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Month: juillet 2020

J’étouffe

J’étouffe

Ce « retour de l’épidémie » m’étouffe. Je commençais tout juste à faire mes courses derrière mon masque sans le stress des derniers mois, les enfants étaient partis au camp, j’imaginais sortir un peu, un parc animalier, un musée,… peut-être prendre la poudre d’escampette au mois d’aout… Et puis bardaf… ce voile anxiogène retombe sur nous.

Comment interpreter la situation, entre les inquiets, les politiciens, les complotistes, les média à clic, les cartes blanches, les bons samaritains, les amis, la famille… Que pensez de tout cela ?

De l’autre coté de l’Atlantique, les America’s Frontline Doctors cherchent à laisser leur message pendant que Google, Facebook et Twitter tentent de les museler… à raison probablement.

"On confond pandémie avec menace mortelle" (carte blanche)
« On confond pandémie avec menace mortelle » (carte blanche)

Chez nous, de manière plus diplomate, on peut lire cette carte blanche dans Le Vif

(…) La culpabilisation abusive et généralisée de la population rendue à tort responsable d’une épouvantable peste imaginaire muant les enfants fréquentant les grands-parents en assassins potentiels. La disparition du sourire. La disparition de la confiance. La disparition des manifestations de l’empathie, de la solidarité, de l’amitié, de l’amour. La disparition de la communication autre que par l’ersatz sans substance des écrans. Qu’on peut apprécier, mais seulement (comme tout ersatz) faute de mieux. (Une carte blanche à lire sur Le Vif)

Sans accepter l’idée d’inutilité de choix faits, je lui préfère ce ton plus ouvert à la réflexion personnelle que par exemple la « Contribution Externe » publiée ce matin dans La Libre. Je n’aime guère ce genre de dossier qui n’exposent plus des faits, ni des hypothèses mesurées, mais juste du blogging mis en avant par un source que je considère « fiable ».

Mais ce n’est pas le seul motif pour lequel les virocrates me « saoulent grave ». N’êtes-vous pas vous aussi fatigué de ces espèces de Saint-Nicolas de pacotille venues nous expliquer d’un ton condescendant qu’il faut bien être sage… pardon : « appliquer les gestes barrières » ; que nous ne nous sommes pas comportés comme il le faut ces dernières semaines ; que Maman Sophie aurait dû nous punir plus fort ; que Sinterklaas alias Marc Van Ranst est « fier de nous » parce que nous avons été tranquilles à Pâques, et j’en passe … S’il y a bien une chose que je ne supporte pas, c’est qu’on s’adresse à moi comme à un gosse. J’ai en effet la faiblesse de penser qu’à force de s’adresser à ses concitoyens sur un ton mi-doucereux, mi-réprobateur comme on le ferait à un petit garçon, ceux-ci finissent par se comporter comme tels. (Un sujet à lire dans La Libre)

On peut se rendre compte ainsi qu’il devient difficile de garder la situation sous contrôle tant l’idée de virocrate s’immisce dans les esprits… Pour ma part, j’avale a chique, je n’ai pas encore d’avis… je ne peux juste que me dire que je nous pas Noël plus aisé que l’été, et cela, je vous avoue que cela me déprime grandement ! Je n’ai déjà plus très envie d’enchainer les soirées et barbecue, de chercher des activités à faire tout près de chez nous.

La semaine dernière, à quelques jours du retour en arrière, j’avais poussé jusqu’à faire quelques achats chez IKEA,… aux Pays-Bas ! Une histoire d’armoires blanches dont la production en Belgique n’est plus assurée, mais dont je pouvais encore trouver 20 pièces à 1 heure de route. Allé, ça me fera une petite sortie ! Je vais même voire des moulins si je passe sur l’une ou l’autre petites routes. Si j’ai bien ramené mes 20 armoires à bon port. J’ai tout de même été surpris de constater sur place que j’étais le seul à porter un masque dans un magasin pourtant organisé en mode COVID#19 de manière très similaire à chez nous.

Je me confortais encore dans la lecture d’un billet de Bernard Rentier, ancien recteur à l’Université de Liège, qui expliquait entre autre que la lecture des statistiques et des tests présentées par les média donnait une image probablement disproportionnée de la gestion de la crise.

Il est vraiment indispensable d’arrêter d’exprimer les résultats des tests de la #COVID_19 en ‘nombre de nouveaux cas’ mais plutôt en un rapport ‘nombre de tests positifs / nombre de tests réalisés’. Et de toujours préciser la proportion des positifs asymptomatiques et symptomatiques légers. (Un billet à lire sur le Blog Ouvertures Immédiates)

Bon, sur ce, je vais me déconcentrer sur la recherche Neowise dans le ciel, surveiller les guêpes qui s’incrustent dans mon jardin, chercher par où s’échappe le chien, rallumer la chaudière qui s’est encore bloquée et tuer des zombies…

Ok, j'ai trouvé mes 20 Trones blanches IKEA !
Ok, j’ai trouvé mes 20 Trones blanches IKEA !
Les si petites, mais nombreuses Micro Machines

Les si petites, mais nombreuses Micro Machines

Ma collection de petites Micro Machines grandit doucement, mais aura évidemment souffert de la crise, pas de brocante cette année ! Je prends donc quelques moments pour continuer à identifier les modèles trouvés aux fils des années.

Ce travail de petites fourmis, s’est compliqué depuis la disparition de l’ancien site web d’archive Micro Machines Worlds l’année dernière. Sur le site Micro Machine Muséum, on peut retrouver les différents modèles de petites voitures miniatures sans pouvoir en identifier l’année et la série. Dans un style plus visuel, Tim Smith s’était lancé dans son projet Micro But Many en photographiant les modèles les plus originaux, les plus rares, les plus beaux… Son site est très réussi, mais n’est pas le plus efficace pour faire des recherches. Entre temps, ce dernier vient d’éditer un livre chez BitmapBook qui semble magnifique de près de 400 pages ! Tim dispose d’un nombre impressionnant d’éléments rares et exclusifs au monde des Micro Machines, ce qui lance parfois certains débat brulant parmi les autres collectionneurs…

Le nouveau site de Joe Scheppe, une mine d'or pour identifier mes Micro Machines
Le nouveau site de Joe Scheppe, une mine d’or pour identifier mes Micro Machines

Avec une approche bien différente, Joe Scheppe de son coté vient de partager son tout nouveau site internet qui reprend, en tachant d’être le plus précis, les différentes séries de Micro Machines sorties aux fils des années depuis 1987. Joe avait déjà pu m’aider à identifier certains modèles, avec l’aide d’autres collectionneurs, mais avec son site web, j’ai pu grandement avancer seul. Si bien évidemment, les modèles de ma collection ne sont pas ceux que j’avais étant gamin, je constate malgré tout que ceux que je trouve en Belgique sont parfois assez rares dans les séries originales américaines. Ce sont le plus souvent des modèles des années 1988 et 1989 que l’on retrouve chez nous dont ceux qui étaient un temps offert en cadeau dans les pompes Texaco !

Moi je souviens que mon paternel m’avait ramené un Jeep noire !

Les Micro Machines offertes en cadeau chez Texaco en Belgique - Merci à Thomas Bodson pour cette trouvaille.
Les Micro Machines offertes en cadeau chez Texaco en Belgique – Merci à Thomas Bodson pour cette trouvaille.

Enfin, depuis le début du mois, les petites Micro Machines ont recommencé à envahir les magasins, outre-Atlantique tout du moins, où les premiers nouveaux modèles sont disponibles en exclusivité dans les WallMart.

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Castlevania 16 bits

Castlevania 16 bits

J’ai toujours eu une attirance pour les trois premiers Castlevania sur la NES. La musique était excellente, le gameplay énergique, les décors franchement impressionnant pour la console 8bits de Nintendo, mais, je dois bien admettre que je ne m’étais pas vraiment intéressé à l’époque aux autres épisodes, et notamment celui-ci sorti sur la Super Nintendo, la sortie d’une compilation anniversaire de Konami rassemblant quelques uns des épisodes mythiques de la série à jouer sur ma Nintendo Switch avait donc fini par me faire de l’oeil une fois le tarif tomber sous la barre des 10€, de quoi mettre mon ami Santo au défi !

Super Castlevania IV - SNES (Konami, 1991)
Super Castlevania IV – SNES (Konami, 1991)

J’avais déjà eu l’occasion de toucher à Castlevania IV en émulation à la fin des années 90. A l’époque, je ne connaissais toujours que très peu cette série et, via émulation toujours, c’était plutôt les épisodes NES que je trouvais réussi. Aux cotés d’un expert en jeux vicieux, j’ai pu découvrir un peu plus ce premier épisode sorti sur la Super Nintendo via la compilation « anniversary » sur la Nintendo Switch. Tout en restant dans l’univers des épisodes NES, cette nouvelle aventure me donne l’impression de beaucoup tabler sur les effets spéciaux de la nouvelle console de Nintendo.

Super Castlevania IV - SNES (Konami, 1991)
Super Castlevania IV – SNES (Konami, 1991)

Avec dès le départ de l’aventure, un grillage qui tombe et qui montre que l’on peut techniquement avoir des avant plan et arrière plan de jeu. Néanmoins, cela n’apporte pas grand chose au jeu, si ce n’est un peu plus d’exploration. Je n’étais pas très fan déjà de cet effet sur Super Mario World. Musicalement, l’ambiance de ce Castlevania offre des sons beaucoup plus proche de la réalité que les bliips de la NES, mais cela crée plus une ambiance qu’une bande son énergique.


 

Castlevania Bloodlines - Megadrive (Konami, 1994)
Castlevania Bloodlines – Megadrive (Konami, 1994)

Dans la continuité de la découverte des épisodes inclus dans la compilation « anniversary » de Konami dédié à Castlevania, nous avons ensuite découvert la version Megadrive titré « Bloodlines », cet épisode était appelé chez nous « the new generation » et « vampire killer » au Japon. Après avoir été exclusif aux consoles de Nintendo, le « classique » (je dis classique, mais à l’époque je n’en avais jamais entendu parler) de Konami débarque alors sur la console de SEGA, habituée à proposer des jeux plus matures collant parfaitement à l’univers de Castlevania et les chasseurs de vampires.

Castlevania Bloodlines - Megadrive (Konami, 1994)
Castlevania Bloodlines – Megadrive (Konami, 1994)

Sans s’embarrasser d’effet spéciaux novateurs, cette nouvelle aventure se pose sur les bases de la série, avec des niveaux plus classiques qui se focalise sur le gameplay, par ailleurs un peu plus nerveux que sur les consoles de Nintendo. L’expert à mes cotés y prend d’ailleurs plus de plaisir que sur la version Super Nintendo, de quoi voir plus que le premier boss ! Et c’est que le premier niveaux est long à boucler ! Musicalement, les sonorités FM de la Megadrive offre une belle variante aux thèmes emblématiques de la série ! probablement hors de prix à trouver en cartouche, ce Castlevania se déguste donc dans cette compilation !


Captures d’écran utilisées à usage personnel et d’archive respectant le cadre du “Fair Use“, issues en autre de Mobygames 
Pendant qu’ils étaient au camp

Pendant qu’ils étaient au camp

Bon, on va le dire encore une toute dernière fois, sans toutes ces histoires de virus, nous serions sur les routes d’Ecosse pendant que les trois grands étaient au camp. Allé, on n’en parle plus maintenant ! Si un temps nous avions pu être inquiet d’un retour des enfants à l’école, nous l’étions un peu moins de l’organisation de leur camp début juillet. Plongé dans une bulle fermée pendant 10 jours, les risques nous semblaient moindre que l’école. Perdu dans les bois à quelques kilomètres des Ardennes françaises, ils allaient pouvoir vivre une semaine comme des louveteaux fous en oubliant un peu l’ambiance nerveuse du déconfinement.

Camp Louveteau, Louette Saint-Pierre, 2020
Camp Louveteau, Louette Saint-Pierre, 2020

Nous voici seuls avec notre petite Rose,.. assise devant la fenêtre dès le lendemain à attendre que les grands reviennent. « Ils me manquent ». Enfin seuls… Pas si seuls que cela, depuis le début juillet nous avons accueilli Padmé dans notre famille. J’étais probablement le moins enthousiaste de l’arrivée d’un chien à la maison, mais il faut bien admettre qu’en plus de cette bouille craquante, elle s’est très vite adaptée à ne pas nous rendre la vie compliquée.

Bienvenue Padmé
Bienvenue Padmé

Bien que j’ai pris quelques matinées à préparer des sorties en Belgique, la motivation n’y est pas tant. Rien à faire, prendre le risque d’aller dans une ville, d’éviter de m’assoir à une terrasse, la complexité pour réserver des activités tout en pouvant profiter de la ristourne famille nombreuse, payer ces dernières un prix important sans vraiment en profiter… Cela ne me donne guère l’envie de quitter mon jardin. Oh, j’en avais bien pour 3 heures A/R pour récupérer les enfants au camp, j’en ai profité pour papoter avec le frangin des Jeunes Mécanos. J’ai rempilé avec 2 heures pour partir en quête de Trones IKEA blanc aux Pays-Bas. De quoi me rendre compte que j’étais le seul avec un masque de ce coté de la frontière. Le mois de juillet nous a permis de revoir tout ceux qui nous manquaient, ou presque.

 

Et puis, il y avait ce premier matin de juin où Rose me dit :

– Papa, ils existent vraiment les moutons ?
– Oui, bien sur !
– En vrai ?
– Oui
– Alors pourquoi on ne les vois jamais ? Moi j’aimerais bien les toucher, les promener et couper leur cheveux. Parce quoi moi je suis une vraie madame des animaux de compagnie !

Bon, c’est que des moutons, Rose en avait déjà vu, mais elle était plus petite. Et le confinement a dû un peu jouer. Alors je lui ai répondu, « On ira en voir pendant les vacances »… Il ne s’est plus passé un jour sans qu’elle demande si on va aller voir les moutons. Après quelques recherches, nous avons finalement trouvé une belle manière de voir moutons, vaches, poules, cochons et ânes…

Rose voulait voir des moutons - La Ferme de Haya - Petite Snorkys Photography
Rose voulait voir des moutons – La Ferme de Haya – Petite Snorkys Photography

Nous prenions donc la route samedi dernier pour la Ferme du Haya, perdu dans les campagnes intemporelles du Condroz, à Ocquier. Là-bas, agriculteurs et cultivateurs veulent ont choisi de partager leur métier pour cultiver le lien entre consommateur et agriculteur. Favorisant le circuit court, la Ferme organise des visites pédagogiques de ses infrastructures et animaux pour renforcer encore un peu ce lien. Nous voici donc pour 2 heures de promenades en petite bulle. On prépare les biberons pour les veaux, on découvre comment on nourri les vaches et ce qu’elles mangent. On se promène dans le pré de cochon, on vérifie si les poules ont pondu… On cueille du trèfles, non pas pour les jeunes taureaux, mais pour quelques ânes… et aaah, voilà les moutons ! Une bien belle journée avec notre Rose qui se termine avec une bonne tartine de Pâté de la Ferme.

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Les Polly Pockets d’avant et celles d’aujourd’hui

Les Polly Pockets d’avant et celles d’aujourd’hui

Tiens, je m’étonne de ne vous avoir jamais parlé des jouets Polly Pocket ici. Vous le savez j’ai cette petite tendance à aimer les vieux jeux vidéo et jouets. Si bien évidemment en grand garçon que je suis, Playmobil et LEGO ont bercé ma jeunesse, j’aime aussi retrouvé d’autres jouets de cette époque dont les Micro Machines et MASK, mais du côté du rayon « filles », je suis sous le charme des Polly Pocket !

Je me souviens qu’enfant, je regardais avec beaucoup d’insistance ces « bijoux Transformers » dans lequel se cachait des petits personnages dans un leur univers, à l’image des Minipouces. Certes, c’était un jouet de fille, mais je trouvais le concept très chouette de pouvoir emporter n’importe où des petits univers à jouer dans son lit, dans la voiture, chez Mamy… Mais de ces Polly Pocket, je n’aurais l’occasion que d’en prendre en main de temps à autre dans la cours de récréation.

Lors d’un brocante il y a 4 ans, nous avons eu la chance de trouver un ensemble de Polly Pocket assez bien conservé que revendaient deux jeunes filles. C’était ce genre de brocante pas bien grande, perdue dans un petit quartier pourtant bien loin de chez nous. J’étais aussi excité à découvrir tout cela qu’Alice et Juliette, une fois rentré à la maison. On pouvait donc y retrouver deux générations de Polly Pocket. La première avec des petits personnages assez simple vivant dans des médaillons ou des petits maisons dont le toit s’ouvre. Puis la seconde génération en collaboration avec Disney qui propose de magnifiques châteaux de Princesse avec Cendrillon, La Belle au Bois Dormant, La Belle et la Bête, mais également des univers autour de Winnie L’ourson, Aladdin ou encore les 101 dalmatiens.

 

Depuis lors, je n’ai guère une l’occasion d’en trouver de nouvelles. Ce sont souvent ces grands châteaux de l’époque Disney que je retrouve sur ma route. Mais évidemment, la taille des petits personnages rend, comme pour les Micro Machines, le chinage difficile !

Il y a deux ans, la marque Polly Pocket avait fait son retour. Créée par Chris Wiggs pour sa fille dans un poudrier en 1983, le concept devient jouet en 1989 par Bluebirds Toys, très vite distribué par Mattel qui en fera l’acquisition quelques années plus tard. Les Polly Pocket tels que je les connais seront vendues jusqu’en 2002, Mattel continuant alors à vendre des personnages plus grands sous cette marque. Après plusieurs tentatives de relancer celle-ci, en 2018, le concept de petits personnages et leur univers dans une « petites boites » sera à nouveau proposé. J’ai fini par en trouvé une en promo afin de me faire idée plus précise. Sur catalogue, on pouvait clairement constaté que les nouveaux personnages étaient plus grand, que les détails étaient moins nombreux et que les couleurs étaient un peu moins poétiques. Une fois ouvert, il faut bien admettre que le personnage est bien plus grand que le petit univers… ce dernier dans un plastique assez moyen. Les normes de construction de jouets d’aujourd’hui font qu’ils seraient impossible de vendre des jouets avec d’aussi personnages de nos jours, bien évidemment…

Polly Pocket d'aujourd'hui
Polly Pocket d’aujourd’hui
Poly Pocket d'hier
Poly Pocket d’hier