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Category: Chroniques vidéoludiques artistiques

Warhawk, justice rendue.

Warhawk, justice rendue.

Justice est rendue, Warhawk sur Commodore 64 entre dans mon petit musée.

Mon second jeu préféré sur ce Micro Ordinateur qui aura rythmé ma jeunesse, Warhawk est surtout le premier jeu que j’ai copié !!

J’avais 8 ou 10 ans, lors d’un stage de sport et informatique où j’allais découvrir qu’il existait tout un univers complémentaires aux disquettes que nous avions à la maison… Et tant qu’à faire, j’avais pu renommer le nom du programme pour ramener fièrement à la maison, mon premier jeu « P1 »

Hormis cette histoire assez personnelle, Warhawk aura marqué ma vie de joueur. Tout d’abord par cette incroyable bande son de Rob Hubbard* ! Jusque là, rares étaient les jeux avec des musiques aussi impressionnantes dans notre ludothèque familiale !

Aujourd’hui, encore j’ai des frissons dès ces premières notes qui m’emmènent dans l’espace. Du haut de mes 10 ans, la plupart des jeux de vaisseaux que j’avais eu entre les mains se jouaient sur un écran figé, hormis peut-être Space Pilot et Buck Rogers. Dans le titre de Proteus Software, sans pour autant révolutionner le genre du shoot’m up de son époque, 1986, on se retrouve aux commandes d’un vaisseaux devant se frayer un chemin entre météorites et vagues d’ennemis venant du haut et des côtés, le tout dans un scrolling vertical imposé. Il est également possible de détruire certains bâtiments, ce qui apportera de nombreux bonus. Au bout du niveau, le scrolling s’arrête et des successions rapides d’ennemis viennent alors tournoyer autour de vous…

S’en suivent des niveaux aux tonalités de couleurs différentes — pas de grosses différences pour moi, mon écran était vert monochrome —, et petit à petit de nouveaux ennemis comme les « vaisseaux Pac Man » comme j’aimais à les appeler à l’époque… Toujours un peu plus difficile, mais surtout permettant d’écouter de nouvelles parties musicales de cet incroyable bande son !

Vous l’aurez compris, Warhawk emprunte certainement toute une série d’idées à plusieurs shoot’m up du monde de l’arcade, mais pour moi, il a eu une histoire toute particulière… Musique, technique, auto-fire, scrolling,… mais peut-être aussi pour la première fois, cette sensation d’être un peu chevalier Jedi, comme Luc, aux commandes d’un vaisseaux rebels !

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L’effet Waouw : Super Mario Kart

L’effet Waouw : Super Mario Kart

Une jolie version japonaise de Super Mario Kart ajoutée dans mon petit musée !

Sorti en 1992 sur la Super Nintendo / Super Famicom, ce premier épisode est l’exemple même de ce que j’aime à appeler l’effet waouw dans l’histoire du jeu vidéo.

A cette époque la 3D ne s’est pas encore installée dans nos salons, tout juste dans les plus gros PCs. Avec Super Mario Kart, Nintendo propose un jeu de course complètement fou pouvant se jouer à deux où l’on retrouve aux commandes de petits karts nos héros Mario, Luigi et la princesse mais aussi Bowser, le nouveau venu Yoshi et le retour de l’emblématique Donkey Kong !

Techniquement le jeu exploite le Mode7 qui permet de réaliser des zooms et rotations impressionnantes de Sprites sur la nouvelle console 16bits.

Super Mario Kart - SNES (Nintendo, 1992)
A deux joueurs, Super Mario Kart sur Super Nintendo, c’était vraiment un super mercredi après-midi assuré !

Waouw, une fois la manette en main, on ne rêve que de pouvoir y rejouer, s’améliorer, et avoir sa propre Super Nintendo pour y jouer tous les jours, découvrir de nouveaux circuits et surtout les petites animations propres à chaque personnage lorsqu’il gagne la coupe !

Avec une vitesse de plus en plus rapide 50, 100 puis 150cc, le titre était déjà impressionnant, mais disposer d’une version japonaise offrait une vitesse encore plus folles avec des images non plus à 25im/s, mais 30 !

Merci Julien pour ses moments fous passés ensemble sur ta Super Nintendo :)))

Super Mario Kart version Jap dans mon musée
Super Mario Kart version Jap dans mon musée

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Chroniques vidéoludiques : Maestro! Jump in Music

Chroniques vidéoludiques : Maestro! Jump in Music

Voilà un an que je me suis appliqué à retrouver quelques jeux qui m’avaient marqué durant les années Nintendo DS tout en agrémentant ma petite collection d’une belle Nintendo DS XL jaune que vous avez déjà pu découvrir ces derniers postes et qui me permet de profiter sur écran plus large. Mais durant toutes ces mois de chine, j’ai à nouveau boudé un titre qui avait pourtant marqué ma vie de joueur et qui, après vérification, était à peine mentionné dans ce blog !

En effet, c’est durant l’été 2010 que mon frangin Pype m’a fait découvrir Maestro! Jump in Music, un jeu musical de la ludothèque Nintendo DS du petit studio français Pastagames.

A cette époque, je me lasse de la portable de Nintendo, découvrant alors les premiers jeux Mobile sur les iPhones. Si le frangin est clairement emballé par ce nouveau jeu, pour ma part, il ne restera que quelques jours au programme, soulignant il est vrai un style graphique réussi et un peu d’originalité, bien que jouer avec un Stylet me semble déjà désuet face à la mode des jeux tactiles qui débarquent.

Resté longtemps absente de ma ludothèque, j’ai enfin attrapé en 2024 la cartouche du jeu pour m’y replonger et il faut vraiment souligner que le soin apporter par le studio Indé Pastagames sur ce titre est incroyable. C’est très joli, avec des animations soignées, mais également de nombreux effets spéciaux qui exploitent à merveille la Nintendo DS. Les animations du Boss par exemple, l’araignée tissant sa toile, sont vraiment réussies et créent une belle ambiance. Les niveaux sont également parsemés de très belles fresques exploitant le double écran…

Maestro : Jump in music (Neko Ent. - Pastagames, 2009)
Les fresques numériques qui rythme les niveaux sont particulièrement réussies et bien intégrées sur le double écran de la Nintendo DS.

Alors, c’est beau, mais est-ce que c’est fun !?

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Plongeons dans la pyramide de Montezuma’s Return

Plongeons dans la pyramide de Montezuma’s Return

Toujours à l’affût de nouvelles cartouches à découvrir sur Game Boy Color, j’avais été intrigué par Montezuma’s Return qui avait un petit coté « Rétro » qui me faisait penser à, excusez mes références, Rick Dangerous ou encore Pharaoh’s curse sur mon Commodore 64.

Montezuma's Revenge - Atari 8bits (Parker Bros. - Utopia Software, 1984)
Montezuma’s Revenge – Atari 8bits (Parker Bros. – Utopia Software, 1984) — source : Wikipedia

En réalité, le titre de Tarentula Studio propose en 1998, un revival de Montezuma’s Revenge de Robert Jaeger pour le compte de Utopia Software, édité par Parker Bros en 1984 sur les différents micro-ordinateurs de l’époque. On y contrôle Panama Joe, un explorateur tombé dans la tombe du roi aztèque Montezuma II, devant récupérer des trésors et traverser de nombreuses salles piégés. Le titre était visuellement très simple, rappelant Hunchback et Manic Miner. Pour ma part, je n’en avais jamais entendu parler jusqu’ici, bien qu’il soit sorti également sur le Commodore 64.

Montezuma's Return - GBC (Take Two - Tarantula Software, 1997)
Le travail visuel de la version Game Boy Color est particulièrement réussi

Dans cette nouvelle version sur Game Boy Color, les graphismes se sont un peu améliorés. Exit le coté gros pixels, nous avons cette fois droit à un style 8bits plus proche de la NES, ce qui offre à Montezuma’s Return un coup d’oeil qui lui permet de sortir du lot dans la ludothèque de cette console, hormis peut-être son affreux écran d’accueil !?

Une fois pris en main, les choses se corsent. Sans connaitre l’origine du jeu, on sent très vite que la progression sera régulièrement ponctuée de mort subite. On ne peut pas tomber de sa plateforme, on ne peut toucher aucun ennemi. Pas d’armes, pas d’objectif… Il va falloir explorer, être rapide et surtout précis !

Partie terminée !

Non d’un crâne de Crystal, ne réfléchissez pas trop longtemps, où une chauve souris viendra vous occire ! Ne sautez ni trop tôt, ni trop tard et surtout sur le bon timing. On comprend pourquoi on nous offre tant de vies !

Les niveaux sont vaches, pour ne pas dire vil lama. Aaah, le coup de cette corde à laquelle je m’accroche et dont le bout est enflâmés ! Que c’est vil, que c’est vil !

On sent donc dans ce retour de la licence, une volonté des créateurs du jeu d’offrir du plaisir au joueur et de l’emmener, avec eux, dans un un petit moment de nostalgie, le plaisir d’un jeu qui 15 années plus tôt, leur avait plu, sans pour autant frustrer le joueur. Car, bien que les écrans de « Partie Terminée » se succèdent, on remarquera assez vite qu’un système de progression permet à chaque perte d’un aventurier de ne pas recommencer au début, mais à l’entame d’une série de tableaux, ce qui est motivant pour la suite.

Avec son côté exploration qui invitent à essayer d’ouvrir différentes portes avec une clé, à tuer un ennemi pour passer par un côté plutôt qu’un autre, je me suis finalement retrouvé à prendre plaisir à rejouer plusieurs parties, là où en général le « Dead & Retry » n’a jamais été mon truc !

Une belle surprise donc que ce Montezuma’s Return !


 

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Prince of Persia en poche !

Prince of Persia en poche !

Vous rappelez vous de Prince of Persia, la version originale de Jordan Mechner sortie il y a tout juste 35 ans sur Apple II, après de longues années de développement, et éditée par Broderbund Software ?

Pour ma part, ce fut l’un des premiers jeux de cette « nouvelle génération » de jeux vidéo que je découvrais grâce à la toute puissance de l’incroyable PC 286DX avec écran couleur VGA et carte son des parents de mon voisin Alain G en 1990.

Doté d’une animation du personnage jamais vue jusque là et qui inspirera plus que probablement la conception de Another World et Flashback, une technique que l’on appele le rotoscoping, notre Prince partait donc arpenter le palais d’un méchant Vizir qui a fait prisonière sa douce princesse. On pourrait même se demander si la sortie de Prince of Persia sur presque toutes les machines qui existent alors n’aura pas poussé les studio Disney à réaliser le film Aladdin deux années plus tard !

Je ne m’attarderais pas trop sur le jeu, j’ai déjà eu l’occasion de le faire lorsque je mettais à l’épreuve la version NES et Game Gear en lisant le magnifique ouvrage paru chez Third Edition. Mais gardons néanmoins à l’esprit les moments clés que vécu lorsque l’on découvre ce jeu pour la première fois. Il faut tout d’abord trouver son épée, sans quoi le premier garde sur votre chemin mettra fin à votre aventure. Il faudra ensuite savamment doser les sauts, et bien mémoriser les pièges cachés au sol (dont des dalles activant pièges et portes) et au plafond (au risque de vous les prendre sur la tête)… Il faudra également marcher lentement ou courir. Déjà pas mal de mouvements différents pour l’époque !

Prince of Persia, parmi les premiers jeux que j’ai copiés sur les disquettes de mon PC monochrome… et que j’avais pu ensuite redécouvrir sur la NES puis la Game Gear.

On retrouve, avec plaisir, quelques sales secrètes, une fois le plafond effondré, qui cachent de précieuses fioles vous rendant de la force.. ou vous faisant perdre des points de vie. La mémoire est donc mise à rude épreuve dans Prince of Persia, car il s’agit d’un véritable labyrinthe, qui comme dans Rick Dangerous, demande de connaitre les pièges à éviter par cœur, voire même le meilleure chemins à prendre, puisqu’il vous faudra sauver votre princesse en moins de 60 minutes !

J’avoue n’avoir jamais très bon à ce jeu. Imprécis dans mes sauts, pas assez patient dans les combats,… Je parvenais au meilleur de ma forme à rejoindre le 4° niveau, trop fourni en guillotines, mais parvenant tout de même à voir la scène du miroir qui apporte une certaine scénarisation cinématographique au jeu.

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