Durant le confinement, souvenez-vous, j’avais mis en place dans le studio photo de madame tout une thématique autour de la première console de Nintendo dans nos contrées. Je vous avais déjà partagé une bonne partie de ces clichés, tout en prenant le temps de (re)découvrir Tortue Ninja, Batman, Duck Hunt, Al Unser Jr, Solomon’s Key et Legend of Zelda II. Mais il me restait encore quelques photos d’autres titres de ma collection que je pouvais appareiller avec les pages des magazines du Club Nintendo prêtés par mon ami Fred. Avec la reprise, je n’avais pas eu le temps de me lancer dans les retouches de ces dernières,… alors que la Master System avait été, elle, installée dans le salon.
Il me reste de fait, encore bien des jeux de ma collection NES à prendre le temps de découvrir. Robocop, World Cup, Paperboy ou Gremlins 2 n’auront droit qu’à un portrait. Je m’étais déjà essayé à Snakerattle n’ Roll et Bayou Billy il y a quelques années. Impossible évidemment de ne pas prendre quelques dizaines de minutes pour jouer à Ducktales, mais j’étais particulièrement curieux de voir à quoi ressemblait Little Nemo : Dream master. Avec les décors boisés du premier niveau, il y avait un petit air de Bilou, ce jeu que mon frère et moi ne cessons de faire vivre depuis près de 30 années. Si cette forêt est plutôt jolie, le gameplay reste pour ce rapide essai, encore assez rigide…
Depuis un mois, la Master System, 8bits de SEGA est branchée sur la télévision. Voilà qui aura été l’occasion de tester plus en détail, seul, avec les enfants ou mes amis les quelques cartouches glanées aux fils des années. J’ai notamment été surpris par Rastan dans un gameplay un peu similaire à Castlevania. Cela aura aussi été l’occasion de mettre mon expérimenté ami Santo à me faire découvrir Wonder Boy in Monsterland et Shinobi, afin d’en voir un peu plus que ce que je n’arrive à progresser par moi même…
Bref, je vous partage ce petit aperçu…
Rastan (SEGA – Taïto, 1989) 8/10
Rastan – Master System (SEGA, Taïto, 1988)
Reprenant le concept Plateforme/Action de la borne d’arcade sortie à la même époque que je ne connais pas, je découvre cette version Master System en 2020. Si les décors sont un peu pauvre et le premier niveau assez linéaire, très vite Rastan montre un certain intérêt à se plonger dans l’aventure. Des nouvelles armes à ramasser, un changement de luminosité (jour, pénombre et nuit), quelques tunnels à explorer et une musique assez réussie.
Le jeu n’est pas trop punitif, ce qui m’aura permis d’affronter le premier boss et découvrir 3 environnements, la montage, le château et la forêt… Les ennemis, sont peut-être un peu redondant, limitation de cette version 8 bits ? Quoi qu’il en soit, il a au moins de quoi rivaliser avec Castlevania sur la NES non ?
Alex Kidd in miracle worlds (SEGA, 1986) 7/10
Alex Kidd in miracle world (Master System)
Plus qu’à jouer à Alex Kidd… Enfin, après avoir optimisé l’imagé en 4:3 et avec un petit filtre « sport » histoire d’avoir une image un peu baveuse et vintage plutôt que flashie et rugueuse.
Dit, on jouait encore comment à Alex Kidd, avec la bague là ?
C’est que madame était experte en son temps à Alex Kidd, la Master System avait été sa première console de jeux alors que de mon coté, je devais me contenter d’y jouer « à défaut » chez GB Maxitec pendant plutôt que de faire la file pour la version Megadrive de Sonic le hérisson ! Dès lors, nous n’avions pas accès au bouton « Pause », situé sur la console, permettant d’activer les différents pouvoir ramassés par notre petit héros. Quoi qu’il en soit, rien à faire… la reprise en main n’est pas si facile ! Est-ce Alex ou la manette qui manque un peu de réactivité ?
J’ai donc essayé de m’y remettre moi aussi à cet Alex Kidd. Bien évidemment, avec la possibilité d’utiliser la bague, le premier niveau est un peu plus facile, mais reste que ce diable d’Alex Kidd patine plutôt qu’il ne coure et qu’il fait des sons particulièrement difficile à contrôler… Délicat ! Sous l’eau, le petit coup de point pour tuer les poissons, gros ou petit, ce n’est pas le plus facile… J’arrive évidemment plus facilement qu’étant gamin au stage suivant, ou sur ma petite moto, je finis toujours par retomber sur un scorpion pour petit Game Over… Rooh, Alex Kidd, tu m’énerves !
Wonderboy in Monsterland (SEGA – Escape, 1988) 7/10
Wonder Boy in Monsterland – Master System (SEGA, 1988)
Diable, je suis surpris de découvrir que l’épisode Master System de Wonder Boy in Monster Land est issu d’une adaptation d’un jeu initialement sorti sur borne d’arcade tant le concept plateformer / aventure ne se prette pas à jouer en mode « insert coin » ! Je constate également qu’avec surprise, cette aventure de SEGA avait même eu droit à un portage sur Commodore 64. Si je connaissais bien le tout premier Wonderboy, avec Skateboard et dinosaure, c’est en réalité le 3° épisode sur la Game Gear qui m’avait impressionné à l’époque. Avec ce second opus « Wonder Boy in Monster Land », on sent encore les mécanique un peu vétustes des jeux de plateforme de SEGA qui tout comme dans Alex Kidd proposent des niveaux souvent qui n’ont pas la magie de Nintendo avec son Super Mario.
Il n’empêche que ce mélange d’aventure et plateforme est assez chouette, même si sans l’aide d’un expert à mes cotés, je n’en aurais pas vu tant !
Il y a quelques jours, je vous parlais de la console portable de SEGA, la Game Gear, cela entrainant la question, tiens j’ai un ami qui s’arrache les cheveux à brancher une Master System 2 sur un écran HD. Je me souviens qu’en son temps, j’avais eu un peu de mal à brancher la première version de la Master System sur mon écran HD Sony. Cependant, un peu plus récente, la Master System 2 devait à mon sens se connecter aisément sur le canal analogique C36 d’un téléviseur moderne.
Plus petite, plus plastique et abandonnant la possibilité d’un connexion sur le port SCART, la Master System 2 ne dispose en effet que d’un système de connection via la prise Antenne. Si les anciennes consoles de la génération de la première Master System ou de l’Atari 2600 sont souvent difficile à retrouver avec la recherche de fréquence automatique des télévisions modernes, la Master System 2 a facilement été auto-détectée sur le Canal C36. Ma nouvelle télévision HD Sony l’a dès lors automatiquement assigné à la chaine 01 de ma télévision. Plus qu’à jouer à Alex Kidd… Enfin, après avoir optimisé l’imagé en 4:3 et avec un petit filtre « sport » histoire d’avoir une image un peu baveuse et vintage plutôt que flashie et rugueuse.
Dit, on jouait encore comment à Alex Kidd, avec la bague là ?
C’est que madame était experte en son temps à Alex Kidd, la Master System avait été sa première console de jeux alors que de mon coté, je devais me contenter d’y jouer « à défaut » chez GB Maxitec pendant plutôt que de faire la file pour la version Megadrive de Sonic le hérisson ! Dès lors, nous n’avions pas accès au bouton « Pause », situé sur la console, permettant d’activer les différents pouvoir ramassés par notre petit héros. Quoi qu’il en soit, rien à faire… la reprise en main n’est pas si facile ! Est-ce Alex ou la manette qui manque un peu de réactivité ?
Il faut bien admettre qu’un jeu dans l’univers de Mario développé par Ubisoft, je ne l’aurais jamais imaginé ! Un jeu qui balance les lapins crétins qui avaient qui avaient fait leur première catastrophes dans celui de Rayman, dans le monde champignon de Mario & Luigi, encore moins !
Rayman contre les Lapins Crétins – Wii (Ubisoft, 2006)
Pourtant, Nintendo avait déjà laissé d’autres éditeurs le soin d’exploiter son monde dans des genres différents. Si l’on oublie la débâcle d’Hôtel Mario réalisé par Phillips pour sa console CDi alors que l’entreprise néerlandaise venait de chiper le partenariat initiale de conception d’un lecteur CD-Rom pour la Super Nintendo à Sony, la première référence réussie qui me vient à l’esprit est Super Mario RPG conçu par Square Soft. Le studio japonais à qui l’on droit la série Final Fantasy travaille alors en exclusivité à produire des jeux d’aventure sur les consoles de Nintendo depuis plusieurs années. On pourrait retenir également la série Mario Party avec Hudson Soft aux commandes ou Mario & Sonic aux Jeux Olympiques réalisés par SEGA pour la Nintendo Wii.
La Nintendo Wii, justement parlons-en ! Car, c’est avec cette console que Nintendo et Ubisoft se sont rapprochés avec une série d’aventures des Lapins Crétins exclusifs à cette console. Ubisoft va par ailleurs parier gros pour présenter des exclusivités au gameplay originale lors de la sorte de la Nintendo WiiU. ZombiU n’aura qu’un succès mitigé, comme la console, mais à l’origine Rayman Legends aurait dû sortir de manière exclusive sur la console boudée de Nintendo, reposant sur un gameplay pensé pour utilisé l’écran tactile du GamePad.
Bref, voilà pourquoi l’annonce de Mario + Les Lapins Crétins : Bataille Royale au lancement de la Nintendo Switch, premier jeux de la console à mettre Mario en action n’était pas si étonnant et faisait partie des rares jeux qui m’inspiraient à la sortie de la console en 2017.
Quand les lapins crétins s’invitent dans le monde Mario… j’avoue, c’est peut-être le moment le plus comique de l’édition 2017 de la E3 ! A titre personnelle, la Switch n’est pas du tout séduit et les titres qu’elle propose jusqu’ici n’ont pas trop envie de me bousculer ! J’en parlerais un peu plus loin dans cette article, mais de manière générale je n’ai pas vraiment été emballé par les annonces de Nintendo jusqu’à ce cross-over improbable ! Si jusqu’aujourd’hui je n’ai jamais été amusé par les Lapins Crétins d’Ubisoft… trop crétins à mon goût, la fusion avec l’univers de Mario crée un décalage franchement magistral, un sentiment de parodie de l’univers Nintendo totalement inédit dans le monde du jeu-vidéo ! (A lire, Mon Bilan E3 2017)
Sony a repoussé la présentation de la PS5 pour laisser place à l’annonce affriolante de SEGA… la sortie d’une Game Bear Micro !
Si l’idée d’une version modernisée de la portable de concurrente de la Game Boy est plutôt intéressante, dès le départ la suite l’est tout de suite moins. 4 modèles différents incluants chacun 4 jeux. C’est très très peu, voire ridiculement peu, d’autant que le consoles d’époque font partie des ancêtres qui souffrent le plus du temps, la faute à un condensateur lié à l’image et au son.
Il n’est donc pas si facile de profiter des bons jeux sortis sur cette console, qui d’origine devait déjà jongler avec une consommation de piles importante et un écran couleur qui manque cruellement de contraste.
Si la Game Gear, console portable, ne tenait pas à l’époque dans une poche, ce que je vois de ces versions micro semblent si petit que l’on pourrait en mettre 4 dans sa poche.
Au moins, la boite de l’édition japonaise est-elle attrayante !