13 ans, entré en secondaire, il faut bien s’y faire, c’est l’anniversaire de « Monsieur l’Ado » ! Comme tu as changé en quelques mois mon fiston, et il nous faut parfois un peu trouver tous de nouveaux point de repères !
Je suis fier de toi, tu fais beaucoup d’effort pour bien grandir, même si parfois, je vois que tu surchauffe un peu !
Mon coeur de papa a un petit pincement au coeur, de voir que tes jouets restent de côté. Je n’ai plus un petit garçon, je dois m’y faire. Mais je suis fier aussi de te voir créer tes vidéos de Youtuber Tongo Charly, de la musique, apprendre Photoshop, créer des sites-web, des mondes extraordinaires dans Minecraft, des univers dans Roblox… Je suis heureux de voir que tu parviens à dompter tout ce monde numérique pour y laisser exploser ton côté artistique ! Mais n’oublie pas de temps, de revenir sur Terre avec nous : ))
Et si ce n’est sur Terre, peut-être es-tu encore en voyage en Arabéom ? Vous ne connaissez pas, c’est juste à côté de la Crète ! Tout ce que tu découvres du monde, petit à petit, en grandissant, se matérialise sur cette île ! Agriculture, histoire, immigration, développement des moteurs à hydrogène, économie,…
Mais évidemment aux cotés de ces moments en famille à fêter tes 13 ans, petit à petit s’ajoutent tous ceux que tu vis en mode « Ado ». A l’école, avec toute ta bande copines et de copains mais aussi dans cette nouvelle aventure musicale et artistique que tu as rejoint cette année, la troupe de HonyPop.
Laisse moi encore être ton Papa, mon fiston… prend le temps devenir un homme, un bien ! J’ai confiance en toi… Allé, m’autoriseras-tu encore à faire ma petite vidéo annuelle ; )
La deuxième semaine du certificat en culture vidéoludique m’aura confronté à un problème personnel, je ne me sens pas en accord avec le concept de « Fan de… » en lien avec le monde du jeu-vidéo… Pourtant, en lisant les témoignages des autres participants, je me questionne alors : ne suis-je pas dans le déni ?
Il s’agit là de la seconde thématique abordée cette semaine, le rôle des Amateurs, Moddeurs et Fans dans la culture vidéoludique, des courants peu visibles dans L’histoire du Jeu vidéo puisque le plus souvent posée comme canonique, elle ne retient en général que les vainqueurs.
Une question nous était alors posée sur notre pratique de Fan.
Si très vite j’ai pu dans un premier temps trouver une série de pratiques passionnées allant de la modification du code de jeux-vidéo pour changer le nom des pilotes de jeux de course, la création de jeux en Game Maker reprenant parfois des univers d’autres jeux que j’adorais. L’implication dans des communautés et projets autour des remixs de musique de jeux-vidéo, passionnés de Commodore 64 ou grand rassemblement pour créer le nouveau jeu d’aventure Point & Clic. Ma collection personnelle de vieux jeux et consoles, l’écriture d’article sur des licences que j’aime tout particulièrement, composition de musique 8bits et l’intérêt pour des vêtements et objets en lien avec l’histoire du jeux vidéo. Malgré cette multitude d’exemples que j’aurais pu citer…
J’ai un peu de difficulté à me faire entrer dans l’idée de « FAN de » en lien avec l’univers du jeu vidéo.
Je suis pourtant un amoureux des pixels et des vieux sons, j’aime retrouver des franchises, des héros, des genres. Mais je me sens à accrocher le mot FAN à une certaine forme de culte qui défie certains codes que l’adulte, le papa que je suis devenu ne peut accepter.
Si je regarde le jeune joueur que j’étais, je ne peux pourtant pas cacher que j’ai été « FAN de ». Non pas d’une licence, même si j’ai aimé les Mario et autres Sonic évidemment, mais de studio, de ses personnes qui créaient les nouveaux jeux signés Titus, Lucas Arts, Apogee, ID Software, Accolade, Microprose,… Je n’avais aucune idée de combien ils étaient, il est d’ailleurs bien probable qu’ils aient été différents d’un jeu à un autre, mais très souvent, le plaisir du jeu qu’un Prehistorik signé Titus allait se retrouver dans Blues Brothers puis Moktar émanant du même studio. L’exploration et la quête aux bonus et passages secrets des titres d’Apogee et ID Software avec Keen Commander allaient pouvoir se retrouver dans un Bio Menace, Duke Nukem ou Hocus Pocus… Alors peut-être qu’en « Fan De », j’allais partir en quête de trouver de nouveaux jeux, souvent plus anciens à ajouter à ma collection, à en tenir une base de données et rassembler autour de moi d’autres « Fan De » ce courant « Shareware » moins connus des autres joueurs de ma génération… Parce qu’au fond, dans les magazine que je lisais, Gen4, Joystick, MegaForce ou Super Power, on ne parlait pas de ces jeux là… J’avais l’impression d’être celui grâce à qui ces jeux pouvoir se répandre, se propager d’ordinateur en ordinateur !
Très rapidement, jouer m’a donné envie de créer des jeux. Si j’ai longtemps dû le faire sur papier en attendant que mon frère programme quelques choses à l’écran. En 1995, nous avons fini par mettre la main sur un Game Maker, permettant de créer des jeux soi-même. Débordant d’idées, nous avons d’abord commencé à faire vivre toute une série de personnages et d’univers de notre propre cru même si, tous les studios cités plus haut, leur esprit et leur manière de me transmettre du plaisir à jouer ont été des modèles à suivre. Mais il y eu tout de même un projet de « Fan De » qui pourrait se démarquer, un jeu mettant en scène le fils de Billy Blaze de la série Keen Commander d’ID Software.
Oyé Oyé, Sony a sorti sa PlayStation 5, Microsoft sa Xbox X One X, Apple des iPhones 12 de toutes les tailles et Google son nouveau Pixel 5. Oyé Oyé, Geeks de toutes les contrées, passez votre chemin si vous n’avez d’yeux que pour ces objets de tentation. Je ne vous jugerais pas, le temps viendra où certains me tenteront probablement, mais je n’en parlerais pas aujourd’hui !
D’ailleurs peut-on encore me classer dans la catégorie des Geek ? Voilà quelques temps que je me pose la question. Oh, j’ai bien des passions qui sortent de l’ordinaire, qui donne l’impression que je n’ai pas trop grandi et qui touchent aux ordinateurs, multimédia ou au moins jeux-vidéo. Est-ce suffisant ? D’autant que je prends tout autant plaisir à découvrir des jeux de société à partager en famille, lire des BDs et même des romans ! si, si ! Alors au fond, ces idées que je vous partages pourraient en inspirer plus d’un !
Cette année encore, j’ai pris plaisir à m’évader dans quelques bouquins. Je reste assez difficile à me laisser convaincre et je n’apprécie pas tous les styles d’écritures. J’ai la tête actuellement dans l’excellent 4° tome de la série Hunger Games, qui se pose comme une belle surprise. Lecture en cours, j’en suis au 2/3, ce 4eme tome raconte d’un bon dans le passé l’histoire de la jeunesse du président Snow. Il faut avouer que là comme cela, ce n’est pas folichon pour faire vendre un tome supplémentaires à une trilogie. Et pourtant, pourtant. Ce nouveau tome qui nous renvoie dans Panem, à l’heure des 10eme Hunger Games est plus puissant que les 3 autres et offre un regard , une approche, bien différents… J’y reviendrais à l’occasion lorsque je l’aurais terminé.
Plus tôt dans l’année, j’avais entamé longuement le roman Mortal Engines qui m’avait fait de l’oeil tout au long de l’année précédente et ce soir, par contre, je terminais la très belle histoire de Pax et le petit soldat que je lis régulièrement le soir avec mon Charly.
Pax et le Petit Soldat
L’année dernière, Charly s’est mis à lire un peu plus. La Cabane aux 18 étages, Frigel et Fluffy,… Et voyant cette petite étincelle, Ma dame avait trouvé sur l’une de nos nombreuses balade-brocantes un roman jeunesse à la couverture plutôt attirante. Avec son petit Renard, qui regarde la vallée, Pax me parlait tout particulièrement, alors que nous venions de terminer tous les deux la lecture du Petit Prince. Se glisser dans le lit de mon fiston, le soir, pour lui lire un roman est un moment particulièrement agréable et qu’il ne m’est pas si facile à organiser avec les 4 enfants ! Là où lui partager le Petit Prince, que je connaissais déjà, étaient de très bons moments, la lecture de Pax et le Petit Soldat l’était encore plus, puisque nous découvrions tous les deux une nouvelle histoire ensemble.
Tout commence alors que le père de Peter s’arrête au milieu de la route, au bord d’une grande forêt. Pax, le renard apprivoisé de son fils, il doit l’abandonner, c’est ainsi. Son père s’en va. La guerre approche, lui, le jeune Peter ira chez son grand père… Mais le lien qui uni Peter et son renard Pax ne peut être compris par son père, alors que Pax découvre pour la première fois les lois de dehors, Peter se lance dans une longue traversée, la nuit tombée pour partir à la recherche de son renard. L’écriture de Pax a quelques chose de tout particulier. Un chapitre pour l’histoire de Peter, avec les mots de Peter. Un chapitre pour Pax, dans son langage de Renard. Cette approche offre de s’immerger d’un personnage à l’autre de manière encore plus forte que dans un film… Oui, en lisant ce livre, je me suis senti par moment Renard, à comprendre ses sentiments, son lien avec Peter… Tout au long de ces mois de lecture, à la maison, l’idée qu’un petit chien n’entre dans la famille était à nouveau présente. Si j’ai toujours été contre, lire Pax a indéniablement fait partie de son long processus d’acceptation, sans pour autant me fermer à l’idée… Puisque ici, Pax est un renard… Hier, nous arrivions au bout du voyage de Peter et Pax. Pas juste des kilomètres à parcourir, mais également un voyage de maturité. Peter fera des rencontres qui le feront grandir, accepter son passé et réfléchir à ses choix. Pax, lui aussi va découvrir de nouveaux sentiments de renard, pas juste de l’instincts… des sentiments de Renard.
Que dire si ce n’est merci à Madame et tout ce qui a mis ce livre sur notre route, je sais que ce moment, cette histoire partagée avec Charly restera un souvenir inoubliable pour chacun de nous deux.
Lorsque je me promène dans les rayons des librairies, il m’arrive quelques fois d’être intrigué par l’un ou l’autre roman que je vous partage ici. La couverture, son touché, son titre, son format, et puis le résumé…
J’ai eu beaucoup de mal avec la mise en place de la situation et des personnages puis une fois le concept de time lapse amorcé, j’ai accroché. Le film reste malgré tout sans grande prétention dans un huis-clos à trois… Comment réagiriez vous si vous pouviez savoir ce que vous serez entrain de faire demain à 20h ?
La face cachée de Margo (2015) 8/10
Un sympathique teenage movies qui malgré un casting passe-partout parvient à tirer son épingle du lot avec un histoire digne d’un bon roman pour adolescent. Mention spéciale à la scène « pokemon » qui m’a vraiment bien faire rire ; )
Cake (2015), 8/10
Belle brochette d’acteurs dans ce film qui n’a rien de comique mais qui parvient malgré tout à nous raconter l’histoire du mère qui souffre sur le juste ton… Je ne vous en dit pas plus, laissez vous tenter.
J’ai découvert les aventures fantastiques de Charly dans le Journal de Spirou et il faut bien admettre que j’étais un poil encore « jeune » à l’époque,… enfin disons que du haut de mes 13 ans, je n’avais pas encore beaucoup eu l’occasion d’être confronté à des histoires qui faisaient un peu peur.
Très vite, le concept d’une jouet vivant m’a intrigué dès les premières pages de mon Spirou,… et en même temps me faisait un peu peur… Puisqu’en réalité le Capitaine Foudre de Charly, réagissant aux pulsions d’émotion négative du petit garçon, devenant de plus en plus agressifs !
Ce n’est que beaucoup plus grand, vers 18 ans, que j’ai continué cette série qui malgré tout continuait à m’intriguer, et ainsi pu comprendre quelques éléments de l’histoire, et les liaisons avec un Tome 2 (où Charly perd son papa, mangé par un crabe géant), lui aussi assez terrifiant, et dont j’avais un peu de mal à comprendre la liaison avec le premier tome.
Je m’en suis arrêté au Tome 11, Charly y est devenu un jeune adolescent, et il « contrôle » un peu plus ses pouvoirs, mais je trouve qu’alors le fantastique et mystérieux du début de la série a disparu… pour prendre une direction plus « résolution d’enquête »…