La crise énergétique dans laquelle la situation Post-Covid, puis la guerre en Ukraine nous a plongée nous a fait longuement réfléchir à comment être moins dépendant du marché énergétique.
En effet l’explosion du prix du Gaz s’est envolé fin 2021, ce dernier étant particulièrement dépendant de la Russie. Mais je n’imaginais pas à l’époque que cela aurait un impact tant sur les produits pétroliers que l’électricité…. mais également sur le prix du sac de pellets !
Nous ne sommes pas raccordés au Gaz. Ici c’est une chaudière au Mazout qui fourni l’eau chaude sanitaire et de chauffage laquelle est soulagée en hiver par un poêle à Pellets.
S’il fallait 1020€ pour remplir ma cuve de mazout fin 2021 (0,68€/L), un tarif loin d’être le plus intéressant, les prix se sont envolés ! Je suivais déjà régulièrement les prix du mazout de chauffage sur Mazout-On-line.be, cela m’a permis de passer entre les pics, grimpant jusqu’à 1,6€/L, et remplir cette dernière entre 0,88€/L et 1,1€/L durant l’année 2022, soit +/- 500€ de plus pour la même quantité.
C’est fait, j’ai de quoi disjoncter ! J’ai reçu ce lundi un courrier de Zéno, mon fournisseur d’électricité qui m’annonce qu’il se retire du marché de la distribution d’énergie. Oh joie, c’est que cette année, ce sera donc pour une deuxième fois que je vais devoir à la hâte changer de fournisseur ! Une situation inadmissible.
En mai dernier, après de longues années de collaboration avec la société Belpower, j’apprenais que RESA leur coupait le courant, me laissant 3 semaines pour changer de fournisseurs. A défaut, je serais automatiquement branché au tarif le plus élevé alors que je disposais d’un contrat sur 3 ans à un tarif avantageux au vu de la conjoncture actuelle. Après de longues recherches comparatives, j’avais été séduit par la société liégeoise Zéno, rebranding zen du petit acteur Klinkenberg. Avec un tarif raisonnable et surtout un service humain, j’oubliais l’amertume de la situation… jusqu’aujourd’hui !
Le courrier du jour, est peu clair et invite à se presser à accepter l’offre de transfert de son contrat pour MEGA que j’avais déjà refusé il y a 6 mois. En effet, mon premier contrat chez Belpower m’offrait un coût kw/h à 4,94c€, signé en 2017. Au mois de mai, je devais monter à du 5,95c€ mais avec des frais fixes administratifs un peu moins élevé… A ce jour, vu la situation énergétique belge en plein mois de décembre catastrophique… on fleurte les 8,40c€ le Kw/h ! Fantastique ! Merci Zéno !
« Le cadre régulatoire change sans cesse, de nouvelles obligations de service public vont nous être imposées au 1er avril, les impayés sont en nette progression, surtout en Wallonie, et la rentabilité n’est là que si on a une masse très importante, poursuit Sébastien Otten. Nous perdons 80% de notre temps à servir 20% des volumes. C’est la raison pour laquelle nous avons pris cette décision stratégique. » (Un article à lire dans l’Echo)
Mais en réalité, Zéno se débarrasse juste de ses 15.000 clients particuliers pour se concentrer sur les entreprises et clients privés. Un clientèle bien plus facile à gérer et chez qui il faut un peu courir après les paiements d’autant que le marché belge de la régulation énergétique aux particuliers changent encore la donne pour les opérateurs… raison principale pour laquelle Zéno s’éclipse à cette date et se doit d’en informer ses clients maintenant !
Il y a quelques semaines, nous fêtions ns 10 années de mariage ainsi que nos 18 années à deux. Durant toutes ces années, nous avons eu l’occasion de nous trouver passion commune à découvrir villes et villages et organiser de nombreux trips en famille. Pour nos 10 ans, nous rêvions d’Ecosse, mais un tel voyage sans les enfants étaient encore un peu utopiste, nous nous sommes alors dit que Versailles nous plairait également, comme je vous en parlais en préparant le City Trip.
J’avais en tête que Versailles était grand de mon étape éclaire lors d’un voyage découverte de Paris gagné à l’école en 1990 et que nous n’en aurions donc pas pour 2h pas plus, néanmoins envisager de passer un moment à Paris dans le même Weekend, pourquoi pas ! Il allait pourtant falloir un peu improviser avec une grève « surprise » des Trains et RER. Nous tentions donc avec efficacité l’installation de Uber sur notre smartphone pour nous rendre sur la bute de Montmartre, flâner dans les magasins à touristes, découvrir le Sacré Coeur, boire un verre en terrasse avant de découvrir les métros de Paris à l’aide de l’app RATP afin de sauter d’un endroit à l’autre de la ville faire un tour en bateau sur la Seine, faire une photo de la tour Eiffel, manger un morceau dans le vieux Paris et terminer la promenade dans le quartier des artistes avant de reprendre un train jusque Versailles… Oui, on en a eu un !
Cela change évidemment de notre visite avec les enfants de Paris il y a quelques années…
Vous me voyez peu, vous me lisez moins ! Il serait pourtant grand temps que je m’occupe de préparer mes prochaines vacances mais il est vrai que depuis deux mois, je suis grandement les pieds.. et la tête dans la mise en place d’un projet de réalisation de MOOC (Massive Open Online Courses) au bureau. Cela fera bientôt 15 ans que je fais de la vidéo pédagogique à l’Université de Liège et depuis quelques années nous vivons un joli BOOM de production. Si tout avait commencé en 2002 avec un simple petit caméscope bien avant que l’on ne parle de Youtube, je ne suis pas peu fier de ce qu’est devenu maintenant notre studio multimédia à l’IFRES!
De plus, cette année, nous avons eu le feu vert pour la mise en route d’un projet pilote d’envergure et ce fut l’occasion à maintes reprises de se poser sur ce que nous avons déjà produits, nos choix techniques, notre approche et dans quelle direction évoluer. S’il est peut-être encore un peu tôt pour vous parler de nos premiers MOOCs, il me semble déjà intéressant de pouvoir partager les aspects techniques avec vous.
Fin de l’année dernière j’ai eu l’occasion de faire une petite présentation à HELMo de cette réflexion réalisée autour de nos productions multimédia à l’ULg (PDF) réalisée avec Jean-François Van de Poël et Dominique Verpoorten. Présentation qui fut ensuite reprise plus en profondeur lors de la eapril au Luxembourg par Jean-François (PDF). En 2015 nous avions déjà produits plus de 1000 capsules vidéos et plus de 250 heures de contenus, une belle matière première pour prendre du recul, n’est-ce pas ?
Nous avons dans un premier temps dégagé 7 typologies principales de vidéo pédagogique pouvant être élargies allant de la simple captation écologique en amphi à la super production. Nous avons bien sur illustré ces typologies avec des exemples concrets parmi nos productions liégeoises, quantifier l’implications tant de l’enseignant, de l’accompagnateur pédagogique que du technicien.
Ce travail nous a permis d’une part de pouvoir dégager une approche plus systématique dans nos offres et le workflow technique. D’autre part nous allions ensuite pouvoir l’utiliser pour analyser un panel de MOOCs afin d’investiguer quels types de vidéos y étaient représentées, pourquoi, comment ? C’était enfin l’occasion de sentir le pouls… Sommes-nous aptes à produire des vidéos de MOOC !? Oui !
Allé, j’ai tout de même envie de vous montrer quelques Avant / Après de notre projet maison. Car, il est vrai que pour un projet réussi à la remise des clés mi-juillet et finalisé le 23 aout. Il y a tout de même de quoi être étonné du résultat ! Prenons par exemple le coin salon. Il est certain que le style villa seventies était difficile à conserver. Il fallait assumer les carrelages céramiques bleu, rose, orange de l’époque, l’imposante cheminée en pierre de Meuse, le tapis et les lustres Marie-Antoinette,… modernisé dans notre rose framboise, cheminée restructurée, intégration d’un poêle à pellet signé Agatha Ruiz de la Prada, nouveaux châssis et carrelage imitation parquet, cela change ! Il n’y a pas dire, madame a des compétences indéniables en déco !