Ce sont des modifications faites dans mon thème Nisarg sous WordPress il y a de cela bien longtemps, et à chaque mise à jour, je perds un temps bête à me souvenir où je dois faire la modification ! Dans mon blog, j’utilise le plugin Post Views Counter développé par Digital Factory. Ce dernier avait l’avantage notamment de me permettre de récupérer les données, certes à la main depuis les statistiques de Google.
Par défaut, l’affichage peut-être imposé avant ou après le contenu d’un article. Il est également possible d’utiliser un short code [ post-views ] pour afficher le contenu dans l’article. Mais dans mon cas, ce qui m’intéresse est de pouvoir ajouter ces données formatées à la suite de l’affichage de la date et du nombre de commentaires.
Pour ce faire, je dois donc aller ajouter du code dans le template de mon thème et dans ce cas précis, utilisant Nisarg, cela se situe dans « template-parts/content.php » au niveau de la ligne 30.
A cette endroit, l’utilisation de shortcode ne fonctionne pas, je suis donc obligé de récupérer l’appel de fonction du développeur qui est maintenant documentée dans son API et l’encapsulé dans un appel en PHP.
La semaine dernière, avec notre équipe, nous avions l’occasion de mettre à l’épreuve GatherTown, un outil en ligne permettant d’intégrer de la gamification dans un colloque ou une formation. Voilà plusieurs semaines que l’onglet était ouvert sur mon ordinateur, nous en avions parlé en mars durant l’un des cours du certificat en culture vidéoludique que j’ai suivi cette année, et c’était avec un peu de surprise et beaucoup de motivation que j’avais découvert que cet outil nous était proposé pour organiser la présentation du dispositif MOOC de l’Université de Liège à quelques partenaires étrangers.
Le concept de GatherTown, immerger les participants dans un espace virtuel à l’image d’un espace dédié à un colloque, une université, voire même une ville ! L’environnement joue la gamification en se présentant visuellement comme un jeu d’aventure de l’époque 16 bits des années 90, à la « Zelda » ou « Final Fantasy » pour les fins connaisseurs. On pourra y définir des lieux propres pour y faire des présentations, des échanges en plus petits groupes ou des discussions en privé, ces différentes zones activants alors micro et webcam avec les personnes proche de vous.
De notre coté, nous avions choisi d’aller un peu plus loin, en invitant les participants à se promener dans les lieux où nous avions disposer une série d’éléments avec lesquels interagir. Des télévisions et ordinateurs où retrouver des capsules vidéo produites en studio, plutôt que de faire des présentations en « live ». Des livres pour rassembler les questions. Des Pinboards, pour que chacun puisse se présenter et s’épingler sur une carte du monde. Ainsi que divers autres documents déposés stratégiquement dans des bibliothèques, sur des panneaux d’affichage, des posters au mur… Bref, finalement nous avions transposé et gamifié dans GatherTown l’équivalent d’un module d’une formation de type MOOC.
Le Mapmaker de GatherTown
Sans entrer plus dans les détails, un élément important de notre approche était d’intégrer au sein de GatherTown toute une série de ressources vidéo existants en français que nous avions fait sous-titrer en anglais ! Et là, horreur, à 48h de l’ouverture de notre monde virtuelle, je découvrais que le player vidéo intégré dans la plateforme ne gère pas les sous-titres !
Il aura donc fallu ruser, et avec un petit coup de pouce de Lucie, pour trouver une solution et forcer GatherTown à afficher les sous-titres. En effet, dans la ressource suivante, on peut trouver une commande à ajouter à la suite d’une URL de vidéo hébergée sur Youtube qui permet d’obliger l’affichage des sous-titres, voire même la langue dans laquelle l’activer : https://www.youtuberlink.com/forcer-affichage-sous-titres/
Finalement, la tactique que nous avons appliquée en poussant non pas simplement l’URL de la vidéo Youtube dans le champs « Embed Vidéo » de GatherTown mais en y glissant tout le code « iFrame » auquel nous avons ajouté la ligne de code pour forcer l’affichage des sous-titres en anglais « &hl=en&cc_lang_pref=en&cc_load_policy=1″.
Cette solution, permet alors d’afficher les sous-titres dans GatherTown… dans la langue préférée de l’utilisateur. Il aura encore donc fallu encore s’assurer de supprimer les sous-titres en français de nos vidéos, pour forcer l’affichage en anglais ! Ouf !
Well, parfois l’informatique aime à te donner un coup de vieux !
Tout d’abord, il y a le protocole FTP:// que Firefox et Chrome ne supportent plus… Oh, je sens que cela vous parle ?
Alors, tu te retrouves à faire une mise à jour de Firefox, et tu te retrouves avec une nouvelle interface qui te propose une gestion des « onglets ouverts » franchement illisible…
Mwouaip, quand tu commences à te dire comme l’illustre sage que « C’était mieux quand c’était pire »… tu sais que tu te prends un coup de vieux…. Ce « nouveau style » est peut-être propre à ce vieil ami Windows 7 qui tourne toujours à la maison, mais quoi qu’il en soit, côté lisibilité, ce n’est vraiment pas top !
Mais revenons à notre problème de protocole FTP !
Certains me répondront qu’il existe des « plugins » à installer sur son navigateur pour continuer à pouvoir ouvrir un lien FTP, voir naviguer sur un serveur FTP depuis son navigateur. Oui, c’est vrai, mais le soucis est pour ma part plus complexe. Musicalement, mes plus de 1000 compositions sont hébergées sur Undergrund.net un serveur mis à disposition de la communauté demoscène depuis près de 15 ans et qui héberge encore aujourd’hui tout un pan de la culture Demoscène, dont Chiptunes.com en autre. Hors, sur ce serveur, les fichiers à télécharger se trouve sur la partie FTP, une pratique assez utilisée dans le milieu mais que l’on retrouve également lorsqu’il y a lieu de proposer de vieux drivers sur des serveurs miroirs.
Finalement j’avais déjà été confronté au problème il y a quelques années, puisque le protocole permettant d’embedder un stream audio MP3 autre fois supportant un lien ciblant une url de type ftp:// avait été supprimé sur Safari et le navigateur iOS. J’avais donc dû migrer depuis mes sites webs, les fichiers MP3 vers l’espace http://, alors que la politique n’allait pas dans ce sens initialement. Il me faudra probablement faire de même avec tous les liens de téléchargements des sites Cyborg Jeff, ce qui va me demander un peu de chipoterie… combien de temps la solution fonctionnera-t-elle, ce serveur ne supportant pas le protocole https://
100% eMedia : Le Projet Ruffle à la rescousse du Flash Player
Aujourd’hui la technologie Flash d’Adobe est abandonnée depuis déjà plusieurs années. Cependant, depuis le 1° janvier 2021, le player Flash s’est auto-désinstallé de la plupart des ordinateurs pour des questions de sécurité. Il n’est donc plus possible de jouer ou découvrir en ligne tout ce patrimoine propre aux Serious Games de cette génération. J’ai donc utilisé l’outil en ligne Ruffle qui permet d’émuler un fichier .SWF afin de garder un souvenir sur Youtube de notre projet de Noël développé il y a 11 ans.
Je me garde la référence ici, elle me sera utile pour trouver des solutions aux nombreuses petites applications et animations eLearning développées au cours des ces 20 dernières années…
Protéger la tablette des enfants, QuStodio échoue lamentablement !
Avec 4 enfants qui touchent aux tablettes et ordinateurs de respectivement 10, 8, 8 et 4 ans. Il est devenu primordiale pour moi de trouver une solution de gestion tant du temps que de l’utilisation qui est faites de ces « Devices » avec un suivi parentale. J’avais par le passé testé l’outil en ligne QuStodio dans sa version gratuite qui permettait une utilisation ‘light’ de ses outils sur 1 seul appareil. C’était suffisant tant qu’il n’y avait que la tablette de Charly, mais la multiplication et personnalisation des besoins et moyens a fait que j’ai donc envisagé naturellement de passer à la version payante.
Gestion du temps, surveillances des applications, blocages de site, surveillance Youtube et réseaux sociaux, le tout avec un rapport détaillé par enfants, voilà qui était séduisant venant d’un outil déjà éprouvé et dans une interface efficace. Mais malheureusement, sur le terrain, QuStodio échoue complètement dans sa tâche, tout au moins pour surveiller un Device sous iOS tel qu’un iPad.
Liste des problèmes principaux
Rapport QuStodio par mail, 1h d’utilisation et peu d’informations
Tout d’abord, les derniers changement imposé par iOS font qu’au final, QuStodio est incapable de faire un réel suivi de l’activité faites sur la tablette. Si les enfants peuvent l’utiliser 1h, j’aurais droit à l’équivalent de 7 minutes d’utilisations. Les recherches passées sur le net, quelques applications mais à peine 10% de celles qu’ils utilisent. Sur iOS, QuStodio ne peut pas surveiller Facebook, Messenger ou les recherches effectuées sur Youtube. Bref, hormis pour interdire l’accès à certains sites et recherche sur le web depuis le navigateur ou SIRI, QuStodio échoue dans la base de ce que j’attends de lui.
L’autre éléments important était de pouvoir gérer du temps d’utilisation et des horaires, et là encore, sous iOS depuis 2019, QuStodio est une vraie passoire. Toutes les applications non reconnues (soit 90% des jeux des enfants passent à travers les mails, les outils internes d’Apple comme le Chat ou iTunes par exemple ne sont pas bloqués. Et qui plus est si j’active l’option « bloqué la connexion internet », c’est la gestion des horaires qui ne fonctionne plus correctement et je suis obligé de faire un reboot pour que la vérification des accès soient recontrolées.
Accès à Messenger
Il semble que Messenger soit considérer comme « Facebook » pour l’application, dès qu’une restriction sur les applications est posées, Messenger ne fonctionne plus mais n’affiche pour autant aucun message d’erreur. Il ne reçoit plus de nouveaux messages, il n’affiche plus les photos, mais vous laisse croire que vous continuer à envoyer des messages à autrui… Par moment, il informe que le compte n’est pas connecté.
Accès à l’AppleStore
Régulièrement, l’accès à l’AppleStore ne fonctionne pas. Soit avec un message qui annonce que l’AppleStore n’est pas disponible, soit simplement l’authentification ne passe pas. On ne sait alors pas s’il s’agit d’un problème « Apple » ou si QuStodio en est responsable. Si nous sommes dans les conditions d’accès à la connexion, tant sur le temps que dans le réglages des applications, alors il est obligatoire de redémarrer la tablette pour débloquer l’AppleStore.
Réglages
Je suis obligé de désactiver l’option « Verrouiller la navigation ». En bloquant l’accès à l’accès à Internet, les réglages de QuStodio ne fonctionnent pas correctement, la gestion des heures d’utilisation et des timing d’utilisation ne sont pas cohérents et réglages et l’appareil se retrouvent inutilisables si je ne le redémarre pas. Or, le verrouillage de l’appareil n’impacte qu’une partie mineur des applications de la tablette, les enfants pouvant donc à leur guise continuer des heures à chipoter voir jouer sur la tablette !!
QuStodio – Réglage iPad
Verdict
Vous l’avouerez pour une service payant, QuStodio ne fait pas le job ! Il est même un problème à gérer au quotidien. Je passe plus de temps à désactiver et ré-activer des options pour pouvoir faire des manipulations de bases que sont : ajouter une nouvelle application, mettre à jour les apps, communiquez sur Messenger.
J’ai commencé donc petit à petit à réduire son utilisation. Je le conserve pour faire le lien avec l’option interne de « gestion du temps » de la tablette d’Apple (j’y reviendrais dans un autre article). QuStodio m’envoyant un rapport mail du nombre de minutes utilisés de manière globale (puisqu’il ne peut le faire en ciblant les applications) et le filtrage web… qui pourrait être fait par d’autres outils gratuits.
Si d’aventures le SAV de QuStodio était efficace à résoudre les problèmes, le constat décevant pourrait être assoupli, mais ce denier, en français traduit par Google se retranche derrière les limitations imposée par Apple. Pour un service payant, ce n’est pas acceptable et j’espère que cet article leur permettra de mieux en comprendre les raisons !