Retour en Charente-Maritime

Retour en Charente-Maritime

L’heure des vacances étaient enfin arrivées et cette année, rien n’avait été préparé longuement à l’avance comme nous en avons l’habitude. Pas de réservation précoce, ni même de destination validée. Cette année, l’hiver avait pris le dessus mettant de longues hésitations et autres soucis devant nous.

Mais avec 4 enfants le quotidien vous rappelle qu’il serait bien difficile de ne pas partir s’évader, casser cette routine, se changer les idées. Monter en voiture, et tant pis s’ils y seront insupportables. D’ailleurs, qu’importe, j’ai fait le plein de nouvelles musiques dans mes Playlists. Puis sentir ce moment où l’on approche, découvrir les lieux, s’installer et « Vacancer, vacancer, vacancer — c’est bien ! Plus penser, plus penser, plus penser — à rien ! » –– Helmut Fritz 

Dès lors, cette année, le choix de la destination fut long. Madame voulait le Sud, peut-être rejoindre nos amis sur Argelès-Sur-Mer. Moi je craignais les fortes chaleurs, préférant partir vers l’Océan, dans le sud de la Charente-Maritime que nous avions déjà visitée il y a 4 ans. Trouver un cottage confortable à 6, dans un camping offrant suffisamment de toboggans aux enfants, si tard dans la saison, nous aura rapidement imposé quelques restrictions dont celles de couper nos vacances en deux.

Oui, vous le savez, j’ai toujours pris grand plaisir à préparer nos vacances. Roadbook, recherches des belles choses à voir, à faire. Des activités qui plairont aux enfants, des jolis villages plein de vie qui plairont à Madame, mais depuis le couteux épisode de l’année dernière, j’avais entamé mes recherches avec des pieds de plomb.

J’ai dès lors retrouvé un certain enthousiasme à m’attaquer à la préparation de tout ceci en partageant avec l’une des mamans du Basket partant dans la même région, nos bons plans et nos découvertes.


Nous allions passer cette première semaine de vacances au Camping Sandaya – Séquoia Parc situé à un peu plus de 15 minutes de lÎle d’Oléron. Dès notre arrivée, nous ne pouvions que constater que nous avions choisi l’un des plus beaux campings de la chaine. L’entrée et les infrastructures située autour du château offrant un cadre magique. Les grandes allées ombragées reliant les différents quartiers du camping apportent de la fraicheur. De la piscine aux nombreuses espaces d’activités, rien n’aura été à critiquer. C’est bien simple, une fois les enfants partis à la rencontre d’autres jeunes du camping, il nous aura fallu composer la semaine en mode « Famille moins nombreuse ». Un marché le matin avec Charly, une visite d’un petit port avec Rose l’après-midi et peut-être une sortie en soirée avec Alice…

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Désactiver les applications au démarrage du MAC

Désactiver les applications au démarrage du MAC

C’est quelque chose qui m’énerve souvent lorsque j’allume l’un des mes ordinateurs MAC, un nombre impressionnant d’application qui se lance inutilement au démarrage. Que ce soit Zoom et Teams sur certains ou Les Sims et Steam sur d’autres.

Souvent, comme dirait mes enfants, j’ai la flemme de chercher où supprimer cela. D’autant que d’une version à une autre de mes OS Apple, l’accès à changer. Ceci dit sur mon OS MAC Sunoma, c’est assez rapide à modifier. Il suffit de rentrer dans les réglages systèmes > général > ouverture.

Vous retrouverez alors les différentes applications qui s’ouvre en démarrage de session ainsi que ce qui démarre en arrière plan. Il ne restera plus qu’à faire le ménage.

Cette information se trouve facilement sur le site d’Apple, mais ainsi je pourrais la retrouver plus aisément dans mes notes.

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Marathon lecture : La rue qui nous sépare

Marathon lecture : La rue qui nous sépare

Sixième roman de cet été, et je commence à me sentir un peu dans un marathon improvisé.

Cette fois, ma liste de recommandation épuisée, je n’ai pas pour autant craqué dans une librairie : c’est dans notre propre bibliothèque que je suis allé fouiller. Je suis tombé sur La rue qui nous sépare, un roman que j’avais acheté quelques années plus tôt pour Madame, à une époque où elle n’avait pas encore sa liseuse.

Je me revois encore traîner dans les rayons, prendre plaisir à choisir des livres pour elle, un peu au hasard, juste parce que la couverture ou le résumé me soufflait : « Tiens, ça pourrait lui plaire. »

Le résumé justement, relu sur le quatrième de couverture, m’avait d’abord fait sourire à l’époque : « Noémia est étudiante, Tristan est sans-abri… » Et je me rappelle m’être dit, avec une pointe d’ironie : « Après les amours impossibles avec des vampires, des zombies ou des bad boys torturés en nuance de gris, pourquoi pas avec un SDF ? »

C’est vrai que c’est sensible, presque tabou comme sujet pour une romance. Et finalement, c’est ce qui m’a donné envie, moi aussi de me lancer.

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On ressort la Nintendo GameCube 21 ans plus tard

On ressort la Nintendo GameCube 21 ans plus tard

Ne vous en étonnez pas, Je n’en ai pas parlé, cet été sortait la nouvelle console Nintendo Switch 2, accompagnée d’un tout nouvel épisode de Mario Kart. Mais pour être franc, l’univers du jeu vidéo m’indiffère un peu ces derniers mois et Je n’ai franchement pas en tête de courir acheter une nouvelle console. En revanche, le hasard fait qu’il y a quelque temps, mon frangin m’a ramené un Nintendo GameCube, cette console boudée à laquelle je jouais il y a un peu plus de vingt ans, durant été 2004.

Un p'tit Mario Party avec Chris. 2004
Un p’tit Mario Party avec Chris. 2004

Cet été-là, il pleuvait sans arrêt. Pas de vacances prévues, pas de voiture, pas vraiment de budget… et une Playstation 2 dont j’avais déjà fait le tour. C’est presque sur un coup de tête que nous avions craqué, Madame et moi, pour une GameCube d’occasion vendue avec trois manettes et quelques bons jeux. L’objectif était clair : être prêt pour l’arrivée de Resident Evil 4 tout en profitant des nombreux titres exclusifs dont mon ami Toad ne cessait de vanter les mérites. F-Zero GX, Mario Party, Smash Bros et tant d’autres…  S’en suivra une année riche en découvertes vidéoludiques… et en soirées partagées entre amis, manette à la main.

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La chambre des merveilles

La chambre des merveilles

Après avoir terminé en quelques jours le dernier Virginie Grimaldi, mes recommandations m’ont conduit vers La chambre des merveilles de Julien Sandrel. Pris dans ma bulle de lecture, je ne me suis pas trop posé de questions : un saut chez Club, et déjà je l’entamais sur un banc à Belle-Île, pendant que mes dames profitaient des magasins.

Le sujet, pourtant, n’était pas de ceux vers lesquels je vais spontanément. Un enfant plongé dans le coma après un accident… autant dire que ce genre de récit, que ce soit autour de la maladie ou des l’hôpital, fait plutôt partie de ce que j’évite. Et pourtant, dès les premières pages, la fluidité du style et le rythme rapide m’ont embarqué.

Ce qui frappe, c’est le contraste. Derrière la gravité de la situation, se glisse très vite une légèreté, une folie douce, une envie de vivre qui s’infiltre entre les chapitres. Suivre cette mère qui décide de réaliser un à un les rêves consignés par son fils m’a même offert des escales inattendues : le Japon, et Tokyo que j’ai eu la chance de visiter il y a quelques années, mais aussi Londres et Budapest — autant de lieux qui donnaient à cette aventure une saveur encore plus vivante.

On m’avait prévenu : « Garde une boîte de mouchoirs pour la fin ! » Et effectivement, malgré ce ton un peu croustillant, je me suis laissé emporté par l’émotion dans le dernier chapitre.

Au final, ce fut une belle découverte. Un livre qui vous m’a fait dépasser certaines barrière, et qui m’a donné envie d’aller chercher encore un peu plus loin dans la pile de romans qui attendent, tout autour de moi.