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Tag: Nintendo 64

Weekend PasMini Super Nintendo

Weekend PasMini Super Nintendo

Vous le savez, fin 2017, Nintendo nous sortait une ré-édition miniature de la Super Nintendo embarquant 20 jeux de la belle époque du début des années 90. Il faut bien admettre que la SNES est une des consoles rétros qui offrent les plus beaux jeux à redécouvrir de Super Mario World à Donkey Kong Country en passant Legend of Zelda, Megaman X ou Super Metroïd. Cette dernière est vendue 80€, un peu plus cher que l’édition NES de l’année précédente.

Ici à la maison, j’ai bien sur une vraie Super Nintendo. Pas de boite, un peu jaunie, mais elle avait été restaurée il y a déjà quelques années par l’ami Kingstef et j’ai pu grappiller de nombreuses cartouches au fil du temps. Impossible de trouver un Legend of Zelda ou Metroïd, dont les prix ont explosé, mais j’ai tout de même une série de titres pas fréquents à redécouvrir ! Alors que s’enchaine deux weekend un peu moins chargé, j’ai donc branché la console sur la TV.

On joue aux Schtroumpfs sur Super Nintendo
On joue aux Schtroumpfs sur Super Nintendo

A ce propos, sachez que si vous disposez d’une Nintendo 64, le cable de connexion RVB est compatible avec la Super Nintendo, ce qui permet d’avoir une bien meilleure image que via le cable peritel antenne d’époque. Pensez aussi à régler le mode image de votre téléviseur. Mon écran 4K Sony par défaut m’offrait une image aux pixels tranchant, alors qu’en activant le mode « cinema », ceux-ci sont un peu plus lissés et proche d’une image de l’époque.

Ce sont d’abord les enfants à qui j’ai proposé de choisir à quoi jouer. Les Schtroumpfs, Astérix, Micro-Machine et Super Mario ont eu leur faveurs. Ce sont des titres qui visuellement n’ont pas vieilli. Les Schtroumpfs reste malgré tout frustrant à souhait, mourir quand on marche dans l’eau ou quand un Schtroumpf jette de l’eau par la fenêtre, pour un enfant, c’est loin d’être logique. Alors que même si Super Mario World est loin d’être simple, on n’y meurt pas sans raison ! Il est tout de même fou de constater comme ce jeu reste intemporel. Pour l’époque c’était une explosion de nouveauté à découvrir de niveaux en niveaux, un sentiment jamais égalé en jouant aux autres Mario.

On joue à Super Mario Kart - SNES
On joue à Super Mario Kart – SNES

J’ai ensuite tenté de leur faire découvrir le premier Super Mario Kart, plus difficile à prendre en main que les versions modernes, il faut bien l’admettre ! La sauce n’a pas pris. Moi même je me suis senti un peu rouillé, trop habitué aux glissades des épisodes plus récents. Charly appréciant beaucoup les jeux de voitures en ce moment, j’ai donc testé avec lui Micro Machine 2, Pole Position 2, Nigel Mansell et Top Gear. Lui a trouvé son plaisir dans Nigel Mansell. Choisir ses pneus et ses réglages, c’est ça qui l’intéresse. Moi je suis resté scotché sur la qualité de Top Gear qui bien plus abouti que Lotus Challenge dont je pensais qu’il n’était qu’un simple portage dédié à la SNES… Mais j’y reviendrais une prochaine fois.

Sortir une veille console et des vieux jeux, cela fait toujours un peu d’animation. Les JulietteS s’affrontent à Super Mario Kart, on redécouvre les vieux pixels avec Matteo et Romeo et puis on approfondi le sujet avec Pype, de quoi mettre des images sur certaines de nos lectures communes aux éditions Pix’n Love, tel que La Guerre des Mascottes.

En grand amateur de jeux de plateforme, j’avais fait le plein de cartouches les années précédentes : Chuck Rock, Zool, Bubsy, Cool Spot, Indiana Jones, Pitfall et même  Aero the Acrobat et Ardy Lightfoot. La Super Nintendo regorgent de ce genre de jeux qui avaient d’ailleurs la cotte à cette époque. Moi je m’étais attaqué seul à découvrir Chuck Rock dont les gros sprites m’avaient impressionnés quand je lisais les magasines de l’époque. Mais une fois la manette en main, la construction des niveaux m’a un peu déçu… Les filles ont assez bien apprécié Zool, nerveux et colorés et clairement plus maniable que la version PC à laquelle je jouais quand j’étais ado.

Bubsy, ça speede - SNES
Bubsy, ça speede – SNES

Plutôt content d’avoir déniché Aero the Acrobat, le « Sonic » the Sunsoft, je dois bien admettre qu’il n’est vraiment pas amusant à jouer et difficile à prendre en main avec ses pirouettes. Reste cet excellent Bubsy… Lui aussi descend du Hérisson de SEGA qui venait créer un nouveau genre de jeu dans la catégorie plateforme. Chat, Caméléon, Chauve-Souris, Lapin… les mascottes débarquaient en force avec plus ou moins de réussite. Bubsy ramassant des boules de laines dans des niveaux nerveux, colorés et avec un scrolling rapide avait tout pour se porter en concurrent de Sonic sur la Super Nintendo. Ce n’est pas pour rien que j’y ai tant joué… Il est pourtant bien plus difficile, car au moindre contact avec un ennemie, un chute de trop haut, c’est le petit gimmick d’une vie en moins. Malgré cela, j’ai probablement dû réussir à avancer dans le jeu aussi loin que dans Sonic à l’époque.

Si au jour d’aujourd’hui, j’ai pas mal de cartouches, je manque cruellement d’éléments pour envisager un shooting studio autour de la Super Nintendo. Les jeux étaient à l’époque distribuer dans une boite en carton, ce qui a rendu leur conservation plus rares que les boitiers « plastiques » à la sauce VHS des jeux Megadrive. Magasines, posters ou même boite de consoles sont également difficile à trouver.

Ma collection Super Nintendo

 

Horizon Chase : Fasten your seatbelts

Horizon Chase : Fasten your seatbelts

 

Qui parmi vous a gratté le bitume à bord de sa Lotus Esprit, bien calé dans son fauteuil devant l’écran de son Amiga 500 rythmé d’un Tchicitchicaaa ?
Ah, c’est qu’en arrière-plan de la bagarre Nintendo / Sega qui rythmait le début des années 90, de par chez nous, la machine de Commodore avait su trouver sa place et offrir un grand nombre de jeux de qualité issus de studios américains et européens tels que, au hasard, Magnetic Fields, studio anglais sous la houlette de Gremlin Graphics en charge de la série Lotus Turbo Challenge.

Il y a un mois, j’ai eu l’occasion d’écrire pour Press-Start une chouette critique d’Horizon Chase, un jeu de course sur device mobile qui aura eu l’occasion de me rapeller tant de bons moments passés à piloter virtuellement Lotus, Ferrari et autres voitures de sport au coude à coude avec mes amis d’enfance Vi, Alain, Greg, Xa et Xa, Ju, Bruno et même mon paternel !

Lotus Turbo Challenge 2 – Gremlin Graphics 1991 – AmigaDès le début des années 80, SEGA révolutionne le jeu de course sur borne d’arcade grâce à sa technique du Super Scaler qui permet d’afficher à l’écran très rapidement un même sprite à des tailles différentes. Cela donnera tout d’abord le titre Turbo (Sega, 1981) rapidement imité par la concurrence comme par exemple Pole Position (Atari, 1982). Le concept du Super Scaler sera rapidement mis en valeur par un nouveau venu dans le giron de SEGA, Yu Suzuki au travers de grandes licences telles que Hang On, Space Harrier et surtout Outrun en 1986 mais de l’aveu même de son concepteur, Outrun n’est pas vraiment un jeu de course, juste une ballade dans une belle décapotable rouge en agréable compagnie.

A l’aube des nineties, ce genre de jeu de course débarque en masse sur les micro-ordinateurs. Si je me souviens bien sûr avoir longuement bavé sur le Lotus Turbo Challenge 2 de mon camarade de classe Bruno (– Rien que la bande-son d’amorce avec un gout de « Technotronic » me rendait dingue –) où à bord de notre bolide, il fallait se frayer un chemin dans la forêt, les courses de nuit ou encore les campagnes embrumées. Pour ma part, je devais me contenter de sillonner les campagnes italiennes à bord de ma Ford Escort dans RAC Rally de Lombardie (Red Rat Software 1988) sur mon PC monochrome.

Bref, si je vous parle de tout ceci, c’est pour vous donner l’envie de découvrir Horizon Chase : World Tour, un jeu de course de voiture au look rétro disponible sur iOS et Androïd. et vous le savez, il n’est pas commode de se faire une place dans la nuée de titres disponibles tant dans l’AppleStore que le GooglePlay !

Horizon Chase

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Il n’est pas trop tard pour découvrir Ocarina of Time

Il n’est pas trop tard pour découvrir Ocarina of Time

Il fallait partir pour l’hôpital. Dans l’idée j’allais juste pour au plus 1 nuit avec Alice aux urgences puis suivrait rapidement l’arrivée de Rose et l’accouchement. J’avais donc emporté dans mon sac ma console 3DS avec un titre bien choisi… Quelque chose succeptible de m’occuper quelques minutes, une heure au plus sans pour autant me distraire trop afin que je reste concentré sur l’accouchement !

Legend of Zelda : Ocarina of Time 3DMon choix c’est donc porté sur Legend of Zelda : Ocarina of Time 3D acheté quelques mois plus tôt et mes amis Santo & Christel. Oui, cela pourra faire sourire plus d’un connaisseur, puisque de l’avis de beaucoup, Ocarina of Time fait partie si pas des meilleurs jeux-vidéo au moins des meilleurs Zelda. Hors à mes yeux, Ocarina of Time n’a jamais été d’un grand intérêt. Certes, je n’y avais jamais joué, mais dans l’ensemble la période 3D de la Nintendo 64 n’a jamais su me séduire… Les jeux 3D dans leur ensemble me paraissent toujours peu maniable et surtout à cette époque j’étais toujours resté sur les frustrations de la série Tomb Raider. Déjà lors de la lecture de Zelda : Chronique d’une légende, j’avais un peu été agacé par l’encensement fait sur cet épisode monopolisant un trop grand volume de pages…

Bref, si les trois premières nuits à l’hôpital avaient été suffisamment mouvementées que pour ma 3DS reste dans mon sac, la planche qui me servait de lit et les insomnies ont fini par me pousser à démarrer l’aventure. J’ai donc erré un instant dans le village des Kokiri avant de me retrouver devant le vénérable arbre Mojo. Jusque là, je n’étais pas tellement emballé. Le lifting 3D laissait toujours ce sentiment de traverser un décors polygonaux et devoir tournicoter pour savoir où aller. Ah tout de même j’avais apprécié retrouver le gros hibou et ses conseils comme dans Link’s Awakening. Je suis alors entrer dans l’arbre pour mes premiers défis, combat et phases de réflexion. Et j’ai commencé à accrocher à tout cela.

Legend of Zelda : Ocarina of Time 3DLà où je m’attendais à beaucoup de frustration tant dans la progression du « donjon », les combats ou simplement la gestion de la caméra, j’ai pris plaisir à y trouver mon chemin, résoudre les petites énigmes et combattre les ennemis. Oui, clairement Miyamoto l’avait effectivement drôlement réussi son nouveau Zelda et c’est donc en tentant de m’imaginer être en 1998 que j’ai poursuivi l’aventure. Comme si j’attendais depuis 5 ans la suite de Link’s Awakening sorti en 1993 sur la Game Boy,  un si long développement où le gameplay avait été plusieurs fois été repris à zéro.

Oui, en m’imaginant à cette époque, plein de petites choses me paraissaient vraiment amusantes. La grande plaine à parcourir et cette impression d’immensité, la gestion du temps jour/nuit, les jolis petits villages et leurs ruelles à découvrir, le ciblage des ennemis, les idées d’énigmes… et même les phases d’approche que j’ai tendance à détester.

Ocarina of Time - Nintendo 64J’ai donc continué l’aventure durant ce long séjour à l’hôpital pendant qu’Alice dormait, rencontrant la princesse bien au chaud dans son château, apprenant mes petites mélodies à l’ocarina dans la crypte du cimetière et au fin fond de la forêt, rencontrant même pour a première les fameux Gorons dont m’avait déjà tant parlé le frangin !

Bref, à posteriori, cet épisode refilté sur la Nintendo 3DS aura été mon coup de coeur de l’année 2015 mais par contre quand je regarde les graphismes de l’épisode d’origine… rien à faire, je ne suis toujours pas plus emballé !

La version Nintendo 64 propose bien sur des graphismes bien plus grossiers même si la 3D pour l’époque est quand même réussie pour les bâtiments. Les personnages par contre sont loin d’être aussi sympathique, mais je pense que les des éléments les plus agréables de la version 3DS ce sont les couleurs chatoyantes qui remplacent l’univers gris et fade d’origine…

Hyrule N64 VS 3DS

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Pacman Syndrome : Curieux de jeux

Pacman Syndrome : Curieux de jeux

Tiens, tiens, je suis tombé sur quelques curieux projets de jeux-vidéo ces derniers temps.

Il y a tout d’abord, Please don’t touch anything, un jeu étrange dispo sur Steam dans un style rétro qui vous propose. Un bouton, et une information. N’appuyez pas sur ce bouton… y résisterez-vous ? Voilà en tout cas un jeu qui vient bouleverser les habitudes !

Votre collègue vient de partir en pause en vous priant de ne toucher à rien. Devant vous, un vieil écran de contrôle, une mystérieuse machine et une note d’instruction a priori indéchiffrable. Rien à faire, le gros bouton rouge posté pile au centre de votre champ de vision vous fait de l’œil. Et au terme d’une interminable lutte intérieure, vous ne résistez plus et appuyez. Aussitôt, la console libère un second interrupteur, que vous vous empressez d’actionner – juste pour voir. Une petite lumière rouge s’allume. Et maintenant, quoi ? (A lire sur Games Magazine.fr)

Début du mois de mai, des anciens du studio anglais Rare ont fait leur retour. Leur nouveau projet Yooka Laylee a atteint son objectif en 40 minutes sur Kickstarter (175.000 livres) et pointe déjà à plus d’un million de livres ! Il n’y a pas à dire, le financement des artistes et projets par le public, cela a dû succès ! Voici un nouveau jeu dans la veine de Banjoo Kazoie, titre phare du studio à l’époque de la Nintendo 64 qui devrait offrir un beau comeback aux jeux de plateforme en 3D.

Yooka-Laylee
Yooka-Laylee

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