Je me gardais sous le coude ces quelques notes pour ne plus perdre trop de temps à chaque fois que le plugin wordpress Post View Counter se met à jour. Post Views Counter me permet d’afficher le nombre de vue pour chaque article et d’y importer (manuellement) les valeurs de Google Stat. Peu de plugin permette de faire cela hormis l’usine Jetpack que j’ai choisi d’abandonner depuis l’année dernière. J’utilise l’option de positionnement manuelle de ces données dans mon template, mais pour que cela s’intègre proprement, j’ai dû faire également un petite modification dans le template du plugin.
Depuis son lancement en 2006, j’ai gardé comme approche que ce blog serait un archive, une trace du passé en évitant au mieux d’avoir un regard critique sur son contenu. En effet, durant ces premières années, ce que j’y mettais était d’un intérêt aujourd’hui probablement peu intéressant. Un billet pour parler d’un ami, de travaux, d’une nouvelle décoration dans ma maison… C’était le concept des Blogs avant l’arrivée des réseaux sociaux. N’importe qui pouvait alors partager n’importe quoi en associant une image avec du texte… Vive le Web 2.0 !
Tout a commencé sur Skyblog en juillet 2006 !
Aujourd’hui, 18 années plus tard, le Blogs sont devenus désuets, j’en conviens… et je me suis retrouvé il y a quelques mois face à une situation bien désagréable liée à une photo controversée d’un village italien, conservée dans un de mes roadbook préparatoire, pour laquelle une société belge adepte du Copyright Trolling me réclame d’important montant.
Si mon approche a toujours été de partager avec vous,… même si je vous compte sur les doigts de ma main, mais aussi participer à la conservation d’une époque, il m’a fallut revoir le « comment », réfléchir au « pourquoi ». Il était claire que je ne voulais pas juste pousser sur le bouton auto-destruction. Rendre l’ensemble du blog inaccessible pouvait être une sécurité, mais restait une injustice.
J’ai donc longuement réfléchi, expérimenté et repensé tout ceci, m’obligeant néanmoins à cadenasser, censurer certains contenus afin d’éviter tout risque face à des entreprises qui cherchent à tirer profit du « flou » autour du droit d’auteur et qui seront aidées de jours en jours par des outils d’Intelligence Artificielle plus redoutables, et surtout ne prenant aucune considération quant à l’approche ouverte, équitable et non-lucrative d’un Blog Personnel.
Bref, je ne m’arrêterais pas aujourd’hui sur la problématique « légale » de la chose, je poursuis d’approfondir le sujet, mais bien sur ce que j’ai mis en place techniquement pour détruire le moins de contenus possibles tout limitant l’accès à certains contenus à titre privé.
Je garde donc ici, en mémo, tout ce qui a été mis en place depuis 3 mois, autre que le passage en revue de plus de 2.000 articles et 16.000 images afin de les supprimer ou de les mettre en mode privé. Cette seconde option, certes moins radicales conservant l’existence même des fichiers images accessibles par des bots ou moteurs de recherche. Ce qui ne m’était pas suffisant pour dormir tranquille !
Juin 2006, je lançais mon Blog sur Skyblog avant de très rapidement glisser le tout dans un WordPress sur un serveur spécifique. Pendant toutes ces années, j’ai eu envie de déposer ici toutes mes réflexions, recherches, idées, découvertes, réussites, projets et les partager avec vous. Les années passants, cet endroit a pris pour moi une sorte de vision du passé de ce qu’était Internet au début du millénaire, avant qu’ils ne soient broyer par les réseaux sociaux, les Gafa et… aujourd’hui l’Intelligence Artificielle.
J’ai pris soin de cette endroit. Pour qu’il soit agréable à visiter, j’ai testé des outils, pour le rendre rapide, conforme, oui j’ai donné de mon temps.
Pourtant aujourd’hui, je me retrouve, couteau à la main à trancher dans mon projet, à censurer, supprimer, effacer, saccager.
Certes j’aurais pu juste pousser sur un bouton « Auto-Destroy », c’eu été plus simple… Mais peut-être aussi, la dépression assurée.
J’aimerais vous partager une aventure un peu particulière que j’ai menée dans mon travail avec ma collègue et techno-pédagogue Véronique Fettweiss, ainsi que le professeur Gautier Pirotte de l’Université de Liège. Ensemble, nous nous sommes lancés dans la conception d’un jeu sérieux pédagogique au sein de Gather Town.
Dès le départ, l’idée était de sortir des sentiers battus, de proposer aux apprenants bien plus qu’un simple module de cours : une véritable expérience immersive, avec un soupçon d’évasion et quelques énigmes à résoudre. Nous leur avons donc confié un rôle fictif – celui d’experts appelés à renforcer les connaissances de « Madame la Ministre » sur différents enjeux liés à l’aide au développement et à l’aide humanitaire. Le décor ? Un ministère virtuel, celui de la République d’Hopeland, que nous avons reconstitué dans Gather Town.
Quand on parle de « jeu sérieux », plusieurs pistes existent : détourner un jeu déjà connu, insérer des mécaniques ludiques dans une activité pédagogique plus classique, ou carrément construire un univers de A à Z. C’est cette troisième voie que nous avons choisie, avec tout ce qu’elle a de stimulant… et de complexe.
De notre côté, à la CARE Outils Numériques de l’Université de Liège, nous travaillons habituellement sur la création de MOOC : des cours en ligne massifs, structurés autour de capsules vidéo, de quiz et de ressources complémentaires dans un LMS. Rien à voir, en apparence, avec un jeu vidéo ! Mais en 2021, j’avais justement cartographié différentes façons d’intégrer une dimension ludique dans un MOOC. Et parmi toutes ces possibilités, l’idée de transposer l’ensemble des éléments d’un cours dans un environnement vidéoludique m’avait paru la plus prometteuse.
C’est ainsi que nous nous sommes lancés, en septembre dernier, dans cette drôle d’aventure, portée par une envie commune : utiliser le Storytelling et le jeu pour plonger les apprenants dans une histoire captivante, où chaque énigme devient un pas de plus vers l’apprentissage.
Je poursuis mes analyses afin d’optimiser ce qui peut l’être sur mon blog. Depuis le mois de juin, Goolge semble avoir renforcé les conditions pour proposer une expérience Mobile acceptable, et je sais que cela peut avoir un impact sur le référencement. Je m’étais donc mis à l’analyse de ce que je pouvais mettre en place pour réduire la lenteur d’affichage de ce dernier, profitant pourtant d’un des meilleurs hébergeurs européen. Après avoir renforcé l’optimisation des fichiers images avec le plugin Smush, supprimé une série de plugins inutiles, adapter Related Post et modifié les réglages de la mise en cache… Il restait une action que je trouvais pertinente à envisager.
J’aime avoir un joli site, et dans la configuration de mon thème, je charge un image originale et pourtant discrète en arrière plan. Cela se constate essentiellement sur un ordinateur à grand écran, en revanche, au format mobile, on ne la voit pas. Je me suis donc dit que je pourrais, avec un peu d’aide de ChatGPT, repérer comment ajouter une condition qui contournerait cette consommation de bande passante lorsque l’on visite le site depuis un Device mobile.
Dans cette modification, nous utilisons la fonction wp_is_mobile() pour vérifier si le site est en mode « mobile ».