Mon album Esperanza a 20 ans

Mon album Esperanza a 20 ans

Notre Kot dans le quartier de L'Hocaille à Louvain La Neuve
Notre Kot dans le quartier de L’Hocaille à Louvain La Neuve – © Quentin Gillet

Janvier 1998, pour mes vingts ans, mes amis s’étaient rassemblés pour une petite fête surprise à la maison. Cela me faisait vraiment plaisir de les revoir tous près de moi, car il y a 20 ans, j’étais parti découvrir le monde en kot à Louvain La Neuve. Etudiant, futur ingénieur du son à l’Institut des Arts de Diffusion (IAD), je m’étais envolé de la maison, j’avais quitté les pots du haut de Seraing pour apprendre un peu la vie !

Et à cette époque, ma vie c’était la musique ! Très vite j’allais faire de belles rencontres. Mon ami Didier Rombauts bien sur qui allait partager cette grande aventure avec moi. Une grande amitié allait se construire, remplie de grands projets. Sa culture musicale était bien différente de la mienne. Piano, Basse, Metal, symphonie… il allait m’ouvrir à d’autres choses que la musique carrée de mon soundtracker. Avec Damien Bruindonckx, Antoine Reekmans et Damien Deville allait naitre l’Expérimental Association From LLN entre deux parties de Worms.

Les études d’ingénieurs du son étaient passionnantes et allaient elles aussi faire évoluer ma manière de faire de la musique, expérimenter, utiliser d’autres outils avec notamment l’achat d’un Tascam Porta Studio II qui allait me permettre d’améliorer l’enregistrement des voix pour les morceaux chantés grâce à ce multipiste portable sur K7. Le concert de Luc Baïwir aux fêtes de la musique ou encore la découverte du magasine Future Music Magasine allaient également donner de nouvelles impulsions à mes créations sur mon nouvel ordinateur, un Cyrix 166mhz acheté à mon ami Cédric Vanrutten.

Cyborg Jeff en mode IAD - 1997
Cyborg Jeff en mode IAD – 1997

Fin de l’année 1997, je commençais à préparer mon nouvel album Esperanza, un titre porteur d’espoir de bien de choses et notamment celui de faire carrière dans la musique, que les nombreuses rencontres faites jusque là finissent par porter leur fruit, qu’un jour du Cyborg Jeff passe à la radio et s’achète dans les magasins… A l’époque, faire un album CD n’était pas encore si facile. Le premier album Divagation avait été réalisé sur le nouvel ordinateur de mon ami Vivien, mais avait nécessité une complexe organisation pour arriver stocker l’ensemble des pistes sur sa machine. Pour le second ‘Summer Island’, Valentin et moi avions fait appel à un ‘Piratedébrouillard’ à l’équipement dernier cri pour faire la gravure de la maquette. Ce troisième album fut une belle surprise que Val avait choisi de me faire… et pour la petite anecdote, il y manquait un titre que j’imaginais alors comme la pièce maitresse de mon futur album et qui n’apparaitra que dans l’album suivant.

Aujourd’hui ce 3° album fête ses 20 ans. Je lui avais déjà offert une nouvelle pochette il y a 10 pour sa ré-édition en ligne sur Jamendo, j’ai cette fois retravaillé l’ensemble des morceaux pour qu’ils soient en stéréo (ce qui n’était pas le cas à l’origine) et retravaillé un peu le mastering pour leur donner un peu plus de peps que le son original d’Impulse Tracker. J’ai également profité de l’occasion pour ajouter quelques morceaux bonus qui n’avaient pas trouvé place dans l’album CD original.

C’est l’occasion donc de vous inviter à redécouvrir ces musiques et à nouveau remercier tout ceux qui avaient participé à cette belle aventure :

Simon Boigelot, Valentin Boigelot, Damien Bruindonckx, Damien Deville, Stéphanie Dricot, François Janssen, Pierrick Hansen, Delphine Jacqmard, Marie Martin Nadine Martin, Sylvain Martin,  Bruno Quoidbach, Antoine Reekmans, Didier Rombauts, Jacques Siroul, La chorale Tétracorde et Cédric Vanrutten.

Chapitre 40

Chapitre 40

Et voilà, c’est parti ! J’entame donc le chapitre 40 de ma vie. Certes, je dois bien admettre que ma barbe grisonne, et que je prends un peu d’âge, mais cela me semble être tout de même un beau chapitre à écrire. Voir grandir les enfants, assoir de grands projets, s’entourer des personnes qui comptent…

Et quelle belle surprise ma Snorkys a encore réussi à me faire. J’étais heureux de faire la fête avec vous tous, retrouver la bande de Virtual Music et rejouer quelques morceaux… et partager cela avec ceux qui n’ont pas connus cette époque ! Cette soirée est passée tellement vite, j’ai à peine sorti le nez du Synthé de Xavier pour aller cherche un si bon Burger que l’on m’appelait pour ouvrir le bal sur « Ce Rêve Bleu », le slow de notre mariage dont nous fêterons les 10 ans cette année. Le temps de parler à l’un ou l’autre et déjà la soirée se terminait. Ah bien sur j’aurais aimer vous faire danser sur du Confetti’s, Technotronic, Haddaway et 2 Unlimited… mais on aura à peine eu le temps de mettre un pied dans les années 90 avec Benny B que déjà s’était l’heure des bons desserts d’Une Gaufrette Saperlipopette ! Quel beau souvenir, bon, ça manquait d’un Viens Au Soleil avec mon P’tit Val… Mais on ne devient pas papa 2x tous les jours non plus : )

La 40aine ne me changera pas, je ne vais pas moins vous ressortir les souvenirs d’antan ! Les musiques d’il y a 20 ans, les jouets de notre jeunesse,… J’en ai encore des choses à raconter, mais pour l’heure, profitons de ces quelques photos souvenirs !

Link, tu le sens cet air frais ?

Link, tu le sens cet air frais ?

Legend of Zelda : Breath of the Wild - WiiU
Oooh, rien sur le Gamepad ?

Il n’est jamais trop tard. Presqu’un an après la sortie de Legend of Zelda : Breath of the Wild, je me lance enfin dans l’aventure ! Et non, je n’ai pas acheté la nouvelle Nintendo Switch. C’est sur ma Nintendo WiiU que je m’y colle avec le frangin à mes cotés. Plantons le décors. Je ne suis pas un grand amateur de Zelda en 3D, au fond, je n’ai qu’accroché à la ré-édition de Ocarina of Time sur la 3DS et il aura fallu le relfiting HD de Wind Waker sur la WiiU pour apprécié les balades au grand air. Au fond, pour moi, les tripes d’un bon Legend of Zelda, c’est en vue de haut…. Link’s Awakening étant mon épisode clé…. Et pourtant, j’aime l’ambiance et surtout les musiques de la série.

Link se réveille… et là déjà, j’ai un peu l’impression d’être dans le temple des olmèques, sortis des mystérieuses cités d’or. Il y pour la première fois un sentiment de vivre dans Anime japonais. Bon vous me direz, Legend of Zelda, Nintendo, c’est quand même du ‘Made in Japan’… mais, il y a vraiment ici un petit quelques choses de spéciale. Au coté de cette belle ambiance, je suis un peu déçu. Tout d’abord, le jeu ne tire absolument pas parti des caractéristiques de la WiiU. Certes, le jeu est là pour faire vendre des nouvelles Nintendo Switch, mais pourquoi diable est-il aussi sorti sur la WiiU ! Bon, je ne vais quand même pas m’en plaindre, mais c’est tout de même étrange. Au fond, le jeu a été développé autour de cette dernière. On pouvait d’ailleurs lire dans le presse que celui-ci devait prendre en charge le ‘GamePad’, cette tablette tactile spécifique à la console maudite de Nintendo. Mais là, c’est bien l’un des seuls jeux Nintendo de cette console qui vous informe qu’il n’y a rien à voir ni à faire… regarder votre TV ! Pourtant, au vu des menus, l’accès au Gamepad aurait été un plus… Et vu que Nintendo fait toujours l’impasse sur des voix dans ses jeux, pouvoir lire les sous-titres sur la GamePad n’aurait pas été un luxe !

Breath of the Wild sur Switch semble plus ''lumineux'
Comme le présente Nintendo Master, Breath of the Wild sur Switch semble plus  »lumineux’

A sa sortie, Breath of the Wild était à mes yeux en grosse concurrence avec un autre jeu au gameplay similaire : Horizon Zero Dawn. Et là, je dois bien admettre que le ça confrontation est bien difficile. Il y a l’esprit Legend of Zelda sur lequel on ne peut pas rivaliser, mais coté lumière, décors,… Breath of the Wild est un peu vide. Le gameplay se cale pour l’un comme pour l’autre sur les standards à la Skyrim, on ramasse, on construit. Et puis on se balade, on se balade… hé mais, elles sont où les épopées musicale de Legend of Zelda !? Ah, là c’est dure à avaler !

Bon, ne boudons pas trop vite, je ne suis pas bien loin dans l’aventure, mais moi je ne ressents pas ce truc ‘Waaaouwww’…


Captures d’écran utilisées à titre personnel, d’illustration et d’archive respectant le cadre du “Fair Use“, issues en autre de Nintendo Master

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Micro Machines et clones

Micro Machines et clones

Allé, je reviens encore un peu sur les petites Micro Machines dont je vous parlais la semaine dernière. J’ai commencé depuis la fin de l’année dernière à répertorier les différents « Playsets » que nous avons, mais l’analyse des Micro Machines à proprement parler demande un peu le coup d’oeil. Vu la taille de ces dernières, il n’est pas simple d’analyser les informations écrites sous celles-ci sans une loupe !

Si je sais depuis quelques temps maintenant qu’elles étaient produites par la société Galoob jusqu’à son rachat par Hasbro, certains modèles portent évidemment simplement la mention « Micro Machines » mais également LGT ou LGTI pour Lewis Galoob Toys Inc. 

On dirait des vraies Micro Machines, mais ce sont des copies !
On dirait des vraies Micro Machines, mais ce sont des copies !

Dans les voitures miniatures que nous avons récupérées ces dernières années, on retrouve pourtant nombre de copies et clones réalisés avec plus ou moins de soins : Road Champs, Funrise, Imperial et même Hotwheels ou Majorette ! Si les micro Hotwheels sont faciles à reconnaitre, beaucoup plus longues les Funrise et Imperial sont nettement plus dans l’esprit des anciennes Micro Machines originales et demandent un bon coup d’oeil à être repérées dans les photos de véhicules en lot !


Quelques exemples…

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Toys that made me – Micro Machines

Toys that made me – Micro Machines

La quarantaine approche, difficile étape qui n’a que l’avantage de voir de nombreuses références à mon enfance prendre vie autour de moi. Entre la série Stranger Things : apologie aux années 80, la ré-édition de la Mini NES de Nintendo ou encore des Playmobils Ghostbuster, j’ai découvert il y a quelques semaines, une série de documentaires signés Netflix qui s’attardent sur les jouets qui ont fait de nous ce que nous sommes : Toys that made us.

Si les 4 premiers épisodes s’attardent sur les figurines Star Wars, Barbie, les Maîtres de l’Univers et G.I. Joe… J’ai pour ma part envie de m’attarder sur les Micro Machines, c’est toutes petites voitures qui se sont invitées dans les cours de récré chez nous au cours de l’année 1988. C’était en 1987 que la société américaine Galoob lançait sa gamme de véhicule « micro », 10x plus petit que les Matchbox, Majorettes et Hotwheels avec lesquels les enfants jouaient jusque là !

Janvier 1989, mon anniversaire avec les copains. Merci pour les Micro-Machines !
Janvier 1989, mon anniversaire avec les copains. Merci pour les Micro-Machines !

Je me souviens très bien avoir reçu ma première série de 5 Micro Machines après une longue journée à l’hôpital à prendre des décharges électriques dans les jambes. En sortant, ma maman m’avait proposé d’aller chercher un petit cadeau dans la boutique et j’y avais choisi un set de voitures classiques, plus que probablement la City Super Collection #2. Dès 1989, les Micro-Machines allaient être mon « cadeau » de prédilection. Tant pour l’anniversaire de mes 11 ans que sur la liste de Saint Nicolas.

Très vite, la mode des Micro Machines devient virale et les « échanges » entre copains s’imposent ! Je me souviens avoir très rapidement échanger mes véhicules de constructions reçu de ma petite voisine Annick pour mon anniversaire contre d’autres voitures. Non pas que je n’appréciais pas ces derniers… Les échanges, j’adorais cela ! Cela faisait partie de la Micro Machines Mania !

 

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