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Castlevania 16 bits

Castlevania 16 bits

J’ai toujours eu une attirance pour les trois premiers Castlevania sur la NES. La musique était excellente, le gameplay énergique, les décors franchement impressionnant pour la console 8bits de Nintendo, mais, je dois bien admettre que je ne m’étais pas vraiment intéressé à l’époque aux autres épisodes, et notamment celui-ci sorti sur la Super Nintendo, la sortie d’une compilation anniversaire de Konami rassemblant quelques uns des épisodes mythiques de la série à jouer sur ma Nintendo Switch avait donc fini par me faire de l’oeil une fois le tarif tomber sous la barre des 10€, de quoi mettre mon ami Santo au défi !

Super Castlevania IV - SNES (Konami, 1991)
Super Castlevania IV – SNES (Konami, 1991)

J’avais déjà eu l’occasion de toucher à Castlevania IV en émulation à la fin des années 90. A l’époque, je ne connaissais toujours que très peu cette série et, via émulation toujours, c’était plutôt les épisodes NES que je trouvais réussi. Aux cotés d’un expert en jeux vicieux, j’ai pu découvrir un peu plus ce premier épisode sorti sur la Super Nintendo via la compilation « anniversary » sur la Nintendo Switch. Tout en restant dans l’univers des épisodes NES, cette nouvelle aventure me donne l’impression de beaucoup tabler sur les effets spéciaux de la nouvelle console de Nintendo.

Super Castlevania IV - SNES (Konami, 1991)
Super Castlevania IV – SNES (Konami, 1991)

Avec dès le départ de l’aventure, un grillage qui tombe et qui montre que l’on peut techniquement avoir des avant plan et arrière plan de jeu. Néanmoins, cela n’apporte pas grand chose au jeu, si ce n’est un peu plus d’exploration. Je n’étais pas très fan déjà de cet effet sur Super Mario World. Musicalement, l’ambiance de ce Castlevania offre des sons beaucoup plus proche de la réalité que les bliips de la NES, mais cela crée plus une ambiance qu’une bande son énergique.


 

Castlevania Bloodlines - Megadrive (Konami, 1994)
Castlevania Bloodlines – Megadrive (Konami, 1994)

Dans la continuité de la découverte des épisodes inclus dans la compilation « anniversary » de Konami dédié à Castlevania, nous avons ensuite découvert la version Megadrive titré « Bloodlines », cet épisode était appelé chez nous « the new generation » et « vampire killer » au Japon. Après avoir été exclusif aux consoles de Nintendo, le « classique » (je dis classique, mais à l’époque je n’en avais jamais entendu parler) de Konami débarque alors sur la console de SEGA, habituée à proposer des jeux plus matures collant parfaitement à l’univers de Castlevania et les chasseurs de vampires.

Castlevania Bloodlines - Megadrive (Konami, 1994)
Castlevania Bloodlines – Megadrive (Konami, 1994)

Sans s’embarrasser d’effet spéciaux novateurs, cette nouvelle aventure se pose sur les bases de la série, avec des niveaux plus classiques qui se focalise sur le gameplay, par ailleurs un peu plus nerveux que sur les consoles de Nintendo. L’expert à mes cotés y prend d’ailleurs plus de plaisir que sur la version Super Nintendo, de quoi voir plus que le premier boss ! Et c’est que le premier niveaux est long à boucler ! Musicalement, les sonorités FM de la Megadrive offre une belle variante aux thèmes emblématiques de la série ! probablement hors de prix à trouver en cartouche, ce Castlevania se déguste donc dans cette compilation !


Captures d’écran utilisées à usage personnel et d’archive respectant le cadre du “Fair Use“, issues en autre de Mobygames 
Continuons à jouer à la Master System

Continuons à jouer à la Master System

Depuis un mois, la Master System, 8bits de SEGA est branchée sur la télévision. Voilà qui aura été l’occasion de tester plus en détail, seul, avec les enfants ou mes amis les quelques cartouches glanées aux fils des années. J’ai notamment été surpris par Rastan dans un gameplay un peu similaire à Castlevania. Cela aura aussi été l’occasion de mettre mon expérimenté ami Santo à me faire découvrir Wonder Boy in Monsterland et Shinobi, afin d’en voir un peu plus que ce que je n’arrive à progresser par moi même…

Bref, je vous partage ce petit aperçu…

Rastan (SEGA – Taïto, 1989) 8/10

Rastan - Master System (SEGA, Taïto, 1988)
Rastan – Master System (SEGA, Taïto, 1988)

Reprenant le concept Plateforme/Action de la borne d’arcade sortie à la même époque que je ne connais pas, je découvre cette version Master System en 2020. Si les décors sont un peu pauvre et le premier niveau assez linéaire, très vite Rastan montre un certain intérêt à se plonger dans l’aventure. Des nouvelles armes à ramasser, un changement de luminosité (jour, pénombre et nuit), quelques tunnels à explorer et une musique assez réussie.

Le jeu n’est pas trop punitif, ce qui m’aura permis d’affronter le premier boss et découvrir 3 environnements, la montage, le château et la forêt… Les ennemis, sont peut-être un peu redondant, limitation de cette version 8 bits ? Quoi qu’il en soit, il a au moins de quoi rivaliser avec Castlevania sur la NES non ?

Alex Kidd in miracle worlds (SEGA, 1986) 7/10

Alex Kidd in miracle world (Master System)
Alex Kidd in miracle world (Master System)

Plus qu’à jouer à Alex Kidd… Enfin, après avoir optimisé l’imagé en 4:3 et avec un petit filtre « sport » histoire d’avoir une image un peu baveuse et vintage plutôt que flashie et rugueuse.

Dit, on jouait encore comment à Alex Kidd, avec la bague là ?

C’est que madame était experte en son temps à Alex Kidd, la Master System avait été sa première console de jeux alors que de mon coté, je devais me contenter d’y jouer « à défaut » chez GB Maxitec pendant plutôt que de faire la file pour la version Megadrive de Sonic le hérisson ! Dès lors, nous n’avions pas accès au bouton « Pause », situé sur la console, permettant d’activer les différents pouvoir ramassés par notre petit héros. Quoi qu’il en soit, rien à faire… la reprise en main n’est pas si facile ! Est-ce Alex ou la manette qui manque un peu de réactivité ?

J’ai donc essayé de m’y remettre moi aussi à cet Alex Kidd. Bien évidemment, avec la possibilité d’utiliser la bague, le premier niveau est un peu plus facile, mais reste que ce diable d’Alex Kidd patine plutôt qu’il ne coure et qu’il fait des sons particulièrement difficile à contrôler… Délicat ! Sous l’eau, le petit coup de point pour tuer les poissons, gros ou petit, ce n’est pas le plus facile… J’arrive évidemment plus facilement qu’étant gamin au stage suivant, ou sur ma petite moto, je finis toujours par retomber sur un scorpion pour petit Game Over… Rooh, Alex Kidd, tu m’énerves !

Wonderboy in Monsterland (SEGA – Escape, 1988) 7/10

Wonder Boy in Monsterland - Master System (SEGA, 1988)
Wonder Boy in Monsterland – Master System (SEGA, 1988)

Diable, je suis surpris de découvrir que l’épisode Master System de Wonder Boy in Monster Land est issu d’une adaptation d’un jeu initialement sorti sur borne d’arcade tant le concept plateformer / aventure ne se prette pas à jouer en mode « insert coin » ! Je constate également qu’avec surprise, cette aventure de SEGA avait même eu droit à un portage sur Commodore 64. Si je connaissais bien le tout premier Wonderboy, avec Skateboard et dinosaure, c’est en réalité le 3° épisode sur la Game Gear qui m’avait impressionné à l’époque. Avec ce second opus « Wonder Boy in Monster Land », on sent encore les mécanique un peu vétustes des jeux de plateforme de SEGA qui tout comme dans Alex Kidd proposent des niveaux souvent qui n’ont pas la magie de Nintendo avec son Super Mario.
Il n’empêche que ce mélange d’aventure et plateforme est assez chouette, même si sans l’aide d’un expert à mes cotés, je n’en aurais pas vu tant !

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La grande annonce de SEGA

La grande annonce de SEGA

Sony a repoussé la présentation de la PS5 pour laisser place à l’annonce affriolante de SEGA… la sortie d’une Game Bear Micro !
 
Si l’idée d’une version modernisée de la portable de concurrente de la Game Boy est plutôt intéressante, dès le départ la suite l’est tout de suite moins. 4 modèles différents incluants chacun 4 jeux. C’est très très peu, voire ridiculement peu, d’autant que le consoles d’époque font partie des ancêtres qui souffrent le plus du temps, la faute à un condensateur lié à l’image et au son.
 
Il n’est donc pas si facile de profiter des bons jeux sortis sur cette console, qui d’origine devait déjà jongler avec une consommation de piles importante et un écran couleur qui manque cruellement de contraste.
 
Si la Game Gear, console portable, ne tenait pas à l’époque dans une poche, ce que je vois de ces versions micro semblent si petit que l’on pourrait en mettre 4 dans sa poche.
 

Au moins, la boite de l’édition japonaise est-elle attrayante !

 

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Les 100 meilleures musiques de jeux vidéo

Les 100 meilleures musiques de jeux vidéo

Les plus belles musiques de jeux vidéo, voilà un sujet qui me tient à coeur depuis de très nombreuses années ! Il existe bien sur déjà diverses playlists sur Youtube ou sites amateurs de clics qui se sont penchés à proposer ce genre de mega hit parade et au fond qui suis-je pour prétendre proposer un autre TOP 100 ?

J’en conviens, c’est le genre d’approche qui a une certaine part de subjectivité, parce qu’en matière d’art les gouts, les couleurs, les notes, les sons, chacun aura une oreille différente. Néanmoins je me lance malgré tout.

Tout d’abord, parce que la musique propre aux jeux vidéo a toujours été pour moi un élément important. J’ai découvert les jeux vidéo à 6 ans en 1983 avec les premières petites musiques du Commodore 64 et je suis devenu rapidement fasciné par les sons que cette machine pouvait offrir grâce aux prouesses de compositeurs vidéoludique de l’époque. J’ai ensuite basculé sur un PC où j’ai vu l’arrivé des premières cartes son aux sonorités FM faisant la transition vers l’arrivée des premières bande son sur CD-Rom qui se frottaient alors à la technologie du soundtracking issue du monde Amiga.

Piano Collections: Final Fantasy VIII
Piano Collections: Final Fantasy VIII

J’ai pris également du recul quand à ce que je trouvais étonnant dans les musiques des jeux de la Game Boy, de la NES, Super Nintendo et Megadrive avant le passage aux bandes sons plus orchestrées du nouveau millénaire et le retour de la vague plus « rétro » des jeux indépendants de ces 10 dernières années.

Ce bagage m’aide à prendre un certain recul autour de mes expériences personnelles de joueurs amateurs de musique vidéoludique mais également quant à la qualité technique d’oeuvres composées pour des jeux auxquels je n’ai pas joué. Ces démarches de reflexion font également partie de mon approche en tant que compositeur de musique pour une série de jeux vidéo indépendants et amateurs.

Enfin, la plupart des « tops » que j’ai eu l’occasion de découvrir était toujours à mon gout trop américain, trop import japonais voire trop franco-français.

Bien entendu, comme Bjorn Olav Dozo l’explique dans le MOOC « Introduction à la culture vidéoludique« , il y aura toujours de nombreuses approches pour écrire l’histoire du jeu vidéo, et à nouveau j’apprécie partager avec vous cette angle-ci.

Les 100 meilleures musiques de jeux vidéo

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Du bon son de synthé

Du bon son de synthé

J’avais mis de coté quelques albums de musique électro découverts essentiellement sur Bandcamp que j’avais envie de vous partager.

Il y a tout d’abord un gros album de la formation québecquoise Le Matos que m’a fait découvrir James Monkman au début de l’été. Il s’agit de nombreux titres aux sonorités de synthés rétros des années 80 pour le film Turbo Kid, une genre d’ôde aux eighties dans un esprit bien différent de Strangers Things, mais clairement dans un style un peu trop gore à mon gout à l’écran. Musicalement par contre, c’est franchement excellent !

Cela a fait le buzz au même moment, les différents sites d’actu GEEK rapportait la sortie d’un album au format très original, sur cartouche pour SEGA Megadrive. En effet le producteur allemand Remute, avait réaliser son album Technoptimistic aux sonorités FM exploitant la puce sonore de la console 16bits de SEGA dans un style un peu similaire à la bande son du jeu Street of Rage.

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