Il y a quelques choses de magique dans le jeu vidéo. Du haut de mes 42 ans et tout en sachant que je ne compte non plus en heures, mais en minutes les moments auxquels je pourrais y jouer. Ils continuent pourtant à me fasciner, me donner me envie, me faire rêver. Ils me permettent d’oublier tout ce qui me rend morose, ils me permettent de me défouler quand je me ronge d’énervement. Ils savent aussi nous rassembler entre amis, en famille… et parfois même encore juste tous les 2.
Le jeu vidéo, j’ai déjà eu l’occasion de le raconter de nombreuse fois, c’est maintenant pour moi bien plus qu’un simple divertissement numérique, c’est une culture, un univers, et même de très nombreux jalons mémoires de ma vie !
2020 se présente comme une année assez particulière. Tout d’abord, me voilà « full équipé », j’ai maintenant toute la ludothèque de la Nintendo Switch que je pourrais découvrir. Mais surtout, et cela n’arrive plus si souvent, une série de « gros » jeux sortent au printemps ! Enfin, Sony a annoncé la sortie de sa nouvelle PlayStation 5 pour la fin de l’année, ce qui devrait offrir à 2020 un lot de nouveaux rêves…
C’est dingue, on parle de plus de l’arrivée imminente de la prochaine PlayStation pour contrer la Xbox… tout cela en réalité pour la fin de cette année… Par contre, je n’ai encore vu passer aucune preview de jeux complètement dingue, ou même de jeux tout court prévus pour la nouvelle machine de Sony !
Alors, en 2020, j’affronte à nouveau le Nemesis ou je chevauche un Chocobo… et pourquoi pas les 2 ?
L’année 2018 se termine et j’en profite comme à mon habitude pour faire un petit point Jeux-Vidéo. Bien que je sois loin de représenter le joueur moyen (puisque déjà, je n’ai pas Nintendo Switch), j’aime à partager mon avis, mes découvertes et mes déceptions notamment au travers de mes articles sur Press-Start.
Il est loin le temps j’achetais quelques jeux neufs par an et où j’en échangeais les plus anciens, le monde du jeu-vidéo m’oblige d’année en année à me formater à sa volonté du jeu dématérialisé. Je me promenais d’ailleurs la semaine dernière chez Mediamarkt et le constat est impressionnant, le rayon jeu-vidéo se résume à un petit coin avec quelques titres en boite. Sur PC par exemple on y trouve que deux ou trois jeux : Farming Simulatore, Les Sims et le dernier Warfare… Bref.
Les Blockbusters
Detroit : Become Human – PS4 (Quantic Dream – Sony, 2018)
De cette année 2018, je retiendrais tout particulièrement le nouveau titre de Quantic Dream, Detroit : Become Human. Plongé dans un univers futuriste autour de la thématique de l’intelligence artificielle, ce jeu extrêmement narratif met en avant les possibilités incroyables de multi-scénario en proposant au joueur un grand nombre de choix à faire qui auront tous une incidence sur le dénouement. Afin que ce dernier puisse mieux se rendre compte des nombreux chemins qui se sont offerts à lui, une carte des choix faits et à faire viendra clore chaque chapitre. Transcendant le réalisme et l’immersion du concept de film interactif initiés par les œuvres précédentes Heavy Rain et Beyond : Two souls, le nouveau bébé de David Cage nous met dans la peau de trois personnages différents. Le pari étant osé car certains d’entre eux pourraient avoir objectifs à atteindre initialement antagonistes, rendant l’appropriation du héros parfois plus difficile.
Detroit – Become Human : La carte des choix possibles
Sans être une claque visuelle aussi forte, tout du moins sur ma « simple » Playstation 4 pourrait tout de même être mon jeu de l’année. J’en aurais voulu tout de même un peu plus. Bouclé en une grosse semaine là où nous sommes toujours dans l’aventure de Horizon Zero Dawn depuis plus d’un an, Detroit : Become Human table de sa longévité sur le potentiel fort de rejouabilité afin de connaître les autres dénouements possibles.
Enfin pour clôturer le sujet sur ce jeu, je me suis intéressé à analyser mes choix et l’information statistique qui s’y rapportait. Parfois, alors que le jeu a déjà été joué par des milliers de personnes, j’ai fait certains choix qui me paraissait naturel et qui ne représentent pourtant que 1% des choix de l’ensemble des joueurs. De là, je me suis dit qu’à coté de la face visible de ce magnifique jeu se cache également un coté « obscure » permettant d’alimenter une énorme base de données du comportement des joueurs. Puisque chaque choix que nous faisons à une incidence sur la suite de l’aventure, cela permet également à terme, puisque toutes ces informations sont ensuite récupérée par les serveurs externes de pouvoir profiler le comportement de chaque joueur et sans tomber dans de la parano de pouvoir créer des patterns comportementaux sur base d’un échantillon gigantesque afin de pouvoir faire des avancées importantes dans le domaine de l’intelligence artificielle… La boucle est bouclée, la fiction rejoint alors la réalité !
Tout au long de l’année, Horizon Zero Dawn aura donc continué à nous apporter madame et moi quelques moments d’évasion. Nous aurons bien tenté également l’aventure de Rise of Tomb Raider, magnifique d’entrée de jeu mais tombant trop rapidement dans des mécaniques d’infiltration et de survie.
Uncharted 4 – PS4 (Naughty Dogs, 2016)
La bonne surprise sera alors plutôt Uncharted 4 qui attendait sagement son tour depuis 2 ans, acheté avant l’arrivée de la Playstation 4 dans notre salon.
Dès l’amorce de l’aventure, on se retrouve plongé dans les courses aux trésors aux cotés de Nathan Drake que j’avais abandonné dans un cimetière d’épave de bateau il y a déjà de nombreuses années. La recette est similaire, on alterne des phases narratives avec des phases d’action et de progression de voltige. Oubliez le vertige, il vous faudra crapahuter sur les toits ! Mais la recette fonctionne à merveille, et l’envie de savoir ce qu’il va se passer donne envie de s’y remettre le lendemain !
L’année 2018 m’aura également donné quelques déceptions. A défaut de Nintendo Switch, je me suis décidé à découvrir « ce fameux » Legend of Zelda : Breath of Wild sur ma Nintendo WiiU. Rien n’y fait, je n’accroche absolument pas un Zelda dans un monde ouvert et sans bande son, d’autant que je le trouve très fade visuellement. J’ai également eu l’occasion de mettre ma tête dans le casque virtuel de Sony avec au final beaucoup de déception. Ce coûteux appendice est loin d’offrir des sensations extraordinaire, mon expérience dans Resident Evil 7 VR offrant par ailleurs une qualité d’image médiocre. Enfin, j’ai eu beau tenter de trouver un jeu de course moderne, rien n’y fait de Flatout 4 à Need For Speed tout ne semble tailler que pour du jeu en réseau, qui plus est fortement lié à des campagnes et missions…
Detroit Become Human – PS4 Horizon Zero Dawn – PS4 Uncharted 4 – PS4 Cities Skylines – MAC Bravely Default – 3DS
Rise of Tomb Raider – PS4
Rime – PS4
Mario Kart 8 – WiiU
Legend of Zelda : Breath of Wild – WiiU
Farpoint VR – PS4
Flatout 4 : Total Insanity – PS4
Resident Evil 7 VR – PS4
Need For Speed Rivals – PS4
Projet Cars 2 – PS4
Découverte avec les enfants
Minecraft – WiiU (Mojang AB, 2015)
L’univers du jeu vidéo n’est plus un monde que je découvre uniquement avec madame. Maintenant que les enfants grandissent, eux aussi m’offrent à me plonger dans des jeux qui ne m’intéressaient pas plus que cela. Oh bien sur, cela fait un moment que je leur installe des jeux adaptés sur l’iPad ou sur la 3DS. Mais c’était encore différent. Voilà un bon moment que Charly me parle de Minecraft. Je n’ai jamais été inspiré par ce jeu que je trouvais faire double emploie avec les LEGOs, mais j’ai fini par lui rapporté l’édition WiiU en promo chez Carrefour. Cela s’est effectivement présenté comme une révélation, je ne cesse d’être surpris par tout ce qu’il arrive à construire à l’intérieur de ce jeu, y trouvant plus de satisfaction que dans la construction en vraie briques LEGO qu’il faudra ensuite protégées des attaques de petites soeurs !
Nous aurons découvert ensemble :
Minecraft – Nintendo Edition – WiiU Need For Speed : No Limit – iPad Yonder : the cloud catcher chronicle – PS4 Babysitting Mama – Wii
Les vacances approchent à grand pas et il serait grand temps que je me plonge à préparer notre roadbook de vacances, mais pour ce weekend, je vais en profiter pour faire un peu d’ordre dans tous les articles et annonces que j’ai mis de coté coté JV. Etonnement, la E3 de cette année, le salon mondial dédié au Jeux-Vidéo ne m’a pas vraiment emballé et la conférence Nintendo non plus. J’entends souffler derrière que je me fais vieux… mwouaip, c’est possible ! Bref, mes découvertes sont les loin des triples AAA qui ont enflammés les gamers : Alex Kidd, The Elder Scroll VI, Pokemon Let’s Go, Yoku’s island express, Octopath travellers, Shantae half genie heroe,…
Il y a tout d’abord l’annonce assez récente lue sur Indie Rétro News d’un probable remake du premier Alex Kidd de SEGA, sorti à l’origine en 1986 sur la Master System. Pour l’heure le projet semble encore au tout début, mais avec le retour récent notamment de Wonderboy, il y a de quoi un peu rêver d’autant que j’ai toujours bien apprécié ce petit jeu de plateforme concurrent de Super Mario Bros.
The Elder Scrolls VI
Voilà qui plairait plus que probablement à madame et à mon Papy grands amateurs de Skyrim… Beteshda vient d’annoncer un nouvel épisode de sa série The Elder Scrolls en marge de la E3. Il ne s’agit que d’une courte vidéo, mais c’est une première amorce alors que Skyrim tourne depuis déjà 7 ans et a même réussi à se faire une place avec éloge sur la nouvelle portable de Nintendo.
On n’y croyait plus vraiment. Enfin, on savait que cela allait être un grand E3 pour Bethesda, peut-être même son plus important. Entre le retour de Fallout et la multitude d’annonces et de trailers, on se disait que c’était déjà costaud. Mais c’était avant un « one more thing » prononcé par Todd Howard (producteur et directeur du studio) après plus d’une heure de conférence, ce dimanche 10 juin à Los Angeles. Une dernière vidéo, courte de 30 secondes, a présenté ce que les joueurs réclament depuis des années : TheElder Scrolls VI. Sept ans après le culte Skyrim, la franchise aura donc bien une suite. (A lire sur Kombini)
Tout pour la Switch ?
Parlons-en de cette « nouvelle » switch, le monde du vidéoludique ne semble plus que jurer par elle, et son actualité coule à flot me donnant si souvent qu’il n’y a plus rien d’intéressant dans mon écosystème. Même Resident Evil 7 s’est fait annoncer sur la portable ! Pour ma part, l’annonce de Pokemon Let’s go ne m’a pas laissé indifférent. Sans être un grand amateur de la série, je n’ai même jamais joué à aucun de ces épisodes en 20 ans, le style visuel et surtout la possibilité de jouer ensemble pour partir à la chasse aux Pokemons me parlent nettement plus. Jouer ensemble, c’est un aspect trop souvent oublié…. Je suis par contre entre temps un peu moins enthousiasme depuis que Nintendo a précisé que le jeu sera dépendant du nouveau système de jeu en réseau payant de Nintendo.
L’année 2017 s’en est allée, et comme j’aime à le faire, c’est l’occasion de prendre le temps pour faire le point sur l’impact qu’aura eu l’univers du jeu-vidéo dans ma vie.
Alors que cette année fut marquée par le retour tonitruant de Nintendo avec sa nouvelle console hybride la Switch armée dans un premier temps du nouveau Legend of Zelda puis en fin d’année de la sortie d’une nouvelle aventure de Mario, ici 2017 fut l’année où j’ai décidé de faire la paix avec Sony pour enfin franchir le pas de la nouvelle génération de console. Oui, voilà déjà un bon moment que je boudais la Playstation 4 et la position prise par Sony de rendre tout le contenu des précédentes générations incompatibles, y compris tous les achats de jeux dématérialisés….
A l’aube de la quarantaine, il me faut donc bien admettre que je deviens ce genre de joueur grognon qui trouvait que c’était mieux avant et qui de plus n’a pas tant de temps à consacrer à jouer… Mais, rien y fait, j’aime le monde du jeu-vidéo.
Horizon : Zero Dawn – PS4
Si je vous invite bien-sur à découvrir mon Top/Flop chez Press-Start, vous retrouverez ici l’ensemble des jeux durant l’année.
(…) Ici, l’effet Waouw est au rendez-vous comme il l’avait été avec le retour de Tomb Raider auquel je jouais début 2015 et The Last of Us à sa sortie durant l’été 2013. Visuellement, Horizon Zero Dawn est un régal avec des environnements lumineux, vastes et colorés, des jeux d’ombres et de lumières fantastiques, des détails allant du lierre sur les arbres aux poussières qui virevoltent ou tout simplement les textures des personnages. On en a plein les yeux ! (Lire la suite sur Press-Start)
Joueur depuis le tout début des années 80, j’ai vu le jeu-vidéo grandir avec moi. De Super Mario Bros. sur la NES à Prince of Persia en 256 couleurs VGA en passant par Legend of Zelda sur Gameboy, Devil May Cry sur la PS2 et The Last of Us sur la PS3, chaque génération a eu ses titres si spécifiques qui ont marqué les joueurs,… qui m’ont marqué moi ! En début d’année, nous avions fait le pas de plonger dans la nouvelle génération via la Playstation 4 néanmoins, il faut bien admettre que notre vie est déjà tellement bien remplie, que les occasions de jouer sont évidemment rares et je n’avais jusqu’ici encore pu tester l’un ou l’autre titres modernes : Final Fantasy XV, Resident Evil 7 et The Last Guardian. Hier enfin (Oui, enfin, début septembre quoi !), nous nous lancions à découvrir madame et moi Horizon : Zero Dawn, sorti en mars dernier, un titre exclusif à la console de Sony que je surveille depuis son annonce à la E3 de 2015.
L’effet ‘Waaouuuuw’
En quelques minutes, on se retrouve immergé dans les prouesses techniques que peuvent réellement offrir les consoles de cette nouvelle ère, bien plus que les décors trop statiques du dernier Resident Evil ou les environnements certes jolis mais un peu trop vides de Final Fantasy XV. Ici, le Waouw est au rendez-vous comme il l’avait été avec le retour de Tomb Raider auquel je jouais début 2015 et The Last of Us à sa sortie durant l’été 2013. Oui, visuellement Horizon : Zero Dawn est un régal avec des environnements lumineux, vastes et colorés. Des jeux d’ombres et de lumières fantastiques. Des détails allant du lierre sur les arbres ou poussières qui virevoltent ou tout simplement les textures des personnages. On en a plein les yeux !
Je me souviens que dans son test sur Press-Start, l’ami Johnny Ofthedead avait fait le constat que Horizon Zero Dawn piochait dans toutes les bonnes idées des jeux récents sans pour autant parvenir à offrir quelque chose de nouveau et original. Pour ma part, avec comme seule expérience d’environnements aussi ouverts Skyrim sur Playstation 3 et la récente aventure de Final Fantasy XV, j’ai grandement apprécié les vastes mondes et décors variés de l’aventure tant en intérieur qu’en extérieur. Si le début de l’aventure est assez bien cadré par une trame narrative digne d’un bon film de sciences fiction, il faut pourtant admettre que petit à petit à force de s’égarer dans quelques quêtes annexes la force de l’histoire se perd un peu, d’autant que j’apprécie en général suivre ce genre d’épopée en tant que « 2° joueurs » laissant ma dame aux commandes principales… Si cette approche fonctionne toujours à merveille dans un Final Fantasy, les longs voyages à travers les terres d’Horizon Zero Dawn on par moment raison de mon immersion…
Horizon : Zero Dawn - PS4
Horizon : Zero Dawn - PS4 (Guerilla - Sony, 2017)
Horizon : Zero Dawn - PS4
Et de fait, voilà probablement bien plus d’un mois que nous n’avons plus replongé dans l’aventure… mais il faut bien admettre que nos journées sont tellement épuisantes qu’il est bien difficile de se laisser un peu de temps à se distraire de la sorte… Quoi qu’il en soit, Horizon Zero Dawn sera est restera à mes yeux le jeu de l’année 2017, mais également le titre phare de cette nouvelle génération de console ! (Décembre, 2017)