Zut, pas de chance, vous venez d’installer votre nouveau Mac, vous avez bien précisé au vendeur de ne surtout pas faire la mise à jour sur le tout nouvel MacOS X “Big Sur” encore trop récent, abandonnant le 32 bits et non compatible avec les version 10.4.6 de Final Cut Pro X… mais pas de chance, les mises à jour automatisées étaient activées sur la machine, le système de backup Time Machine n’a pas eu le temps de faire un premier backup du système, et vous voilà donc sur l’infâme nouvelle version de Mac OSX.
Il va donc falloir se lancer dans une procédure de “Downgrade” de Big Sur vers Catalina, la précédente version de MacOS X et vous verrez qu’Apple a rendu la procédure encore plus compliquée que précédemment… Il faudra d’ailleurs se farcir les bugs d’accès aux mode boot Repair récalcitrant de la nouvelle version de l’OS ! Quoi qu’il en soit, cet article n’a pas la volonté d’être un tuto à suivre à la lettre ou la seule solution pour régler le problème, mais un aide mémoire qui reprend toutes les moments particulièrement problématiques de la procédure.
Avec 4 enfants qui touchent aux tablettes et ordinateurs de respectivement 10, 8, 8 et 4 ans. Il est devenu primordiale pour moi de trouver une solution de gestion tant du temps que de l’utilisation qui est faites de ces “Devices” avec un suivi parentale. J’avais par le passé testé l’outil en ligne QuStodio dans sa version gratuite qui permettait une utilisation ‘light’ de ses outils sur 1 seul appareil. C’était suffisant tant qu’il n’y avait que la tablette de Charly, mais la multiplication et personnalisation des besoins et moyens a fait que j’ai donc envisagé naturellement de passer à la version payante.
Gestion du temps, surveillances des applications, blocages de site, surveillance Youtube et réseaux sociaux, le tout avec un rapport détaillé par enfants, voilà qui était séduisant venant d’un outil déjà éprouvé et dans une interface efficace. Mais malheureusement, sur le terrain, QuStodio échoue complètement dans sa tâche, tout au moins pour surveiller un Device sous iOS tel qu’un iPad.
Liste des problèmes principaux
Tout d’abord, les derniers changement imposé par iOS font qu’au final, QuStodio est incapable de faire un réel suivi de l’activité faites sur la tablette. Si les enfants peuvent l’utiliser 1h, j’aurais droit à l’équivalent de 7 minutes d’utilisations. Les recherches passées sur le net, quelques applications mais à peine 10% de celles qu’ils utilisent. Sur iOS, QuStodio ne peut pas surveiller Facebook, Messenger ou les recherches effectuées sur Youtube. Bref, hormis pour interdire l’accès à certains sites et recherche sur le web depuis le navigateur ou SIRI, QuStodio échoue dans la base de ce que j’attends de lui.
L’autre éléments important était de pouvoir gérer du temps d’utilisation et des horaires, et là encore, sous iOS depuis 2019, QuStodio est une vraie passoire. Toutes les applications non reconnues (soit 90% des jeux des enfants passent à travers les mails, les outils internes d’Apple comme le Chat ou iTunes par exemple ne sont pas bloqués. Et qui plus est si j’active l’option “bloqué la connexion internet”, c’est la gestion des horaires qui ne fonctionne plus correctement et je suis obligé de faire un reboot pour que la vérification des accès soient recontrolées.
Accès à Messenger
Il semble que Messenger soit considérer comme “Facebook” pour l’application, dès qu’une restriction sur les applications est posées, Messenger ne fonctionne plus mais n’affiche pour autant aucun message d’erreur. Il ne reçoit plus de nouveaux messages, il n’affiche plus les photos, mais vous laisse croire que vous continuer à envoyer des messages à autrui… Par moment, il informe que le compte n’est pas connecté.
Accès à l’AppleStore
Régulièrement, l’accès à l’AppleStore ne fonctionne pas. Soit avec un message qui annonce que l’AppleStore n’est pas disponible, soit simplement l’authentification ne passe pas. On ne sait alors pas s’il s’agit d’un problème “Apple” ou si QuStodio en est responsable. Si nous sommes dans les conditions d’accès à la connexion, tant sur le temps que dans le réglages des applications, alors il est obligatoire de redémarrer la tablette pour débloquer l’AppleStore.
Réglages
Je suis obligé de désactiver l’option “Verrouiller la navigation”. En bloquant l’accès à l’accès à Internet, les réglages de QuStodio ne fonctionnent pas correctement, la gestion des heures d’utilisation et des timing d’utilisation ne sont pas cohérents et réglages et l’appareil se retrouvent inutilisables si je ne le redémarre pas. Or, le verrouillage de l’appareil n’impacte qu’une partie mineur des applications de la tablette, les enfants pouvant donc à leur guise continuer des heures à chipoter voir jouer sur la tablette !!
Verdict
Vous l’avouerez pour une service payant, QuStodio ne fait pas le job ! Il est même un problème à gérer au quotidien. Je passe plus de temps à désactiver et ré-activer des options pour pouvoir faire des manipulations de bases que sont : ajouter une nouvelle application, mettre à jour les apps, communiquez sur Messenger.
J’ai commencé donc petit à petit à réduire son utilisation. Je le conserve pour faire le lien avec l’option interne de “gestion du temps” de la tablette d’Apple (j’y reviendrais dans un autre article). QuStodio m’envoyant un rapport mail du nombre de minutes utilisés de manière globale (puisqu’il ne peut le faire en ciblant les applications) et le filtrage web… qui pourrait être fait par d’autres outils gratuits.
Si d’aventures le SAV de QuStodio était efficace à résoudre les problèmes, le constat décevant pourrait être assoupli, mais ce denier, en français traduit par Google se retranche derrière les limitations imposée par Apple. Pour un service payant, ce n’est pas acceptable et j’espère que cet article leur permettra de mieux en comprendre les raisons !
de FCPX 10.4.3 à 10.4.6, problèmes d’effets et fonds
Depuis de nombreuses années, je fais cohabiter plusieurs versions de Final Cut Pro X sur une même machine. Devant travailler en groupe, il arrive fréquemment que nous ne pouvions complètement migrer notre version de Final Cut Pro X en même temps, quand l’une des personnes de l’équipe travaille sur un projet plus ancien, entamé dans une précédente version.
De fait, certains changements majeurs du logiciel du montage d’Apple impliquent une mise à jour de bibliothèque qui ne pourra plus être lue sur une ancienne version de FCPX. Voire, évidemment certaines versions du logiciel ne sont pas compatibles avec d’anciens ou nouveaux systèmes d’exploitations. Pour l’heure le grand changement imposé par Mojave, nous invite à rester au mieux sous High Sierra ou sous Mojave en fonction de la date d’achat de l’équipement.
Quoi qu’il en soit, jusqu’ici. Ce n’était guère problématique. Je pouvais très bien avoir sur mon ordinateur la version 10.4, 10.4.2 et 10.4.3 sur la même machine en renommant le fichier de l’application. Leur seul désagrément était de devoir remodifier quelques réglages de préférences d’espace à chaque switch de version.
Cependant, certaines nouvelles machines sous Mojave et Catalina nous ont obligé à passer un peu plus rapidement à 10.4.6 qui fort heureusement tourne sur ces deux versions de l’OS d’Apple, mais également sur High Sierra (en version 10.3.6 de l’OS)
Or étrangement, j’ai rapidement constaté des soucis avec des projets démarrés sous FCPX 10.4.6 dans ce cette situation de multi-version plutôt que de mise à jour de l’outil de montage vidéo. Ces problèmes se présentaient sous forme d’objet manquant ou par exemple de fond de couleurs devenant noir.
En général en exécutant FCPX en mode « suppression des préférences » (soit en appuyant sur OPTION et COMMAND) en même temps, ce genre de soucis se corrigeait, mais le problème est cette fois plus profond. La version 10.4.6 de Final Cut Pro X s’est adapté à la nouvelle interface « Metal » intégrée à Motion, l’outil permettant notamment de modifier des objets dans Final Cut Pro. Il est donc nécessaire que celui-ci soit également mis à jour sur la machine en version 5.4.3 au minimum.
Ce système de versionning ne fonctionne pas avec Motion. De fait, si je fais cohabiter deux versions, même en changeant leur nom, FCPX continue à faire référence à la version précédente et le bug reste donc présent !
— La problématique est bien ciblée, afin de pouvoir retrouver ces informations, je les publie en état. J’affinerais par la suite en profondeur, comment résoudre le problème, mais voici en gros la direction à prendre — …
Voilà une situation qui se présente de temps à autres sur les dernières versions de MacOSX depuis High Sierra (et Mojave également). Lorsque je plug un nouveau disque dur, notamment de marque LACIE D2 devant en principe faire 6, 8 ou 10to et que je souhaite le formater dans un système de fichier adapté au MAC, soit donc écrasé l’ancienne partition en FAT32 initiale, je ne parviens qu’à recréer qu’un partition initiale de 400mb ! Les instructions que l’on retrouve sur le site de LACIE n’aide pas à régler le problème et par ailleurs, il n’y est pas possible de retélécharger le logiciel “Lacie Setup Assistant”. Quoi qu’il en soit, je préfèrerais faire un formatage par moi-même.
La solution est en réalité simple à appliquer, encore fallait-il le savoir, sur les derniers OS d’Apple, l’affichage par défaut de l’application “Utilitaire de Disque” est en volume et non en périphérique. A chaque tentative de reformater le nouveau disque, on se borne donc à reformater la partition initiale de 400mb. Il faut donc se rendre dans les menus du haut pour changer la vue en “Afficher tous les appareils” pour pouvoir alors non plus écraser la volume mais l’ensemble du disque ! Problème résolu !
Il y a bientôt un an déjà, j’emportais dans ma valise pour le Japon le deuxième volet de Monument Valley, ce poème vidéoludique pour appareil tactile… Et voilà que je termine, après une longue pause, ce second voyage. Petit retour en arrière pour vous présenter le concept de cette franchise Indie à laquelle je décernais en 2015 sur Press-Start mon gros coup de cœur ! C’était donc l’occasion pour moi de partager cette expérience sur Press-Start.
Des petits jeux à se gratter les méninges sur appareils tactiles, ce n’est pas ça qui manque et cela est d’ailleurs parfois bien difficile de trouver quelque chose de vraiment chouette dans le genre, tant il y a de trucs sur les stores d’Apple et Google. Découvert en 2015 donc, Monument Valley offre un concept très simple : diriger un petit personnage, la princesse Ida, dans un décor labyrinthique jusqu’à la sortie. Soutenu dès ce premier épisode par une ambiance visuelle grandiose, le jeu repose sur les concepts d’objets géométriques impossibles de Maurits Cornelis Escher. De ce fait, en modifiant la position de certains objets, de nouveaux chemins s’offrent alors à vous.
Aux côtés de son gameplay, l’aventure repose également sur toute une atmosphère et une narration qui tournent autour des 10 niveaux à traverser. Dès le départ, le joueur est questionné. Que fait-il là ? Pourquoi poursuit-il son chemin, qui sont ces êtres étranges qu’il rencontre ? Des interrogations qui semblent anodines, mais qui transportent le joueur dans une œuvre artistique qui paraît plus profonde qu’un simple jeu vidéo, probablement l’une des forces du courant « Indie ». Reste un regret : 10 niveaux, cela se parcourt vite et je restais alors un peu sur ma faim, même si la fin de l’histoire, toute simple, était parfaitement maîtrisée.
Graphiquement un bon cran au-dessus du premier voyage, Monument Valley 2 nous offre une nouvelle histoire et de nouveaux lieux à explorer tout en conservant son concept d’énigme à résoudre autour de ces illusions d’optique. C’est au tour de Ro, un nouveau personnage, de se présenter à Monument Valley. Ro n’est pas seule, et nous comprenons très vite qu’elle est accompagnée de sa petite fille à qui elle va devoir enseigner les règles qui régissent Monument Valley, apprendre à se séparer d’elle et la voir prendre son propre envol. Un sujet étonnant à ressentir dans un jeu qui montre à nouveau toute la poésie narrative qui tourne autour de cette licence… Si comme vous le recommandent les auteurs, vous vous êtes coincé dans un petit coin calme, avec le son activé afin de vous immerger parfaitement dans ce voyage, ce nouvel épisode vous fera ressentir de jolies émotions autour du concept parent / enfant. Cette relation mère / fille sera évidemment, pour quelques tableaux, aussi prétexte à apporter un peu de nouveauté dans le gameplay, lorsqu’il faudra résoudre des énigmes à deux.
Reste que ce deuxième épisode, pourtant un peu plus long que le premier, me laisse un goût de trop peu. Les tableaux m’ont paru moins complexes à résoudre, plus prévisibles, et même si l’histoire se termine au fond de manière assez prévisible, j’aurais espéré un petit quelque chose en plus… Quoi qu’il en soit, si vous deviez n’acheter que deux jeux sur votre smartphone/tablette, c’est sur Monument Valley que vous ferez le meilleur investissement !