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Category: Mes passions

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CJ’s World Remix, souvenir d’un Internet artistique et collaboratif

CJ’s World Remix, souvenir d’un Internet artistique et collaboratif

Au début des années 2000, je composais abondamment mes modules sous Impulse Tracker, avec de régulières collaborations dans le monde de la Demoscene ainsi qu’avec la bande de Trackers@Work. En parallèle d’albums comme Let the Sun Shine, une autre idée a commencé à prendre forme : revisiter dix années de création musicale, mais à travers le regard des autres. Pas un best-of, pas une compilation, mais un projet collaboratif où chacun pouvait s’approprier une de mes compositions et en proposer une version personnelle, finalement cet état d’esprit de partage dans lequel Internet nous plongeait à l’époque !

L’appel est parti, comme on le faisait à l’époque : un message envoyé dans les Forums que fréquente, dans ICQ et sur Nectarine. Le nom du projet s’est imposé rapidement : CJ’s World Remix. L’idée : piocher librement dans mes titres, connus ou oubliés, sans contrainte de genre, juste avec l’envie de le remixer.

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La pochette de l’album CJ’s World Remix réalisée par Tohad

Les premières confirmations arrivent en 2003.
Certains noms me sont familiers  — Maf, Logic Dream, Nightflowers, GDream, Crazy Man, Phenixir, LLB, Paranoyak…  D’autres viennent de pays et de la Demoscene que je côtoyais à distance : Finlande, Russie, France, Belgique, États-Unis, Suède… Petit à petit, la liste s’élargit : Little Bitchard, Makke, SampleMaster, Prophecy , Xenon, Genetic Gemini, Yelson… Chacun apportant sa sensibilité, son logiciel et ses habitudes.

Les titres choisis sont variés  : Des morceaux emblématiques comme Let the Sun Shine ou Tic Tic Tac mais aussi des compositions moins connues qui trouvent soudain une nouvelle vie. Certains remixes rappellent l’ambiance des compos en Demoparty, d’autres prennent des directions totalement inattendues.

Pendant plusieurs mois, je découvre ces relectures au fur et à mesure. Il y a de la surprise, de la nostalgie et parfois ce sentiment étrange d’entendre sa propre musique comme si elle venait de quelqu’un d’autre. Nectarine Radio relaie le projet et permet à ces versions de circuler au-delà du cercle de ceux qui s’y sont investis.

L’album est finalisé début 2004. Les morceaux sont rassemblés, les MP3 publiés, un site accompagne le tout. Ce n’est pas un album que j’ai composé, mais un miroir de presque dix années de créations relues par celles et ceux qui m’avaient croisé dans ce petit monde depuis évaporé.

Aujourd’hui, CJ’s World Remix ressort enfin sur Bandcamp ! Ce n’est pas seulement une archive : c’est une trace fidèle de cette période où un PC modeste, quelques échanges en ligne et une passion commune suffisaient à faire naître un projet collectif.

Redécouvrir cet album, c’est retrouver la scène telle qu’elle se vivait alors : libre, spontanée et profondément attachée aux mélodies et au partage.

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Explorons la Dark Romance ?

Explorons la Dark Romance ?

Mes romans version papier presque terminé, je m’étais début août lancé dans une autre lecture parallèle au format numérique. Avec Captive de Sarah Rivens, mon 7ᵉ livre de cet été, j’avais envie d’élargir encore un peu plus mon horizon littéraire.

Après la romance, les récits familiaux et les émotions plus légères, je cherchais quelque chose de plus fort, d’intense, et piqué de curiosité que je me suis lancé dans un premier roman du rayon Dark Romance, sans trop vraiment savoir à quoi attendre. Dès les premières pages, j’ai compris que ce ne serait pas une lecture anodin. Me demandant même « Dans quoi me suis-je laissé embarquer là ! »

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J’ai pris en main la Switch 2

J’ai pris en main la Switch 2

L’annonce de la Nintendo Switch 2 n’a pas vraiment réussi à m’emballer. Probable qu’avec l’âge les arguments que présentent les nouvelles consoles ne sont plus suffisant pour me convaincre. Un lancement avec un nouveau Donkey Kong et un nouveau Mario Kart ce n’était pas trop mal et depuis sa sortie en juin dernier de nouveaux titres récemment annoncés.

Mais pour l’heure aucun de tout ceux-ci n’a allumé ce petit truc qui me dit « J’ai envie d’une Switch 2 ».

Cette semaine, mon collègue Pierre a apporté sa console au boulot. L’occasion tout de même de me faire ma propre idée, pas juste un état d’esprit. On sent effectivement que la console est d’une finition plus « Gamers » que la précédente. L’écran est beaucoup plus large, plus lumineux… Mais personnellement, je trouve cela moins confortable en main, voire même fatiguant au bout de quelques minutes de session.

Testons la Switch 2 avec Donkey Kong Bananza
Testons la Switch 2 avec Donkey Kong Bananza

J’ai d’abord pris en main le nouveau Donkey Kong Bananza. Exit les aventures en 2 Dimension, Donkey revient après de longues années d’absence dans une aventure en 3D — Si je ne m’abuse, n’était-ce pas Donkey Kong 64. Le monde que je découvre sur sa sauvegarde n’est pas très joli. Dans une usine, avec de la lave, on bascule donc à retourner dans les premiers univers. Je constate qu’il y a quelques dialogues en français, ce qui n’est pas commun dans les jeux estampillés Nintendo. Une fois pris en main, rien à faire. Certes, c’est plus coloré dans ce premier monde, mais qu’est-ce que je ne suis pas face de ce genre de jeu en 3D. Donkey a par ailleurs la particularité de pouvoir arracher un peu tout ce qui est autour de lui, de démolir, faire des trous, modifiant le paysage. Rien à faire, ça ne m’emballe pas !

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La série du soir : Parenthood

La série du soir : Parenthood

En décembre dernier, nous avons entamé Parenthood, un peu par hasard, un peu par besoin. Besoin de calme, de simplicité, de retrouver une série sans artifices qui raconte juste… la vie de parents.

Et depuis cet hiver, c’est devenu notre rendez-vous régulier, nos soirées partagées, presque une bulle dans le rythme chargé de la maison.

Au départ, je pensais retrouver quelque chose dans l’esprit de Modern Family. Mais très vite, j’ai compris que Parenthood suivait un autre chemin. Moins de blagues, plus d’authenticité. Ici, on ne cherche pas à faire sourire à tout prix, mais à montrer les joies, les galères, les doutes qui font le quotidien d’une grande famille, ça me parle évidemment.

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Marathon lecture : La rue qui nous sépare

Marathon lecture : La rue qui nous sépare

Sixième roman de cet été, et je commence à me sentir un peu dans un marathon improvisé.

Cette fois, ma liste de recommandation épuisée, je n’ai pas pour autant craqué dans une librairie : c’est dans notre propre bibliothèque que je suis allé fouiller. Je suis tombé sur La rue qui nous sépare, un roman que j’avais acheté quelques années plus tôt pour Madame, à une époque où elle n’avait pas encore sa liseuse.

Je me revois encore traîner dans les rayons, prendre plaisir à choisir des livres pour elle, un peu au hasard, juste parce que la couverture ou le résumé me soufflait : « Tiens, ça pourrait lui plaire. »

Le résumé justement, relu sur le quatrième de couverture, m’avait d’abord fait sourire à l’époque : « Noémia est étudiante, Tristan est sans-abri… » Et je me rappelle m’être dit, avec une pointe d’ironie : « Après les amours impossibles avec des vampires, des zombies ou des bad boys torturés en nuance de gris, pourquoi pas avec un SDF ? »

C’est vrai que c’est sensible, presque tabou comme sujet pour une romance. Et finalement, c’est ce qui m’a donné envie, moi aussi de me lancer.

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