Automne 1993, il y a 25 ans, mon frère Pype, Pierrick et moi donnions naissance à Bilou, un petit personnage tout rond, tout bleu à l’animation techniquement originale qui allait devenir notre héros de jeu-vidéo.
Aujourd’hui, le développement de School Rush prend fin. Ce fut long, parfois fastidieux, mais je voulais l’amener jusqu’au bout. Comme dans tout jeu, il y a des choses qui ont été abandonnées en cours de route. Soit qu’elles ne convenaient pas, soit qu’elles m’écartaient du but premier du jeu… soit qu’elles promettaient de devenir un gouffre de développement rendant irréaliste toute sortie tant que je serais en solo sur le développement. Que ce jeu soit mon cadeau à tous ceux qui ont écrit du code free software que j’utilise tous les jours, les musiques que j’écoute en codant, les vidéos sympa qui m’ont donné envie de continuer. Merci à tous pour votre travail. (Un article à lire sur le Blog de Bilou)
S’il aura une sacrée concurrence lorsque débarquera Rayman un peu plus tard, il est resté « notre héros » et prendra vie dans diverses aventures derrière les lignes et les lignes de codes du frangin : Jeu d’aventure et de plateforme en Quick Basic, Shoot’m up sur le constructor kit du Commodore 64 pour finalement poursuivre ses aventures sur Nintendo DS depuis 2006.
Bilou : School Zone - Projet d'origine
Bilou : School Zone - Projet d'origine, 1993
Bilou : School Zone - Quick Basic, 1997
Voilà déjà maintenant 5 ans, que Bilou a repris le chemin de l’école. Un univers que nous avions créé à l’époque où nous étions nous même sur les bancs de l’Athénée Royal de L’Air Pur et qui avait également été déjà largement étoffé au début de ce millénaire lorsque Bilou prenait vie en WebStrip plutôt qu’en jeu vidéo.
Nous y sommes donc, Bilou souffle donc aujourd’hui ses 25 bougies et pour l’occasion l’épisode School Rush : Aftermath vous est proposé autour de 5 niveaux à la sauce « Rush ». Il faudra éviter les crayons, s’accrocher aux éponges, sauter sur les encriers et lancer des tailles crayons tout en ne traînant guère… Le niveau d’encre monte, monte…
Croquis de niveaux de la School Zone
Croquis de niveaux de la School Zone
Il faut bien le dire, je ne donne pas assez de place à Bilou par ici. Il en fait pourtant un sacré boulot le frangin à développer notre Bilou. Alors que je tardais un peu à lui proposer les bandes sons du jeu ces dernières années… Je dois bien avouer d’ailleurs que j’ai mieux profité d’une partie de Bilou sur OpenEmu, pouvant alors apprécier le travail de Pixelart à sa juste valeur que sur la petite console de Nintendo. En effet, vous pouvez télécharger sur SourceForge cette petite aventure « homebrew » afin de la faire tourner sur un émulateur Nintendo DS ou sur carte compatible Homebrew directement sur votre console.
Bon, il y eu une époque où lorsque l’on travaillait des fichiers vidéo, on se retrouvait régulièrement avec des problèmes d’effet de peigne, d’entrelacement de l’image. La vidéo se présentait par ailleurs correctement sur une télévision, mais le problème apparaissait notamment sur un écran d’ordinateur. C’est qu’un grand nombre des premières caméra Haute Définition ne filmaient pas en FULL HD 1920×1080 mais en HDV, du 1440×1080, un format à base de pixels rectangulaires et codant l’image une ligne sur deux. C’était encore le cas de mes caméras personnelles il y a peu.
Or, j’aimerais réaliser un montage vidéo sur base d’archives tournées ces 15 dernières années. Les fichiers sources sont divers : du DVD-RIP (de la Simple Définition), de gros fichiers AVI bruts, des fichiers HDV en MPG de l’époque de Pinnacle Studio sur PC ainsi que des fichiers MOV en 25i issus de mes montages Finl Cut Pro X
Problème d’entrelacement sur un fichier MPG HDV issus de Pinnacle Studio 14.
Après quelques recherches, il semble que FCPX soit capable en interne de modifier le type de méthode utilisée, mais cela m’a pris un bon moment pour comprendre comment modifier ce qu’il considère être comme une trame « progressive ».
Il faut en réalité cliquer sur le média placé sur la ligne du temps et se rendre dans le panneau « info » de ce dernier. Ensuite en bas à gauche de ce dernier modifier l’option réglage pour avoir accès aux options permettant de changer la trame et imposer un désentrelacement…
Aqua Kitty, j’en écoute les musiques depuis 2013 ! Ce petit jeu Inde fut l’un des premiers acheté sur le store de ma nouvelle PS4. Je vous partage donc le test que j’ai écris sur ce dernier pour Press-Start.
Je vous le dis, il est grand temps d’enlever votre casque virtuel avant d’avoir retourné votre salon, vous croyant à l’abri dans les sous-terrains de cette maison abandonnée dans le fin fond de la Louisiane ! D’autres causes bien plus nobles sont à sauver ! Le saviez-vous, nous sommes au bord de la pénurie de LAIT ! C’est bien simple, dans un futur proche, cette denrée ô combien primordiale à votre vie aura disparu et la seule solution sera de partir dans les profondeurs de l’océan afin d’en extraire des gisements sous-terrains. Si, si, tout va bien, mais j’ai juste oublié de vous dire que vous êtes un chat et que vous allez prendre les commandes d’un petit sous-marin rapide, nerveux et armé pour protéger les ouvriers félins qui s’affairent à remonter à la surface ce breuvage miraculeux !
Voici le pitch d’Aqua Kitty, un petit jeu indépendant réalisé par Tikipod, sorti en 2014 et actuellement en promotion pour une poignée d’euros sur le Playstation Store de la PS4 !
Petit tour d’horizon de l’actu JV qui m’a parlé durant ce mois d’octobre.
Coté Blockbuster
Nous sommes le 28 octobre 2015. Inspiré de l’univers de iRobot et Intelligence Artificiel, Quantic Dream (Heavy Rain, Beyond Two Soul) présente son nouveau titre « Detroit : Become Human » et son nouveau moteur 3D plus qu’époustouflant. En effet, toutes les scènes du trailer sont ont été calculées en temps réel sur la Playstation 4. A coup sur, un titre qui en vaudra la peine !
Difficile pour le reste de l’actu de se faire une place aux côtés de cela ! Néanmoins Papa Cube nous présente Un jeu de tir familiale tant pour les filles que les garçons, enfants ou parents… Avec Splatoon, l’air de rien, Nintendo a su faire mouche !
Splatoon est la dernière licence crée par Nintendo exclusivement pour sa merveilleuse console Wii U. Pour la petite histoire, Nintendo a le chic pour calmer un peu tout le monde dans le milieu du jeu vidéo en proposant systématiquement le meilleur titre de chaque grand style de jeu. Bien entendu, le fait que chaque titre soit le meilleur de sa catégorie reste toujours sujet à débat car le monde du jeu vidéo est un monde de passionnés prêts à tout pour défendre sa marque fétiche. Cependant il est indéniable que tous les titres Nintendo sont d’une grande qualité et d’une finition hors normes, que l’on aime ou pas. (Un billet à lire sur le Blog de Papa Cube)
Coté Indé
Je reste toujours très attiré par les « petits » jeux indés aux pixel et ou couleurs chatoyantes. Il y a tout d’abord Zombie Viking de Zoink Games dont nous parle Sitegeek.fr mais également Drift Stage, Shovel Knight et Statis mis en avant par l’équipe de Press-Start.
Shovel Knight : Premiers coups de pelle
Shovel Knight, enfin dispo sur WiiU et 3DS ! C’est franchement bien foutu, un petit air de gameplay à la Ducktales (lui même inspiré de Megaman d’ailleurs)… par contre, c’est loin d’être fastoche : ) Hier, je suis arrivé dans le eShop avec une musique chiptune et pétillante… je me suis dit « wouw, sympa chez Nintendo l’accueil », puis cela a écrit : vous écouter la musique de Shovel Knight… TILT donc, il est enfin dispo… donc clic, téléchargé : )
En l’espace de trois niveaux, Shovel Knight a déjà montré une réelle volonté de se diversifier. Les stages ont une architecture assez éclatée, et certains effets changent déjà les habitudes. Le joueur prend à peine ses marques qu’on lui met des bâtons dans les roues, comme une lumière qui s’éteint subitement en plein saut. La variété et la difficulté sont présents dès ces premiers instants, qui annoncent un jeu extrêmement amusant et exigeant. (Un test à lire sur Press-Start)
Zombie Vikings – PS4 – Avis sur un hack & slash pas comme les autres
Zombie Viking, le nouveau jeu de Zoink Games, petite boite que je suis depuis un moment et qui avait à l’époque en projet un chouette jeu basé sur une peluche dans laquelle on glissait une Wiimote et qui devenait interactive à l’écran, dans un style « Crash Bandicoot »… Resté longtemps muets, je suis content de voir ce jeu délirant sortir de leur studio… l’esprit graphique étant toujours aussi « cooool ». Pas de chance, je n’ai pas de PS4 et j’imagine qu’aucune version PS3 ne poindra le bout de son nez : (
Comme je le disais, Zombie Vikings ne serait rien sans son humour et certains passages sont vraiment hilarants. Les dialogues sont jouissifs, certaines scènes bien cocasses et les anachronismes présents tout au long de l’aventure. A titre d’exemple, lorsque vous aurez l’occasion d’acheter des items et que vous repartirez sans rien, le vendeur vous dira : « Merci d’avoir tout regardé et touché sans rien acheté » (Un test à lire sur Sitegeek.fr)
Lorsque j’ai vu les images du jeu Drift Stage, j’ai tout de suite été accroc. Un bon mélange entre Test Drive et Lotus Turbo Challenge le tout mélanger avec une bonne dose d’Indianapolis 500… Que de bons souvenirs ! J’ai hâte de mettre à l’épreuve les sensations de conduite. La conduite me rappelle beaucoup Ridge Racer Type 4 sur PSX. Dommage par contre que les collisions entre voitures ne semblent pas prévues, quand je regarde les vidéo sur le site.
La version complète du jeu proposera un mode carrière en solo, des courses classiques, du time attack et un mode drift. Il sera également jouable en multi local et en ligne, et proposera plusieurs véhicules inspirés de voitures mythiques des années 80 et début 90. A l’heure où nous écrivons ces lignes, le jeu est financé à 55% et il reste 24 jours de campagne. Prévu sur PC et Mac, les développeurs envisagent l’éventualité d’une version console. (Un article à lire sur Press-Start)
Stasis: une expérience à lire
Le pitch de Statis… Il partait en vacances dans l’espace avec sa femme et sa fille, lorsque…. voilà un point clic qui donne envie !
Le huis clos fonctionne évidemment dans cet univers de science-fiction. On se retrouve dans le vaisseau d’Alien ou d’Event Horizon avec toutes les joyeusetés fournies de base et un supplément de relations humaines en option. La vie de l’équipage pourra même devenir la principale source de votre curiosité. Des problèmes de gens normaux ou pas, que vous lirez dans leurs journaux intimes éparpillés dans le Groomlake. OK, l’astuce de scénario a été vue et revue et le jeu s’en amuse lui-même. Mais quand le contenu est aussi intéressant, il serait sot de s’en plaindre. Vous apprenez les événements antérieurs en lisant les carnets de bord officiels ou personnels comme dans Bioshock, par exemple, et vous suivez les indications d’une personne extérieure par radio… comme dans Bioshock. (Un article à lire sur Press-Start)
Bon,… au jour d’aujourd’hui, la famille Simpsons a probablement perdu de son éclat et tire peut-être même une image un peu « TV poubelle »… Et pourtant, je me souviens de cette époque où, du haut de mes 12 ans, Bart Simpson est venu, non pas envahir ma télévision, mais le lecteur CD tout neuf de mon ami Vivien. Le Simspon, ce n’était pas l’invasion de l’Amérique dans nos foyers, c’était de la couleur, de l’humour,… C’était tellement différent des histoires du Club Dorothée… Si j’ai longtemps apprécié regardé la série au début des années 2000, je n’ai pas non plus basculé dans l’ultra-fan au point de mettre des caleçon Homer Simpson…
Quoi qu’il en soit, lorsqu’il y a un truc un peu amusant autour du générique des Simpsons, je m’y intéresse…. et quand ils se retrouvent pixelisés à la sauce des ordinateurs des années 90… il faut que je vous le partage !
Une réalisation de Paul Robertson et Ivan Dixon. Musique adaptée par Jeremy Dowe