
Explorons la Dark Romance ?
Mes romans version papier presque terminé, je m’étais début août lancé dans une autre lecture parallèle au format numérique. Avec Captive de Sarah Rivens, mon 7ᵉ livre de cet été, j’avais envie d’élargir encore un peu plus mon horizon littéraire.
Après la romance, les récits familiaux et les émotions plus légères, je cherchais quelque chose de plus fort, d’intense, et piqué de curiosité que je me suis lancé dans un premier roman du rayon Dark Romance, sans trop vraiment savoir à quoi attendre. Dès les premières pages, j’ai compris que ce ne serait pas une lecture anodin. Me demandant même « Dans quoi me suis-je laissé embarquer là ! »
On entre dans un univers où tout respire la violence, le pouvoir et la domination, ce qui il faut bien l’admettre est assez éloigné de moi. Ella, l’héroïne, est une captive soumise à son « possesseur », et le roman commence sur des bases qui me retournent l’estomac. La relation avec Ash, ce nouveau possesseur peu charismatique et glaçant, s’annonce d’abord comme un affrontement sans issue. C’est dérangeant, contradictoire, viscéral… une dynamique qu’on a du mal à qualifier autrement tant elle joue sur le rejet plus que l’attirance.
Et pourtant, au fil des chapitres, quelque chose se met en place. Autour de cette relation tordue, l’intrigue prend des allures de fresque mafieuse, avec des jeux de pouvoir et des scènes qui, par moments, rappellent un décor à la James Bond. On sent se rapprocher les personnages, de manière improbable et inacceptable, puis se rejeter et se rapprocher encore… Cette tension devient le fil conducteur du roman.
Côté écriture (ou traduction ?), disons-le franchement : ce n’est pas de la grande littérature. Les expressions sont parfois redondantes, le langage cru et vulgaire, mais il colle à l’univers, et à force, on finit par s’y faire.
Puis arrive la fin. On la sent venir, on s’impatiente presque : vont-ils enfin… ? C’est qu’ils commencent à m’énerver, ces deux-là ! Et puis pouf : dernier chapitre, une sorte de résumé accéléré de ce qui vient de se passer, et ce cruel « À suivre » qui tombe comme un couperet.
Frustrant au possible, je dois bien l’admettre ! Une lecture troublante, parfois agaçante, mais qui a eu le mérite de me sortir complètement de ma zone de confort et de me donner envie de découvrir où cette histoire va mener. Oui, ce n’était pas vraiment au programme, mais après 700 pages, je ne peux pas laisser l’histoire tel quel, il faudra bien passer au tome 2 !
Peut-être vais-je explorer un ou l’autre roman entre les deux…