Après avoir survécu à l’ambiance stressante de Resident Evil 3: Némésis sur la PlayStation de Madame, nous avions enchaîné à l’époque avec Resident Evil 2, découvrant les épisodes dans le désordre — mais avec la même fascination pour ce nouveau genre que Capcom venait d’imposer : le Survival Horror.
Et voilà qu’un quart de siècle plus tard, à l’approche d’Halloween, l’envie de se défaire de quelques zombies s’est à nouveau fait sentir. Après avoir bouclé avec plaisir le remake de Resident Evil 3 sur notre PS5, j’étais finalement convaincu par la qualité de cette relecture moderne. L’occasion rêvée, donc, de donner une seconde chance au remake de Resident Evil 2, premier de la série à bénéficier du moteur RE Engine.
Quand le jeu est sorti durant l’hiver 2019 sur PS4, je me souviens avoir été bluffé : visuellement superbe, terriblement immersif, et cette impression de retrouver le commissariat de Raccoon City encore frais dans ma mémoire.
Mais très vite, les cinématiques, l’ambiance moite et les zombies dégoulinants m’avaient refroidi. Peut-être aussi parce qu’à l’époque, avec de jeunes enfants à la maison, les soirées “angoisse et sursaut” n’étaient pas vraiment à l’ordre du jour.
Aujourd’hui, les monstres ont grandi. Le plus grand s’intéresse à The Last of Us et The Walking Dead. Les filles voudraient regarder Stranger Things. Alors une fois la petite dernière couchée, on peut enfin se dire : “Allez, on se matte du zombie !”
Voilà des mois que la console dormait. J’avais la tête ailleurs, probablement un peu trop plongé dans mes romans… mais ces derniers jours, une envie subite m’était venue : dégommer du zombie. Ça tombait bien, Madame était partante et depuis un moment déjà, deux remasters patientaient dans notre bibliothèque PS5 : Resident Evil 2 et Resident Evil 3.
Le moment était bien choisi pour un petit clin d’œil puisque cet automne, cela fera 25 ans que nous découvrions l’univers de Resident Evil sur la première PlayStation de Madame. À l’époque, je n’étais pas spécialement attiré par les jeux d’horreur. Les films non plus d’ailleurs, mais j’étais en pleine découverte de nouvelles expériences vidéoludiques. Très vite, la mise en scène oppressante, les graphismes impressionnants du jeu de Capcom et cette tension permanente avaient su nous faire plonger et devenir accroc au Survival Horror. D’ailleurs les épisodes de la saga ont guidé nos achats de consoles pendant des années : Code Veronica X sur PS2, la GameCube pour ses exclus, la PS3 pour Resident Evil 5, et même une édition spéciale PS4 pour le septième opus.
Sorti en 1999, Resident Evil 3 avait quelque chose de particulier. On y incarnait Jill Valentine membre des S.T.A.R.S. dans de très détaillés décors en 2D précalculée, truffés de zombies, d’objets à ramasser et d’énigmes tordues. A l’image de Final Fantasy VIII que nous venions de terminer, ce mélange entre 2D et 3D était particulièrement efficace ! Mais surtout… il y avait ce fichu Némésis. Une Mutant, une arme biologique imprévisible, qui pouvait surgir à tout moment pour vous terroriser et vous atomiser.
Captures d’écran utilisées à titre personnel, d’illustration et d’archive respectant le cadre du “Fair Use“, issues en autre de Mobygames et JeuxVidéo.com
Attendu depuis de longs mois, le premier épisode de la nouvelle série “The Last of Us” reprenant l’univers du jeu vidéo de Naughty Dog était diffusé ce lundi ! Bon, pas de panique, je ne vais pas spoiler !
Lors que le jeu vidéo débarquait sur PlayStation 3 en juin 2013, il se positionnait comme une grande réussite visuelle callée sur un gameplay qui avait fait ses preuves, celui des aventures de Nathan Drake dans Uncharted, dont les 3 épisodes s’étaient enchainées depuis le lancement de la 3° génération de console de Sony.
L’une des forces des jeux de Naughty Dog a été de créer de grandes aventures vidéoludiques, avec des personnages charismatique, une narration au centre de l’aventure (peut-être trop diront certains) et des environnements à couper le souffle.
Il parait que le Joueur du Grenier est à la bourre, il n’est pas prêt pour son épisode de Noël. Trop de chaines Youtube et surtout… un p’tit marmot ! Et bien, il n’est pas au bout de ses peines, car le Papa Geek que je suis peut lui donner un petit avant goût du futur. Entre s’assurer que le grand étudie, lise ses romans pour l’école et réussisse ses examens de Noël, garder le cap avec les jumelles pré-ado qu’il faut conduire à la Gymnastique et l’équitation sans qu’elles ne se scotchent à Netflix, Les Sims et la Switch et enfin, une petite dernière qui a tant de chose à raconter, partager et nous faire découvrir… le tout sur 3 écoles différentes…. Pas certain que « Papa d’un jeune enfant » soit la période la plus chornophage à prévoir !
De mon côté, mon rôle de Papa Geek Bloggueur est loin d’avoir le vent en poupe, d’autant que les Blogs, ce n’est pas encore vintage… c’est probablement HasBeen… Dès lors, avec en prime, un ordinateur at home longuement à l’arrêt. Je n’ai pas vraiment eu le temps de préparer mon traditionnel « Happy Geekmas » autrement qu’en accrochant à mon Pinboard quelques idées vues de ci de là.
Happy Geekmas 2022
Mais qu’importe, ma petite femme s’avait ce dont j’avais le plus besoin, de nouvelles pantoufles :))
Sans Tralalala, il faudra rapidement faire le constat que cette année 2021 n’aura pas eu de quoi rivaliser à mes yeux avec la précédente en terme de jeux-vidéo.
En effet, l’année 2020 et la sortie conjointe de Final Fantasy VII et The Last of Us 2 avait été chez nous l’une des plus chargée. Or, les jeux attendus cette année ont pour la majeure partie été reportés à l’année 2022 et cette fameuse nouvelle PlayStation 5 s’est montrée tellement discrète qu’on ne l’a guère trouvée dans les magasins !
Les « nouveautés » jouées cette année auront donc été peu nombreuses et pour la plupart sur ma récente Nintendo Switch. En revanche, poussé par le certificat en culture vidéoludique suivi cette année, je me suis essayé à sortir un peu plus de veilles cartouches à (re)découvrir que d’habitude et surtout expérimenter quelques perles du courant Indé.
Les Tops
Dans les méandres de Dead Cells
Dead Cells (Switch)
Tout en analysant plus en profondeur la thématique des jeux Indépendants dans le cadre du certificat en culture vidéoludique, je me suis rendu-compte que Dead Cells était une production française du studio Motion Twin, un studio que j’avais découvert il y a quelques années avec son petit jeu originale Uppercut Football. Et s’il fallait vraiment me convaincre que je me devais de découvrir ce jeu, voilà que celui-ci se retrouvait jouable gratuitement pendant 5 jours pour les abonnés du Nintendo Online !
Je partais en réalité en terrain inconnu. Si visuellement, l’ambiance fait penser à Castlevania ou même Prince of Persia, très vite, la prise en main se montre plus nerveuse… L’ambiance me rappellent également un peu Black Thorne… Je me retrouve donc à errer dans les couloirs de cette sombre prison, je me défends comme un beau diable, puis baf… mort ! Et là, surprise, tout a changé, mais j’ai également perdu tout ce que j’avais ramassé… Ah ! Voilà qui me change totalement de ce que je connais… Un donjon « aléatoire », voilà qui me rappelle un peu les longues soirées à regarder mon koloc’ Didier sur Diablo ! S’enfoncer dans un donjon, combattre, combattre, ramasser de l’or, chercher la sortie… C’est ce donc que l’on appelle un Rogue-like en lien avec le jeu d’aventure et d’exploration Rogue sorti en 1980, et plus exactement, avec son approche Plateformer et de recherche d’objet et artefacts, un Roguevania… mélange entre un Rogue-like et Metroïdvania.
Ne perdez pas espoir : il faut mourir, mourir, mourir… pour y arriver ! Et justement, c’est un élément que je trouve bien dans ce titre… Mourir n’est pas frustrant, la mort ouvre alors de nouvelles voies… C’est également bien moins frustrant que les jeux Dead’n Retry qui finalement implique de « comprendre une astuce ou un énigme » et d’apprendre à la résoudre… Dead Cells intègre donc la mort de notre avatar comme un élément de narration et prétexte à proposer un niveaux recomposé… étonnamment j’y trouve donc le même plaisir qu’en jouant à Knytt et les moments passés Switch en main à jouer à Dead Cells cette année resteront une expérience fortes qui pousse le titre de français en haut de ce top 2021.
Overcooked : Special Edition – Switch (Team 17 – Ghost Town Games, 2017)
Overcooked ! : Special Edition (Switch)
En 2° position dans ce TOP 2021, un autre titre découvert lors de ma formation : Overcooked. Voilà déjà un moment que j’ai entendu parlé de ce titre du studio Team 17, studio héritage des grandes années Amiga. En effet, ce jeu multi-joueurs est sorti en 2016 et c’est donc avec plusieurs années de retard que je finis par le découvrir maintenant que nous disposons de 4 JoyCons pour en profiter en famille !
Le concept est suivant, réaliser les commandes des clients dans un restaurant. Chaque joueur contrôle son petit cuisinier et il faudra donc s’organiser efficacement pour suivre le rythme des commandes. Chaque cuisine à ses spécificités, mais il faudra à chaque fois, prendre les bons ingrédients, les hachés, les mélanger, les cuire et les servir.
Overcooked, est un jeu très efficace dans la coordination d’une équipe et la mise en place de stratégie commune !
Mini Metro
Mini Metro (iPad)
Pour compléter ce TOP 3, j’ai choisi Mini Métro, un titre au design particulièrement épuré sorti en 2014. J’ai découvert ce dernier cet été sur mon iPad et ce dernier est devenu très vite addictif. Dans Mini Métro, vous devez relier des stations les unes aux autres et optimiser l’offre et la demande vers des voyageurs. Petit à petit de nouvelles demandes apparaissent et vous devrez adapter vos lignes, augmenter le nombre wagons tout en tenant compte des restrictions, en autre, de passage sous un fleuve.
Mini Métro demandent peu de réflexe, c’est presqu’un jeu zen contemplatif, et pourtant, à chaque partie terminée, je me suis dit, allé, on recommence !
Les Flops
Nintendo Online (Switch)
Nintendo 64 sur Nintendo Switch : lag, bugs, textures manquantes, jouabilité problématique – les premiers abonnés bouillonnent
J’en parlais il y a quelques semaine, l’une des attentes de cette fin d’année était… l’arrivée des jeux Nintendo 64, Megadrive et Game Boy dans le catalogue en ligne de Nintendo Switch Online. S’il faudra encore attendre pour retrouver les jeux de la portable monochrome, une première fournée de titres issus des deux premières consoles ont fait leur apparition, non sans faire grincer les dents ! Tout d’abord, ceux-ci ne sont accessible que moyennant le paiement d’un « extention pack« . On passe tout de même de 19€/an qui était particulièrement attractif jusqu’ici à 39€ / an. Voilà qui modère un peu mon envie de découvrir les titres d’une génération Nintendo que j’ai eu peu l’occasion de prendre en main. A cela, s’ajoute actuellement de très gros soucis d’émulation. Nombre de joueurs se plaignant d’énorme ralentissement, de latence dans les boutons d’action et même de textures supprimées des versions originales…
Mais à côté de cela, on peut également reproché à Nintendo d’avoir été plus que pingre quant à l’ajout de nouveautés dans le catalogue Super Nintendo et NES de l’abonnement de cette année. Les nouveautés se comptent sur les doigts de la main et étaient particulièrement inintéressantes !
Death Stranding (PS4)
Death Stranding – PS4 (Kojima Production – Sony, 2019)
Présenté lors de sa sortie fin 2019 comme « Le jeu de l’année », Death Stranding se sera montré assez décevant. Grand projet d’Hideo Kojima, la papa de la série Silent Hill, mais également mettant en scène Norman Reedus dans un avatar numérique, Death Stranding avait beaucoup d’atout. Avec une histoire qui se présente très intrigante et sombre, il faut bien admettre que nous nous serons un peu forcés à passer un premier sentiment rebutant. Maniabilité lourde, décors déprimants, combats imprécis et ce sentiment de jouer le transporteur de colis n’ont pas réussi à nous convaincre d’en apprendre plus.
Alex Kidd in miracle world DX (PS4)
Alex Kidd in miracle World DX – PS4 (Merge Games – Jakenteam, 2021)
Je ne suis peut-être pas très tendre avec la jolie ré-édition DX d’Alex Kidd in Miracle World en le glissant dans mon Flop 2021 ? C’est qu’il faut bien admettre que les graphismes du portage de l’ancienne mascotte de SEGA qui avait fait les beaux jours de la console Master System avant l’arrivée de Sonic le hérisson sont très réussis ! C’est donc très naturellement que nous avions acheté le jeu à sa sortie au début de l’été ! Rien ne manque, on a clairement en main l’ancien Alex Kidd manette en main, c’est très joli, c’est réussi et l’on nous propose même la possibilité d’avoir des vies infinies, ce qui permet d’aller découvrir des niveaux jusque là impossible pour moi… Mais finalement, rien n’a changé, et on s’ennuie assez vite ! Les niveaux sont loins d’être originaux et l’on sent tellement que ceux-ci date d’un autre âge. Le titre se retrouve donc particulièrement vite remisé dans la bibliothèque de la console.