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Tag: Electronic ARts

Le droit de jouer

Le droit de jouer

Je n’aime pas les jeux dématérialisés. C’est dit. À nouveau.

Il y a bien évidemment tous ces petits jeux indés que je suis heureux de pouvoir explorer et découvrir pour une petite poignée d’euro, il est vrai, et ce depuis l’arrivée des stores en ligne sur console. Mais pour les plus grosses productions, je garde ce sentiment d’être dépossédé sous bien des angles. Bien évidemment celui de pouvoir prendre en main mon jeu et de pouvoir le revendre, mais reste un autre point tout aussi crucial. Celui de pouvoir jouer quand bon me semble.

Hier était une manière de me rappeler comme cela peut-être pénible en commençant par le fiston qui m’appelle. Plus moyen de se connecter sur la plateforme EA App, anciennement Origin, porte d’entrée pour jouer aux Sims 4. Pour se connecter, il fait bien évidemment que je m’authentifie, mais la EA App m’informe que je dois également ajouter un code envoyé sur mon adresse email. La douce joie de la double authentification. Je dois donc filer sur une autre machine me connecter à ma boite mail. Durant toute la journée, le mail envoyé par Electronic Arts n’a eu de cesse d’arriver avec 20 minutes de retard, impossible donc de finaliser la procédure d’authentification. « Va prendre l’air », restant ma seule option à proposer à Charly.

Pour ma part, j’avais prévu de regarder le Grand Prix du Brésil à la télévision, et pour mettre un peu d’énervement supplémentaire, j’allais devoir là aussi jongler dans les autorisations pour à nouveau autoriser l’application Auvio de la RTBF à se connecter sur ma télévision. Impossible, comme souvent de finaliser la procédure depuis mon smartphone, obligé là aussi à passer par un ordinateur. What a world !

Bref, tout cela pour vous mettre dans l’ambiance. Alors que la pluie a redoublé à Sao Paolo et que le drapeau rouge est levé. Madame me fait savoir qu’elle ne parvient plus à recharger la partie qu’elle a commencé il y a quelques heures sur Two Point Hospital.

Voilà déjà quelques années que j’avais acheté pour son anniversaire ce jeu de gestion dans la direct lignée de Theme Hospital. A cette époque, pour pouvoir y jouer sur ordinateur, dont sur MAC, la seule option était d’acheter une version dématérialisée sur Steam, la plateforme en ligne bien connue. Prix plein, pas de concurrence et qui plus, quelques bugs qui avaient entaché le début de son expérience. bien que tout ceci remonte certainement à décembre 2018, les quelques rares jeux achetés de la sorte sur Steam s’étant toujours montrés peu stables sur MAC

Le "Two Point County Pass DLC" est manquant dans Two Point Hospital, impossible de reprendre la partie !
Le « Two Point County Pass DLC » est manquant dans Two Point Hospital, impossible de reprendre la partie !

Voilà peut-être bien deux ans que Madame n’avait plus lancé le jeu, et voilà qu’au bout de quelques heures sur sa partie démarrée en mode « bac à sable », plus moyen de recharger la partie sauvegardé. Le jeu précisant qu’il manque le DLC « Two Point County Pass »

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F1 23 : Papa contre fiston

F1 23 : Papa contre fiston

illustration officielle © EA Sports

Comme j’en parlais il y a quelques jours :  surprise, surprise le fiston m’a ramené le jeu F1 23 pour PlayStation 5 de son voyage en Allemagne : )

Il sait que je suis fan de Formule 1 et pourquoi ne pas proposer à papa de faire des courses sur console. En réalité, j’avais déjà une version dématérialisée offerte récemment par le PlayStation Plus, mais qu’importe cela m’a poussé à faire de la place sur la console pour découvrir le jeu. C’est que finalement la dernière fois que j’ai joué à un jeu de Formule 1, c’était lorsque j’avais testé pour Be-Games F1 2013 sur la Playstation 3 !

Visuellement, c’est assez réussi et la prise en main assistée de nombreuses aides n’est pas désagréable. On sent clairement la même approche que celle de Grid Legends que j’avais pu essayer l’année dernière. Le jeu propose d’ailleurs une approche carrière qui semble scriptée de manière assez similaire avec, me précise le fiston, les mêmes nom d’équipes fictives. Cette approche permet notamment de jouer également dans le championnat de F2, l’anti-chambre de la F1.

Je me suis donc essayé à quelques circuits nouveaux que je connais un peu moins. Miami et l’Azerbaïdjan, ce dernier étant un circuit urbain entre les monuments historiques de la ville de Bakou.

Bref, j’ai passé un bon moment avec ce F1 23, sans pour autant révolutionner le genre. Visuellement, on se sent dans un simulateur, mais je pense que je retrouverais jamais l’impression que m’avait fait en 1995 Formule One Grand Prix 2 du haut de mes 17 ans !

Enfin, élément très sympathique, on peut jouer à F1 23 sur un écran partagé à deux joueurs. Et ça franchement, de nos jours c’est vraiment un mode de jeu devenu bien trop rare et pourtant si agréable.

La vision est alors assez réduite, mais n’enlève pas pour autant le plaisir de me mesurer à mon fiston sur la piste, l’écurie Piet Team Air Car contre la nouvelle écurie Martino !

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Quelques derniers souvenirs avec la Mega Drive

Quelques derniers souvenirs avec la Mega Drive

Les vacances touchent à leur fin, un peu bousculées. D’ici la fin du Weekend, la console Mega Drive retournera dans son petit musée. J’aurais bien encore tenté de comprendre comment on joue à PowerMonger et Syndicate, les deux derniers jeux récupérés, mais il faut bien admettre que l’un et l’autre sont loin d’être intuitifs. Je m’arrêterais en revanche sur deux adaptations de titres qui auront marqué ma vie de joueur dans les années 90 sur PC : Vroom (Formula One) et LHX Attack Chopper.

Mais avant cela, une petite parenthèse de circonstance au lendemain d’Halloween. Si j’avais déjà eu l’occasion d’essayer plusieurs versions de Ghosts’n Goblins avec mon ami Santo, je n’avais pas encore vraiment approfondi sa suite, Ghouls’n Ghosts.

Ghouls 'n Ghosts - MD (SEGA - Capcom, 1989
Ghouls ‘n Ghosts – MD (SEGA – Capcom, 1989

Ghouls’n Ghosts

 

Ghouls 'n Ghosts sur Megadrive, un jeu d'actualité !
Ghouls ‘n Ghosts sur Megadrive, un jeu d’actualité !

Si j’avais déjà eu l’occasion d’essayer plusieurs versions de Ghosts’n Goblins avec mon ami Santo, je n’avais pas encore vraiment approfondi sa suite, Ghouls’n Ghosts que nous avions rapidement glissé dans la console il y a 5 ans.

Le gameplay reste totalement similaire, on dirige notre héros armé dans des contrées envahies de hordes de monstre qui s’acharnent sur ce dernier. Dans un concept Arcade « Rush’n Gun« , la série est particulièrement difficile et le moindre contact, le moindre faux pas se solde d’abord par la perte de notre équipement, puis en ne gardant qu’un caleçon et une épée, il faudra éviter de perdre la vie et espérer peut-être trouver une nouvelle armure… C’est le côté humoristique du titre de Capcom, mais les morts sont tellement fréquentes que l’on n’en rit plus au bout de quelques minutes !

J’ai pu regarder jouer un pro pendant plusieurs heures, et cela m’a permis d’être attentif à certains éléments du jeu, de quoi me permettre d’avancer à travers les premières zones du jeu. Difficile de ne pas perdre ensuite mes vies dans les tornades qui modifient la justesse des sauts, ce qui me rend déjà affaibli lorsque j’arrive au pied de la montagne qu’il me faut gravir en évitant les queues de scorpions.

Ce Ghouls’n Ghosts est particulièrement vache ! Je pense que la moitié des coffres que j’ai ouvert proposaient un bonus, l’autre moitié des sortilèges me faisant vieillir, me transformant en canard ou simplement venant m’anéantir !

Pas de quoi me pousser à aller plus loin, car finalement, Ghouls’n Ghosts sur Mega Drive fait partie des premiers jeux de la console et il n’offre pas vraiment de graphismes relevés, ni d’effet spéciaux, juste une adaptation de la version Arcade sortie une année plus tôt !

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En mode Mega Drive : De Road Rash à Marsupilami

En mode Mega Drive : De Road Rash à Marsupilami

Les vacances se poursuivent et la Mega Drive s’est donc invitée à la maison. Je vous partageais hier ma critique de l’adaptation de Block Out, un Tetris en mode 3D et le trop ambitieux Batman Forever développé par l’équipe de Mortal Kombat !

Je m’arrêté aujourd’hui sur Marsupilami qui offre une rare place dans le monde vidéoludique au personnage de BD créé par Franquin, avant de me faire surprendre par Road Rash II !

Marsupilami Mega Drive (SEGA - Apache Software, 1995)
Marsupilami
Mega Drive (SEGA – Apache Software, 1995)

Marsupilami

Un jeu avec le Marsupilami, voilà qui m'intrigue !
Un jeu avec le Marsupilami, voilà qui m’intrigue !

Étonnamment, il n’y a pas eu beaucoup de jeux-vidéo mettant en avant l’étrange animal créé par Franquin, le Marsupilami !

Plus agile que Donkey Kong, rapide et malin comme Sonic et pouvant bénéficier de sa longue queue comme un ressort ou un poing, le Marsupilami n’avait pourtant pas à démériter face à la horde de nouveaux héros animaux de la génération 90s !

Et pourtant, avant son retour il y a quelques années sur Nintendo Switch et autres PS4, le Marsupilami n’aura eu droit qu’à une épisode, pour le moins discutable sorti sur Mega Drive en 1995 et réalisé par le studio britannique Apache Software qui est loin d’avoir beaucoup d’autres titres à son tableau !

Après un logo SEGA customisé plutôt réussi et une série de menus flashis, on retrouve notre Marsupilami qui semble s’évader d’évader d’un cirque. Le tout se présente comme un jeu de plateforme où l’on saute de caisse en caisse, on ramasse quelques bonus et l’on utilise la queue du Marsupilami comme un poing pour se débarrasser des ennemis ! C’est assez classique, il est même amusant de voir ce que les développeurs ont tenté de programmer pour animer la queue du Marsupilami afin de donner une sensation de mouvement, le petit défit technique de l’époque.

Mais rien n’y fait, pour terminer le 1° niveau, il y a un anneau de feu à traverser et je ne vois pas comment s’y prendre.

Le frangin venu en renfort aura constater que nous avons pris certains bonus qui nous permettent d’utiliser la queue du Marsupilami comme un escalier ou en visage… Il y a même un Piaf qui nous rappelle d’utiliser l’escalier… mais pour faire quoi ? Oui, il y a une bassine d’eau… et si, et si… et si en réalité le but du jeu était de faire un chemin pour l’éléphant qui se promène au début du niveau jusqu’à cette bassine pour qu’il puisse ensuite éteindre le feu ! Ah vindju, ce n’était pas intuitif.. mais peut-être qu’en lisant le manuel, j’aurais pu comprendre cela ??? Difficile à dire, je n’ai que la cartouche du jeu !

Quoi qu’il en soit, même en comprenant que nous sommes plus dans un Krusty Fun House / Eek the Cat où l’avatar doit guider un autre personnage que dans un Super Mario, cela ne rend pas la tâche plus aisée… et le Marsupilami sera venu au bout de notre patiente et de notre détermination.

marsupilami fait un retour en jeu vidéo dans "Le secret de la momie"
marsupilami fait un retour en jeu vidéo dans « Le secret de la momie »

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