Il parait que le Joueur du Grenier est à la bourre, il n’est pas prêt pour son épisode de Noël. Trop de chaines Youtube et surtout… un p’tit marmot ! Et bien, il n’est pas au bout de ses peines, car le Papa Geek que je suis peut lui donner un petit avant goût du futur. Entre s’assurer que le grand étudie, lise ses romans pour l’école et réussisse ses examens de Noël, garder le cap avec les jumelles pré-ado qu’il faut conduire à la Gymnastique et l’équitation sans qu’elles ne se scotchent à Netflix, Les Sims et la Switch et enfin, une petite dernière qui a tant de chose à raconter, partager et nous faire découvrir… le tout sur 3 écoles différentes…. Pas certain que « Papa d’un jeune enfant » soit la période la plus chornophage à prévoir !
De mon côté, mon rôle de Papa Geek Bloggueur est loin d’avoir le vent en poupe, d’autant que les Blogs, ce n’est pas encore vintage… c’est probablement HasBeen… Dès lors, avec en prime, un ordinateur at home longuement à l’arrêt. Je n’ai pas vraiment eu le temps de préparer mon traditionnel « Happy Geekmas » autrement qu’en accrochant à mon Pinboard quelques idées vues de ci de là.
Happy Geekmas 2022
Mais qu’importe, ma petite femme s’avait ce dont j’avais le plus besoin, de nouvelles pantoufles :))
N’y allons pas par 4 chemins. En juillet dernier, Sony a modifié ses abonnements PlayStation en 3 déclinaisons. La plus couteuse, la Premium + permettant entre autre de joueur à une série de jeux rétro issus du catalogue PsOne, PS2 ou PS Vita. Sur le moment, j’étais plus en colère face à Sony qui propose un service Retro à prix très, très fort ! D’autant que j’étais déjà passé à la caisse pour acheter quelques versions « numériques » de certains classiques il y a 10 ans, sur ma PS3 !
Et Sony, m’a laissé faire mon râleur… Alors qu’en fait !?
C’est l’automne, les feuilles tombent, les enfants ont repris le chemin de l’école… et je dois bien l’avouer, je n’ai qu’assez peu le temps de jouer à des jeux-vidéo… Mais qu’importe, je garde malgré tout toujours un oeil intéressé sur les sorties de certains titres, même si, les années passant mon regard est de plus en plus étroit.
Bref, c’est aujourd’hui l’occasion pour moi de faire un petit compte rendu de ce qui m’aura intéressé depuis mon dernier billet. Et finalement, il me faudra bien admettre que les annonces de « Remake, retour et compagnie » ont souvent eu plus de succès que le reste ! En effet Final Fantasy VII, Silent Hill, Alone in the Dark, Tortue Ninja, Monkey Island, Fear Effect, Simon the Sorcerer, Kirby… la liste des retours est longue !
Début de ce mois d’aout, revenant de vacances, l’ami Matt me laisse un petit message : « L’avancement du développement du jeu Wolfling Reloaded a bien progressé, et il reste de la mémoire pour ajouter de nouvelles musiques ! »
Voilà une excellente nouvelle. Depuis de longs mois je suis l’évolution visuelle impressionnante de la version finale de ce projet de jeu de plateforme action développée par Matthias Bock sur le Commodore 64.
C’était il y a déjà près de 5 ans que je me suis lancé dans l’écriture des musiques qui allaient accompagner le jeu dont une première version était sortie fin 2018 et à cette époque, pour mon second OST pour le C64, j’avais pu repousser les limites et proposer 5 musiques différentes ainsi que deux « gimmicks ». Comparativement à mon premier projet, Powerglove, j’étais donc alors très enthousiasme !
Ajouter de nouvelles musiques, c’est que je n’avais pas attendu le feu vert de Matt pour y penser. Depuis l’annonce de l’envergure prise dans cette version Ehanced de Wolfling, j’avais très vite songé à deux musiques supplémentaires qui pourraient accompagnés les nouveaux environnements envisagés : La forêt et les sombres cavernes. Les choses auraient donc pu s’arrêter là ! Le tout tenant dans la limite de place allouée par Matt pour la musique, soit 6772 bytes !
Mais il me restait grandement l’envie d’exploiter le thème principale « Nightmare » de l’introduction dans une musique de niveau, qui sur la version actuelle Commodore 64 n’était joué que lors de l’introduction du jeu, là où je lui avais offert une déclinaison très « Kirby » dans la mouture NES/Famicom.
Souvenez-vous, à l’origine le thème Nightmare s’inspire d’une composition à la guitare de mon frère Pype à laquelle j’avais tenté d’apporter encore un peu plus d’une couche épique me faisant penser, certes d’assez loin, au générique de Game of Thrones ! Pour cette nouvelle mouture je voulais une approche plus eighties, je me suis retrouvé assez vite à jouer avec un arpège de basse me rappelant au choix le générique de Grand Prix Circuit ou d’un peu plus loin le générique de la nouvelle série phare Stranger Things…
Le second défi était pour moi de retravailler le thème principal qui accueillerait les joueurs de cette nouvelle version du jeu ! Une version améliorant les graphismes, offrant de nouveaux mondes se devait à mes orreilles de surprendre dès le générique du jeu, d’autant que la basse composée en 2018 que je trouvais originale à l’époque était loin de me convaincre aujourd’hui. Je m’étais donc lancé dans une ré-écriture ambitieuse, prolongeant la musique par la 3° partie mélodique écrite sur la NES dont j’avais fait l’impasse pour le Commodore 64.
Oui, mais voilà… je déborde maintenant largement la mémoire allouée pour le code de la musique !
Ceci n’est pas une Game Gear,ceci n’est pas une GameBoy ! cette portable est une catastrophe de maniabilité avec sa croix directionnelle en travers et les jeux qu’elle propose sont loin d’être fantastiques… Mais surtout cette Game Master est un souvenir qui me lie à mon ami Xavier S. , trop tôt disparu…
Il y a, dans un coin de ma mémoire, quelques moments passés avec mon ami Xavier, trop tôt disparu, sur une atypique console de jeu monochrome. Une console proposant des jeux d’un niveau bien en dessous de ceux la Game Boy de Nintendo mais à la forme de la Game Gear de SEGA. Parmi ces jeux, un casse brique, une copie de Tetris, un titre avec un petit char d’assault dans un labyrinthe. Rien de bien folichon, je vous l’accorde, mais depuis plusieurs années, je me suis à la recherche de cet artéfact perdu !
En 2018, j’ai pu mettre la main sur la Game Master, une console qui aura tenté sa chance au tout début des années 90 de se faire une place dans un nouveau marché, celui des consoles portables. Il est encore difficile aujourd’hui d’être certains de la paternité de ce projet, puisqu’elle sera distribuée en Europe via différents distributeurs qui s’en attribueront la paternité, lui changeant parfois son nom et sa couleur. Le plus souvent appelée Game Master chez Hartung, Vidéojet ou Virella Electronics, on la retrouve au Royaume Unis sous le nom de Systema 2000 via le revendeur Systema. Il semble bien que ce soit via Hartung en Allemagne que le produit est initialement mis sur le marché, voire imaginé, on finira par la retrouvée en Asie, distribuée par Wattara !
C’est un élément intéressant à prendre en compte, tout d’abord, parce que les cartouches et certains éléments d’alimentation de la Game Master (1990-1991) sont similaires à ceux de la Super Vision, une autre console portable qui tentera de se frotter à SEGA et Nintendo dès 1992, fabriquée par Wattara ! En grattant un peu sur la toile, on se rend compte qu’il y aurait un partenaire financier commun entre les deux projets, Bon Treasure Industrial
Mais il faudra se contenter de ces quelques rares informations, la Game Master est assurément l’une des pires consoles de jeux de son époque et a probablement poursuivi sa carrière dans chez les forains en cadeau bonus !
Sous les traits d’une Game Gear, allongée, elle propose une grosse croix directionnelle décentrée et très basse et deux énormes boutons trop proche du bord. Mais finalement, ce sont les performance de la machine qui sont les plus catastrophiques, probablement moins efficace qu’une Atari 2600 de la fin des années 70 ! Alors que la Game Boy vient de sortir, nous avons droit ici un écran des 80 pixels sur 80 pixels et d’un processeur NEC similaire à ce que l’on retrouve dans les imprimantes de l’Amstrad CPC. Rappelez-vous, sir la Super Vision n’apprécie qu’assez modérément les piles rechargeables de notre époque, la Game Master ne pardonne pas, elle ne s’allume qu’avec 6 volt et pas un de moins, il lui faudra donc des piles alcalines neuves !