A dos de Chocobo
Wouw, quand j’y pense, voilà un petit plus de 10 ans que nous jouions madame et moi à Final Fantasy XII sur Playstation 2, le dernier épisode de la série auquel nous avions accroché. Il y eu entre temps divers épisodes autour de Final Fantasy XIII que nous avions longuement attendu sur la 3° génération de console Sony, mais dont l’univers froid et le mode de gameplay nous avait assez vite rebuté.
Or donc voilà déjà un sacré moment que le nouveau Final Fantasy fait parler de lui, puisque ce dernier est en production depuis près de 10 ans. Assez vite, je me suis dit que Final Fantasy XV serait un argument pour me pousser à acheter une PS4, mais dans le monde réel, serions-nous motivés à nous lancer dans une aventure d’une telle envergure, dans un monde dit « ouvert » ?
Début mars, nous prenions place aux cotés du jeune prince Noctis et sa « bande de pote » dans un Roadtrip assez étonnant dans un monde qui mélange habilement les ingrédient « Fantasy » de la licence avec des références à notre monde moderne tel que les Smartphone ou tout simplement des voitures ! Si pour beaucoup de joueurs assidus, Final Fantasy XV a plus repris les bonnes idées de la concurrence qu’innover, pour le joueur que je suis devenu, Final Fantasy XV est une agréable surprise.
Le vagabondage à pied ou à dos de Chocobo dans les vastes étendues du royaume offre vraiment l’impression de s’évader. L’environnement n’est pas trop vide, mais j’ai petit à petit l’impression malgré tout qu’il manque un peu de diversité face à d’autres précédents épisodes… Il faut dire qu’au bout de 3 mois de jeux, nous avons sommes restés cantonnés dans la région de Lucis et son caractère très « American Road » durant les 9 premiers chapitres du jeu avant d’embarquer pour la ville Altissia…
Les scénarios de la série Final Fantasy sont souvent alambiqués. le précédent épisodes avaient de quoi perdre le joueur… et dans ce nouvel épisode, il faut admettre que l’histoire commence de manière très rapide, prenant le parti que le joueur aura vu le film d’animation « Kingslaive » qui pose les bases du monde d’Eos, une bonne idée d’univers Cross-Media qu’il faudrait tout de même que je visionne, mais quoi qu’il en soit, il n’est pas obligatoire pour accrocher à l’hisoitre. Il faut dire que la système narratif de Final Fantasy XV est fantastique ! Les 4 personnages principaux sont en permanence entrain de se parler et de raconter des choses. Je dois bien admettre que ce point, qui est pour moi totalement novateur donne l’impression d’être permanence plongé dans un film. Si quelques répliques tendent à ressortir régulièrement « Avec Noctis, c’est presque des vacances ! » Les séquences récurrentes sont suffisamment variées que pour ne pas donner l’impression d’être redondante et surtout sont ponctuées de très nombreuses phases de dialogues en cours de voyage qui permettent de mieux connaitre les personnages, leur mission, leur rôle, leurs pensées,… Un véritable Road Trip !
Elements principale de la série, les combats et l’évolution des personnages. Si durant de nombreux épisodes, Final Fantasy reposait sur des combats au tour à tour assez classique, les choses ont évolué il y a 10 ans lors de la sortie de Final Fantasy XII avant de se montrer à mes yeux très obscures dans FFXIII. Ici, les combats repose essentiellement sur les actions de Noctis, le personnage principale que nous contrôlons. Il pourra s’équiper de 4 armes différentes, utiliser de la magie et faire des attaques et parades spéciales lors de combat en temps réels, ou comme nous l’avons choisi en mode semi-temps réel. Aidés de ses compagnons, Noctis pourra également faire appel à eux en fonction de leur jauge d’action pour qu’ils réalisent des attaques spéciales… Enfin, au fur et à mesure de l’aventure, Noctis pourra faire appel aux pouvoir des anciens rois… Si le tout semble complexe, à l’image des jeux modernes, dans les faits, la gestion des combats est amusantes malgré les quelques errances de visibilité… Reste l’appel aux entités (que nous continuons à appeler les Chimères) semble-t-il automatisée qui reste pour l’heure trop nébuleuse à mon gout.
Au cours de l’aventures, nous gagnerons divers points de compétences à dépenser sur un « sphérier », ouvrant de nouvelles prouesses à nos personnages. Il faudra bien sur acheter de nouvelles armes, des tuniques, des bracelets magiques,… mais également de l’essence pour notre Regalia ou encore de la nourriture et de quoi cuisinier. En effet, chaque fin de journée passée à l’hôtel, en caravane ou en camping sera le moment de faire le point, de remettre les compteurs à zéro, manger un bon petit plats d’Ignis (et prendre de nouvelles compétences temporaires) au grès de quelques discussions. C’est l’occasion également de regarder les photos prises par Prompto afin de se repasser les bons moments de la journée !
Si Final Fantasy XV s’est osé à donner un joli coup de pied dans les habitudes de la série, il en garde tout ce qui me plaisait dans les précédents épisodes, offrants de nombreuses quêtes et chasses, une histoire qui accroche, des personnages attachants et « un » bel univers…
Je reste un peu sur ma fin sur la bande son, puisque celle-ci repose essentiellement sur des musiques d’épisodes précédents à acheter virtuellement pour mettre dans son « iPod » ou l’auto-radio de la Regalia… les musiques propres à l’épisode XV me donne l’impression d’être peu nombreuse.
Enfin, si nous parvenons à faire progresser les compétences en photographie de Prompto ou gastronomique d’Ignis, je n’ai pas réussi à pêcher un seul poisson avec Noctis !
Soit, nous voici donc au tournant de l’aventure, débarquant à Altissia qui semble très inspirée par Venise et ses canaux, de quoi offrir de nouveaux décors à nos promenades du soir…