2024, une bonne année TV

2024, une bonne année TV

2024 tire doucement sa révérence, mais déjà depuis un petit moment, mon fichier statistique des bons films vus cette année me présentait un bilan plus que positif et largement au dessus des années précédentes. En effet, en 2024, nous aurons regardé 39 bons films, c’est près de 10 de plus qu’en 2022 et même un chiffre plus élevé que celui des 10 dernières années.

Ai-je revu mes critères à la baisse ? C’est possible, j’ai peut-être parfois été plus vif à mettre un 8 sur certains films après avoir passé une bonne soirée, même si je n’ai pourtant pas l’impression d’avoir été fort différent dans mon approche que les années précédentes. Finalement ce qui aura peut-être eu un impact et le nombre de série regardée cette année. Un élément statistique que je n’ai jamais pris le temps de partager ici… Soit 9 séries de moins en 2024.

Reste que j’avais supprimé l’abonnement Disney+ cette année et décidé d’aller voir moins de film au Cinéma (voire aucun)… Et finalement, nous serons allés voir 5 bons films au Cinéma dont des Disney

  1. Wonka
  2. Le Pire voisin au monde (BeTV)
  3. A beautiful life (Netflix)
  4. Face à la mer
  5. Mother’s instinct
  6. CTRL (Netflix)
  7. Pauvre créature (BeTV)
  8. Joker : folie à deux (Kinepolis)
  9. La Demoiselle et le Dragon (Netflix)
  10. Fly me to the moon
Les bons films vus en 2024
Les bons films vus en 2024


Je vous partage quelques critiques de cette sélection de bons films écrites sur Sens-Critique. Malheureusement les prises de tête autour de la problématique des droits d’auteurs m’ont un peu découragé à garder le plaisir d’écrire mes petites critiques… Je sais néanmoins que cette pratique entre sans soucis dans la « critique d’oeuvre » autant que dans le « Fair Use« . Le tout étant alors de bien choisir l’illustration de cette oeuvre. J’ai choisi de ne plus me reposer sur AlloCiné, mais bien sur The Movie DB qui dans les méandres de ses termes d’utilisation me semble laisser suffisamment d’autorisation pour ma pratique personnelle. C’est d’ailleurs sur cette base de donnée que repose Sens-Critique.

1. Wonka (2023)

Ma critique de Wonka sur Sens-CritiqueJe n’avais pas d’attente forte de la sortie du film familiale Wonka. Je n’ai jamais été trop apprécié le film Charlie et la Chocolaterie de 2005. Autant Johnny Depp en pirate des caraïbes me faisait rire, autant en Willy Wonka chocolatier dérangé, cela ne venait pas relevé ce sentiment de conte étrange pour enfants.

Et cette ambiance si étrange, bizarre-bizarre, elle semble coller à son écrivain Roald Dahl qui a de nombreux autres contes du même acabit qui furent adaptés au cinéma : BGG, Gremlins, Sacrées sorcières ou encore Mathilda.

Abordant donc, cette séance en famille sans attente particulière, j’ai très vite été emporté dans un univers belle époque bavarois coloré et vivant, saupoudrée de chocolat, de magie, rêve… et de comédie musicale !

Dans Wonka, ça chante ! Propre, propre, Pure imagination, En ce moment,… Mieux vaut ne pas être allergique, mais là où le dernier Disney, Wish, offre une platitude de chansons vides et à la traduction ennuyeuses, la version française de bande originale de Wonka, composée et écrite par The Divine Comedy, a ici été soignée aux petits oignons. C’est d’ailleurs un sentiment prégnant que j’ai vécu durant tout le film. Un attention aux détails tout Wonka ne nous offre que le meilleur du chocolat, la Warner nous offre le meilleur du cinéma !

A l’écran, c’est donc tout pareil. Si l’on pourrait reprocher au film de nous enfermer dans un tout petit univers entre laverie, grand place, le zoo et quartier général du cartel du Chocolat, on est en réalité bercé d’un petit monde Belle Epoque bien dans l’esprit de Roald Dahl, avec des coins bizarres et loufoques que Wonka viendra mouler de chocolat magique me rappelant ces moments forts où le quotidien du monde magique d’Harry Potter vient nous faire rêver dans les films de mon sorcier préféré.

Rebondir sur le sujet n’est pas annondin, j’ai retrouvé beaucoup d’éléments d’ambiance qui me faisaient apprécier les films d’Harry Potter ou Les Animaux fantastiques dans ce Wonka, la sauce Warner Bros n’y étant peut-être pas étrangère.

Dans le rôle du jeune Wonka, Thimothée Chalamet parvient lui aussi à gommer le personnage sacrément dérangé qu’incarnait Johnny Depp à l’écran dans le film de Tim Burton. Un Wonka candide mais rempli d’espoir (qui rappelle incontestablement Norbert Dragoneau), un espoir magique qu’il va transmettre tout autour de lui.

Avec Hugh Grant, Robert Atkinson (Mr Bean) ou encore Jim Carter (Carlson dans Downtow Abbey), le casting ose quelques pointures qui à ma grande surprise vont arriver à se fondre à merveille dans tout ce monde, donnant le juste ton et la pointe d’humour à leur personnage.

Enfin, Wonka nous offre un joli conte qui parvient à s’inspirer à l’héritage de Charlie et la Chocolaterie, qui s’accorde à une certain de marque de fabrique de Roald Dahl, en osant, me semble-t-il s’en affranchir suffisamment que pour offrir un moment de cinéma familiale milimètré de magie, de chocolat, de couleur, de chanson, de rêve, d’espoir, de désillusion et d’audace !

Avec Wonka, j’ai pu me réconcilier avec le film à destination des plus jeunes que, du haut des 46 ans, je voyais peut-être prendre un virage s’éloignant de mes références. Wonka, m’a transporté tout le film durant, et m’a laissé moi aussi rêver de magie…


3. A Beautiful life (2023)

Ma critique de A Beautiful life sur Sens-CritiqueDe pêcheur à chanteur de pop, oh oui, cela fait peut-être un peu gros, et pourtant très vite l’ambiance fraiche et bien construite de ce film fonctionne. Rien de surprenant dans la narration, peut-être même prévisible diront certains, et pourtant tant les acteurs que les environnements nordiques de cette production danoise proposent quelques choses de bien différents de ce que l’on voit d’habitude sur le sujet.

Puis, arrive la voix de Christopher Lund Nissen, nouvelle vedette pop danoise qui joue le rôle d’Eliot dans le film… et là, cela met tout le monde d’accord ! D’autant que les textes sont superbement écrit pour coller à l’histoire.

A découvrir en urgence !


4. Face à la mer (2024)

Ma critique de Face à la mer sur Sens-CritiqueAprès de nombreux écueils et des choix qui m’ont éloigné de Disney, voici que sort de l’eau l’histoire de Trudy Ederle pour venir me réconcilier avec l’entreprise, proposant un film touchant, vrai qui rassemble toute la famille. Et il faut bien admettre que c’est ce que j’ai toujours attendu des films de Walt Disney.

Récupérer l’histoire de cette nageuses américaines, immergée juives allemandes tombe à pic, puisqu’il y a tout juste 100 ans, elle défiait le monde du sport outrageusement dominé par les hommes, pour faire de la place aux dames. Participant à ce qui bousculera les codes, avec sa participation aux Jeux Olympiques en France (ça tombe bien, on y est également cette année), puis en se lançant l’incroyable défi de traverser la Manche à la nage. Ce que seul une poignée d’hommes ont réussi jusque là.

Oh, c’est vrai. J’aurais pu m’arrêter sur d’autres points. On ne va pas se cacher que la vague féministe est encore très présente, cette sensation qu’il faut continuer à montrer que les Femmes existaient déjà dans l’histoire, mais que les hommes ont tenté par de vils manières de rester sur le devant de la scène… Mais, cette fois, je me suis senti pris dans cette injustice, cette envie de raconter l’histoire.

Evidemment, né de la fin de génération des Seventies en Europe. Je n’ai jamais entendu parler de Trudy Everle jusqu’à aujourd’hui. J’avais bien connaissance de ces « fous » qui tentaient de traverser la Manche à la nage et surtout en volant du début du siècle dernier… Amusant de découvrir comment les gens suivaient ces exploits à la Radio… Même si cela est probablement un peu ré-imaginé à l’écran, cela donne un petit côté réseau sociaux d’un autre temps.

Finalement ce film transmet de belles valeurs. Celle de toujours y croire et de ne pas renoncer. Par ailleurs avec Daisy Riley (qui joue Rey dans les derniers Star Wars), le casting est particulièrement efficace et chacun des personnages se montrent marquant.


7. Pauvres créatures (2023)

Ma critique de Pauvres Créatures sur Sens-CritiqueUn film qui s’ose dans l’absurde et qui rappelle inévitablement le cinéma d’un autre temps et pas simplement Frankeinstein, peut-être bien même ce film muet étrange que j’avais vu durant mes cours d’Histoire du Cinéma. Tellement absurde que ni Google, ni ChatGPT n’arrive à le retrouver.

Visuellement les plans sont fantastiques, ce qui aide évidemment beaucoup à entrer dans l’univers de l’auteur, on joue beaucoup avec des caméra en ultra-grand angle, ce qui renforce encore le côté absurde de l’univers. Par moment on joue sur le noir/blanc, puis la couleur apparait, de plus en plus contrastée… avec un univers qui rappelle l’adaptation de l’Ecume des jours au cinéma.

Musicalement, ceux-qui sont attentifs à ce genre de détail auront de quoi faire. On retrouve beaucoup d’approche du cinéma d’horreur muet, mais également tout un côté accousmatique orchestral travaillé qui viennent renforcer le film. Mention spéciale à ce tango de l’absurde qui offre tant au niveau sonore qu’à la chorégraphie, à lui seul, un moment incontournable du film.

Le jeu des acteurs est magistral, même s’il faut bien avouer qu’Emma Stone n’est pas à son avantage dans le rôle d’Emma.

Reste que je me pose encore beaucoup de question sur le message principale que le roman de 1992 voulait faire passer… et ce que le réalisateur à choisi d’en partager. Une émancipation de la femme aujourd’hui soutenu par les courants féministes du cinéma ?

Quoi qu’il en soit « Pauvres Créatures » est un film qui ose autre chose, qui mérite d’être découvert et qui ne laisse pas indiférent. Yorgos Lanthimos n’en était pas à son coup d’essai, je garde encore bien à l’esprit la réussite de « The Lobster » (l’écrevisse) vu il y a quelques années !


8. Joker – Folie à deux (2024)

Ma critique de Joker : Folie à deux sur Sens-CritiqueLa presse ne cesse de descendre le nouveau Joker qui devait remplir les salles de cinéma, et je vous confirme, on est loin du film d’action que certains attendaient probablement ! Et c’est TANT MIEUX !

Je n’aime pas les films de super héros. C’est dit. Mais parmi tous ces malabars américains, Batman sort du lot, la « faute » à mon papa avec qui j’ai découvert la série sur France 3 de l’un des justiciers de sa jeunesse.

Il n’empêche qu’au cinéma, l’univers de Batman m’a rarement attiré. J’ai regardé d’un œil les films de Tim Burton. J’ai plutôt bien apprécié Batman Begin en 2006 sans accrocher à ses suites trop bingbangboum… Et plus récemment, The Batman sorti en 2022 sur Netflix. (mais dont je dois encore voir la fin m’avait plutôt bien plu). Lorsque « The Joker » sort en 2019, je n’ai donc absolument aucun intérêt à m’assoir devant un énième film ressortant un « mauvais » de toutes cette bande de personnages qui ne me parlent que si peu… Néanmoins quelques bonnes critiques et l’enthousiasme de mon ami Fréd finiront par nous emmener, madame et moi, dans les salles obscures, découvrir l’un des derniers films auxquels j’ai donné la note de 10/10 !

Voici donc le background avant la sortie de ce « Joker 2 » et, malgré la surprise que m’avait apporté le premier film, présentant les évènements qui ont transformé Arthur Fleck en Joker dans le Gotham City du début des années 80, je n’étais pas tellement plus emballé à l’idée d’un deuxième film. Ce dernier allait certainement prendre une direction binbangboum pour plaire à tout le monde.

Mais étrangement, bien vite les critiques se montrent acerbes dans les réseaux… l’information filtre, le film se présente comme une comédie musicale en duo avec Lady Gaga.

J’avoue, ma curiosité est piquée, et j’accepte donc volontiers d’aller voir de quoi il en retourne au cinéma !

Très vite, ce cocktail improbable mélangeant vieille comédie musicale porté par Lady Gaga et la folie du Joker de l’univers de Batman fonctionne à merveille sur le grand écran ! Une nouvelle fois, Todd Phillips le réalisateur, a choisi de nous surprendre avec le personnage du Joker, et pour ma part, cela a fonctionné ! Je n’en suis pas glissé un 10/10, mais le film entre indéniablement dans mes coups de cœur de cette année.


9. La Demoiselle et le Dragon (2024)

Ma critique de La Demoiselle et le Dragon sur Sens-CritiqueIl y eu un temps (celui où j’étais jeune, oui ça date maintenant) où les films Disney rassemblaient la famille autour de la télévision ! On pouvait y vivre bien des histoires et aventures toujours dans un cadre bienveillant. Et lorsqu’il s’agissait de film, s’était avec plaisir que l’on retrouvait quelques acteurs devenus marquants.

Mais Disney est mort. Il s’est enfoncé dans un besoin de faire du chiffre à tout prix et un besoin de faire un film qui ne vexera personne à outrance. Notre dernier essai, Wish était la preuve parfaite que mettre tous les éléments pour faire un film « nostalgique » ne suffit pas quand la magie n’anime plus personne.

Disney est mort, vive Netflix ! Pendant que la marque au grande oreille poursuit sa chute dans son option Disney+ , Netflix traverse avec brio la tempête de la concurrence de toutes ses nouvelles plateformes. Chaque mois je suis surpris par les nouvelles productions Netflix, séries ou films et d’année en année, certains acteurs et actrices sont devenues des stars que nous aimons retrouver. Qu’importe si ce n’est plus sur le grand écran, un nouveau film avec Millie Bobby Brown devient déjà un argument pour se mettre tous devant la télévision.

Et en quelques minutes à peine, j’avais déjà compris que nous allions avoir droit à un film d’héroïque fantasy de qualité ! Avec des décors et une ambiance à couper le souffle, des effets spéciaux qui n’ont pas à pâlir face aux productions gargantuesques du cinéma… Même la série Amazon, dernier spin-off de l’univers de JJR Tolkien est loin derrière ce que Damsel, ou La Demoiselle et le Dragon nous propose.

Avec Millie Bobby Brown dans le rôle de la princesse Elodie, et cette petite voix qui vous annonce que Les Princes qui délivrent les princesses du dragon », c’est pour d’autres livres d’histoires, le ton est donné pour une ré-écriture des comtes traditionnelles. On se sent pourtant à la rencontre de la famille de la princesse Elodie dans cette magie que Disney pouvait donner en son temps, la complicité entre soeur, les jolis décors, les belles armures… mais très vite l’auteur nous propose de nouveaux codes…

Et si pour une fois la marâtre était de notre côté ? Et si pour une fois le Prince n’était pas juste charmant, mais lâche…

… Et si pour une fois, la Princesse ne devait compter que sur elle-même !

S’en suivra une aventure, loin devant le ridicule du dernier Indiana Jones 5, parfois digne de Lara Croft mais qui ne perd aucun détails pour briller, nous faire trembler dans notre fauteuils, nous émerveiller devant les salles souterraines illuminées pour souffler…

Oh peut-être tout ceci pourrait passer pour prévisible pour certains, moi je me suis laissé surprendre par la manière dont chaque étapes de l’aventure se sont enchainer.

Enfin pour une sortie stratégique un 8 mars, journée de la femme, je dis Bravo et Merci Netflix !


Mais en 2024, j’aurais également vu les bons films suivant : Arthur the king, Le Robot Sauvage,I am your man, Kissing Booth, Les Trois Mousquetaires, Vaiana 2, Blue et cie, Annie Colère, Jamais plus, La planète des singes : le nouveau royaume, Tetris, Loup Garou, Le Remplaçant (Foe), J’aime regarder les filles, Le règne animal, Vice & Versa 2, The fall guy, Priscilla, Et plus si affinité, Ma promesse, Mon inconnue, Sage-homme, Nicky Larson, Iris et les hommes, Coup de chance, L’amour et les forêts, La tresse, La graine, La dernière lettre de son amant

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