Kathy Wuthering a disparu !
De la plus célèbre des médiums parisiens que consultait le tout-Paris de ce XIXe siècle, ne reste aujourd’hui que deux globes oculaires sanguinolents. Auguste Dupin, fin limier et scientifi que pointilleux va faire la lumière sur cette horrible affaire. N’en déplaise au rigoriste « enquêteur phénoménologue », pour y parvenir, Dupin aura besoin de son extravagante assistante, Flora Vernet.
Ambiance : Paris au début du siècle dernier, des enquêtes bien tordues sur fond spectres et autres ectoplasmes le tout dans un style graphique plutôt inspiré. J’avais été séduit par la couverture de l’édition « 1° Carnet » il y a 2 ans, et je n’ai pas été déçu de cette découverte. Le finale de ces deux tomes me plait totalement.. là où le méchant s’enfuie en angleterre sous le nom Mauriarty, et ou l’héroinne, envoi un rapport à son cousin… Sherlock Holmes ;)
Quels étaient les chances que je me plonge moi dans une BD de capes et d’épées tout seul, assez peu. Merci à mon paternel pour cette chouette découverte dont le héros m’a tout de suite convaincu, en tant que chasseur de relique religieuse, a l’image d’un mélange d’Indiana Jones, Don Juan et Prince of Persia le tout dans un univers de pouvoir de l’église et d’embrouilles assez proche de la série Borgia. L’ensemble dessin scénario reste dans le ton d’un Largo Winch sans être vulgaire ou inutilement sanglant. Plus qu’à acheter le tome 2 (Merci Vincent), puis les 3 et 4 (encore merci Papa)… De fil en aiguille, l’histoire est devenue plus profonde, les personnages intrigants et je garder ce plaisir à entamer de nouveaux albums !
2018, lecture du tome 6, L’aventure se poursuit avec la découverte du « trésor des templiers ». L’histoire est toujours autant passionnante, on en découvre un peu plus sur Rochman, mais le nombre de personnage est un peu plus important, ce qui rend la lecture d’album en album un tout petit peu plus difficile.
Et bien, cela fait de longues années que je n’avais plus eu l’occasion de lire de nombreuses BDs. Il faut dire, qu’avec de jeunes enfants, il était tout de suite moins facile de m’assoir dans un fauteuil tranquillement avec ma BD, sans devoir me relever toutes les 2 minutes où les voir me grimper dessus pour savoir ce que je fais. Mais les voilà qui grandissent, et j’ai donc pu petit à petit trouver plus de temps pour me remettre à lire mais aussi tenter de leur donner l’envie de découvrir le monde de la BD.
Dans notre ancienne maison, nous avions une grande bibliothèque colorée dans le salon qui pouvait donner plus vite l’envie de prendre un peut de lecture. Dans la nouvelle maison, les BDs étaient cachées dans une grande armoire, ce qui ne me plaisait pas trop. J’avais réalisé plusieurs plans sur comment mettre ces dernières en avant, et j’ai pour finir choisi une option en coupe. Tout d’abord, j’ai mis à disposition toutes les BDs « enfants » dans un étagère Billy dans la chambre de Charly. On y retrouve : Les Schtroumpfs, Jojo, Boule & Bill, Marsupilami, Cédric, Yakari, Petit Poilu, Petzi, Docteur Poche, Tintin, Astérix, Johan et Pirlouit.
L’idée de faire le tour d’une des portes du living en armoire bibliothèque aura pour finir été abandonnée. Mais je repris le concept pour réaliser quelque chose d’un peu similaire autour du bureau de madame dans le hall au départ de deux Kallax Ikea. de 2×8. De ce montage seules 4 cases sur 16 sont attribuées à des BDs, mais cela permet de donner un peu de couleur dans la maison et de mettre à porté de mains de grands mes lectures en cours.
Et justement entre fêtes de fin d’année et mon anniversaire, les lectures auront pu être nombreuses. L’occasion de lire les suites des séries que j’aime : Ekho, Elixirs, Largo Winch, Soda, Thorgal, Ernest @ Rebecca ou de me remettre dans quelques BDs plus enfants.
Mais aussi de découvrir de nouvelles choses tels que Le Scorpion, ASPIC et Powa.
J’ai découvert les albums de Buck Danny de mon papa au milieu des années 80 quand je me suis intéressé, comme beaucoup de petit garçon de l’époque au monde des avions que celui-ci avait également apprécié étant enfant.
Les albums sont longtemps restés chez mes grands-parents, j’avais juste pu ramener un jour l’un des albums chez nous. Alors que je rêvais d’être pilote de chasse à 6 ans, que je me tentais, certes avec peu de réussite à construire des modèles en maquette, j’ai eu trop peu l’occasion de découvrir la série et les personnages alors que j’avais apprécié l’album rapporté à la maison.
J’ai aujourd’hui ramené les albums en vidant la maison de mes grand-parents, il me faudra retrouver celui que j’avais dans ma Bédéthèque afin de pouvoir découvrir plus en profondeur l’univers de Buck Danny, de la guerre de Corée et des tension entre Russes et Américains des années 50 et 60.
1. Le temps des copains
2. La fugue de Jojo
3. On opère Gros Louis
4. Le mystère de Violaine
–5
–6
7. Mamy se défend
8. Monsieur Je-Sais-Tout
9. Le retour de Papa
10. La chance de Sébastien
11. Les choix de Charlotte
12. Jojo au pensionnat
13. Une pagaille de Dieu le Père
14. La ballade des quatre saisons
15. Une fiancée pour Papa
16. Jojo Vétérinaire.
17. Confisqués
–18
Jojo – Le temps des copains
De mémoire, j’ai reçu l’album « La fugue de Jojo » pour mon anniversaire de mon copain de classe Bruno. L’histoire était très sympathique, et le personnage de Jojo fut bien accueilli à la maison. J’étais déjà un peu vieux (11 ans) pour vraiment accrocher à la série et apprécier toute la poésie des aventures de Jojo. Malgré cela, Jojo avait su me plaire, et quand d’autres albums se sont glissé à la maison, j’ai pris plaisir à les lire…. Il m’en est resté les années passant que ce serait une chouette BD à faire découvrir à mes enfants, j’ai donc sauté sur quelques titres à bon prix sur une brocante cet été !
Par exemple, dans son le 4° album de Jojo, l’auteur Geerts nous offre une approche très réussie de la thématique de « L’autre », de la différence et de l’exclusion chez les enfants. Par ailleurs ce dernier offre un tour de force fantastique de construire son histoire de la petite Violaine qui rejoint la classe de Jojo tout en conservant son personnage principal au centre de l’histoire… Un Jojo qui ne se rend absolument pas compte de tout ce qui se trame autour de lui. Si bien entendu lorsque j’étais enfant, je n’ai pas compris toutes les subtilités de cette histoire, mon regard d’adulte m’offre à (re)découvrir un album vraiment réussi d’un artiste qui, comme le racontait Midam il y a peu, n’a pas connu la gloire qu’il méritait pourtant !
Petit à petit les Dojos trouvent donc leur place à la maison, mais le 8° tome « Monsieur Je Sais Tout » a un petit quelques de tout spécial, puisque c’est mon petit Charly qui me l’a offert… alors qu’il m’appelle : « Monsieur Je Sais Tout » : )
Aillant lu quelques albums de la série par-ci par là, cette grande aventure de Jojo est l’une des plus poétique. Aillant reçu un dictionnaire sur la tête, Jojo devient super intelligent au point d’être même présenté à d’éminents savants !
En 10 tomes, les aventures du petit Jojo sont toujours aussi rafraichissantes et entraient alors dans le nouveau siècles sans sourciller avec même quelques petits clins d’œil discrets aux Pokemon.