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Tag: Japon

L’effet Waouw : Super Mario Kart

L’effet Waouw : Super Mario Kart

Une jolie version japonaise de Super Mario Kart ajoutée dans mon petit musée !

Sorti en 1992 sur la Super Nintendo / Super Famicom, ce premier épisode est l’exemple même de ce que j’aime à appeler l’effet waouw dans l’histoire du jeu vidéo.

A cette époque la 3D ne s’est pas encore installée dans nos salons, tout juste dans les plus gros PCs. Avec Super Mario Kart, Nintendo propose un jeu de course complètement fou pouvant se jouer à deux où l’on retrouve aux commandes de petits karts nos héros Mario, Luigi et la princesse mais aussi Bowser, le nouveau venu Yoshi et le retour de l’emblématique Donkey Kong !

Techniquement le jeu exploite le Mode7 qui permet de réaliser des zooms et rotations impressionnantes de Sprites sur la nouvelle console 16bits.

Super Mario Kart - SNES (Nintendo, 1992)
A deux joueurs, Super Mario Kart sur Super Nintendo, c’était vraiment un super mercredi après-midi assuré !

Waouw, une fois la manette en main, on ne rêve que de pouvoir y rejouer, s’améliorer, et avoir sa propre Super Nintendo pour y jouer tous les jours, découvrir de nouveaux circuits et surtout les petites animations propres à chaque personnage lorsqu’il gagne la coupe !

Avec une vitesse de plus en plus rapide 50, 100 puis 150cc, le titre était déjà impressionnant, mais disposer d’une version japonaise offrait une vitesse encore plus folles avec des images non plus à 25im/s, mais 30 !

Merci Julien pour ses moments fous passés ensemble sur ta Super Nintendo :)))

Super Mario Kart version Jap dans mon musée
Super Mario Kart version Jap dans mon musée

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Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants…

Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants…

… ou pas !

Ah pour sur, avec la série Final Fantasy, quand tu termines le jeu, il n’y a jamais d’heureux dénouement, et ce n’est pas ce dernier volet Final Fantasy XVI qui dérogera à la règle.

Les flashback sont nombreux dans Final Fantasy XVI et construisent petit à petit la narration.
Les flashback sont nombreux dans Final Fantasy XVI et construisent petit à petit la narration.

Si le jeu nous a ponctué tout au long de l’aventure de nombreux retour en arrière dans le passé des personnages Clive, Jill ou même notre compagnon canidé Talgor, je dois bien admettre que je m’attendais à minima à quelques choses de plus ambitieux, qui nous fassent voyager de contrées en contrées… voir peut-être d’un retour du héros, Clive, malgré la mort de son jeune frère… mais que nenni, ce Final Fantasy restera dans le même courant que les précédents… avec des sentiments qui semblent difficile à faire sortir entre nos protagonistes principaux, là où l’honneur, la foie et le devoir semblent tellement prendre le dessus. Des valeurs évidemment plus fortes chez nos amis japonais qu’ici en Europe…

La séquence de fin en soit n’est pas entièrement loupée, elle cache même un clin d’oeil plutôt réussi sur le monde en devenir de Valisthéa. En réalité, les éléments que j’aurais aimé voir rassemblé pour clôturer mon aventure sont distillés aux travers des quêtes annexes.

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Une parenthèse au Japanse Tuin

Une parenthèse au Japanse Tuin

Glisser une bulle pour faire le vide, s’évader juste tous les deux, quelques heures de ce TGV quotidien que nous marque depuis le début de cette rentrée. Entre mon boulot et celui de madame, les questions, craintes, inquiétudes, les attentes de l’école, les nouvelles activités après l’école… Une brèche se plaçait le dernier Weekend de Septembre après avoir conduit les Filles à la Pasto au fin fond du Pays de Herve et les deux autres à leur répétition de spectacle.<

C’était l’occasion de retrouver un peu de quiétude dans le joli jardin japonais de HasseltJapanse Tuin qui me donnait envie à découvrir depuis quelques années. L’un temps d’un aller/retour jusqu’à Hasselt, qui m’aura d’ailleurs fait bonne impression.

Fin septembre, Le Japanse Tuin n’était pas encore totalement dans ces couleurs d’automne, mais cela reste tout de même un plaisir de retrouver, un moment, un goût de parenthèse au Japon que nous avons pu découvrir chacun de notre côtés il y a quelques années.

Game On

Game On

Surprise, après au moins deux éditions loupées, je me retrouvais en dernière minute à l’Orchestre Philharmonique Royal de Liège pour découvrir « Game On« , un concert dédié aux musiques de jeu vidéo sous la direction de la cheffe Eímear Noone, impliquée l’orchestration de différentes séries cultes, tels que World of Warcraft.

Voilà qui était impressionnant, même si j’en écoute déjà régulièrement des musiques de jeux vidéo, dont de nombreuses versions orchestrales. Un style que j’ai découvert il y a presque 20 années déjà avec Smash Bros. Melee et bien évidemment les albums de Final Fantasy. Si ce genre de concert est assez récent dans nos contrées, au Japon, dès le début des années 90, on retrouvait des concerts philharmoniques des grands hits vidéoludiques japonais !

Il n’empêche que c’est d’autant plus impressionnant quand cela « sonne » devant soi, que sur l’ordinateur.

De manière critique, je ciblerais néanmoins deux petits regrets à ce spectacle. Tout d’abord, la chorale de Namur, qui apportait une force incroyable à cette performance était cachée derrière l’écran géant. J’aurais clairement apprécié les voir à l’œuvre !

De plus, cet écran est loin d’être exploité à bon escient. Seul quelques musiques étaient accompagnées de cinématique. Il est certain que le plaisir est aussi de se laisser emporter par la force de l’orchestre, pour tout construire dans sa tête… Mais tout de même quitte à placer un tel écran… Afficher la couverture du jeu, son année de sortie, une photo du compositeur de l’œuvre, quelques anecdotes… On aurait bouclé la boucle culturel.

Il n’empêche que c’était la première fois que je me rendais à l’OPRL, et que le lieu est assez impressionnant… Entre Tram, travaux et ré-invention permanente, Liège cache pourtant de belles choses.

Je remercie mon ami et collègue Fred pour ce moment exceptionnel et j’en profite dès lors pour vous partager à nouveau mon TOP 100 des meilleurs musiques de jeu vidéo sur lequel j’avais travaillé durant de nombreux mois ;)

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Crackout sur NES, une bonne alternative à Arkanoïd

Crackout sur NES, une bonne alternative à Arkanoïd

J’ai finalement découvert les joies du casse-brique assez tardivement, à la fin des années 80 avec Arkanoïd II sur PC, soit une éternité après la sortie de Break Out.

Depuis, j’ai toujours donc comparé tous les autres titres du genre à cette première expérience, et rarement, le fun et la précision d’Arkanoïd n’était au rendez-vous, hormis peut-être avec Shatter en 2009 sur la PlayStation 3.

Il y a peu, j’ai récupéré la cartouche de Crackout, un casse brique de Konami sorti en 1991 sur la NES chez nous en Europe, mais que nos petits amis nippons avaient déjà pu découvrir dès 1986 sur leur Famicom, soit la même année que le premier Arkanoïd de son concurrent Taïto.

Crackout en version NES
Prêt à découvrir Crackout en version NES

J’avais eu au début des années 90, la version Commodore 64 de Crackout (Qui se présentait de mémoire sous le nom de Krackout). Il ne m’avait pas vraiment impressionné comparativement à la finesse des graphismes sur PC, mais nous sommes bien d’accord que le C64 était loin de pouvoir offrir le même genre de résolution, la comparaison n’était pas de taille.

Si je me souviens que mes parties à Arkanoïd II étaient loin d’être simples, j’ai été agréablement surpris d’enchainer sans trop de frustration les niveaux sur cette version NES. Musiques, couleurs, bruitages, prise en main, l’ensemble est plutôt réussi.

Il m’aura fallu un peu de temps pour bien anticiper les actions des bonus à ramasser avec parfois des différences notables (peut-être dues aux capacités de la console) en autre en mode multiball… qui se présente comme un DualBall où il faudra se concentrer en priorité sur la balle maitre pour ne pas perdre la partie.

Cette version NES est donc franchement sympathique, et bien qu’elle arrive en Europe près de 5 années après la version japonaise, elle était de taille à occuper les férus de casse-brique !