Hé, mais il à l’air très sympa ce nouveau Prince of Persia !
Voilà qui me donne l’occasion de faire un petit point sur les dernières nouveautés à venir ou sorties ces derniers mois. Je ne m’attarderais cependant pas sur Alone in the Dark dont je dois testé la démo sortie il y a peu, et encore moins sur le prochain Final Fantasy XVI qui ne m’inspire pas le moins du monde ! Je ne vous parlerais pas non plus de la sortie du nouvel épisode de Legend of Zelda… Le fiston avait même en tête de m’offrir cela pour la fête des pères… mais je n’ai toujours pas réussi à accrocher à Breath of the Wild, et la suite semble pousser plus en profondeur encore l’approche de ce dernier.
En revanche, j’étais complètement passé à coté du retour de Prince of Persia, non pas dans un format 3D comme on avait pu y jouer ces dernières décennies avec les titres qui ont suivi « Les Sables du Temps », mais plutôt dans un retour aux sources de la série, tel que Jordan Mechner l’avait imaginée durant les années 80.
Prince of Persia est de retour avec ce jeu de plate-forme aussi séduisant que Hadès !
La bande annonce du titre maintenant renommé Prince of Persia – The lost crown, on retrouve l’aspect 2D de la série, mais surtout une dynamique de gameplay assez proche de Dead Cell que j’avais particulièrement apprécié il y a deux ans sur ma Nintendo Switch.
Je me souviens d’un temps qui s’éloignent d’année en année où j’écumais le PlayStation Store pour télécharger un grand nombre de démos de jeux ! S’il me semble que de nos jours, celles-ci sont bien moins fréquentes, c’est plus que probablement surtout le temps qui me manquent…
Pendant que madame poursuit notre aventure dans Hogwarts Legacy, je garde de temps à autre un oeil sur les nouveautés à venir.
Avant de vous laisser une petite liste de tout ce que j’ai vu passer ces derniers temps, je prends un moment pour m’arrêter sur la démo de deux gros morceaux devant sortir prochainement.
Alone in the Dark
Alone in the Dark Spotlight – Hollywood talent and new gameplay – PlayStation Blog
En effet, il y a quelques semaines, THQ Nordic et Pieces Interactive ont proposé une démo du reboot de la série Alone in The Dark qui devrait sortir d’ici octobre 2023. J’étais pour ma part assez enthousiaste à ce projet devant remettre au gout le premier titre dit de « Surival Horror » sorti initialement il y a un peu plus de 30 ans de l’esprit un dingue de Frédérick Raynals. C’est cet épisode en 3D polygénique qui inspira quelques années plus tard Shinji Mikami lorsqu’il créera le premier Resident Evil.
Lumière sur Alone in the Dark – Talent hollywoodien et nouveau gameplay. Revenir à l’origine du survival horror avec Alone in the Dark signifiait créer une lettre d’amour fidèle pour les fans de longue date, mais aussi un point d’entrée accessible pour les nouveaux joueurs… (PlayStation Blog)
Alone in the Dark : Prologue – PS5
Si les quelques images aperçues lors de l’annonce du projet m’avaient plutôt données envie de me lancer dans l’aventure, avec une approche très « veille Amérique des années 20 », dès la prise en main de cette démo, les déceptions se sont montrées nombreuses, avec un gameplay vieillot, des ambiances tourmentées et des graphismes plutôt rigide… et surtout finalement, un character design pas si accrocheur, malgré la présence David Harbour (Stranger Things). Les quelques minutes allaient me suffire pour faire tomber tout l’enthousiasme que je pouvais porter à ce projet, me rappelant que finalement, nous n’étions plus prêt à nous faire peur depuis un moment déjà. Finalement, seul un doublage en français pourrait redonner un peu d’intérêt au projet à mes yeux, ce qui ne semble pas être au programme actuellement.
On explore, on explore - Alone in the Dark : Prologue
On explore, on explore - Alone in the Dark : Prologue
Bon, je ne les trouves pas très charismatiques ces deux là ! - Alone in the Dark : Prologue 2023.0
En revanche, alors que l’attente pour la seconde partie de Final Fantasy VII me parait interminable, j’avais mis dans la piles des « jeux que je boude », le nouveau titre phare de la franchise Final Fantasy XVI (le 16 donc) qui sort dans quelques jours.
Et oui, déjà 9 années que j’ai composé par première Bande Son pour un jeu vidéo sur le Commodore 64 ! Il s’agissait de PowerGlove développé par LazyCow (et dispo chez RGCD).
Nous avons travaillé depuis lors sur de nombreux projets sur Commodore 64, Amiga et NES/Famicom. Or, il y a deux semaines, il m’a encore embarqué sur une petite démo technique présentée ce weekend à la #OnlySpritesCompo2022.
Partant du thème d’introduction du jeu, retravaillé pour intégrer quelques idées de la version Amiga et ajoutant ensuite de nombreuses variations entrainantes.
Le timing était très short, mais le résultat de synchronisation avec la démo est vraiment sympa avec cette masse de petits robots à l’écran même si quelques petit effets de transition aurait été encore un plus : )
Un beau défi pour ce micro-ordinateur qui fête ces 40 ans !
Vous pouvez d’ailleurs tester le résultat directement sur votre C64, ou un émulateur !
Et oui, bienvenue en 2013, papa de trois jeunes enfants, bientôt 35 ans, encore l’âge pour combattre du Zombie et sauver le monde des bêtises d’Umbrella corporation ?
Et bien, c’est clairement la question que je me suis posée après avoir attendu si longtemps l’arrivée du 6° volet de la série Resident Evil disponible sur Playstation 3. Dire qu’il y a 13 ans, je parcourais pour la première fois les rues de Racoon City afin d’échapper au Nemesis !
Resident Evil fait partie des titres qui ont marqué mon retour aux jeux consoles au début de ce siècle avec en apogée les épisodes Rebirth (le remake du premier) et Resident Evil 4, tous deux sur Nintendo GameCube. Depuis lors, la série a tenté de s’adapter aux nouvelles générations de joueurs. Beaucoup n’avaient pas vraiment été enthousiasmés par Resident Evil 5, premier titre de la série sur console « Next-Gen ». De mon coté, j’avais trouvé le résultat plutôt convaincant et poursuivant l’évolution déjà apportée par le 4° volet à savoir quitter les rues de Racoon City remplies de zombie et les Manoirs aux nombreux secrets. L’action prenant petit, un peu plus de place que l’aspect Survival pourtant lié aux origine de la série.
Depuis lors, Resident Evil s’est tenté un peu partout. Sur console portable, avec dit-on une certaines réussites, au cinéma avec de trop médiocres aventures, en jeu 100% orienté online et en épisodes rétro HD reboostés pas des plus réussis. Il est claire que pour beaucoup, Resident Evil 6 était attendu au tournant, d’autant que Capcom le présentait comme un retour aux sources.
Déjà pas mal de critiques fusent à son sujet sur le net ! A titre personnel j’avais trouvé la démo assez intéressante, et j’étais assez content de le recevoir sous le sapin… Ce n’est pourtant que ce Weekend que j’ai pu m’y essayer… et oui, 3 enfants et des semaines de fou, cela ne laisse pas vraiment l’occasion de jouer à la console !
Je n’y ai joué ici que 44 minutes, incluant peut-être une pause pour remonter voir si tout va bien. De quoi parcourir ce que j’appellerais le prologue, puis le début de l’aventure avec Leon. Suffisamment pour me donner l’impression d’avoir jouer à deux jeux différents !
Plus dynamique face à l’habituel rigidité de la série, le prologue se rapproche très fort de titres tels que Uncharted 3 et Heavy Rain. Si dans un premier temps je me suis dit, bon cela ne fait plus tant Resident Evil, j’ai été assez vite pris dans le bain de l’action, à protéger ma partenaire d’une menace inconnue. Car coté scénario, cette mise en bouche manque de clarté, j’imagine que l’on se retrouve plutôt vers la fin de l’aventure, et que l’on retrouvera ce dénouement par la suite… Je n’aime pas vraiment aimé ette manière de raconter une histoire, mais pour se faire au gameplay, c’est plutôt réussi.
Alors que j’étais bien dans l’ambiance… Poum, un gros logo Resident Evil 6, veuillez choisir votre campagne, si vous souhaitez jouer en réseau, munition illimité et compagnie… Ah là franchement, ça casse tout ! Et zoup, me revoilà dans le bureau du président se transformant en zombie, comme dans la démo d’octobre dernier.
Et là, quelle surprise, je me retrouve avec un personnage bien plus rigide dans sa démarche, sans pouvoir donner du coup pied aux zombies, beaucoup plus lent,… bref, du bien plus classique pour un Resident Evil, si ce n’est qu’en quelques minutes, je m’étais tout à fait adapté à ce que l’on venait de me proposer !
Que me réserve donc la suite de ce Resident Evil 6 ? Je vous en dirais plus lorsque j’aurais fini de m’arracher les cheveux avec mon Pinnacle Studio !
Cette année encore la TUM Party clôturait la saison des DémoParty 2010 en Allemagne, pas très loin d’où j’étais d’ailleurs parti en vacance… Peut-être certains d’entre vous avaient-ils vu passer quelques étranges messages de voyages dans l’espace et histoire de téléscope sur mon Twitter et Facebook ?? Le mystère peut enfin se lever !
Après la plus qu’encourageant performance d’Incubation lors de la Evoke 2010, signant par ailleurs mon retour à la musique, j’avais ensuite poursuivi avec une jolie 3° place avec mon titre Smiling READY’s square à la MAIN Party… Puis Zavie et LLB se décidèrent à tenter un nouveau et dernier projet avant la fin de l’année…
Le projet seraient plus modeste, la fin d’année étant déjà fort proche… j’avais ici carte blanche pour construire une musique autour de laquelle ils allaient construire la démo… Pour les outils musicaux, nous allions rester sur le plugin de Farbrausch, permettant d’obtenir au final un fichier musicale très très petit qui pourrait être intégrer dans une Démo 64ko… LLB m’avait pour se faire travailler quelques sons de départ et investiguer la possibilité de jouer avec le CUTOFF de ceux-ci. Il faut bien admettre que le VSTi Farbraush V2 n’est pas hyperfastoche à maitriser… mais je voulais vraiment cette fois en tirer le maximum… La base était pas mal, mais nous avons travailler ensemble par la suite à vraiment trouver les sons que je voulais… et j’ai fini par moi même d’ailleurs pouvoir affiner leur réglages et surtout leur intégration dans OpenModplug Tracker, l’affreux logiciel de musique sous Windows aux allures d’un tableur Excell’97 !
Assez rapidement, je partais avec des strings FM assez planant, un thème assez simple mais profond. Je ne voulais pas tomber dans la facilité d’un titre Trance au rythme carré BoumBoum… Si j’ai fait mon retour sur la DemoScene, c’est bien pour aller explorer des chemins plus complexes ! J’avais envie d’une batterie plutôt saturée comme j’en garde souvenir dans les Démo du début de ce siècle ! Après y avoir calé une petite mélodie, je me lançais alors à jouer avec le CUTOFF, pas si facile à maîtriser malgré tout…
Musicalement, mon influence première reste bien sur Owl City dont je suis 100% fan ! Mais j’en ai glissé quelques autres qui me font par exemple penser à Lotus Turbo Challenge ou Donkey Kong Country… De nouveaux passages et orientations donnaient chaque jours un peu plus de personnalité à mon titre…. finalement appelé : Me & my Telescope.
Un peu avant la mi-décembre, le titre était terminé. Zavie, LLB et moi même avions commencé déjà à réfléchir à ce que serait la Démo, tout en sachant donc que le temps serait compter… Moi je me voyais déjà dans l’espace, par de là la lunette du téléscope… Un cube, pourquoi pas un cube bleue à la découverte d’un nouveau monde ? Rapidement envahi par des cubes gris et terne… Alors tombé amoureux d’une jolie cube rose… Il verrait sa dulcinée capturée par l’infâme cube noire,… s’en suivrait une sacrée course poursuite 3D dans l’espace…
Non, ce n’est pas cela que nous avons réalisé… Mais j’apprécie tout de même grandement de voir ma musique prendre vie dans l’univers numérique réalisé par notre équipe : e-Departure