est un microbe, cela semble plutôt cocasse !

Si le livre se destine aux enfants, il se montre subtilement intéressant pour les grands aussi. Certains traits d’humour sont très simples et d’autres plus relevés. Rebecca cherche constamment à rester malade pour passer du temps avec son copain Ernest, un microbe avec qui elle s’amuse comme une petite folle. Elle s’entraîne d’ailleurs pour être elle aussi un super microbe, un vrai de vrai. Il faut dire qu’à la maison, ce n’est pas très comique depuis que son papa et sa maman se sont séparés.

Grosse colère

grosse colereEntre 2 et 4 ans, les enfants ont souvent tendance à se mettre en colère sans que nous ne puissions vraiment comprendre pourquoi ! D’ailleurs, eux-mêmes ne comprennent pas toujours pourquoi. Ils sont fatigués, frustrés d’un refus ou d’une situation et la colère est là. Elle monte, elle monte… et Pouf !

Et Pouf comme pour Robert ce jour-là qui avait passé une mauvaise journée, puni dans sa chambre… Voilà qu’une Grosse Colère sort de sa bouche et met en vrac toute sa chambre. Il voudrait même qu’elle arrête de tout casser… et voilà que la Grosse Colère, zioup, s’évapore devant lui. Il se retrouve tout triste avec sa chambre sens dessus dessous.

Un chouette livre pour raconter à nos enfants tout en image ce qu’ils vivent quand ils sont en colère et pour nous adultes trouver les mots pour les aider !

Blancheline

BlanchelineTout doux, tout blanc, comme un flocon, voici l’histoire de Blancheline, lapine domestique qui rencontre Brun de Garenne, le lapin sauvage. On pourrait y retrouver quelques similitudes avec La Belle et le Clochard, en enlevant tout le style Walt Disney pour une ambiance un peu plus vintage. Et pour cause, l’histoire de Blancheline dont le gros chien renverse la cage et qui court, court dans la neige pour se sauver, ma maman me la racontait quand j’étais petit à la fin des années 70, peut-être vous en souvenez-vous aussi ?

Le renard qui arrive, Blancheline qui se cache comme une petite boule de neige chaude et Brun de Garenne qui s’inquiète et part à sa recherche… Une bien jolie histoire et surtout des illustrations qui n’ont rien perdu de leur poésie. Un bon moment à passer avec vos enfants blottis près de vous, comme des petits lapins près de leur maman ou papa pendant que vous leur racontez cette histoire.

Mon tout premier Larousse. D’où ça vient ?

Mon tout premier LarousseDis, papa…  dis papa… dis-moi, dis-moi ! Comment ceci, comment cela ? Aah, dès 4 ans nos petites merveilles veulent tout savoir ! Ce livre de la série Mon tout Premier Larousse fut de ce fait, le tout premier livre du genre de mon grand. D’où vient le lait, le sel, le chocolat ou le coton… et ce que l’on en fait. Aux côtés des dessins et des explications à lire, l’enfant pourra manipuler le livre avec des petites tirettes activant des animations et des surfaces différentes à toucher pour découvrir comment se fabrique le verre ou d’où vient le sucre. D’où ça vient reste une référence dans la bibliothèque de mon fils, âgé de 6 ans maintenant. Il le consulte souvent tout seul et demande régulièrement que je le lui lise !

Jojo, Monsieur Je-sais-tout

Monsieur Je-sais-toutDécouvert à l’aube des années 90, alors que j’avais déjà 12 ans, je n’avais déjà plus les yeux d’enfants nécessaires pour apprécier les histoires de Jojo à leur juste valeur. Devenu papa, je redécouvre avec un immense plaisir l’univers de Jojo sous les illustrations bucoliques de Geerts son auteur. Chaque album (j’en suis au tome 16) me surprend. Notre petit héros semble intemporel, perdu dans sa campagne, avec ses amis, sa mamy, son quartier, son école. Depuis plusieurs mois, mon fils m’appelle « Monsieur Je Sais Tout »…. Puisque j’ai toujours réponse à tout… et il m’a offert le tome 8 de Jojo, album du même nom, pour que je lui en raconte l’histoire. Ici, c’est Jojo qui sait tout… ou qui tout du moins à toujours réponse à tout, ce qui a le don d’énerver sa mamy. Mais voilà qu’un gros dictionnaire lui tombe sur la tête et que…Jojo sait vraiment, mais vraiment tout au point d’être présenté à d’éminents savants !

P’tit Boule & Bill – Cabane

CabaneLes Aventures de Boule & Bill, tout le monde les connaît ! Mais force est de constater que les albums sortis depuis le début des années 2000 ont perdu de leur charme et se retrouvent en concurrence directe avec les Titeuf, Kid Paddle et autres Cédric que je trouve moins adaptés aux plus jeunes. Les quelques albums de la série P’tit Boule & Bill m’ont tout de suite rappelé la simplicité et la naïveté des premiers gags de Roba. Présentés dans un format de BD à l’italienne sur du joli papier glacé, on retrouve ici une petite histoire en 30 pages où Boule part à la pêche avec son papa… La pluie se met à tomber. Avec l’aide de Bill et d’un parapluie, ils se bricolent une cabane !

La chasse aux monstres

La chasse aux monstresDes monstres dans la chambre ? Papa était un peu réticent sur le sujet. Parce que les monstres, ça n’existe pas, n’est-ce pas Charly ?

Bien sûr, cela n’existe pas ! Mais tout de même, on ne sait jamais, connaitre quelques techniques pour s’en débarrasser avant d’aller dormir, cela peut être utile, et c’est même en réalité un moment amusant avec papa ou maman. Il y en a bien des variétés, même s’ils n’existent pas. Une fois repérés, il faudra les chatouiller, renverser le livre ou souffler dessus pour s’en débarrasser.

Le bout du monde

Le bout du mondeAu hasard de mes balades dans les librairies pour enfants, j’ai tout de suite été attiré par la jolie couverture de ces deux petites poules prêtes à prendre la route et découvrir le bout du monde. L’histoire nous donne l’occasion de faire découvrir à nos enfants combien le monde est vaste. De la jungle à la Chine en passant par le désert et la banquise… et surtout qu’il est tant agréable de rentrer chez soi et d’être auprès de ceux qu’on aime.

Et puis, si vous accrochez vous aussi aux dessins si mignons de Loufane, vous apprécierez également raconter le livre Un Loup tout nu à vos enfants !

Les films du mois : Paddington

Les films du mois : Paddington

PaddingtonPaddington (8/10)

Un personnage en 3D planté dans le vrai monde, voilà le genre de film que l’on a pu voir fleurir ces dernières années. Pensez à Garfield, Yogi, les Chipnuts ou Les Schtroumpfs. Cependant, tous ceux-ci étaient assez navrants, d’un humour assez douteux et parfois même fleuretant avec le vulgaire. Difficile d’imaginer ce que le monde du cinéma allait réserver à l’ours Paddington, d’autant que pour ma part, je n’en connais que sa jolie bouille sur l’une de mes tasses de thé et son halo de petit ours « so british ». Assez vite, l’amateur du grand écran aura compris que cet esprit So British est bien là, et c’est l’ensemble du film qui en profite, avec une ambiance, un humour et un jeu d’acteur subtils et divertissants. Les détails sont très réussis : la déco dans la maison des Brawn ou l’achat de la vielle Volvo que l’on retrouve en Volvo moderne. Quant à l’animation 3D du jeune ours, elle est parfaite ! Paddington est plus qu’attendrissant et on se laisse rapidement emporter dans son univers. Enfin une bonne comédie pour toute la famille, comme on pouvait en regarder dans ma jeunesse… vous savez des films comme Beethoven ou 4 bassets pour un danois… Bref, je vous recommande chaudement à voir et revoir ce Paddington.

 

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Seraing, quand j’étais petit…

Seraing, quand j’étais petit…

Notre petite famille est arrivée en 1983 à Seraing, dans l’une des dernières maisons à vendre du quartier du Bois de l’Abbaye près du tout nouvel Hôpital venu s’implanter sur les hauteurs de la ville. Mes parents me racontaient qu’à l’époque, annoncer que l’on allait emménager à Seraing inquiétait un peu la famille ! Car Seraing, c’était La Mine et les Usines ! Il est vrai que mon arrière grand-père avait quitté le nord de l’Italie durant l’entre-deux-guerres pour venir travailler à Seraing, dans les mines de Charbon. Ma grand-mère allait d’ailleurs assez rapidement le rejoindre avec le reste de la famille et restera toute sa jeunesse du coté de la rue de Fort.

J’ai quelques vagues souvenirs d’avoir été visiter quelques maisons dans les campagnes, mais je n’ai découvert notre nouvelle maison que pour y passer notre première nuit dans mon lit, quand tout était déjà emménagé ! Moi, du haut de mes 6 ans, j’avais dit à mes parents : « J’aimerais bien une maison avec un balcon ! » Parce qu’en fait, lorsque j’allais chez Henri et José, le long des quais de la Meuse, j’étais impressionné par le balcon de l’appartement qui donnait sur la ville. Mes parents avaient donc pu faire mon bonheur, la nouvelle maison avait son balcon, certes interdit aux enfants et pas très utile, mais il était bien là !

Nous habitions avant cela dans une maison que mes parents louaient à Rotheux, pas très loin de la route du Condroz. Il parait que la cheminée tombait en ruine, qu’il y avait plein d’araignées dans le garage dans lequel mon papa ne rangeait jamais notre Polo orange, on n’utilisait pas la moitié des pièces qui se chauffaient difficilement, il fallait bien attention de plus s’ouvrir le doigt dans les vieux carreaux de la serre et ne pas boire l’eau toute verte dans les tonneaux du voisin. J’y avais vécu un peu moins de 3 ans. J’en garde surtout de bons souvenirs du très grand jardin dans lequel mon frère d’un an plus jeune et moi allions jouer à tondre la pelouse et à la bonne saison regarder les moissonneuses batteuses couper le blé. Nous allions à l’école à pied, jusqu’au centre du village, ce qui maintenant que je suis grand me permet de constater qu’il y avait tout de même de quoi faire une sacrée balade.

Les Gillons et les Martins
Les Copains de la Rue Edison

Avec mon regard de Papa, je comprends maintenant le choix de mes parents d’avoir choisi cet endroit. Au printemps de mes 7 ans, j’avais l’autorisation de pédaler sur le trottoir du 41 jusqu’au 57 de notre rue, et après une petite négociation, j’allais même pouvoir rouler jusqu’au 59 où habitaient Alain et Annick nos premiers amis du quartier !

C’est que d’autres enfants de notre âge, le quartier ou même juste la rue en était rempli : Pierre, Sylvain, Marie, Alain, Annick, Gregory, Geoffrey, Laurent, Nathalie, Laetitia, Barbarra, Emilie, Florence, Christophe, Jessica, Natacha, Xavier, Vivien, Astrid,… Sur même pas 100m. A l’époque ni l’Hopital ni le cabinet du docteur ne transformaient le quartier en extension de parking et nous avions même « Le Petit Bois » à quelques mètres pour aller construire des cabanes !

Le jardin était plus petit qu’à Rotheux, mais le quartier était à nous ! Le mot d’ordre : « On ne traverse pas la route ». Assez rapidement, j’allais me rendre compte que je pouvais aller très loin sans traverser la route, jusque derrière la Piscine Olympique. Les petites places en cul-de-sac devenaient propices aux courses de vélo, les trous d’obus dans les bois pour faire du ramping, les petits piétonniers en pente parfaite pour du Skate Board,… et les nouvelles maisons qui poussent terrain de guerre entre nous et les Insoumis !

Bien entendu, c’était une autre époque… Il est probable que l’on laisse moins maintenant ses enfants jouer dehors avec quelques consignes d’horaire et de trottoir… Mais il est certain que j’aurais eu une enfance riche et heureuse d’avoir vécu là-bas.