9 mois de préparation, d’écriture, de tournages studio, de séquences filmées au Japon, en France, en Allemagne. De nombreuses heures d’échange par Skype, des discussions sur Slack, des finitions dans Frame.io et une dernière semaine intensive pour boucler le 1° module de notre nouveau MOOC. Nous voilà fiers et prêts pour l’ouverture de notre nouveau MOOC made in ULiège : « Gérer son entreprise autrement« .
Un MOOC, c’était quoi encore ? Mais si souvenez-vous, ce sont des cours en ligne gratuits et ouverts à tous. Et celui-ci n’est pas seulement ouvert aux chefs d’entreprises ou étudiants en gestion mais également à tout qui souhaiterait découvrir comment intégrer des valeurs plus humaines dans le monde du travail !
A travers ce MOOC, vous aurez notamment l’occasion de découvrir la philosophie de gestion de Kazuo Inamori, responsable de la société Kyocera Corp. que l’on connait un peu chez nous en Belgique pour ces solutions de copieurs et imprimantes mais qui conçoit en réalité de nombreux autres produits au niveau mondial dans le domaine de l’électronique, des céramiques ou encore solaire… C’est pourquoi la production de ce projet nous a notamment emmené hors du studio de l’Université de Liège pour une série de tournage au Japon, dont je vous parlais il y a quelques mois.
MOOC - Tournage au Japon
Tournage MOOC - Akashi Sekiu
MOOC - Tournage au Japon
MOOC - Tournage au Japon
Tournage MOOC - Akashi Sekiu
Tournage MOOC - France - Kanyo Tannier
Skype avec Claire Ghyselen
Passant d’un projet pilote initié par notre vice recteur Eric Haubruge, qui nous avait entrainé dans la production de 3 MOOCs durant l’année 2016-2017, « Gérer son entreprise autrement » est notre 7° bébé, le quatrième de cette 2° saison de production qui nous a demandé de continuer à innover et réfléchir à comment réaliser nos MOOCs !
Aaah, les années 80 n’ont jamais eu autant de succès. Parmi les différents jeux « mis de cotés » dans l’actualité de ce mois de décembre, un grand nombre y font référence. Press-Start nous parle de The Next Penelope et 80’s Overdrive, mais il y a également Teen Adventure Crossing Soul.
The Next Penelope déboule sur Switch
The Next Penelope, Un mix entre F-Zero, WipeOut et Micro Machines dans un univers à la Ulysse 31… ça donne envie et c’est sur Nintendo Switch !
Pour les plus dissipés, The Next Penelope est donc un jeu oscillant entre F-Zero, WipeOut et Micro Machines et dont le scénario se veut largement inspiré de l’Odyssée d’Homère. « Mais pourquoi revenir sur ce titre ? » me direz-vous. Tout simplement parce qu’il est désormais disponible sur Switch, ce qui ma foi est une assez bonne nouvelle puisqu’il se prête à merveille au mode nomade de la nouvelle console de Nintendo. (Un news à lire sur Press-Start)
Les jeux vidéo, c’était mieux avant… ou pas
Tout comme Horizon Chase sublimait nos souvenirs de Lotus Turbo Challenge sur iPad, 80’s Overdrive nous replonge dans une ambiance Outrun reboostée sur Nintendo 3DS !
Que vous soyez nostalgique des jeux de course rétro ou tout simplement à la recherche d’un chouette jeu de voitures qui se démarque un tant soit peu de la concurrence, je ne peux que vous conseiller 80’s OVERDRIVE sur 3DS. En effet, grâce à son mode carrière et à son gameplay simple mais efficace, il vous tiendra en haleine durant quelques heures, voire même plus si affinités. (Un test à lire sur Press-Start).
Le site de La Première annonce un nouveau jeu en réalité augmenté par l’équipe de développement de Pokmon Go. Autant un jeu Pokemon en réalité augmenté ne m’intéressait pas vraiment… autant quelque chose atour du monde d’Harry Potter… là ça m’intéresse !
Ode aux années 80
Enfin Teen Adventure Crossing Soul pourrait bien être le Stranger Things du jeu-vidéo.
Crossing Souls aims to nurture the imagination and reexperience an important part of our team’s childhood from the 1980s through video games, comics, cartoons and film. We will never forget those special moments from The Goonies, E.T., Stand by Me, Explorers, Ghostbusters, Gremlins, Karate Kid, Poltergeist, and more that shaped our view of the world and what was possible. (Un news du Blog Playstation)
Alors que la Mini Super NES Classics est venue envahir les magasins cet automne et que les Mini NES Classics de Nintendo s’arrachent encore à prix d’or sur 2emain… J’avais choisi de faire découvrir aux enfants ma collection de Game Boy un peu avant les vacances d’été, alors que nous étions en pleine GameBoyMania avec mes amis Thibault et Jeff.
Les enfants découvrent la Game Boy - La boite à trésor
Les enfants découvrent la Game Boy - Paperboy, à nouveau parmi les favoris
Les enfants découvrent la Game Boy - La boite à trésor
1990, l’arrivée de la GameBoy en Belgique
C’est à la fin de l’année 1990 que débarque dans notre supermarché GB ce qui allait devenir un véritable phénomène de société ! Alors que la Master System, la NES et la nouvelle Megadrive sont rangées au rayon Maxitec aux cotés des micro-ordinateurs, la Game Boy est-elle rangée dans le rayon jouet du magasin dans un grand stand lumineux… Dans ce bloc gris rappellant le design des manettes de la console NES de Nintendo, on peut y découvrir le jeu Tetris qui demande de faire pivoter des formes géométriques pour compléter des lignes. Les fêtes de fin d’année aidant, la première réussite de console de jeux portable trouvera sa place dans bons nombres de foyers, comme chez mes amis Alain et Vivien. L’occasion de découvrir plus en profondeur les premiers titres qui feront un carton dans nos contrées : Super Mario Land, Ducktales ou encore Double Dragon. Avec son écran monochrome, la Game Boy n’a au fond pas à pâlir face aux alternatives du moment. Si les plus fortunés disposent de consoles en 16 couleurs, de mon coté, je joue toujours sur mon Commodore 64 avec un écran monochrome et les premiers jeux PCs que nous commençons à découvrir sont encore souvent limités aux 4 couleurs criardes du mode CGA. La fluidité et la lisibilité réussie des premiers jeux de la Game Boy font que ces derniers sont tout aussi réussis que les versions NES le tout déjà de jolies musiques en bliip bliip.
C’était à la veille de la Saint Valentin, nous nous lancions avec madame dans la découverte de City of Love, un titre « Visual Novel » sur iPad magistrallement illustré, nottament par mon ami Sylvain Sarrailh (Tohad). Je vous glisse ici le test écrit pour Press-Start le mois dernier.
Paris ville de l’amour, ville d’art, ville de lumière, ville d’histoire, ville de la mode, ville de mystère ! Ubisoft ne pouvait-il faire meilleur choix que celui de Paris comme décor de son projet de roman interactif « City of Love », d’ores et déjà disponible sur appareils Androïd et iOS ?
Vous voici arrivée à Paris !
Jeune journaliste américaine, vous avez décidé de tenter votre chance en postulant pour une place qui semble taillée pour vous dans le grand magasine de mode parisien « City of Love », dirigé par le gourou Raphaël Laurent par ailleurs ô combien charmant ! À Paris, vous retrouvez votre amie Kate pour qui la capitale n’a aucun secret et qui, en souvenir de vos années de complicité estudiantine, vous a proposé de partager son appartement à la vue splendide dans le X° arrondissement.
Le monde du jeu sur mobile implique pour les éditeurs de proposer des titres qui sortent du lot tant l’offre est énorme. Ubisoft a donc mis les petits plats dans les grands lorsqu’il a préparé son projet, souhaitant concevoir quelque chose de nouveau pour le public féminin qui se jouerait sur un device mobile. Or les « Nouvelles interactives » que l’on pourrait rapprocher d’un livre dont vous êtes le héros des années 80 se prêtent à merveille à une sortie sur devices mobiles ! Vous êtes donc l’héroïne et devrez faire vos propres choix. Ceux-ci influenceront vos relations sociales et l’histoire. S’il n’y a pas de mauvais choix, certains vous permettront de vivre par contre des souvenirs plus intenses !
Visuellement, l’illustration des personnages moderne et colorée est très réussie. Elle rend vos différentes rencontres accrochantes avec toute une série de mimiques sympathiques qui varient selon leurs humeurs. Quant aux décors réalisés en partie par le talentueux illustrateur français Sylvain ‘Tohad’ Sarrailh (Song of Deep, Dark Days), ils sont tout simplement somptueux et baignés de luminaires ! De quoi vous plonger en un instant dans la magie de Paris, oubliant que vous êtes tablette à la main.
De magnifique décors, tels que la Place Vendôme, réalisés par Sylvain Sarrailh.
C’était il y a bientôt 15 ans, je venais de m’acheter une Playstation 2 et je disposais pour la première fois d’un lecteur DVD sur ma télévision. Je me souviens avoir été séduit par un concept « novateur » à l’époque : le BDVD ! L’idée était de raconter une histoire sous forme de bande dessinée dans laquelle on promenait le lecteur-spectateur qui avait des choix à poser afin de progresser dans l’histoire. Un concept qui me plaisait beaucoup, mais dont le résultat fut au final assez moyen avec un scénario très classique de meurtre dans un château à élucider et un dessin, somme toute, très banal. Pourtant le principe de choix avait un potentiel intéressant et j’ai souvent été par la suite très réceptif à ce genre de démarche comme dans Shadow of Memories (PS2, Konami) ou plus récemment Heavy Rain (PS3, Quantic Dreams).
Si je vous parle de tout cela, c’est que je me suis laissé séduire par une publicité m’invitant à découvrir « Along the Edge », une nouvelle interactive à découvrir sur support tablette ou Steam. À mes yeux, les iPad et déclinaisons sont des outils remplis de chouettes choses noyées dans un fatras de trucs inutiles proposés par l’Apple Store. Je ne trouve qu’assez rarement mon bonheur, mais je me devais ici de vous partager ma joie d’avoir mis le doigt sur quelque chose qui colle parfaitement au média tactile.
Soyons donc clairs dès le départ, Along the Edge n’est pas un jeu vidéo dans la mesure où il n’y pas de « gameplay ». Il s’agit d’un « Interactive Graphic Novel » que l’on pourrait présenter comme un livre illustré où vous aurez à prendre des décisions.
Ca ne vous parle pas ? Surtout ne passez pas votre chemin, laissez-moi vous convaincre.
Along the Edge, iPad
Along the Edge, iPad
Glissez-vous sous votre couette, dans votre sofa au coin du feu, dans un petit coin tranquille (que sais-je ?) et commencez l’aventure. Comme dans un bon roman, vous vous retrouvez plongé dans la vie de Daphnée, jeune chercheuse qui vient de décider de tout quitter pour partir loin de la ville…
Along the edge, iPad
Dès le départ, la situation est floue et on ne vous distille que peu d’informations sur votre vie d’avant et sur ce qui vous attend, mais qu’importe vous voilà déjà plongé dans l’histoire et par-dessus tout, accompagné de splendides fresques numériques réalisées par Nicolas Fouqué. Dès la première page numérique, l’illustrateur a su me captiver et me faire basculer dans l’oeuvre. Or le projet est loin d’être avare en illustrations, elles sont même souvent nombreuses pour poser le décor d’une même situation. Détail, lumière, décor, ambiance… et le charisme des personnages n’est pas en reste ; vous aurez l’occasion de vous en rendre compte, clairement, l’artiste maîtrise à merveille le speed painting, avec 450 dessins annoncés et 20 personnages différents.
Mais Along the Edge n’est bien sûr pas qu’un simple prétexte à vous promener dans un joli portfolio, il y a cette histoire que vous allez vivre. Dans un premier temps il m’a fallu comprendre ce qui se présentait à moi. J’ai d’abord trouvé le texte un peu simple et les choix anodins voire prévisibles. Puis, j’ai compris l’idée. Il ne s’agit pas d’un roman où l’auteur aura à nous décrire les lieux, les visages et les expressions puisque nous avons le support visuel. Les mots et les phrases sont une partie de l’oeuvre et se concentrent sur les sentiments, sur les dialogues et sur tout ce qui se passe dans la tête de Daphné… et par extension dans la nôtre. Notre manière de transposer cela va, de fait, influencer nos choix. Le texte n’en est pourtant pas moins riche : 80.000 mots, l’équivalent d’une livre de 400 pages.
Chaque choix fait se range dans l’une des quatre catégories relativement mystérieuses, présentées en haut de l’écran, qui influenceront la direction du dénouement final… Avec 60 fins différentes, vous aurez de quoi y revenir !
Je vous ai peu parlé jusqu’ici de l’histoire. Personnellement, j’aime être surpris et ne pas trop savoir ce qui m’attend, mais vous aurez peut-être un peu envie que je vous titille ?
Une fois arrivé dans ce village perdu, découvrant la propriété imposante dont vous venez d’hériter de votre grand-mère, comment réagirez-vous ? Que confierez-vous à votre ex-compagnon venu prendre de vos nouvelles ? Et ces rêves étranges où vous vous retrouvez dans la forêt poursuivie par une ombre. Tout semble bien différent ici, ces croyances anciennes bien ancrées dans la tête des villageois…
long the edge – Un joli petit village, pourtant plein de mystères !
De fil en aiguille, j’ai trouvé le scénario plus riche, et j’ai longuement hésité sur les choix à faire, voulant rester cohérent dans « mon personnage ». Je m’étais laissé happer dans l’histoire, preuve que le studio bordelais Nova Box avait réussi là une chouette production ! Je me suis donc relancé avec ma dame dans une seconde lecture…
J’ajouterais, en tant que mélomane, que j’ai d’autant plus apprécié l’expérience qu’elle est accompagnée de quelques notes de piano venant poser la juste ambiance par des petites mélodies qui savent rester en mémoire.
Bref, si vous avez besoin d’un peu de quiétude à l’approche des fêtes, si vous cherchez un cadeau original, si vous avez tout simplement envie de vous laisser surprendre, je vous recommande chaudement de vous plonger dans Along the Edge, disponible tant sur l’Apple Store que sur Steam.