2230, les ressources fossiles de notre monde sont épuisées et tout repose sur la production souterraine de deux réacteurs thermiques qui ont bien du mal à soutenir les demandes. Or une explosion a été rapportée au Pôle Nord où le réacteur semble détruit, mais le contact a été perdu avec les ingénieurs et les robots de secours ont été semble-t-il perdu. Sans cet apport énergétique, la vie plusieurs milliard d’être humain est compromise et seule la récupération des 5 diamants permettant de remettre en route les système de backup pourrait leur sauver la vie. Enfilez votre combinaison de survie et équipez-vous de votre Powerglove pour vous protéger des robots de maintenance !
C’est pour moi à la fin de l’été 2013 que commence l’aventure Powerglove !
Powerglove – C64 version
Mon frangin Pype me fait alors découvrir un nouveau jeu pour Commodore 64 alors en cours de développement, un nouveau titre autour de Pharaoh’s Curse, jeu que j’adorais il y a 30 ans de cela ! Au bout de quelques temps, je me décide à prendre contact avec Lazycow, le développeur du projet pour lui proposer mes compétences musicales ! Il travaille alors sur un autre jeu, Powerglove développé autour du même moteur de jeu pour le C64.
Waouw, sacrée mission dans laquelle je m’embarque, car coté musique, au début des années 90, ce que j’avais réussi à faire sortir de mon Commodore était loin d’être du niveau des Christ Huelsbeck, Rob Hubbard et autres Jeroen Tel… D’ailleurs Peut-être vous souvenez-vous encore des deux titres composés pour l’occasion fin 2013 avec Goat Tracker, déjà présent dans l’album Super CJ Land ?
Après quelques discussions avec Matthias ‘Lazycow’ Bock, développeur du jeu, je choisi donc créer une ambiance musicale oppressante, mais aussi quelques chose qui donnerait envie aux joueurs de se surpasser pour en découvrir plus de la bande son, comme lorsque je jouais àLoco’64, Warhawk ou DNA Warrior. Le projet Commodore devant tenir sur seulement 16ko, je m’étais donc focalisé sur une seule musique « ingame » et un intro qui furent terminée fin 2013 avant la mise en commerce du jeu sur cartouche C64 à la fin de l’été 2014.
En mars 2015, Matt me fait savoir qu’il envisage de retravailler son metroïd-like dans une version plus ambitieuse dédiée à l’Amiga 500, sa machine prédilection. De nouvelles musiques sont donc les bien venues, cette fois au format .MOD de Pro Tracker, un format en 4 pistes que je maitrise plus ou moins bien, puisque voilà maintenant plus de 20 ans que je compose dans les formats Soundtrackers !
Powerglove – Amiga (Lazycow), Title Screen
Tout d’abord, je voulais conserver l’ambiance initiée dans la version C64, à savoir démarrer avec juste quelques sons et petit à petit construire une mélodie plus structurées. Mais quel est la meilleure approche ? Faire sortir de l’Amiga 500 des sons inimaginables en partant de sonorités modernes ou m’approcher de l’essence sonore des jeux-vidéos des nineties ? Je pense que si je n’avais été qu’un Gamer, c’est le second choix qui m’aurait le plus interpellé. J’ai donc dans un premier temps tenté de me faire une sélection de quelques bandes sons que je trouvais particulièrement marquantes et adaptées à Powerglove : Shadow of the Beast 2 de Tim & Lee Wright, Pinball Fantasiesde Olof Gustafsson, Project Xd’Allister Brimble ou encoreDune de Stéphane Picq. La recherche fut longue et parsemée de fausses pistes avant de trouver l’idée parfaite pour composer le thème principal du jeu ainsi que l’intro musicale du jeu, allant également puiser dans mes idées de musiques composées pour Out’m up (P.P.P. Team Software) ou pour Where is hidden the Xmas tree (LabSET)…
C’était il y a 3 semaines, passe alors dans la voiture un morceau d’électro énergique de TheFatRat, un DJ américain un peu fou. Dans son titre Windfall, se glisse une petite mélodie qui vous tournicote très vite en tête et je repère très vite dans mon rétro que les 4 monstres à l’arrière gigotent comme des so-sots… en quelques minutes me viennent un « Je t’aimerais encore, toujours un peu plus fort, tu es la maman, la maman de mon coeur »… Et oui, c’est bientôt la fête des mamans, voilà un bout de temps que Charly me dit qu’il voudrait bien enregistrer de la musique avec moi ! Et si ???
Et si, je me tentais à refaire un peu de musique, et si l’on tentait un projet secret avec les enfants pour faire une surprise à maman ? Quelques minutes plus tard, j’avais les 4 strophes du refrain et je savais qu’avec un petit brainstorm avec les enfants, plus que probablement inspiré du livre « Maman merveille » que nous apprécions beaucoup, nous aurions une belle chanson à chanter… De quoi visier le TOP 50 ou les Youtubes d’or non ?
Oui, mais… cela fait un sacré bout de temps que je n’ai plus produit de musiques autres que des bilbeep pour Commodore et Amiga ! 1° mission réussir à recoder la mélodie de TheFatRat dans Renoise avec les « sons » dont je dispose (Adventus et Plogue Chiptunes en gros….) Le temps m’est compté mais le plus dire était encore à faire… faire chanter les enfants !
Oui, parcque bon, faire chanter 3 enfants de 8 et 5 ans, c’est encore autre chose que de faire chanter Jean-Pascal, d’autant que la mélodie est énergique et laisse peu de temps de respiration… Assez vite, les sessions de chants « en cachette » se montrent trop compliquée à gérer et après une soirée à bidouiller dans Reaper pour synchroniser au mieux les voix… j’étais prêt à jeter l’éponge… J’avais mis la barre trop haut !
Bref, Samedi, il me reste 1 journée pour faire quelques chose de mon projet. Je dois faire abstraction du mode <music> et du mode <production vidéo> et uniquement me mettre en mode <papa> Pas facile, on va filmer les enfants, créant des scènettes autour des paroles de la chanson. Et tant pis si ce n’est pas tout à fait juste, tant pis si ce n’est pas tout à fait le même tempo, tant pis si le lapping c’est pas parfait, tant pis s’il faut combler les plans de coupe que je n’ai pas pu faire ! Maman sera heureuse et l’on pourra encore voir et revoir cette vidéo quand les marmots seront ados !
3x 2h de tournage où j’ai pu un peu faire intervenir Rose, bien que les enfants voulaient absolument aller jouer chez leur copine Liloo… plus qu’à faire « en cachette » tout le montage le soir pendant que madame n’est pas là et prépare la communion de son fieul ! Je refermais l’ordinateur qu’elle rentrait, ouf, tout juste… malgré les petites erreurs techniques… On y est arrivé !
Merci à Claude-Melissa, Spaneo, Jo et Pype et la communauté Renoise pour leur soutient dans ce projet ; )
Retour en 1997, où je venais donc de passer depuis peu le cap de mes 19 ans… Une année particulièrement marquée par les sons incroyables de Faithless, Sash!, DJ MD ou BBE qui auront une grande influence dans les différentes compositions que vous retrouverez dans cet album.
Pochette originale de l’album Divagation, avril 1997
Nous sommes au moi d’avril et mon meilleur ami et voisin, Vivien venait d’équiper son PC d’un graveur de CD ! (Waaoww).. si si, pour l’époque un graveur de CD, ce n’était pas commun et j’allais donc pouvoir créer mon premier album CD !! Pour vous rafraichir la mémoire, à l’époque je composais depuis 2 ans en « mode tracker » sous Impulse Tracker, logiciel de musique sous DOS, issu du monde Amiga.
Le concept est assez puissant pour l’époque, puisque à l’inverse de la plupart des logiciels de M.A.O., le programme ne mémorise pas uniquement la partition jouée (comme en midi qui serait rejouée de manière différente sur chaque synthétiseur) mais contient également les samples (échantillions) personnalisés qui serviront à créer les instruments.
Ne vous attendez pas à un album hyper perfectionner donc, je suis alors équipé d’un Pentium 120 mhz avec 8mo de mémoire.. chaque morceaux, est enregistré par la sortie son de mon PC vers l’entrée son du PC de Vivien… hors les disques dures de l’époque font rarement plus 600mo.. en enlevant une grosse 50aine de méga pour Windows 95.. il n’y a pas de quoi graver un CD entièrement.. il faut donc limiter l’album à 15 pistes. (+1 bonus dans la S.E. de 2002).
Si l’album original ne comptera que 15 titres en MONO, ce nouvel album « anniversaire » restaure tous ceux-ci en stéréo et inclus également 10 titres qui avaient dû être abandonnés ou améliorés par la suite : Trip to Aywaille City, Come on Baby, Alors regarde, Qu’est-ce que je fous ici ?, This day was a good day, Voyage au bout du monde ainsi que les versions chantées de Give me the night et Hey Mister DJ.
Néanmoins, Divagation n’est pas juste une histoire de technologie musicale, c’est avant tout une histoire d’amitié et de dernière années de Rétho !
La semaine dernière, en zappant, je suis tombé sur la cérémonie des Oscars. Je n’avais jamais regardé ce genre d’évènement, mais cinéphiles, madame et moi nous sommes laissés mener à découvrir les films nominés et rencontrer les artistes hors contextes. Le film « La la land » y était sacrément mis en avant, et a fini par piquer ma curiosité !
Je dois bien admettre qu’avant cela, je pensais qu’il s’agissait d’une mauvaise parodie américaine autour du concept des Comédies Musicales, un genre cinématique de plus grandement tombé en désuétude depuis plusieurs années… et il faut bien l’admettre avec un titre tel que « La la land »… difficile de m’attendre à autre chose !?
Lors de ladite cérémonie, j’allais donc découvrir quelques extraits musicaux plutôt intéressants et constater que le duo d’acteur choisi, Ryan Gosling (vu dans Crazy Stupid Love et The Notebook) et Emma Stone (parfaitement mise à l’honneur dans les deux derniers films de Woody Allen) était loin de faire partie des acteurs bas de gamme des mauvais films américains… Bref, il fallait voir ce film au plus vite !
Dès la première scène, vous voilà embarqué, en technicolor dans une scène qui paraît alors tellement improbable pour le cinéma moderne… comédie musicale oblige, cela déboule dans tous les sens, on saute, on chante, on danse, on cabriole… puis tout revient à la normale… et il y a ce gars qui rebobine sa vieille K7 audio pour écouter un gimmick de piano… bizarre ou va-t-on en venir !
Très vite, on comprend donc que le film de Damien Chazelle ne cherche pas à pasticher les films de Comédie Musicale, mais plutôt à tenter de faire revivre ce courant cinématographique en lui rendant hommage et lui offrir ce petit plus des films modernes,… c’est coloré, cela chante, cela danse, et drôlement bien, on s’envole même, dans les nuages, on y fait des claquettes, on joue avec un chapeau,et l’on s’accroche au réverbère… Mais il y aussi cette histoire qu’il nous raconte.
La la land, technicolor
La la land, une histoire d'amour
La la land, en avant la musique
La la land, hommage au jazz
La la land, hommage aux comédies musicales
La la land, hommage aux comédies musicales
Damien Chazelle semble particulièrement aimé le Jazz, c’est une sujet récurrent dans ses œuvres précédentes et comme lui, son personnage Sebastian rêve de faire revivre le jazz, lui rendre sa noblesse… voilà qui se colle à merveille avec l’approche donnée du réalisateur et la comédie musicale… Il rencontrera donc Mia, qui rêve d’être actrice et qui enchaîne casting sur casting en travaillant dans une boutique de cookie à l’intérieur des studios d’Hollywood.
Tout cela semble donc très « clichés » mais colle à merveille avec l’univers du faste Hollywood d’il y a 60 ans, et au fond, n’est pas ainsi que l’on écrit les plus jolies histoires d’amour ? Il est vrai que la structure narrative semble assez classique, rencontre, premier fleurte, les projets, la distance, la rupture… le tout accompagné de nombreuses petites subtilités en image et en note de musique qui ont fait que je suis sorti de cette séance ébloui… un film sans fausse note ! Un allusion d’autant plus forte qu’en permanence ce sont les notes de piano qui nous transportent de sentiment en sentiment dans le film… tantôt rappelant les rêves de Seb, ceux de Mia… leur romance, leur silence…
J’avoue, voilà un sacré moment qu’il n’y a plus eu d’album de Cyborg Jeff, car il faut bien l’avouer, ma vie est remplie de tellement de choses depuis plusieurs années que j’ai souvent mis mes compositions de coté. Néanmoins, voilà que je vous invite aujourd’hui à découvrir un nouveau mini-album : Storytelling, un EP comme on dit dans le jargon de la musique dématérialisée.
Tout a commencé il y a près de 6 ans. Alors que je cherchais l’inspiration pour un nouveau projet pour le groupe Demoscene, CTRL+ALT+TEST, Zavie me propose de réaliser un rapide projet à présenter à la Revision 2011, grosse démoparty en Allemagne. Ce projet dans la catégorie 4k (pour 4 kilobytes) implique dès lors de composer une musique avec un outil qui créera un fichier extrêmement léger joué à la volé par l’ordinateur… Je découvre alors le plugin 4Klang et une panoplie de sons hyper-minimalistes dont je vais tomber amoureux ! Naitra alors Love Potion Level 4, bande son de la démo D-Four.
L’occasion ne se représentera pas de travailler à d’autres Demo dans cette catégorie, mais après la sortie de l’album Super CJ Land fin 2013, alors que j’ai grandement réduit mon équipement musicale, la ré-installation rapided’un Open Modplug Tracker lié à 4Klang me permet en quelques heures de trouver l’inspiration à nouveaux pour un petit projet. Alors que je prépare les capsules vidéos de la journée IFRES 2014, je chipote sur la pause de midi pour en arriver à A tweet for Godo (petit clin d’oeil à la pièce de théâtre En Attendant Godo que mon frère avait dû lire étant gamin) que j’utiliserais comme jingle de mes productions de vidéo pédagogiques.
Au printemps 2015, notre vie de famille se bouscule un peu ! L’arrivée d’un petit ou d’une petite 4° s’annonce et bien des choses se bousculent dans ma tête… et c’est dans ces moments que la musique me permet d’extérioriser, mes peurs, mes bonheurs, mes angoisses, ma fierté… Sera la naissance de Crossroad in my life – Y dans un style Electro assez proche de Love Potion Level 4, avec un basse un peu plus lourde qui me rappelle les années New Beat et quelques notes qui aurait pu être sans le vouloir inspirées de 2L d’Alkama. Assez fier de cette composition, je la trouve aussi parfaite comme bande son jingle pour la nouvelle saison de production vidéo de l’équipe eCampus – IFRES.
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