Reçu à Noël, le Dobble “Disney 100 years of Wonder” est loin d’être notre premier jeu de société Dobble.
Depuis que les enfants sont bien plus jeunes, 7 années déjà, nous avons déjà eu de nombreuses variations de ce classique. Le concept est simple retrouver sur sa carte la seule et unique illustration similaire à la carte au centre de la table, et ce avant les autres joueurs.
Cirque, Animaux, Objets ou plus récemment Harry Potter, les différents Dobbles que nous avons eu n’étaient pas tous égaux. Certains sont mieux adaptés aux plus petits avec de plus grandes images et moins nombreuses (32 cartes plutôt que 55), d’autres ont un peu déçu, à l’image de celui dédié à Harry Potter ou finalement, il n’est pas toujours simple de donner un nom à ce que l’on voit sur la carte !
Avec cette édition, ce sont 90 cartes qui viennent rythmer la partie, soit 3x plus qu’une édition pour les plus jeunes. Les illustrations sont nombreuses et ciblent tant des héros issus de grands classiques que des nouveaux films, ce qui au final équilibre les parties en famille où chacun aura un peu petit avantage en fonction de sa génération : )
Oui, je suis Père Noël, je suis en retard, encore en retard ! Mais bon, j’avais pris l’habitude que tu aies toujours de bonnes idées, que tu suives mon Pinterest, et mes bons plans…. j’ai donc commencé à dépoussiérer la liste de l’année dernière… Je n’ai pas vraiment réfléchi à de grandes nouvelles idées, mais malgré tout, j’ai vu quelques geekeries sympathiques, si des fois tu en avais besoin…
La magie d’Harry Potter
Vous avez eu l’occasion de le lire il y a peu, le monde magique de Harry Potter continue de m’émerveiller et j’ai été plus que comblé avec la sortie du jeu L’Héritage de Poudlard sur la PlayStation 5. Je ne suis pas spécialement attiré par tous les gadgets, baguettes et pulls, mais je dois bien admettre que pour l’avoir pris en main, je trouve le Guide Officielle du jeu assez instructif et réussi. Il offre une belle manière de poursuivre l’aventure sans allumer la console, tout en offrant une série d’informations intéressantes pour avancer dans le vaste univers du jeu. Ce n’est pourtant pas en général le genre d’ouvrage vidéoludique sur lequel je m’attarde.
On retrouve régulièrement des nouveaux sets LEGO dédiés à l’Univers d’Harry Potter. Je ne les trouve pas toujours fantastique, mais la version “Mini” du chateau de Poudlard, remplie de petits secrets sort du lot. Je m’amuserais très certainement à la construire… en revanche, je ne sais pas trop où je pourrais ensuite l’exposer !
Au diable le demat’ et la VOD ? Ah oui, bien évidemment, au quotidien il est bien pratique de simplement pousser sur un bouton pour accéder à Netflix, Amazon Prime, Disney+ et Cie pour regarder le dernier épisode de sa série préférée !
Très vite ces solutions se sont montrées particulièrement fluides et efficaces, en autre devant les appareils et décodeurs de nos fournisseur Internet, souvent très lents. De plus l’une des forces de ces services est de nous proposer toujours plus de contenus à notre goût, mettant en avant des bandes-annonces accrocheuses !
Si tout cela fonctionne pour les nouveautés, je dois bien admettre que la frustration est de mise quand il s’agit de regarder un film plus ancien, tout particulièrement un film français depuis la Belgique !
Les Bronzés, Les Tuches, Camping, Les Ch’tits, Taxi, Rien n’a déclarer ou même du De Funes. Si vous ne vous êtes pas synchronisé avec le moment où le film passe “à la télévision” pour pouvoir revoir ce dernier, aucune des grandes solutions de VOD ne vous proposent ces films dans leur catalogue !
Je me suis récemment installé Rakuten TV pensant trouver une solution légale efficace, mais là aussi je déchante, car certains films français n’y sont pas !
Camping : Rakuten TV 2,99€ location en SD
Les Bronzés : Apple TV 9,99€ film numérique
Rien à déclarer : Apple TV 3,99 location en HD
Taxi : non dispo
…
On pourra d’ailleurs rajouter à cette liste frustrante, les films Harry Potter disponibles uniquement sur Amazon Prime en néerlandais sous-titrés anglais… passés depuis sur Netflix, toujours uniquement en néerlandais !
A coté de cela, les abonnements ne cessent d’augmenter. Netflix est passé de 7,99€/mois à 12 en quelques années et annonce encore de nouvelles hausse de prix. Disney+ précédemment à 39€/an est passé à 69€ cette année et augmentera encore à 89€ l’année prochaine. Amazon Prime glissant lui aussi de 49€/an à 69 dès septembre !
Finalement la solution légale la plus intéressante, restera peut-être encore “faire les brocantes” !
Voilà des années que je cherche à regarder Camping et Les Bronzés ! Alors, franchement payer 10€ pour regarder le film en ligne ou 8 pour l’intégral DVD, pour moi c’est tout vu !
Tiens, le saviez vous ? Le premier film est sorti en 1978 !
Je prends le temps de me poser dans un premier temps sur la première partie du sujet vendredi dernier se focalisantt sur les métiers du jeu vidéo et tout particulièrement le jeu vidéo indépendant dit “Indie”. Après la lecture de l’article de recherche “Le bonheur est dans l’Indé” coécrit par Vinciane ZABBAN qui animait la thématique.
Je vous livre dans un premier temps ce que j’ai appris de cette lecture.
L’article croise une série de destin, anonymisé, d’acteurs français qui entrent dans ce courant de développeur indépendant. Un courant qui tranche aujourd’hui avec l’image du geek programmant tout seul des jeux vidéo dans son garage, comme on le présentait au début des années 80.
Le créateur de jeux vidéo indépendants n’est donc pas un hobbyste ou un amateur, il s’agit bien d’un acteur professionnel. Néanmoins, comme nous le présente l’article, le terme jeu vidéo indépendant cible tant la production du jeu que sa distribution, hors du circuit des gros éditeurs. Mais c’est aussi un genre vidéoludique et dès lors un segment de marché. Enfin, on peut également aujourd’hui cible qu’il y a un manière de se revendiquer “Indie Game” avec une approche visuelle spécifique, une volonté d’être expérimental ou artistique.
Les acteurs français rencontrés dans le cadre du projet “TETRIS” dont découle l’article revendiquent cette appellation comme un positionnement alternatif de modalité de production. Ils vont créer leur “studio” à domicile, l’envie de faire leur propre projet, voir d’en concevoir l’ensemble des éléments plutôt que de manière morcelée comme c’est le cas de nos jours dans les gros studio de développement de jeux vidéo.
Ce nouveau statut est facilité d’une part par les nouveaux canaux de distribution propres aux jeux dématérialisés mais également grâce à l’accessibilité d’outils tels que Unity et des communautés d’utilisateurs.
Cette thématique sera remise sur la table dans la seconde partie de la journée, mais l’intérêt ensuite d’un bon éditeur sera d’apporter de la visibilité au produit finale car si la production est “locale” dans un petit studio, le produit lui est très souvent à destination mondiale, le plus souvent en anglais privilégiant parfois le chinois comme seconde langue plutôt que le français !
L’analyse de cette “nouvelle manière de faire des jeux” en s’émancipant des gros studios dans un nouveau courant, m’interpelle.
Je reviens un peu sur mes notes de la seconde journée de formation autour du jeu vidéo en m’arrêtant sur l’interprétation de celui-ci sous un angle intermédiatique et plus spécifiquement sur le concept d’œuvre transmédia.
Dans un premier temps, le Youtubeur Baldoc s’est penché plus en détail sur la manière de décrypter le Jeu-Vidéo en tant que média culturel en prenant comme point de départ la spécificité des traductions. Il en ressort qu’il est nécessaire de bien analyser le public principal à qui est destiné l’œuvre pour en comprendre les croyances, les pratiques et les valeurs. Il nous invite à se poser la question : Que range-t-on dans le terme “Gamer” ? Une même personne qui jouera à Call of Duty ou Journey. Il est nécessaire de ne pas exclusivement avoir un regard sur le jeu vidéo en tant que produit de consommation mais également en tant qu’œuvre artistique. L’analyse du sujet montre qu’une œuvre peut intégrer de nombreuses référence à d’autres œuvres du même univers, de la même Saga ou provenant de la littérature, histoire, cinéma, culture.
Bref, indéniablement, si j’ai du mal à me coller une étiquette de Fan de Jeux Vidéo, il m’est encore plus évidement que je ne me collerais pas une étiquette de Gamer. Je ne me sens effectivement pas concerné par les codes qui y collent. Un bon exemple est cet ouvrage “Guinness World Records Gamer’s Edition 2020” que j’ai dans ma bibliothèque et qui parle du jeu vidéo avec une approche particulièrement éloignée de mon regard sur le Jeu Vidéo, tant dans le ton que la forme.
En conclusion, il sera donc important dans un projet d’intégration du jeu vidéo au niveau culturel ou pédagogique de bien cibler le ou les publics !
Lors des échanges nous nous penchions en autre sur les relations transmedia et l’univers du jeu vidéo. Afin d’approfondir ma réflexion sur le sujet, je me suis penché sur le portage de La Petite Sirène de Disney en jeu vidéo au début des années 90 : Disney : The little mermaid – NES (Capcom, 1991)
Autour de cette thématique je me suis posé la question de savoir si l’on parlait de transmédia dès qu’un univers était décliné sur plusieurs supports ou s’il était nécessaire qu’une volonté soit présente dès la réflexion de ses différentes déclinaisons. Historiquement, ce serait la sortie du Film Matrix et sur différents média dont le jeu vidéo qui correspondrait à cette première pratique, que l’on retrouvera ensuite avec la sortie de Star Wars épisode 1 ou le film Harry Potter. On peut donc considérer les jeux de Capcom autour de l’univers Disney, y compris en lien très proche avec la sortie de La Petite Sirène comme une opportunité. Ce qui était déjà le cas pour des jeux issus des Gremlins, Retour vers le Futur, Rambo dans les années 80.
Je me pose néanmoins encore la question face à l’implication de Disney Interactive dans l’arrivée de jeux estampillés Aladdin ou Le Roi Lion en 1992 et 1993. Je trouverais peut-être ses réponses dans l’ouvrage “Des Pixels à Hollywood” d’Alexis Blanchet qu’il devient définitivement impératif que j’approfondisse… d’autant qu’en cherchant la référence à ce jeu Matrix, je constate qu’il date de 2003… Voilà qui mérite de revenir sur le sujet avec Bruno Dupont !
A l’automne 1976, Warner Communications Inc., le conglomérat géant des médias et des industries du divertissement, rachète Atari, une petite entreprise spécialisée dans une nouvelle forme de loisir, le jeu vidéo. En quelques années, Atari représente 30% du chiffre d’affaires global de la Warner Communications…
Emblématique des relations entre Hollywood et les jeux vidéo, cet événement industriel n’est pourtant qu’une des très nombreuses manifestations de l’intérêt réciproque que se portent ces deux domaines majeurs du divertissement de masse. Adaptation, inspiration, pastiche, plagiat, critique… Les échanges entre cinéma et jeu vidéo ont pris des formes variées et parfois étonnantes.
Des années 1970 à aujourd’hui, Des Pixels à Hollywood retrace l’histoire commune du cinéma et des jeux vidéo, à la fois concurrents et partenaires dans leur conquête du public. Une histoire économique et culturelle qui montre comment ces domaines du spectacle et de l’imaginaire ont profondément modifié le fonctionnement des industries du loisir et les processus de production des fictions contemporaines. (Des Pixels à Hollywood, Alexis Blanchet – Ed. Pix’n Love, 2010)