Je me souviens d’un temps qui s’éloignent d’année en année où j’écumais le PlayStation Store pour télécharger un grand nombre de démos de jeux ! S’il me semble que de nos jours, celles-ci sont bien moins fréquentes, c’est plus que probablement surtout le temps qui me manquent…
Pendant que madame poursuit notre aventure dans Hogwarts Legacy, je garde de temps à autre un oeil sur les nouveautés à venir.
Avant de vous laisser une petite liste de tout ce que j’ai vu passer ces derniers temps, je prends un moment pour m’arrêter sur la démo de deux gros morceaux devant sortir prochainement.
Alone in the Dark
En effet, il y a quelques semaines, THQ Nordic et Pieces Interactive ont proposé une démo du reboot de la série Alone in The Dark qui devrait sortir d’ici octobre 2023. J’étais pour ma part assez enthousiaste à ce projet devant remettre au gout le premier titre dit de « Surival Horror » sorti initialement il y a un peu plus de 30 ans de l’esprit un dingue de Frédérick Raynals. C’est cet épisode en 3D polygénique qui inspira quelques années plus tard Shinji Mikami lorsqu’il créera le premier Resident Evil.
Lumière sur Alone in the Dark – Talent hollywoodien et nouveau gameplay. Revenir à l’origine du survival horror avec Alone in the Dark signifiait créer une lettre d’amour fidèle pour les fans de longue date, mais aussi un point d’entrée accessible pour les nouveaux joueurs… (PlayStation Blog)
Si les quelques images aperçues lors de l’annonce du projet m’avaient plutôt données envie de me lancer dans l’aventure, avec une approche très « veille Amérique des années 20 », dès la prise en main de cette démo, les déceptions se sont montrées nombreuses, avec un gameplay vieillot, des ambiances tourmentées et des graphismes plutôt rigide… et surtout finalement, un character design pas si accrocheur, malgré la présence David Harbour (Stranger Things). Les quelques minutes allaient me suffire pour faire tomber tout l’enthousiasme que je pouvais porter à ce projet, me rappelant que finalement, nous n’étions plus prêt à nous faire peur depuis un moment déjà. Finalement, seul un doublage en français pourrait redonner un peu d’intérêt au projet à mes yeux, ce qui ne semble pas être au programme actuellement.
En revanche, alors que l’attente pour la seconde partie de Final Fantasy VII me parait interminable, j’avais mis dans la piles des « jeux que je boude », le nouveau titre phare de la franchise Final Fantasy XVI (le 16 donc) qui sort dans quelques jours.
On ferme les rideaux sur l’année 2019 et comme chaque année, j’aime faire le bilan des films vus durant l’année. C’est un petit rituel que je tiens depuis longtemps sur SensCritique mais que j’affine un peu plus en balisant les « bons films » vu pendant l’année (avec au moins une note de 8/10) et où je l’ai regardé (Cinéma, BluRay, VOD,…) L’analyse m’intéresse d’autant plus qu’avec l’abonnement Netflix qui coute un peu plus de 100€/an, celui à BeTV qui en coute le double, le prix des tickets de cinéma et leurs suppléments (Près de 13,5€ par place pour le dernier Star Wars), faire le point a d’autant plus de sens avec l’arrivée prochaine d’un nouveau concurrent sur le marché de la VOD : Disney +
Hors, cette année, mes statistiques me semblent incomplètes ! Sur le graphique, BeTV a repris quelques part à Netflix et au Kinépolis. Le BluRay, lui, a fait son retour. Oui, mais ce sur quoi je voudrais m’attarder aujourd’hui, c’est le nombre de bons films entrant dans le classement cette année qui est passé de 36 films en 2018 pour 26 seulement cette année, alors que la moyenne depuis 2015 était de 35 films par an ! 10 films de moins, c’est énorme !
Deviendrais-je plus difficile ?
C’est effectivement une première piste. Avec l’âge madame et moi devenons probablement plus critiques d’un part dans le choix des films que nous allons regardé mais aussi dans mon sentiment une fois le film terminé, sentiment de satisfaction d’avoir vu un bon film ! De fait, j’ai été voir probablement si pas plus, autant de film au Cinéma cette année, mais j’ai plus souvent déçu de ceux-ci, comme Le Roi Lion ou La Ch’tite famille.
Moins de temps ?
Probablement pas, un petit moment devant la télévision reste apprécié pour clôturer les soirées de travail, mais il faut bien admettre que les Séries ont pris encore plus le pli cette année face aux films. Au moment de choisir, qu’allons-nous regarder ce soir, l’envie de poursuivre la série entamée, les nombreuses nouvelles séries à reprendre sont devenus encore pus fort ! De fait, les Séries, point que je n’ai que rarement abordé sur mon blog sont de plus en plus prenantes, réalisées avec des moyens aussi impressionnants qu’un film et nous plongent bien plus en profondeur dans un monde à retrouver régulièrement. Voilà un moment que je songe à mixer les données « Séries » et « Films » ensemble pour pouvoir analyser le sujet. Cette année par exemple nous avons regardé plusieurs saisons de séries que nous avions déjà vu par le passé, ce qui a inévitablement réduit le nombre d’occasions possibles de voir « un bon film » !
Ergonomie des plateformes ?
Enfin, un dernier point joue peut-être aussi dans l’évolution des chiffres. En 2017, lorsque Netflix a fait son entrée à la maison, il n’a cessé de grignoter des parts de « bons films » à BeTV et plus encore de bonnes séries d’ailleurs. Sa force, un catalogue en ligne rapide, visuellement efficace et qui propose encore et encore des bons plans à découvrir. Dès 2018, cela a eu un impact important sur mon utilisation de BeTV alors toujours restreint à la vétusté de la box Evasion de VOO. Fort heureusement depuis septembre 2018, BeTV a sorti son « app » qui permet de regarder les films et séries du catalogue directement depuis une application sur la télévision ou l’iPad. Cette dernière, au début capricieuse, s’est montré plus stable. Ergonomiquement, l’application BeTV fait le travail mais reste bien en retrait de la puissance de Netflix. Si je pouvais avoir une information visuelle sur les films/épisodes déjà vus, me faire des listes, si elle était capable de prévoir ce qui me plairait par rapport à ce que j’ai regardé et si je pouvais dès lors mettre un petit coeur à ce qui m’a plus, cela permettrait évidemment d’améliorer l’expérience et donc consommer peut-être plus dans le catalogue BeTV qui était cette année proche de passer à la trappe. Oui BeTV sera donc en sursit cette année ! Si BeTV offre beaucoup plus de films intéressants que Netflix, leur disponibilité est parfois trop courte dans le temps. BeTV a fait des efforts, avec notamment la suppression de la restriction de ne pouvoir regarder qu’une seule fois un film mais certaines séries ne sont parfois disponibles que quelques semaines. Il me faut donc régulièrement utiliser l’enregistrement dans la Box Evasion pour pouvoir regarder un film un peu plus tard et … cette année, ma Box Evasion a fait un reset total me faisant perdre beaucoup de films que j’avais prévu de regarder !
Bref, après cette longue analyse de la situation, je vous invite à découvrir les 26 films qui auront marqué mon année 2019, l’occasion pour vous peut-être d’en découvrir certains ! Le temps m’a manqué cette année que pour écrire bon nombre de critiques de films que j’ai appréciés comme Star Wars 9, Klaus ou encore Toy Story 4. Hors de ces 26 films, celui qui sera « Mon film de l’année » est incontestablement Joker !
Un excellent film psychologique dans l’univers de Gotham City sans pour autant tomber dans le bingbangboum que je n’aime guère dans les Marvels … Ah oui, d’ailleurs ce n’est pas un film Marvel, c’est un film Warner Bros. La grande question sera… aura-t-on droit ensuite à une suite faisant entrer en scène Batman dans la danse… bon, c’est bête mais cela m’a quand même donné envie de regarde Batman Begins (vu il y a peut-être bien 15 ans, et ses suites… que je n’ai jamais regardées.) Merci à tous Stéphan, Fred, Matthieu et Cie pour avoir fini par me susciter mon intérêt pour ce film…
La semaine dernière, en zappant, je suis tombé sur la cérémonie des Oscars. Je n’avais jamais regardé ce genre d’évènement, mais cinéphiles, madame et moi nous sommes laissés mener à découvrir les films nominés et rencontrer les artistes hors contextes. Le film « La la land » y était sacrément mis en avant, et a fini par piquer ma curiosité !
Je dois bien admettre qu’avant cela, je pensais qu’il s’agissait d’une mauvaise parodie américaine autour du concept des Comédies Musicales, un genre cinématique de plus grandement tombé en désuétude depuis plusieurs années… et il faut bien l’admettre avec un titre tel que « La la land »… difficile de m’attendre à autre chose !?
Lors de ladite cérémonie, j’allais donc découvrir quelques extraits musicaux plutôt intéressants et constater que le duo d’acteur choisi, Ryan Gosling (vu dans Crazy Stupid Love et The Notebook) et Emma Stone (parfaitement mise à l’honneur dans les deux derniers films de Woody Allen) était loin de faire partie des acteurs bas de gamme des mauvais films américains… Bref, il fallait voir ce film au plus vite !
Dès la première scène, vous voilà embarqué, en technicolor dans une scène qui paraît alors tellement improbable pour le cinéma moderne… comédie musicale oblige, cela déboule dans tous les sens, on saute, on chante, on danse, on cabriole… puis tout revient à la normale… et il y a ce gars qui rebobine sa vieille K7 audio pour écouter un gimmick de piano… bizarre ou va-t-on en venir !
Très vite, on comprend donc que le film de Damien Chazelle ne cherche pas à pasticher les films de Comédie Musicale, mais plutôt à tenter de faire revivre ce courant cinématographique en lui rendant hommage et lui offrir ce petit plus des films modernes,… c’est coloré, cela chante, cela danse, et drôlement bien, on s’envole même, dans les nuages, on y fait des claquettes, on joue avec un chapeau,et l’on s’accroche au réverbère… Mais il y aussi cette histoire qu’il nous raconte.
Damien Chazelle semble particulièrement aimé le Jazz, c’est une sujet récurrent dans ses œuvres précédentes et comme lui, son personnage Sebastian rêve de faire revivre le jazz, lui rendre sa noblesse… voilà qui se colle à merveille avec l’approche donnée du réalisateur et la comédie musicale… Il rencontrera donc Mia, qui rêve d’être actrice et qui enchaîne casting sur casting en travaillant dans une boutique de cookie à l’intérieur des studios d’Hollywood.
Tout cela semble donc très « clichés » mais colle à merveille avec l’univers du faste Hollywood d’il y a 60 ans, et au fond, n’est pas ainsi que l’on écrit les plus jolies histoires d’amour ? Il est vrai que la structure narrative semble assez classique, rencontre, premier fleurte, les projets, la distance, la rupture… le tout accompagné de nombreuses petites subtilités en image et en note de musique qui ont fait que je suis sorti de cette séance ébloui… un film sans fausse note ! Un allusion d’autant plus forte qu’en permanence ce sont les notes de piano qui nous transportent de sentiment en sentiment dans le film… tantôt rappelant les rêves de Seb, ceux de Mia… leur romance, leur silence…