Tiens, Nintendo a récemment ajouté Bubsy au catalogue en ligne de la Super Nintendo pour les abonnés au Nintendo Online — et en le relançant, c’est tout un pan des années 90 que j’ai eu envie de partager avec vous.
Si l’on se replonge à cette époque, la guerre des consoles battait son plein. Pas encore de PlayStation ni de Xbox : on était SEGA ou Nintendo, point. D’un côté, la Mega Drive et son look cool et nerveux ; de l’autre, la Super Nintendo, plus colorée, plus familiale. Et au centre de cette rivalité, deux icônes rythmaient le cœur des joueurs : Mario et Sonic.
Durant cette courte période, beaucoup de studios ont tenté de créer leur propre mascotte, Pix’n Love s’était attardé sur le sujet. Mais aucun n’atteignit la perfection de leurs modèles.
Bubsy n’est pas Sonic, il a ce petit côté cartoon américain !
C’est à cette époque, fin 1993, que je découvre Bubsy grâce à Luna Park, l’émission belge dédiée aux jeux vidéo. Développé par Accolade — un studio surtout connu pour ses jeux de voitures — le titre met en scène un chat surexcité, lancé à toute allure à travers des niveaux loufoques pour ramasser des pelotes de laine et empêcher une invasion extraterrestre.
Ce que je retiens tout de suite, c’est cette impression de vitesse. Bubsy donne la sensation d’un Sonic sur console Nintendo ! De quoi faire rêver le joueur que j’étais… même si je n’avais alors ni Super Nintendo ni Mega Drive à la maison. C’est donc chez les copains — et sur la borne de démonstration du Maxitec — que je m’essaye au jeu.
Mais ce n’est qu’en y rejouant aujourd’hui que je mesure à quel point Bubsy, malgré son allure rapide, est bien moins équilibré dans son gameplay.
L’annonce de la Nintendo Switch 2 n’a pas vraiment réussi à m’emballer. Probable qu’avec l’âge les arguments que présentent les nouvelles consoles ne sont plus suffisant pour me convaincre. Un lancement avec un nouveau Donkey Kong et un nouveau Mario Kart ce n’était pas trop mal et depuis sa sortie en juin dernier de nouveaux titres récemment annoncés.
Mais pour l’heure aucun de tout ceux-ci n’a allumé ce petit truc qui me dit « J’ai envie d’une Switch 2 ».
Cette semaine, mon collègue Pierre a apporté sa console au boulot. L’occasion tout de même de me faire ma propre idée, pas juste un état d’esprit. On sent effectivement que la console est d’une finition plus « Gamers » que la précédente. L’écran est beaucoup plus large, plus lumineux… Mais personnellement, je trouve cela moins confortable en main, voire même fatiguant au bout de quelques minutes de session.
Testons la Switch 2 avec Donkey Kong Bananza
J’ai d’abord pris en main le nouveau Donkey Kong Bananza. Exit les aventures en 2 Dimension, Donkey revient après de longues années d’absence dans une aventure en 3D — Si je ne m’abuse, n’était-ce pas Donkey Kong 64. Le monde que je découvre sur sa sauvegarde n’est pas très joli. Dans une usine, avec de la lave, on bascule donc à retourner dans les premiers univers. Je constate qu’il y a quelques dialogues en français, ce qui n’est pas commun dans les jeux estampillés Nintendo. Une fois pris en main, rien à faire. Certes, c’est plus coloré dans ce premier monde, mais qu’est-ce que je ne suis pas face de ce genre de jeu en 3D. Donkey a par ailleurs la particularité de pouvoir arracher un peu tout ce qui est autour de lui, de démolir, faire des trous, modifiant le paysage. Rien à faire, ça ne m’emballe pas !
Ne vous en étonnez pas, Je n’en ai pas parlé, cet été sortait la nouvelle console Nintendo Switch 2, accompagnée d’un tout nouvel épisode de Mario Kart. Mais pour être franc, l’univers du jeu vidéo m’indiffère un peu ces derniers mois et Je n’ai franchement pas en tête de courir acheter une nouvelle console. En revanche, le hasard fait qu’il y a quelque temps, mon frangin m’a ramené un Nintendo GameCube, cette console boudée à laquelle je jouais il y a un peu plus de vingt ans, durant été 2004.
Un p’tit Mario Party avec Chris. 2004
Cet été-là, il pleuvait sans arrêt. Pas de vacances prévues, pas de voiture, pas vraiment de budget… et une Playstation 2 dont j’avais déjà fait le tour. C’est presque sur un coup de tête que nous avions craqué, Madame et moi, pour une GameCube d’occasion vendue avec trois manettes et quelques bons jeux. L’objectif était clair : être prêt pour l’arrivée de Resident Evil 4 tout en profitant des nombreux titres exclusifs dont mon ami Toad ne cessait de vanter les mérites. F-Zero GX, Mario Party, Smash Bros et tant d’autres… S’en suivra une année riche en découvertes vidéoludiques… et en soirées partagées entre amis, manette à la main.
Grand amateur de la série télévisée des Tortues Ninja quand j’étais gamin, je dois pourtant avouer que je n’ai jamais eu l’occasion de jouer, à l’époque à l’un des jeux vidéo sortis sur la Game Boy.
Souvenez-vous qu’au tout début des années 90, les Tortues Ninja s’étaient surtout incrustées sur la NES, la console de salon de Nintendo, et même si le jeu est en réalité franchement sympa, sur les consoles de démonstrations, le titre se montrait vraiment difficile à prendre en main pour un gamin comme moi…
En revanche, j’avais sur mon ordinateur Commodore 64 un tout autre jeu mettant en scène mes tortues préférées dans un format « Beat’m all », soit dans la lignée de Double Dragon. Deux jeux co-existaient donc au même moment, tant sur console que sur ordinateur.