Fin de l’année dernière, j’avais repris contact avec Lazycow, créateur de jeux-vidéo indépendants avec lequel j’ai travaillé ces dernières années au projet Powerglove sur Commodore 64 et Amiga 500. Il se lançait dans un nouveau défi, la réalisation d’un jeu destiné à la console NES de Nintendo. Une mission plus complexe puisque jusqu’ici je maitrisais assez bien les caractérises sonores des machines de Commodore, là où je devais un peu plus apprendre de ce que la première console à renommé mondiale de Big N était capable. Cette dernière dispose de 5 canaux sonores contre 3 pour le Commodore 64.
Cependant là où il est possible de définir à chaque fréquence ce que l’on veut utiliser comme modulateur d’ondes sur le Commodore, la NES fonctionne avec des générateurs fixes. 2 ondes de type ‘Pulse’ qui produisent des sons « Chiptunes » très spécifiques, un générateur d’ondes Triangle efficaces pour des séquences de basses et enfin un générateur de bruits plutôt orienté à la création des percussions ou effets spéciaux. Un 5° canal dit DPCM permet par exemple d’utiliser des samples, mais dans notre projet je n’y avais pas accès. Je pense que ce dernier pouvait être utilisé via des compétences plus poussées des cartouches. Bref, de nos jours pour composer des musiques pour la NES, l’outil le mieux adapté est donc FamiTracker un outil dans l’esprit des SoundTrackers que j’ai l’habitude d’utiliser depuis près de 25 ans.
Mon premier essai était plutôt concluant avec une séquence à l’ambiance « dans les tuyaux » un peu groovy. Cependant j’allais vite être confronté à une série de limitation technique à prendre en compte que l’outil FamiTracker, lui ne s’impose pas. Des limitations propres aux outils de développement sur NES.
Tiens, hasard du calendrier, je lisais justement la semaine dernière (mai 2015) un article au sujet d’Art & Magic dans le Pix n Love 16. Ils nous raconte l’histoire de Spellsinger, grand projet de cette entreprise qui n’est malheureusement pas sorti des sous-sols. Une épopée magique de notre bassin liégeois. Press-Start vient de publier un bel article dédié aux différents projets d’Art & Magic que je vous invite à découvrir… Et moi je demande, dans la mesure à la société était située à Embourg, s’ils avaient commandés leurs machines chez Automindus !
Présentation à Psygnosis sur un salon. La chouette (le logo de Psygnosis) était un hasard, « mais ça leur a bien plu chez Psygnosis ». La technique des scrollings parallaxes impressionne aussi l’éditeur, à tel point qu’il appelle les développeurs de Shadow of the Beast à la rescousse. Et il leur demande comment ces Belges ont fait ça. Les stars de Shadow of the Beast observent… réfléchissent… assènent « We don’t know ». Yves Grolet et Frank Sauer en retirent de l’assurance et quittent l’Angleterre plus forts, non sans avoir dévalisé les librairies locales pour leurs manuels de programmation. « On ne trouvait rien chez nous à l’époque. » (Un très bon dossier à lire sur Press-Start)
Détail amusant, je n’avais jamais fait attention à l’époque que le jeu Agony n’était pas un jeu de Psygnosis,… pour ma part j’ai fouillé sur Youtube pour tenter de savoir à quoi ressemblait de manière plus concrète le projet de jeu d’arcade Spellsinger.
Press-Start, le site du jeu-vidéo en Belgique, a d’ailleurs pris parti de mettre en avant les productions belges et c’était rendu à la GameCom, le salon du JV en Allemagne afin d’y rencontrer quelques uns de nos jeunes talents dont l’équipe de Pyralis Studio tenue par l’un de mes amis d’enfance Simon Boigelot, qui y présentait son projet de jeu « TheCorp ».
L’économie dirige le monde, sad but true. Depuis sa base à Ans, le petit studio Pyralis l’a bien compris et vous propose une simulation pour vous former à devenir le maître de l’univers. TheCorp vous confiera le destin de l’humanité, à partir de ses balbutiements dans un lointain passé jusqu’à son apogée dans un futur rayonnant. Vers l’infini et au-delà, telle devra être votre devise lorsque vous gérerez les denrées, la chaîne de production, les ressources humaines et l’industrie. Un vrai cours d’économie ludique, il faut le faire ! Avec son jeu de stratégie en temps réel, Pyralis Studio fera de vous un winner. Une création d’utilité publique pour les futurs leaders du monde (libre ?). (Un article à lire sur Press-Start)
Et puis, il y a Epistory, ce projet du studio montois Fishing Cactus dont on parle de plus en plus et dont les graphismes sont vraiment, vraiment attirant ! Press-Start avait également été à leur rencontre il y a quelques mois avant le lancement officiel du jeu relayer aujourd’hui par la presse belge. Au coté d’un style visuel vraiment original, le jeu se démarque également par un gameplay novateur dit de « typing novel », un style épistolaire et une bande son réussie…
L’équipe de Fishing Cactus était fébrile à la veille du lancement de « Epistory, typing chronicles ». Ce jeu pour PC est la première grande production que la société montoise lance sur le marché sous son propre nom. « Après avoir lancé quelques petits jeux pour mobiles, nous avons beaucoup travaillé pour les autres et conçu des jeux qui sont sortis sous le label de grosses sociétés, explique Laurent Grumiaux, directeur commercial. Ça a permis à l’entreprise de grandir, d’engager du personnel, d’aller chercher du capital ». La société a ainsi pu se lancer dans le développement de ses propres produits. « Epistory » est le premier. Sa conception a été entièrement financée grâce aux revenus des productions de Fishing Cactus pour d’autres studios. (A lire sur le site de la RTBF)
Depuis longtemps, les ordinateurs ont pris beaucoup de place dans ma vie… il faut bien l’admettre… cela a commencé avec un Commodore 64 arrivé en 1983 à la maison et est resté ensuite dans ma chambre jusqu’en 1995-96. Entre temps, un premier PC est arrivé à la maison, d’abord un 8088, que j’ai peu utilisé, puis en 1992 un puissant 80386 DX 40mhz avec 1mb de mémoire et une carte Hercule 2 couleurs… ainsi qu’un disque dur de 20mo. Pas de lecteur 3’1/2, juste un lecteur 5’1/4… Pour l’époque, il s’agissait d’une jolie bombe bridée pour ne pas que nous jouions avec… Mes amis avaient bien souvent un 80286, mais disposait par contre d’une carte son, d’un écran 256 couleurs et d’un lecteur 3’1/2… mais pas de disque dur, ou un bien plus petit… Mais en 1994 couleurs et son apparaitront, grâce au finance du petit frère… afin de faire progresser le développement de nos jeux Bilou et Calimero…
1993-1996
PC 386 DX 40
Processeur : 80386 DX 40mhz
Mémoire : 1mo
Disque dur : 20mo
Lecteur : 5'1/4 -> 3'1/2
Carte graphique : Hercules 2 couleurs -> Trident VGA 256 couleurs
Ecran : monocrhome -> VGA 14'
Carte Son : PC Speaker -> Master Boomer -> Sound Galaxy Pro 2
OS : MS-DOS / Windows 3.11
Magasin : CHG
Musique : Scream Tracker III
Image : Delux Paint
Vidéo : /
Jeux : Grand Prix Circuit, Keen Commander, Moktar, Formula One Grand Prix, Prehistorik 2, Monkey Island, Day of the Tentacle, Game Maker
Souvenez-vous, il y a bientôt déjà 3 ans je vous comptais mes déboires lors de mes premières heures de jeux dans le cinquième épisode de la série Silent Hill, jusqu’ici seul épisode sorti sur Playstation 3. Trop difficile, trop action et aux graphismes assez moyen pour la console de Sony, je l’ai depuis un moment d’ailleurs laissé de côté. La console Wii de Nintendo a elle aussi eu droit à un épisode de Silent Hill que j’ai longtemps eu envie de découvrir… Sans non plus foncer.. D’une part car sa critique était plutôt moyenne et d’autre part car ce dernier était rapidement devenu très difficile à trouver à la vente.. quelle époque!
Un peu avant l’arrivée des filles, j’ai fini par en dégoter un exemplaire. Cet épisode Wii se présentait comme une revisite de l’excellent tout premier Silent Hill sortit 10 ans plus tôt sur la première Playstation. Mais en réalité il n’en emprunte que la scénaristique de base, suite à un accident de voiture, on se retrouve dans la ville de Silent Hill enneigée à la recherche de notre fille Cherryl… Je dirais que seul cela permet de dire que l’on s’inspire de ce premier volet de la série, puisque tous autres éléments fait partie du concept « SH » ou est novateurs.
Allé, et si j’arrêtais un peu de râler !! Non ?? J’aurais pu vous en parler plus tôt, mais il faut bien admettre que le temps manque parfois, les soirées sont courtes et j’ai pas mal de boulot en montage vidéo, heureusement soutenu par une sessions Win Seven 64bits enfin au poil. Bref, j’ai maintenant goûté à mes re-premiers jeux Wii. Il faut bien sur se refaire à une image NON-HD et cette fois sur une TV HD… il parait qu’un cable component rendrait l’image plus net, mais peut-être bien que cet espèce de flouté adouci un peu le manque de résolution…
Je n’ai pas foncé sur Super Mario Bros Wii, tout simplement parceque dans un premier temps, je m’étais dit que j’allais attendre d’acheter une 2° manette pour jouer avec madame. Je m’étais donc lancer dans le remake de Klonoa, jeu de plate-forme 3D linéaire assez sympa que j’avais il y a 10 ans sur Playstation. Le gameplay est toujours aussi sympa, cette version n’a d’ailleurs pas été revue pour tirer parti du controle de la Wii. Le jeu contient des cinématique et voix qui n’était pas présente, celle-ci font un peu gnian gnian, c’est vrai, mais Klonoa reste bien sympathique à retrouver !
Au prix, des Wiimote Motion + en magasin, j’ai fini par la commander sur Amazon, et je ne pouvais quand même attendre plus longtemps pour tester New Super Mario Bros Wii, j’ai d’abord laisser madame atteindre le premier chateau de mi-niveau découvrant les nouveautés sympathique d’un jeu tirant le meilleur de l’épisode DS. Me voici maintenant au porte du 3° monde, celui des glaces, et ce New Super Mario Bros Wii est clairement le meilleur de tous jusqu’ici !! La challenge est présent, plus que sur DS, mais je ne galère pas comme dans un Super Mario World… Retrouver Yoshi est un vrai bonheur, et les champignon volant, tirant parti de la wiimote sont un plus incontestable… On retrouve beaucoup de chouettes choses venue de Mario Bros 3, les combats sur la carte, les maisons champignons,… Graphiquement, c’est au poil, c’est du Mario, du bon,… Coté musique, on retrouve pas mal de thème de l’épisode DS, mais également des nouveaux, et tous conservent l’idée de synchronisée la musique avec quelques petites danses des ennemis ! Rien que pour ce Mario, cela valait le coup de r-avoir une Wii !!
Madame, m’avait également offert Super Mario Galaxy 2,… mais il me faudra encore attendre, ce dernier étant perdu à Charleroi X depuis le mois de janvier… au coté d’un épisode Harvest Moon que madame s’était offert !
Une chouette nouvelle, ma Snorkys allait se remettre à jouer, c’est que cela me fait vraiment plaisir qu’elle s’amuse un peu avec un jeu vidéo… je la retrouve ma Snorkys à moi, fan de Sims, Theme Hospital et autres Age of Empire. Je lui ai donc retrouvé le tout dernier épisode d’Harvest Moon : La parade des animaux ! Depuis le passage en 3D de la série, les épisodes manquaient souvent de charisme, et le premier épisode sorti sur Wii il y a quelques années était même d’une lenteur et maniabilité exaspérante ! Cette épisode par contre est plutôt bien réussi. Vous voilà petit fermier (cette fois fermière même) à devoir gérer vos récoltes, vos vaches, vos poules,… mais également gérer vos relations social avec les habitants du village. Le possibilité sont vastes, et d’ailleurs très vite chronophage, pour avancer dans l’aventure qui est aussi importante que la partie gestion du jeu. Back to the Nature (sur PSX, en 2D isométrique et en anglais) reste pour moi le meilleure souvenir de la série, avec une farde complète que madame s’était faite pour gérer son aventure,… mais j’apprécie ici la regarder jouer, et tenir le rôle de coach agricole !
Ce weekend enfin, nous avons testé les deux autres jeux reçus. Tout d’abord Fragile Dream, un jeu d’aventure à la japonaise, coloré, et mélangeant un peu l’univers survival… On est loin d’un Project Zero ou Silent Hill, mais l’aventure tourne autour d’esprits, et se veut à faire un peu peur. Après une première phase de jeu assez frustrante (je ne comprenais pas ce que je devais faire dans le tout début du jeu, l’histoire s’est montrée très vite intrigante, dans un univers post-apocalyptique pourtant onirique,… et deux personnages déjà très attachant… Graphiquement, c’est assez joli, le gameplay est orienté Wiimote&Nunchunk, pour controler le personnage et la lampe torche, classique,… peut-être un peu rigide.
Enfin, j’avais reçu So Blonde retour sur l’île jeudi dernier, un jeu d’aventure Point&Clic européen dont je disposais déjà en version PC-CD Rom, cette dernière était très prometteuse et graphiquement plus que réussie, mais difficile et très lente. Après discussion avec l’équipe de développement, ceux-ci m’avaient expliqué qu’ils n’avient pas de budget pour résoudre ces problèmes sur la version PC, mais qu’ils développaient une nouvelle version Wii revue et corrigée… Et retouché coté scénario pour être intéressante à revivre. J’en suis ici au tout début. Notre bimbo sexy y est toujours aussi gourde, les animations moyenne et la bande son de qualité dent de scie… Effectivement, les chargements ne posent plus problème… Le début de jeu me semble par contre moins accrocheur que dans l’épisode PC,… et les premiers écrans sont fort ternes, face à la débâcle de couleur de ma version Windows. Avoir sur la suite…
Voili, voilà… j’attends encore l’arrivée d’autres titres et j’ai une Wishlist bien remplie pour le reste de l’année :)
Captures d’écran utilisées à titre personnel, d’illustration et d’archive respectant le cadre du “Fair Use“ en autre tirée de Mobygames