Comme j’en parlais il y a quelques jours : surprise, surprise le fiston m’a ramené le jeu F1 23 pour PlayStation 5 de son voyage en Allemagne : )
Il sait que je suis fan de Formule 1 et pourquoi ne pas proposer à papa de faire des courses sur console. En réalité, j’avais déjà une version dématérialisée offerte récemment par le PlayStation Plus, mais qu’importe cela m’a poussé à faire de la place sur la console pour découvrir le jeu. C’est que finalement la dernière fois que j’ai joué à un jeu de Formule 1, c’était lorsque j’avais testé pour Be-GamesF1 2013 sur la Playstation 3 !
Visuellement, c’est assez réussi et la prise en main assistée de nombreuses aides n’est pas désagréable. On sent clairement la même approche que celle de Grid Legends que j’avais pu essayer l’année dernière. Le jeu propose d’ailleurs une approche carrière qui semble scriptée de manière assez similaire avec, me précise le fiston, les mêmes nom d’équipes fictives. Cette approche permet notamment de jouer également dans le championnat de F2, l’anti-chambre de la F1.
Je me suis donc essayé à quelques circuits nouveaux que je connais un peu moins. Miami et l’Azerbaïdjan, ce dernier étant un circuit urbain entre les monuments historiques de la ville de Bakou.
Bref, j’ai passé un bon moment avec ce F1 23, sans pour autant révolutionner le genre. Visuellement, on se sent dans un simulateur, mais je pense que je retrouverais jamais l’impression que m’avait fait en 1995 Formule One Grand Prix 2 du haut de mes 17 ans !
Enfin, élément très sympathique, on peut jouer à F1 23 sur un écran partagé à deux joueurs. Et ça franchement, de nos jours c’est vraiment un mode de jeu devenu bien trop rare et pourtant si agréable.
La vision est alors assez réduite, mais n’enlève pas pour autant le plaisir de me mesurer à mon fiston sur la piste, l’écurie Piet Team Air Car contre la nouvelle écurie Martino !
Très vite, j’ai voulu être catalyseur de motivation vidéoludique (comme c’est bien dit) auprès de mes amis pour leur faire découvrir, tester et jouer à de nouveaux jeux ! A 8 ou 10 ans, je cherchais donc toujours après de nouveaux titres à ramener sur le C64, réaliser des classements hebdomadaires des nouveautés, je faisais des sélections de jeux sur des disquettes de compilations auxquelles j’ajoutais un genre de petite démo qui présentait les dits jeux sur de la musique en racontant un peu ma vie avec du texte animé… tant qu’à faire ! Déjà un blogger des années 80 ! Cela m’a aussi permis assez vite d’apprendre à utiliser des utilitaires de copies, comprendre comment copier des jeux sur K7 vers des disquettes,…
Quand nous sommes passés à la génération GameBoy et Mega Drive, des consoles qui n’étaient pas les bienvenues à la maison, je m’étais trouvé d’autres solutions. J’achetais les magazines et je venais présenter à mes amis… et leur parents, les supers nouveautés ! Qui ne manquaient pas d’être ensuite ramenés par des Papas très motivés du vidéoclub !
Nintendo Zone, liste XLS
A l’école, j’avais également ma liste de jeux PC que j’enrichissais de nouveautés, avec des points, des classements par genre, le nom du studio et même les statistiques de mes meilleurs fournisseurs de nouveautés ! L’arrivée des graveurs CD aura amplifié les supers compilations… et le rétrogaming… Je me souviens avoir pris un été à tester 900 Roms de jeux Super Nintendo pour créer ma compilation Nintendo Zone, fournie avec un fichier xls qui classait les 900 jeux par genre avec une cote de 1 à 10 après avoir fait tester le jeu par plusieurs autres joueurs, histoire d’avoir un classement qui tienne la route. Version PC ou version PlayStation ! Quelle époque insouciante !
“Salut ! ! ! tu attendais depuis quelques semaines ma super nouvelle compile,… et la voici enfin. Mais ce retard était pour la bonne cause : avoir encore plus de jeux à te proposer… pour que quoi qu’il arrive, tu ne puisses pas t’ennuyer pendant tes vacances, même s’il pleut ! Donc voilà avec l’aide de Tbob qui m’a donné les premières roms et émulateurs pour la SNES, et surtout avec plus de 20 heures passée depuis janvier 2000 à fouiner le net : j’ai pu rassembler des centaines de jeux NINTENDO et également, je remercie à ce sujet mr Xav, des roms de la console d’arcade de CAPCOM. Alors comment s’y retrouver sur ce CD, comment utiliser tout cela à son meilleur niveau ? Tout d’abord en lisant ce fichier. Vous trouverez également un fichier .XLS (excel) avec la liste complète des jeux triés par type de console et par cote… et oui, j’ai testé tous les jeux,… ils fonctionnent tous ! et je les ai cotés pour que vous si le temps vous est compté vous puissiez aller à l’essentiel… Bien sûr ce n’est que mon avis… et sur mon petit ciryx 166 avec 32mo et un SB LIFE….”— NIntEnd0 z0nE.doc
Voilà, c’est fait, la toile est enflammée, Sony a enfin présenté sa nouvelle console, la PlayStation 5 dont on sait déjà depuis le début de l’année qu’elle devrait être mise en vente d’ici la fin de l’année ! Les caractéristiques techniques avaient déjà été elles aussi présentées, elle ne m’intéressent d’ailleurs qu’à moitié ! Jusqu’ici je m’étonnais surtout, avec une mise sur le marché qui se rapprochait qu’aucun jeu ne s’annonce pour venir donner envie ! Il aura aussi fallut attendre la mi-juin pour voir enfin officiellement ce qui sera là pour faire vendre cette nouvelle machine !
PLAYSTATION 4, VENDEZ-MOI DU VENT !
Ma fois, je n’ose plus trop m’avancer sur la réussite des uns et des autres sur le marché du jeu vidéo, je ne suis clairement plus le quidam représentatif de l’acheteur type ! J’ai fais mon « rouspéteur » quant Sony a sorti sa PlayStation 4 fin 2013, non compatible avec les titres physiques et dématérialisée de la génération précédente. Ce coup bas, m’avait fait patienter jusqu’en 2017 avant de succomber à l’envie de découvrir Résident Evil 7, Final Fantasy XV et le prochain projet « Horizon Zéro Dawn » qui allait sortir cette année-là.
Du dématérialisé et du cloud gaming… on a acheté du vent ! Et oui, Sony nous annonce donc que les contenus achetés sur le Playstation Store de la PS3 ne seront pas compatibles et transférables sur la PS4. C’est grandiose quand même ! Il en va de même pour les jeux sur support physique. (PlayStation 4, vendez-moi du vent !, mars 2013)
Je n’ai pas plus non plus été emballé par la Switch de Nintendo qui prenait la décision de reléguer aux oubliettes ma WiiU que j’appréciais beaucoup… là aussi, ce ne sera que fin 2019, avec l’arrivée du remake de Link’s Awakening que l’appel sera suffisamment fort.
Le Futur à nos pieds !
Mais assez de retour en arrière ! Car dès le 13 mai, c’est Epic qui viendra surprendre tout le monde avec la présentation de Unreal Engine 5 et sa démo « Niagara » qui montre de quoi la nouvelle version du moteur de jeu le plus utilisé sera capable sur la nouvelle PlayStation 5… Et il faut bien admettre que ce Tomb Raider-like est époustouflant, mais en restant conscient qu’il ne s’agit que d’une démo technique en temps réelle et non d’un jeu à venir !
Mais il ne faudra pas attendre bien longtemps pour rêver… Alors que la PlayStation 4 s’apprête à crier son chant du phoenix avec l’arrivée de The Last of Us – Part 2 qui devrait se positionner comme le plus beaux jeux de la console, repoussant peut-être même les limites, Sony laissait sous entendre que la majorité des jeux issus de la précédente génération serait compatible et même amélioré sur la nouvelle PlayStation 5… La présentation de la console n’a pas manqué de surprendre ! Loin des différents désigns prévisionnels vus ses derniers mois. Je n’aime pas vraiment sa couleur blanche, mais la forme est jolie… Il se murmure de plus en plus fort cependant que la bête est gigantesque… Et son prix ?
Aucune confirmation actuellement. 2 modèles seront mis en vente, l’un avec le lecteur BluRay 4K et l’autre sans. Lequel des deux sera considérés comme l’arme de combat marketing face à la nouvelle Xbox de Microsoft annoncée à 449€ ? Il faudra encore patienter, mais il y a lieu de penser que Sony ne réitérera pas l’erreur de sortir une console à un prix trop élevé comme ce fut le cas avec la PlayStation 3 en 2007, au prix astronomique de 599€ !
Enfin, la suite de la présentation de Sony s’est poursuivie avec une série de nouveaux jeux dédiés à la PlayStation 5, et cette fois… Nous avons de quoi rêver dès maintenant avec la suite tant attendue de la série Horizon Zéro Dawn dont j’ai terminé le premier épisode, sorti en septembre 2017 cet hiver… Mais aux cotés du futur hit de Guerilla, Capcom, Ubisoft et Square Enix ont de jolies pépites en préparation sur la PS5… Je vous passe en revue les jeux qui m’ont marqués lors de cette présentation !
Et zoup, un petit saut plus de 20 ans en arrière, en 1992. A cette époque je rêvais d’une carte VGA 256 couleurs, d’un écran compatible et d’une Sound Blaster afin d’avoir un PC digne de ce nom et pouvoir moi aussi jouer aux dernières nouveautés. Mais, qu’à cela ne tienne, il y avait les copains ! Et justement la marraine de la sœur de mon ami Alain était testeuse de jeux-vidéo ! Nous avions donc très souvent plein de nouveaux jeux à découvrir. Parce que lui, Alain, il n’avait peut-être qu’un 286 alors que moi j’avais un 386, mais il avait le son et la couleur ! Bien entendu, je n’ai aucune idée à l’heure actuelle de si oui ou non la marraine de sa sœur était vraiment testeuse de jeux vidéo, mais le métier de testeur de jeux-vidéo faisait déjà rêver !
Bref, ce matin là, mon ami Alain avait reçu un super nouveau jeu d’aventure, avec des graphismes encore plus beau que Monkey Island et un cinématique de mise en bouche dont je ne me lasse toujours pas : The Legend of Kyrandia.
A cette époque, le jeu d’aventure dit Point & Clic est en plein Boum ! Rapelez-vous l’article de Kloups l’hiver dernier. Les premiers jeux d’aventures sur ordinateur étaient essentiellement en mode texte. L’ordinateur affichait une description de la situation et le joueur devait ensuite écrire des instructions à l’écran afin de progresser.
Le « point & click » dans l’histoire du jeu vidéo : les perles LucasArts (1/2)
Vous venez d’entrer dans le donjon sombre et lugubre. A vos pied, l’épée ensanglanté de Mike le Maudit git au sol.
>> Ramasser l’épée
Pour la petite anecdote, certains jeux se jouaient même sans écran. Les situations étant envoyées directement sur une imprimante par l’ordinateur. Par la suite des situations graphiques fixe, puis agrémentée de personnages animées améliorèrent le genre jusqu’au chamboulement génial crée par Ron Gilbert et son moteur SCUMM qu’il mis au point chez LucasFilm Games en 1987 avec le jeu Maniac Mansion. Le joueur allait maintenant contrôler son personnage non plus en lui donnant des instructions écrites mais en ciblant des mots clé affichés en bas de l’écran et des objets dans le jeu ou dans sa « boite à outil ». Certes SCUMM ne se résume pas à cela, mais ce grand changement avait fait naître une nouvelle manière de jouer.
Legend of Kyrandia
Lucas Arts fut donc le fer de lance du Point & Clic avec entre autre Monkey Island, Indiana Jones ou par la suite Day of the Tentacle et Sam & Max, mais assez rapidement d’autres développeurs allaient tenter leur chance. C’est le cas d’un nouveau venus dans le paysage vidéoludique de l’époque : Westwood Studio, récemment boosté par implication de Virgin qui sortira en 1992 Legend of Kyrandia et Dune 2. Deux jeux bien différents qui connaitront un succès certains ! Dans ce flot de jeux d’aventures, les responsables de Westwood espéraient se démarquer grâce à leur arme secrète : une interface basée sur un curseur multifonction plus simple que l’association de mots-objets du SCUMM de l’époque. C’était sans compter que la concurrence avaient déjà elle aussi cette idée dans les cartons.
Moi, du haut de mes 14 ans, je ne m’attardais au fond pas ce genre de détail ergonomique !
En travaillant sur le MOOC « Introduction à la culture vidéoludique » j’ai eu l’occasion à diverses reprises de me rendre au Liège Digital Lab où il est possible de consulter de nombreuses anciennes revues dédiées à la presse vidéoludique, dernier thème abordé par Boris dans ce MOOC. Quel plaisir de se replonger par exemple dans ce test de Legend of Kyrandia dans un bon vieux Joystick !
Voilà quelques années que mon frangin me parle de la Made In Asia, salon annuelle prenant place à Bruxelles autour des univers venu du pays du soleil levant… C’est via la MIA qu’il m’a fait découvrir la BD « Maliki » ou de nombreux ouvrages tel que Pix n Love ! Depuis quelques années également les collègues de chez Press-Start et Be-Games au par avant se rassemblent lors de ce meeting avec un beau stand dédié au rétro-gaming… mais pour ma part jusqu’ici, le timing ne m’avait jamais permis de m’y rendre !
Or, cette année, le stand Press-Start s’offrait une mini-exposition d’une série de clichés que j’ai réalisé autour du Rétrogaming, l’un de mes grands dada, et l’envie était donc d’autant plus grande de m’y rendre… ce que nous avons finalement fait vendredi dernier en « famille réduite ». J’allais donc pouvoir rencontre dans la vraie vie : Johnny ofthedead, Space Cowboy, Franqui et le reste de la bande.
Le temps de faire quelques photos, de faire l’accolade à Pablo, le concepteur du génial Healer’s Quest, de faire un waouw devant un autre jeu belge Guns, Gore & Cannoliet nous nous retrouvions dans la zone dédiée aux jeux de sociétés… A la recherche du stand de iello Games pour voir si il n’y trainera pas un prototype de Cherry Tree, un de leur prochain jeu illustré par l’ami Sylvain Sarrailh et je me retrouvais avec Alice à tester le très sympathique Face de Book prochainement dispo chez Cocktail Games.