2024 avait plutôt pris un bon départ, manette en main. Nous clôturions, madame et moi, Hogwarts Legacy et Final Fantasy XVI durant l’hiver avant de se lancer dans la 2° partie du tout nouveau Final Fantasy VII. Je profitais régulièrement des moments d’attente des enfants au Karaté ou à la danse pour découvrir tout une série de jeux sur ma Nintendo Switch ou approfondir la découverte d’anciens jeux Game Boy Color, comme j’ai déjà pu vous en présenter.
Mais petit à petit, le temps à manquer, et il faut bien l’admettre, rares furent les moments où j’ai pu jouer depuis la rentrée de septembre, me laissant dès lors un peu de frustration lorsque je prends le temps pour me poser sur cette année vidéoludique.
Les Tops 2024
Malgré un bilan qui semble donc moins reluisant que les années précédentes, je retiens 3 moments « Top » de cette année 2024 marqué.
Final Fantasy VII : Rebirth – PS5 (Square Enix, 2024)
Attendu depuis quelques années, nous avions hâte, Madame et moi, de retrouver Cloud, Tifa et Barrett, les héros de Final Fantasy VII dont nous avions commencé l’aventure durant le confinement, en 2020 avec la première partie de l’incroyable remake du jeu d’aventure de Squaresoft, sorti initialement sorti sur la première PlayStation en 1997. Cette suite, reposant dorénavant sur la puissance de PlayStation 5, allait nous emmener hors des enceintes de Mitgar, traversant de nombreux environnements ouverts, ou tout du moins semblant l’être.
Même si plusieurs critiques pourraient être retenues sur les choix posés sur ce Final Fantasy VII : Rebirth qui parfois m’auront enthousiasmé et d’autres lassé, je garde de ce voyage vidéoludique une aventure passionnante. Si pour certains joueurs, devenir un expert du Queen’s Blood aura peut-être été énervant, nous avons pris plaisir à ces mini-jeux de deck récurrents au sein de l’univers. En revanche, les quêtes redondantes pour attraper un Chocobo, voire pour le dresser à réussir des sauts en plein vol se seront montrées particulièrement pénibles, nous laissant parfois mettre le jeu de côté plusieurs semaines.
Si l’histoire et surtout, les personnages nous auront marqués, il me faut bien admettre que le moteur de graphique ne tient pas la comparaison avec l’incroyable travail réalisé par les équipes de Guerilla Games et la série Horizon. Même si à l’écran, certains environnements sont chatoyants, j’ai souvent eu cette impression de marcher sur des textures. Néanmoins, même s’il y a plein de petites choses que j’aurais préférés autrement dans cette suite de l’aventure, il n’empêche que je garde un souvenir particulièrement positif de nos heures passées sur Final Fantasy VII : Rebirth.
Car oui, comme j’avais déjà eu l’occasion de le partager quelques semaines au par avant, durant l’envie de remettre les pieds dans le monde de Horizon s’est fait sentir. Probablement à ce jour, le plus bel environnement vidéoludique que j’ai pu parcourir !
Lassé du schéma narratif de FFVII, nous nous sommes plongés dans le DLC, épisode complémentaire, Burning Shore. Je ne suis pas vraiment amateur de ce genre de pratique, mais avec Burning Shores, j’ai vraiment eu le sentiment d’en avoir pour mon argent, d’avoir pu me replonger avec plaisir dans l’univers de notre jeu préféré avec néanmoins suffisamment de nouveautés dans le gameplay, l’histoire et les lieux à visiter… Et je dois bien admettre que pouvoir s’évader de la sorte nous aura fait grand bien ! (A lire : Un été à Los Angeles avec Aloy)
La version Collector de Tunic sur Nintendo Switch, un vrai bijou !
Il me donnait vraiment envie depuis plusieurs années, j’ai enfin pu découvrir Tunic en juin dernier avec mon abonnement PlayStation+. Tombé sous le charme, ce moment magique allait se stopper net en découvrant qu’une fois l’abonnement interrompu, il ne m’était plus possible d’y jouer. Il me faudra encore attendre quelques semaines pour pouvoir redémarrer et poursuivre l’aventure de cet étrange jeu d’aventure et exploration sur ma Nintendo Switch, avec une jolie version collector qui apporte un peu plus de magie.
Tunic : Entre Zelda et Dark Souls, une incroyable révélation !
Si l’on retrouve une ambiance qui rappelle effectivement les épisodes vu de haut de la série The Legend of Zelda, le titre indé puise également beaucoup dans l’exploration et la découverte, à l’image par exemple de FEZ, un autre titre que j’aime tout particulièrement. On découvre petit à petit le monde et sa cosmétique flat/rétro ainsi que les mécaniques pour y progresser, se défendre et résoudre des énigmes. L’un des éléments clés de Tunic est entre autres la quête du manuel du jeu, qui nous permet de petit à petit comprendre où aller, comment,… et qui sait peut-être même décrypter les idéogrammes des différents menus pour les plus courageux. (A lire : Sous le charme de Tunic)
Je n’aime pas les jeux dématérialisés. C’est dit. À nouveau.
Il y a bien évidemment tous ces petits jeux indés que je suis heureux de pouvoir explorer et découvrir pour une petite poignée d’euro, il est vrai, et ce depuis l’arrivée des stores en ligne sur console. Mais pour les plus grosses productions, je garde ce sentiment d’être dépossédé sous bien des angles. Bien évidemment celui de pouvoir prendre en main mon jeu et de pouvoir le revendre, mais reste un autre point tout aussi crucial. Celui de pouvoir jouer quand bon me semble.
Hier était une manière de me rappeler comme cela peut-être pénible en commençant par le fiston qui m’appelle. Plus moyen de se connecter sur la plateforme EA App, anciennement Origin, porte d’entrée pour jouer aux Sims 4. Pour se connecter, il fait bien évidemment que je m’authentifie, mais la EA App m’informe que je dois également ajouter un code envoyé sur mon adresse email. La douce joie de la double authentification. Je dois donc filer sur une autre machine me connecter à ma boite mail. Durant toute la journée, le mail envoyé par Electronic Arts n’a eu de cesse d’arriver avec 20 minutes de retard, impossible donc de finaliser la procédure d’authentification. « Va prendre l’air », restant ma seule option à proposer à Charly.
Pour ma part, j’avais prévu de regarder le Grand Prix du Brésil à la télévision, et pour mettre un peu d’énervement supplémentaire, j’allais devoir là aussi jongler dans les autorisations pour à nouveau autoriser l’application Auvio de la RTBF à se connecter sur ma télévision. Impossible, comme souvent de finaliser la procédure depuis mon smartphone, obligé là aussi à passer par un ordinateur. What a world !
Bref, tout cela pour vous mettre dans l’ambiance. Alors que la pluie a redoublé à Sao Paolo et que le drapeau rouge est levé. Madame me fait savoir qu’elle ne parvient plus à recharger la partie qu’elle a commencé il y a quelques heures sur Two Point Hospital.
Voilà déjà quelques années que j’avais acheté pour son anniversaire ce jeu de gestion dans la direct lignée de Theme Hospital. A cette époque, pour pouvoir y jouer sur ordinateur, dont sur MAC, la seule option était d’acheter une version dématérialisée sur Steam, la plateforme en ligne bien connue. Prix plein, pas de concurrence et qui plus, quelques bugs qui avaient entaché le début de son expérience. bien que tout ceci remonte certainement à décembre 2018, les quelques rares jeux achetés de la sorte sur Steam s’étant toujours montrés peu stables sur MAC…
Le « Two Point County Pass DLC » est manquant dans Two Point Hospital, impossible de reprendre la partie !
Voilà peut-être bien deux ans que Madame n’avait plus lancé le jeu, et voilà qu’au bout de quelques heures sur sa partie démarrée en mode « bac à sable », plus moyen de recharger la partie sauvegardé. Le jeu précisant qu’il manque le DLC « Two Point County Pass »
8 ans ma Rose, et voilà que le temps de mon petit bébé s’en est allé. C’est maintenant une grande et longue fille qui se promène dans la maison et à l’école, qui sait lire et adore cela. Pas possible de te lire un conte de notre gros livre Raconte moi des histoires seul, tu voudras toujours en lire quelques passages ! Oh que tu m’impressionnes !
Je suis fier de toi, de ton application à l’école, de ton sérieux au cours de Karaté, de tes jolis dessins. Tu t’intéresse à tout, des histoires de Jésus à comment fonctionne un thermomètre. Tu suis évidemment ton frére et tes soeurs dans leurs histoires, cela te tire à être encore plus grande, trop vite pour nous, même si parfois nous nous impatientons de petites choses,… on en oublie trop souvent que tu ne viens tout juste que d’avoir 8 ans.
Tu t’intéresses beaucoup aux autres. Tu t’es fais de nombreux amis et amies dans ta nouvelle école, et j’ai parfois du mal à suivre !
Tu restes notre tourbillon. Avec toi, tout vole, tout tourne. Les doudous, les pyjamas, les chaussures, les livres, les crayons… Quand Rose passe, l’ordre trépasse.
Merci de cette énergie que tu emportes avec toi, même si parfois, tu nous fais un peu peur quand tu reviens avec bosses, pantalons déchirés et griffures… On ne te changera !
Replonger dans le monde de Harry Potter, Ron et Hermione, prolonger celui-ci encore et encore. Voilà bien un rêve que je ne cesse de ressasser depuis de nombreuses années. Si j’ai très vite été déçu par le côté trop « Super Héro à l’américaine » des Animaux Fantastiques, c’est en ré-écoutant en boucle les audiobooks depuis plus de 5 années que nous avons trouvé de quoi nous contenter.
Mais, surprise de la Saint Valentin, voici que madame est revenue avec le tout nouveau jeu PlayStation 5« L’Héritage de Poudlard » (Hogwarts Legacy) sorti quelques jours plus tôt !
Friands de l’univers Harry Potter, il aurait donc été prévisible que je me réjouisse de l’arrivée de ce nouveau jeu, pourtant, j’avais réussi à me laisser détourner de cette nouvelle aventure dans l’univers magique des sorciers après tant de longs mois de pollution néfaste autour de ce projet…
La toile s’enflamme, un jeu « Harry Potter » dans un monde ouvert, voilà qui permettrait de prolonger encore cette aventure que je voudrais ne jamais voir terminée alors que nous approchons madame et moi de la fin des 7 audiobooks.
Il y a pourtant déjà plus de 4 années, un vidéo intriguante semblait s’être égarée sur Youtube. On y découvre un projet secret qui semble annoncer un jeu d’action/RPG dans le monde d’Harry Potter ! Il y avait bien de quoi m’enflammer, alors nous avions déjà écouté en boucle pour la seconde fois les 7 audiobooks de la saga. Très rapidement Warner Bros. qui détient les droits sur l’univers de notre sorcier favori avait fait disparaitre le « leak » mais la toile avait déjà pu découvrir un outil de création d’avatar, une série de scènes magiques à l’intérieur de Poudlard, ainsi que des combats contre des créatures magiques…. Visuellement, le tout était assez prometteur.
Il faudra attendre deux longues années avant que ne soit officialisé le projet : L’héritage de Poudlard développé par le studio Avalanche. Petit à petit, les informations se distillent. Il s’agira bien d’un jeu dans un monde ouvert autour de l’univers créé par JK Rowling qui prendra place près de 100 années avant l’histoire d’Harry Potter… Mais durant les deux années suivantes, la presse n’aura eu de cesse de malmener le projet, le plus souvent autour de sujets qui ont bien le don de m’agacer : des personnages dits non-binaires et les conflits sur le non-genre pointant JK Rowling d’un doigt menaçant !
Oui, dans mon esprit, je m’étais alors dit, pourquoi perdre du temps dans un monde ouvert devant retranscrire l’univers et les valeurs du monde magique d’Harry Potter, si c’est pour aller jouer à vouloir défigurer l’oeuvre de JK Rowling ?
Il parait que le Joueur du Grenier est à la bourre, il n’est pas prêt pour son épisode de Noël. Trop de chaines Youtube et surtout… un p’tit marmot ! Et bien, il n’est pas au bout de ses peines, car le Papa Geek que je suis peut lui donner un petit avant goût du futur. Entre s’assurer que le grand étudie, lise ses romans pour l’école et réussisse ses examens de Noël, garder le cap avec les jumelles pré-ado qu’il faut conduire à la Gymnastique et l’équitation sans qu’elles ne se scotchent à Netflix, Les Sims et la Switch et enfin, une petite dernière qui a tant de chose à raconter, partager et nous faire découvrir… le tout sur 3 écoles différentes…. Pas certain que « Papa d’un jeune enfant » soit la période la plus chornophage à prévoir !
De mon côté, mon rôle de Papa Geek Bloggueur est loin d’avoir le vent en poupe, d’autant que les Blogs, ce n’est pas encore vintage… c’est probablement HasBeen… Dès lors, avec en prime, un ordinateur at home longuement à l’arrêt. Je n’ai pas vraiment eu le temps de préparer mon traditionnel « Happy Geekmas » autrement qu’en accrochant à mon Pinboard quelques idées vues de ci de là.
Happy Geekmas 2022
Mais qu’importe, ma petite femme s’avait ce dont j’avais le plus besoin, de nouvelles pantoufles :))