Le 4 juin dernier, afin de fêter les 25 ans de la série Rick Dangerous, l’un des auteurs du jeu de Core Design a diffusé sur son blog Simonhipps une série de croquis de préparation de ce jeu de plateforme qui m’aura marqué à l’époque sur mon Commodore 64. C’est d’ailleurs le genre de document que mon frangin Pype aime à décortiquer !
En quelques pages, il nous présente le thème du jeu (le personnage, les emplacements, les objectifs) et la structure des niveaux, puis les mécaniques primaires (sauts, pistolet, dynamite) et secondaire (le baton).
Le côté technique n’est pas en reste : Simon appuye son concept avec les quelques éléments qui permettront l’intégration d’évènements scriptés qui mettront la mémoire du joueur fortement à contribution par leur caractère imprévisible mais facilement reproductible, qui prennent finalement la forme de « boîte de test » maintenant assez classiques. (A lire sur le Blog de Bilou)
Croquis originaux de Simon Hipps partagés à titre d’archive dans le respect du « Fair Use »
C’est étrange comme l’histoire semble se répéter quand je regarde la relation que j’entretiens avec les consoles Nintendo et leurs jeux. La dernière console de salon de Nintendo, la WiiU a débarqué dans les magasins il y a maintenant un peu plus d’un an et demi. Si à l’époque quelques jeux avaient l’air sympa, je n’étais pas vraiment emballé plus que cela par le concept et surtout durant plus d’un an le manque de jeux phares a fait que la console a été boudée de tous… Déjà un an et demi… et voilà que déboule en mai Mario Kart 8, probablement le meilleur de toute la série ! Tout le monde se rue donc sur la console qui commence à se vendre comme des petits pains, et je me retrouve alors franchement envieux de toucher la bête… Oui, curieusement cela me rappelle une histoire en tout point pareille qui se passait alors durant l’été 2004, il y a 10 déjà !
Petite dernière de sa génération, la GameCube s’était attaquée au marché européen en 2002 et allait souffrir d’un manque de titres forts et allait durement subir la concurrence Sony/Microsoft. A cette époque, madame et moi attendions avec impatience les clés de notre nouvelle maison, pas de vacances prévues de ce fait et pour parfaire le tableau des pluies à n’en plus finir ! Nous commencions sérieusement à avoir fait le tour des jeux de notre PS2, et l’exclusivité de la série Resident Evil liée à la GameCube allait me lancer dans la recherche d’une console d’occasion. Quelle différence de fun ! Bien sûr la GameCube manquait de jeux, mais ceux que nous allions alors découvrir allait marquer pour longtemps nos séances de jeux à deux : Mario Kart Double Dash, Mario Party 4, Pikmin, Smash Bros Melee… Et à bien y réfléchir, c’est exactement la même excitation que j’ai vécue quand j’ai fini par faire le pas et acheter la Wii avec l’arrivée de Super Mario Galaxy, Mario Kart, Wii Fit et Smash Bros Brawl fin de l’année 2007.
Alors pourquoi diable au bout d’un an et demi, la WiiU qui ne m’intéressait pas parvient-elle à me donner envie ?
A l’époque, ses arguments étaient encore bien faibles à mes yeux. Tout d’abord elle se démarquait peu de la Wii la précédente console estampillée Ninendo. J’avais encore une série de titres en vue sur cette dernière, mais surtout sur la Playstation 3 ! A ce niveau, la WiiU venait à peine titiller la console de Sony en apportant enfin le support de jeux en HD. Aujourd’hui, la PS3 en fait place à PS4… toute fraiche et à la ludothèque peu attirante à mes yeux…
Coté jeux justement, à sa sortie la WiiU n’avait vraiment pas grand-chose à proposer ! Un nouvel épisode de Super Mario, histoire de ne pas répéter l’erreur GameCube, mais un épisode beaucoup trop proche de New Super Mario Bros sorti sur la Wii. L’expérience ZombiU, jeu de Survival Horror au concept original et pour le reste, il faudra attendre, attendre et attendre. Ce n’est que depuis la fin 2013 que les bons titres commencent à fleurir ou à s’annoncer : Super Mario 3D World, Rayman Legend, Mario Kart, Kirby, Pikmin, Smash Bros, Mario Party…
Voilà de quoi me mettre la console en tête. Certes il me reste encore quelques titres à poursuivre sur ma PS3 dont je ne pourrais me passer entièrement puisqu’elle me sert de Media Center et lecteur de BluRay. Ma petite Wii pourrait faire les frais, mais j’aimerais profiter de ses accessoires compatibles… et c’est une version Mario Collector….
Est-ce le bon moment ? Comme il y a 10 ans, nous sommes en préparation d’un déménagement, l’histoire se répète ! A cela prêt que je devrais quand même avoir du boulot dans la nouvelle maison… mais la WiiU pourrait tout de même nous proposer quelques petits moments de détentes à deux, en famille, entre amis…. à suivre.
Stoker est un film qui se démarque. Durant une bonne partie du film, on sent qu’il y a un malaise, on sent que quelques choses d’anormal va arriver et le film prend bien son temps pour nous le faire savoir en s’arrêtant visuellement et musicalement sur de nombreux détails, bien typique du cinéma asiatique… Le dénouement reste pourtant simple, sans originalité et je dirais même sans tomber dans le film d’horreur ou d’épouvante… L’ambiance générale est beaucoup plus enrichissante que cela, et justement tous les petits détails qui fourmillent sont plutôt frais, lumineux, simple…
Musicalement, l’ambiance est très intéressante, on joue sur des notes, des ponctuations, des silences, chaque chose est à sa place.
Stoker aurait pu juste être un film tordu de 7° art s’il ne prenait place aux états-unis, dans une époque contemporaine, par moment difficile à bien cibler et surtout si les acteurs, dont Nicole Kidman, n’apportait pas un point d’accroche si important. les 3 personnages principaux jouent à merveille leur rôle et l’on se sent passé d’une scène teenage movie à du The Others sans même s’en rendre compte !
Bref, hormis un dénouement peut-être manquant de surprise, tout bon amateur de cinéma aura de bonnes raisons de découvrir Stoker !
Tous les espoirs sont permis (8/10)
Bon, il faut bien l’admettre, à la base, nous avions fait l’impasse sur ce film… parce-que c’est un « film de vieux ». Et bien, c’était une erreur. Tout d’abord parce que Tommy Lee Jones et Merryl Streep sont quand même deux sacrés pointures, mais aussi parce que le thème de ce film pourrait très bien s’appliquer à n’importe quel couple qui a déjà un peu de vécu. Aussi, parce que la communication est quelque chose de tellement important dans un couple que ce film, même s’il se focalise un peu plus sur la sexualité, met tout de même pas mal de chose primordiale en avant… C’est un film qui touche et qui fera surement réfléchir ceux qui ne sont pas un processus de communication avec son partenaire et rappellera aux autres de ne pas oublier ces bonnes habitudes….
L’amour se renouvèle chaque jour, comme un feu doit s’entretenir.
Bref, à voir !
Le Terminal (8/10)
Gambit : Arnaque à l’anglaise (7/10)
Humour à l’anglaise garanti !
Pour l’histoire, je constate qu’il s’agit d’un remake d’un film des années 60 !
The bling ring (6/10)
Bon, je dois bien admettre que pour un film de Sofia Coppola, j’en attendais un petit qqch en plus, je ne sais pas trop pourquoi. Pourtant l’ambiance est dans le ton, Emma Watson se démarque parfaitement de son rôle d’Hermione et montre qu’elle a du potentiel pour rebondir, les couleurs, les plans… tout cela colle très bien… Cependant, il manque d’un qqch qui accroche, qui surprend… le tout se termine zoup, sans autre forme de procès…
Perfect mother (6/10)
Les profs (5/10)
Regarder « Les Profs » en sortie de la Journée IFRES, c’était une bonne manière de se détendre non ? En soi, je ne m’attendais pas à un film d’un niveau très relevé, mais le casting était intéressants. Je dois même admettre que l’exagération de la situation durant les 30 premières minutes du film était hilarante, mais au final le film prend une direction « humour lourd sans moral » qui me fait nettement moins rire. J’ai passé un bon moment, mais j’ai du mal à accepter des films où la morale de l’histoire n’a pas de sens.
Effets secondaires (5/10)
Je n’ai pas accroché au début du film, trop braqué à mon gout sur les médicaments. J’ai donc suivi le reste de l’histoire d’une oreille, trouvant que j’aurais préféré avoir un film sur le sujet qui aurait un gout d’histoire vraie… mais c’était sans compter sur un dénouement inattendu qui me fait un soupons regretter de ne pas m’être impliqué dans l’histoire.
Mariage à l’anglaise (4/10)
Ouf, et dire que je souhaitais aller voir ce film au cinéma à sa sortie, pensant trouver une comédie romantique dans la lignée d’un Love Actually. Et bien, je l’aurais regretté amèrement. Ce film n’a rien d’une comédie british romantique, à moins que le doublage français n’aie décidé d’en faire un pastiche à tendance vulgaire !? Option que je ne pourrais entièrement innenvisager tant les scènes de gros mots ou de situations rabaissantes sont régulières et se trainent en longueur.
Le final nous offre un splendide tout ça pour cela,… bref énorme déception !
Cela doit bien faire 5 ou 6 ans que j’ai vu les premières images de FEZ, un jeu vidéo Indie à l’origine devant être une exclu pour la Xbox 360. J’ai donc gardé un oeil ouvert sur la réalisation de ce petit jeu intrigant, finalement sorti il y a 2 ans sur la console de Microsoft, puis sur PC et depuis peu enfin disponible pour ma Playstation 3. Ayant un peu de temps devant moi hier soir, pendant que je digitalisais un Rush de mariage, je me suis donc lancé dans la version Démo fraichement installée…. En quelques secondes, je pouvais m’évader dans ce monde de Pixel et de 3D et un peu mettre de côté le tourbillon de choses qui m’occupe ces derniers jours.
Difficile de prendre FEZ par un bout, ou un autre… C’est un voyage, un poème interactif à découvrir. Moi joueur depuis de nombreuses années y voit tout d’abord des analogies entre Knytt Story (PC) pour son ambiance, Paper Mario (Wii) pour les mécanismes de jeux et même un peu de Nebulus (C64) pour la progression. Je me base bien entendu sur la démo, il est probable que le jeu complet démarre autrement, mais ici, notre petit personnage, tout blanc, simpliste se retrouve perdu, au pied du tour, dans un monde à découvrir et à sauver. Il doit pour se faire récolter des cubes dorés. Ne pas trop chercher à comprendre. Trouver les cubes dorés et ouvrir les portes. C’est simple, mais les petits dialogues du début apportent une âme à cette simplicité.
Graphiquement, on est clairement dans le ton Indie Pixel Retro qui a connu un grand succès depuis ces dernières années, mais gardons à l’esprit que le jeu a déjà un certain âge et débarque tardivement sur la PS3. C’est très très coloré, mignon, clair, mais trop épuré. Tout le concept de la progression dans le jeu se fait autour de la possibilité de faire pivoter l’environnement sur les quatre faces d’un cube. Là où un chemin s’arrête, il peut proposer une continuité sur un autre angle, ou une porte, ou une énigme, ou une échelle. La 3D est donc bien sollicitée et je ne m’étonne pas que certains vieux PCs sans carte GFX peinent à faire tourner FEZ. Sur PS3, le portage de ce jeu conçu à l’origine par une toute petite équipe (3 gaillards, dont un musicien) et ici réalisé par une grosse équipe espagnol. Le résultat semble parfait, puisque les rotations, zooms et dezooms sont très fluides sur la version PS3.
Alors, que je tente de progresser dans le jeu et assimiler les mécanismes du gameplay, deux choses me font apprécier encore un peu plus le voyage. Tout d’abord, en arrière-plan le temps se passe, le grand ciel bleu lumineux, laisse place à un couché de soleil violet, avant que la nuit ne tombe laissant apparaitre de jolies constellations cubiques. D’autres décors seront par la suite au rendez-vous soutenant une ambiance paisible et vaste, tel que le petit jeu Indie Knytt avait su me faire voyager il y a bien dix ans maintenant.
L’autre élément est cette bande-son surprenante. Signée de main de maître par Disasterpeace, elle va plus loin que de simples sons d’ambiance et offre plus de poésie qu’un arrangement classique de jeu rétro. Votre progression, le temps qui s’écoule et vos actions composent et étoffent la bande-son pour offrir une expérience unique.
Au bout de quelques minutes, une grosse vingtaine probablement, mon voyage prend fin. J’ai gravi la « tour », j’ai ouvert de nouvelles portes, trouvé un coffre au trésor, déposé une caisse pour actionner un mécanisme, j’ai pu gouté aux premières pages du livre… mais la démo prend fin. sur une magnifique musique un poil plus rythmée de générique de crédits. Une seule envie, acheter le jeu, et replonger dans l’aventure.
Je dois bien vous admettre que je n’ai pas trop la tête en mode jeux-vidéo depuis de nombreuses semaines, elle serait même un peu en mode surchauffe. Quoi qu’il en soit, quand j’ai besoin d’un petit moment de détente et que la conjoncture est bonne, il m’arrive de prendre ma Nintendo 3DS afin de découvrir toute la magie de Bravely Default que je me suis offert pour anniversaire, pendant que mon frangin jouait avec mon Legend of Zedla.
Inutile pour moi de me plonger avec vous dans un test complet du jeu, après quelques séances, j’entre « seulement » dans mon premier donjon à la poursuite d’une sorcière de feu, mais j’en ai déjà bien assez fait que pour ressentir toute la poésie et la fibre Final Fantasy dans ce RPG. Dès l’aventure commencée, la bande son et la cinématique nous donnent le ton. Le réveil de notre petit héros Tiz, dernier survivant du paisible village de Norende, dans un monde en 3D très réussi est époustouflant, et dès les premières minutes de jeux, me voilà plongé dans un univers qui me rappelle tous les bons souvenirs du si joli Final Fantasy IX. Les thèmes musicaux sont magnifiques et restent en mémoire même s’ils manquent un peu de présence jouée sur les enceintes de la portable.
Très rapidement notre personnage sera rejoint par une jeune vestale qui ne veut pas qu’on l’aide, et l’on se retrouve dans une situation similaire à FFIX à nouveau avec Djidane et la princesse Kristal Grenat. (Oui, à l’époque, je l’avais renommée Kristal). De nombreuses discussions entre les personnages viennent faire progresser l’aventure, et très vite on se lie au personnage, avec l’aide de la petite fée entremetteuse !
L’influence Final Fantasy se retrouve à tout moment. On gagne des Gills pour s’acheter de nouvelles armes et potion, les queues de phénix permettent de faire revivre les personnages, qui sait si je ne croiserais pas un Chocobo en route au fond ? Chaque personnage choisit son « job » et peut en changer en cours de jeux. Chaque job offrant des compétences et maitrises bien spécifiques que le joueur pourra faire évoluer en niveau au fil de l’aventure…
Les combats au tour à tour sont assez classique du genre. Ici la spécificité étant de pouvoir jouer sur le statut de « Default » où le personnage ne fait aucune action, se prépare pour le tour suivant tout en se protégeant un peu, afin de pouvoir passer en mode « Bravely » où il pourra faire plus d’enchainement de coups d’attaque.
Enfin, dans ce début d’aventure, Tiz se donne également la mission de rebâtir son village de Norende, ce qui représente un genre de mini-jeu de construction en soit.
Bref, le seul regret que j’ai de ce Bravely Default est de ne pouvoir le partager avec ma Petite Snokrys, comme les autres jeux d’aventure auxquels nous pouvions jouer ensemble dans notre canapé devant la TV…