Illustration officielle de la campagne publicitaire de Nintendo, 2019
Après avoir pris un bon moment à grommeler sur la Switch de Nintendo pour de nombreuses raisons, j’ai enfin passé le cap psychologique et je me sens prêt à Switcher. Bien évidemment, le moteur principale de ce changement de point de vue, c’est la sortie imminente de la magnifique ré-écriture de l’un de mes titres préférés sortis il y a près de 25 ans sur Game Boy : Legend of Zelda : Link’s Awakening. Cet épisode, un peu plus éloigné de la trame habituelle des aventures de Link évoque pour moi une magie incroyable, celle de mes premières balades dans un vaste monde, console en poche, où je veux, quand je veux… enfin, quand mes parents ne le savent pas et quand j’ai assez de piles pour jouer ; )
Graphiquement, on oublie donc les petits pixels en noir et jaune de la Game Boy pour une transposition en couleur, tout en magie dans un style bien plus « Nintendo » que le dernier Breath of Wild qui ne m’avait pas inspiré pour un sous ! Si mon cœur est déjà conquis à l’idée de revivre et partager cette aventure avec les enfants, voire même madame, une question vient s’ajouter pour les mois à venir. Quelle Switch choisir !
Cela faisait un peu partie du prolongement de mon attente avant de céder… Et si Nintendo sortait une nouvelle Switch. Car je dois bien l’admettre je n’ai qu’assez peu accroché au design un peu trop sérieux de la Nintendo Switch et ce malgré son petit coup de couleur avec la série « Néon ». J’avais espéré une série spéciale dédiée à la sortie de ce Zelda, voir d’un refresh de la console, mais c’est avec plus de subtilité que Nintendo est venu brouiller les pistes.
En effet, cet été, Nintendo a donc annoncé la sortie pour cette fin d’année de deux nouvelles déclinaisons de la Nintendo Switch. Tout d’abord, l’actuelle console dans sa forme actuelle va être petit à petit remplacée dans les étals par une version esthétiquement similaire mais qui disposera d’une autonomie beaucoup plus robuste et d’un écran au contraste renforcé. Cette version sera toujours vendue aux alentours de 319€ et devrait se distinguer par une boite ‘rouge’. Néanmoins, dans les « stocks en ligne », il sera bien difficile de faire la différence entre l’ancien et le nouveau modèle.
Révision de la Switch
À défaut de Switch Pro, il faudra donc se contenter d’une amélioration discrète de la Switch actuelle. Discrète, mais pas anodine puisque la console hybride de Nintendo gagne beaucoup en autonomie. On passe ainsi de 2 h 30 à 4 h 30 d’endurance minimale et de 6 h 30 à 9 h pour ce qui est de l’autonomie maximale. (…) La nouvelle révision HAC-001-01 se distinguera de l’ancienne HAC-001 par le fond rouge de son emballage, les consoles étant sinon identiques sur le plan cosmétique. Arrivée prévue fin août au Japon et début septembre en Europe, au même tarif (299,99 €). (Un article à lire sur Les Numériques)
En marge de l’annonce un peu fade de cette revisite de la Switch, Nintendo avait annoncé également la sortie de la Switch Lite dans un style plus peps, coloré et bien plus sexy que la version originale… Moins cher évidemment, elle devrait tourner autour de 200€ mais avec toute une série d’options en moins… Cruelle dilemme. Évidemment, ce nouveau modèle permet de toucher de nouveaux publics n’aillant pas encore « switché ». Ceux qui la trouvaient trop cher, ceux qui la trouvaient inadaptée pour un enfant/ado, ceux qui ont plusieurs enfants et qui vont pouvoir ainsi ne pas devoir acheter plusieurs consoles couteuses…
Je me rappelle des parties folles de CTR avec madame d’il y a 19 ans !! Je découvrais avec elle tout l’univers des jeux Sony : Spyro, Crash, Croc, Medievil… mais clairement les courses endiablées de l’univers de Crash Bandicoot étaient vraiment impressionnantes, fluides, colorées, funs, cooools.
CTR – Playstation (Sony – Naughty Dogs, 1999)
Playstation et l’équipe de Naughty Dogs avaient réussi là où les magasines présentant Mario Kart 64 n’avaient jamais su me faire rêver pour un sous. Avec CTR, j’oubliais les après-midi chez mon ami Julien à attendre de pouvoir enfin jouer à Super Mario Kart sur sa Super Nintendo.
En ce début de millénaire, le succès de CTR allait faire fleurir de nombreux autres titres du genre à la ludothèque Playstation, jamais aussi géniaux, mais malgré tout amusants : Disney Magical Tour, Speed Freaks, Chocobo Racers ou encore Looney Tunes Racing… Etrangement, le passage à l’ère Playstation 2 et suivante ne laissera aucun prététendant sérieux aux Mario Kart Double Dash, Mario Kart Wii et Mario Kart 8.
Mario Kart 64 – Nintendo 64 (Nintendo, 1997)
A ce jour, j’ai eu l’occasion de faire le tour de Mario Kart 8 sur ma WiiU. Seul, à deux, entre ami, avec les enfants… et c’est donc avec grand enthousiasme que j’avais appris le remastering important mis en place par Activision. Un remastering qui esthétiquement serait du même niveau que la trilogie Crash Bandicoot sortie il y a 3 ans et celle de Spyro l’année dernière. L’idée de revivre quelques belles batailles sur la piste entre Crash et Crashette (oui en principe c’est Coco) pour les vacances était excitante !
L’hiver semblait encore bien là. Je prenais du plaisir à chipoter à mon nouveau C64-mini reçu pour mon anniversaire et nous avions même commencé à tenter de comprendre la complexe aventure de Sora, Donald et Dingo héros de Kingdom Heart 3.
Oui, du haut de ma sage quarantaine, j’étais dans de bonnes dispositions pour me dire que Rien ne presse pour « Switcher ». C’est que je l’admets, je dispose actuellement d’une grosse partie des meilleurs jeux de la WiiU. Si seul Mario Kart et Minecraft faisaient tourner cette dernière, depuis le début de l’année, voici que Charly, Alice et Juliette prennent plaisir à jouer régulièrement à Nintendo Land, New Super Mario U ou encore Pikmin 3. De plus, jusqu’ici Nintendo n’a eu de cesse que de sortir des ré-éditions de ces titres trop peu connus du public sur sa nouvelle console. Seul, Super Mario Odyssey sortait du lot mais n’avait pas vraiment sur rendre le Switch à la Switch indispensable à mes yeux et… je me voyais donc encore attendre au calme.
Attendre au clame… Voilà qu’au hasard d’une avance rapide sur la vidéo du dernier Nintendo Live de ce 14 février, je vois apparaitre un petit Link tout mignon entre les remakes de Yoshi et Mario Maker. Ai-je bien vu, serait-ce… <3<3 Legend of Zelda : Link’s Awakening!? <3<3
I don’t need a Nintendo Switch
I don’t need a Nintendo Switch
I don’t need a Nintendo Switch
What ? Link’s Awakening is back !!! <3<3<3
I NEED A NINTENDO SWITCH
Oui, je sais c’est un comportement pas très adulte que j’assume totalement. Je ne suis pas de ceux qui achète tout parce que c’est nouveau, qui doivent tout posséder et en général je pèse longtemps le pour, le contre…. Et puis il y a ces émotions fortes auxquels on ne peut pas rien faire. Mais pourquoi diable un « nouveau remake de Zelda » peut-il me mettre dans cet état d’esprit ! Pourquoi soudain, je me réjouis de vivre l’excitation de ce moment où je pourrais le faire tourner entre mes mains…
Un voyage dans le temps s’impose ! Direction décembre 1993, j’avais presque 16 ans. La Gameboy, console portable de Nintendo s’était insinuée dans bon nombre de maisons, éclipsant bien souvent les mondes colorés de Super Mario World, les courses folles de Sonic the Hedgehog, les prémices de la 3D isométriques ou les décors chatoyant des jeux Point ‘n Clic des jeux PC…
Voilà de longs mois que je regarde avec étonnement et curiosité l’ascension fulgurante de la dernière console de Nintendo : La Nintendo Switch. Je vous avoue que je n’aurais pas parié un franc sur cette dernière. Un version nomade de la WiiU, plus cher que les Playstation 4 qui commençait alors à mettre un pied sous le 300€. Une console qui sortait avec son titre majeur, Legend of Zelda : Breath of Wild disponible parallèlement sur la génération précédente, une console non rétrocompatible, une console qui ne permet pas de récupérer ses achats faits sur le Nintendo Store au départ des machines précédentes, une console qui implique de racheter tout l’attirail du parfait gamer.
Zut, il n’y aucun jeu installé dessus : (
Et pourtant, la presse a crié au génie ! Les ventes ont explosé tant pour la console que pour tous ces jeux géniaux que sont Mario Kart 8, Donkey Kong Tropical Freeze, Rayman Legends, Toad Treasure, New Super Mario Bros.,… Tous ces jeux font partie de la ludothèque de cette fantastique console, La Nintendo WiiU que le public à tant bouder ! Une console proposant un Gamepad afin de jouer sans la télévision, de jouer jusqu’à 5 joueurs en même temps et remplie de pépites… Oui, je sais il n’y bien peu de différence entre la WiiU et la Switch sur papier, alors pourquoi diable la WiiU fut-elle un flop !? Un nom trop proche de la console précédente ? Un manque de gros titres à sa sortie ? Le potentiel du GamePad inexploité par les éditeurs tiers ou même Nintendo car trop avant-gardiste ? Il est vrai qu’il aura fallu attendre la sortie de Mario Kart 8 en 2014 pour rendre la WiiU à mes yeux indispensable !
Il c’est vendu 13M de WiiU de son lancement en 2012 à son arrêt en 2017 contre 29M de Nintendo Switch en 1 an et demi. La WIIU s’étant moins bien vendue que la Nintendo GameCube, considérée comme un échec commerciale également, vendue, elle, à 21M d’exemplaires en 7 années. Evidemment nous sommes encore loin des chiffres de vente totalement fous de la Nintendo DS, la GameBoy ou la Wii.
Avec ses 2,7 millions d’exemplaires écoulés à travers le monde en moins d’un mois, le succès de la Nintendo Switch n’est plus à prouver. Carton planétaire porté par la sortie de The Legend of Zelda : Breath of the Wild et plus récemment de Mario Kart 8 Deluxe, cette console hybride ambitionne de concurrencer les ventes vertigineuses de la Wii. (…)
Avec 105 000 unités écoulées sur le weekend de lancement, le record des 95 000 unités écoulées par la Wii est donc officiellement tombé. A titre de comparaison, la Wii U n’avait à l’époque pu faire mieux que 48 000 exemplaires, tandis que la PlayStation 4 et la Xbox One se sont respectivement écoulées à 90 000 et 50 000 exemplaires sur des laps de temps similaires.(Une News à lire sur JeuxVideo.Com)
L’année 2018 se termine et j’en profite comme à mon habitude pour faire un petit point Jeux-Vidéo. Bien que je sois loin de représenter le joueur moyen (puisque déjà, je n’ai pas Nintendo Switch), j’aime à partager mon avis, mes découvertes et mes déceptions notamment au travers de mes articles sur Press-Start.
Il est loin le temps j’achetais quelques jeux neufs par an et où j’en échangeais les plus anciens, le monde du jeu-vidéo m’oblige d’année en année à me formater à sa volonté du jeu dématérialisé. Je me promenais d’ailleurs la semaine dernière chez Mediamarkt et le constat est impressionnant, le rayon jeu-vidéo se résume à un petit coin avec quelques titres en boite. Sur PC par exemple on y trouve que deux ou trois jeux : Farming Simulatore, Les Sims et le dernier Warfare… Bref.
Les Blockbusters
Detroit : Become Human – PS4 (Quantic Dream – Sony, 2018)
De cette année 2018, je retiendrais tout particulièrement le nouveau titre de Quantic Dream, Detroit : Become Human. Plongé dans un univers futuriste autour de la thématique de l’intelligence artificielle, ce jeu extrêmement narratif met en avant les possibilités incroyables de multi-scénario en proposant au joueur un grand nombre de choix à faire qui auront tous une incidence sur le dénouement. Afin que ce dernier puisse mieux se rendre compte des nombreux chemins qui se sont offerts à lui, une carte des choix faits et à faire viendra clore chaque chapitre. Transcendant le réalisme et l’immersion du concept de film interactif initiés par les œuvres précédentes Heavy Rain et Beyond : Two souls, le nouveau bébé de David Cage nous met dans la peau de trois personnages différents. Le pari étant osé car certains d’entre eux pourraient avoir objectifs à atteindre initialement antagonistes, rendant l’appropriation du héros parfois plus difficile.
Detroit – Become Human : La carte des choix possibles
Sans être une claque visuelle aussi forte, tout du moins sur ma « simple » Playstation 4 pourrait tout de même être mon jeu de l’année. J’en aurais voulu tout de même un peu plus. Bouclé en une grosse semaine là où nous sommes toujours dans l’aventure de Horizon Zero Dawn depuis plus d’un an, Detroit : Become Human table de sa longévité sur le potentiel fort de rejouabilité afin de connaître les autres dénouements possibles.
Enfin pour clôturer le sujet sur ce jeu, je me suis intéressé à analyser mes choix et l’information statistique qui s’y rapportait. Parfois, alors que le jeu a déjà été joué par des milliers de personnes, j’ai fait certains choix qui me paraissait naturel et qui ne représentent pourtant que 1% des choix de l’ensemble des joueurs. De là, je me suis dit qu’à coté de la face visible de ce magnifique jeu se cache également un coté « obscure » permettant d’alimenter une énorme base de données du comportement des joueurs. Puisque chaque choix que nous faisons à une incidence sur la suite de l’aventure, cela permet également à terme, puisque toutes ces informations sont ensuite récupérée par les serveurs externes de pouvoir profiler le comportement de chaque joueur et sans tomber dans de la parano de pouvoir créer des patterns comportementaux sur base d’un échantillon gigantesque afin de pouvoir faire des avancées importantes dans le domaine de l’intelligence artificielle… La boucle est bouclée, la fiction rejoint alors la réalité !
Tout au long de l’année, Horizon Zero Dawn aura donc continué à nous apporter madame et moi quelques moments d’évasion. Nous aurons bien tenté également l’aventure de Rise of Tomb Raider, magnifique d’entrée de jeu mais tombant trop rapidement dans des mécaniques d’infiltration et de survie.
Uncharted 4 – PS4 (Naughty Dogs, 2016)
La bonne surprise sera alors plutôt Uncharted 4 qui attendait sagement son tour depuis 2 ans, acheté avant l’arrivée de la Playstation 4 dans notre salon.
Dès l’amorce de l’aventure, on se retrouve plongé dans les courses aux trésors aux cotés de Nathan Drake que j’avais abandonné dans un cimetière d’épave de bateau il y a déjà de nombreuses années. La recette est similaire, on alterne des phases narratives avec des phases d’action et de progression de voltige. Oubliez le vertige, il vous faudra crapahuter sur les toits ! Mais la recette fonctionne à merveille, et l’envie de savoir ce qu’il va se passer donne envie de s’y remettre le lendemain !
L’année 2018 m’aura également donné quelques déceptions. A défaut de Nintendo Switch, je me suis décidé à découvrir « ce fameux » Legend of Zelda : Breath of Wild sur ma Nintendo WiiU. Rien n’y fait, je n’accroche absolument pas un Zelda dans un monde ouvert et sans bande son, d’autant que je le trouve très fade visuellement. J’ai également eu l’occasion de mettre ma tête dans le casque virtuel de Sony avec au final beaucoup de déception. Ce coûteux appendice est loin d’offrir des sensations extraordinaire, mon expérience dans Resident Evil 7 VR offrant par ailleurs une qualité d’image médiocre. Enfin, j’ai eu beau tenter de trouver un jeu de course moderne, rien n’y fait de Flatout 4 à Need For Speed tout ne semble tailler que pour du jeu en réseau, qui plus est fortement lié à des campagnes et missions…
Detroit Become Human – PS4 Horizon Zero Dawn – PS4 Uncharted 4 – PS4 Cities Skylines – MAC Bravely Default – 3DS
Rise of Tomb Raider – PS4
Rime – PS4
Mario Kart 8 – WiiU
Legend of Zelda : Breath of Wild – WiiU
Farpoint VR – PS4
Flatout 4 : Total Insanity – PS4
Resident Evil 7 VR – PS4
Need For Speed Rivals – PS4
Projet Cars 2 – PS4
Découverte avec les enfants
Minecraft – WiiU (Mojang AB, 2015)
L’univers du jeu vidéo n’est plus un monde que je découvre uniquement avec madame. Maintenant que les enfants grandissent, eux aussi m’offrent à me plonger dans des jeux qui ne m’intéressaient pas plus que cela. Oh bien sur, cela fait un moment que je leur installe des jeux adaptés sur l’iPad ou sur la 3DS. Mais c’était encore différent. Voilà un bon moment que Charly me parle de Minecraft. Je n’ai jamais été inspiré par ce jeu que je trouvais faire double emploie avec les LEGOs, mais j’ai fini par lui rapporté l’édition WiiU en promo chez Carrefour. Cela s’est effectivement présenté comme une révélation, je ne cesse d’être surpris par tout ce qu’il arrive à construire à l’intérieur de ce jeu, y trouvant plus de satisfaction que dans la construction en vraie briques LEGO qu’il faudra ensuite protégées des attaques de petites soeurs !
Nous aurons découvert ensemble :
Minecraft – Nintendo Edition – WiiU Need For Speed : No Limit – iPad Yonder : the cloud catcher chronicle – PS4 Babysitting Mama – Wii