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Humeur de Déconfinement

Humeur de Déconfinement

Mai, c’est tout un printemps au moins que nous serons restés confinés. Dès aujourd’hui les premiers signes d’un déconfinement se sont amorcés. Les courbes statistiques chutent, les commerces ré-ouvrent, les restrictions s’assouplissent et la semaine prochaine, certains enfants retourneront à l’école. Chez nos voisins français, allemands et même italiens, la vie se réamorce également.

La vie ? Est-ce cela ? Vivre caché derrière un masque, compter sur ses doigts qui l’on pourrait revoir pour boire un verre à bonne distance avec chacun son petit bol de cacahuètes. Faire la queue pour entrer chez Brico acheter 3 ampoules, faire la queue pour déposer ses enfants à l’école, faire la queue pour rentrer en classe, passer au petit coin.

Mais dans certains foyers, il sera peut-être nécessaire de se séparer pour appliquer la règle des « 4 » (colocation, gardes alternées). Ce n’est pas la panacée, mais ce sera toléré : le père peut avoir son cercle d’un côté, et la mère de l’autre. Mais ces deux cercles ne pourront en aucun cas se réunir sous le toit du foyer en question. Même de manière différée. Prenons encore le cas d’un ménage d’une famille de six personnes. Elle ne peut être reçue nulle part au complet. Mais elle aura le droit de recevoir à domicile deux couples d’amis, ou une autre famille de quatre personnes, par exemple. Ce qui crée un nouveau silo de 10 personnes. Et au-delà de la question du lieu de rendez-vous, l’élément le plus important et de ne pas briser ce cercle de 10, en y faisant entrer de nouveaux individus. Le respect des silos facilitera le suivi des contacts, si l’une des personnes du groupe venait à être malade. (A lire dans Le Soir)

Je me sens en sécurité dans ma maison, confiné. Je n’ai pas envie de reprendre une vie A-normale. Chez nous, aucun des enfants ne sont actuellement concernés par le reprise de l’école. Tant mieux. Même si c’est d’un pénible de faire la classe à toute la tribu, je préfère qu’il en soit ainsi. Pour l’heure, le télétravaille reste la norme et j’ai la chance de pouvoir travailler ainsi. Même si la session extraordinaire d’examens en ligne risque d’être stressante. Madame de son côté se prépare à ré-ouvrir le studio en maximisant les règles de sécurité. C’est un sentiment partagé de sortir de voir tout son travail à l’arrêt et d’ouvrir une brèche dans la bulle de protection formée jusqu’ici… Et les aides de l’état qui tardent…

A la maison, le temps devient long. J’ai l’impression que nous avons déjà tenté d’organiser tout ce qu’il était possible de faire pour changer les idées de chacun. Bricolages, jeux de société, longues balades, barbecue, diner sur la terrasse, films en famille,… Et dire que cela risque de durer ainsi jusqu’à la rentrée de Septembre pour eux… Je n’imagine plus le camps Louveteaux s’organiser, les stages d’été risquent bien de sauter en partie… Et les vacances ? Faire la queue pour faire des visites ? se promener à Pairi Daiza le masque sur la nez ? Bof…

Je vous avoue, Mai me déprime un peu… Ici, nous avons entamés quelques travaux pour rendre l’été plus agréable, mais cela implique d’être encore un peu plus confinés à l’intérieur, les enfants devant éviter d’aller dans le jardin où ils avaient l’habitude de se défouler tous les quatre quand le soleil brillait !

 

Nous avons donc redoublé d’inventivité pour les occuper. On a ressorti un temps les Micro Machines, Rose est venue donner un coup de main à Charly pour s’occuper des ‘Chons. On a fait de nombreux bricolages, des dessins à ne plus avoir de feuilles de brouillon. Du pain, des pâtisseries, des cookies, des gâteaux…. Arf, voilà l’Air pulsé du four qui nous a lâché … On s’est donc même organisé pour faire une grande balade jusqu’à Plaineveaux en passant enfin par La Roche aux Faucons ! Enfin, on s’est organisé un super petit déjeuner et un repas en amoureux sur la Terrasse de l’avant !

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Vacances temporelles

Vacances temporelles

Escapade en famille dans le sud réservées !
Escapade en famille dans le sud réservées !

Escapade en famille dans le sud réservées ! On va pouvoir re-préparer un petit road book vers Le Grau du Roi, Sainte Marie de la Mer, Nimes, Uzès, Montpellier, Baux de Provence, Aigues Mortes, Sommière,… j’ai oublié qqch ?

Sans l’épidémie de COVID19 qui a paralysé toute la planète, nous aurions dû prendre la route du Sud pendant les vacances de Pâques à la découverte d’un nouveau camping du côté du Grau-du-Roi. Début mars, alors que la crise avait pris l’Italie à la gorge, nous nous imaginions encore pouvoir partir mais le confinement venu, il devenait assez limpide que nous passerions les vacances à la maison ! Mais qu’importe, ces vacances devaient nous permettre de revisiter des endroits déjà connus. Je vous invite donc à un petit voyage dans le temps.

La famille Martin dans la Renault Kangoo, en route pour le Sud !
La famille Martin dans la Renault Kangoo, en route pour le Sud !

 

Pour descendre depuis la Belgique, nous avions éprouvé un bon scénario ces dernières années.

Je me mets au lit à 19h, pendant que les enfants regardent un film.. et à minuit, zoup, on démarre, tachant ensuite de nous relayer toutes les 3 heures afin d’arriver le lendemain matin. Pas de bouchons, Lyon vite traversé, nous serions donc arrivé aujourd’hui en fin de matinée… sur les terres de Provence pour découvrir ce coin de Paradou, comme les gens disent là-bas !

De la Renault Kangoo à la VW Caddy Maxi, le coffre aurait été bien rempli et cette année nous avions prévu d’embarquer les vélos sur le nouveau porte-vélo afin de pouvoir faire des balades de notre Camping

TENTONS LES CAMPINGS CLUBS FRANÇAIS À SIX
Tentons les campings clubs français à six !

Arrivés vers 14h, nous aurions peut-être pu plonger dans la piscine… Enfin les enfants ! En 2017, au camping Féérix de Marseillan, il avait fait près de 25° à notre arrivée début avril. Cette année, pas de regret à avoir, la météo autour de Montpelier s’annonce bien moins agréable que ce que nous avons eu en Belgique cette année. Nous irons donc au Petit Camarguais une prochaine fois… et la fin de journée aux abords du Grau-du-Roi également. L’occasion de découvrir le port de cette petite ville dont nous connaissons déjà le Seaquarium et le bon petit resto situé à l’arrière le long de la digue.

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Quel jour sommes-nous ?

Quel jour sommes-nous ?

Là, je vous avoue, impossible de faire rapidement le point de quel jour sommes-nous, depuis combien de temps sommes-nous confinés… Au fond, nous avons fini par trouver un certain rythme et équilibre et le retour à la normal ne sera probablement pas si facile.

Lever le matin sans stress, petit déjeuner avec une tartine grillée nappée de confiture en regardant les oiseaux dans le jardin qui s’éveille. Je descends imprimer les devoirs des enfants, j’ai fait le plein de feuilles chez Colrhuyth lors d’une des sorties sous masque et je me félicite de cette super imprimante laser achetée chez Ordi.com dont je n’ai toujours pas changé les « cartouches » ! 8h30 la cloche virtuelle sonne, c’est l’heure de faire la classe !

Allé, la cloche a sonné !
Allé, la cloche a sonné !

Ce n’est pas le moment le plus agréable, ça rechigne, je ne fais pas comme madame, j’y droit tous les jours,… d’un œil je surveille en rangeant le lave-vaisselle avant que maman qui s’apprête ne vienne prendre le relais. Moi, je descends travailler dans mon bureau au calme avec mon café tout chaud, les enfants eux passeront à l’heure de lecture, toujours en râlant, cette fois, c’est maman qui doit faire la « maitresse » et ce n’est toujours pas le plus sympa du confinement.

Bon allé, MOD4, Seq4
Bon allé, MOD4, Seq4

Dans mon bureau, j’ai fait du rangement, enfin de l’espace pour y placer mon deuxième ordinateur, et mes papiers. J’alterne entre les montages vidéo, à cadence moins rapide, pour notre nouveau MOOC en logopédie, les montages de planifications d’équipe dans excel, le dossier d’appel d’offre européen, le support technique à Camtasia et les nombreuses vidéoconférences sur Zoom, LifeStyle ou simplement Messenger qui nous permettent de travailler en équipe. Le diner arrive plus tard. Avec du bon cuit au four hier par madame ou l’un des nombreux pains mis en attente dans le nouveau congélateur. On est au top pour éviter les sorties fréquentes, il n’y a jamais à se prendre la tête du « Qu’allons-nous manger ? ».

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Joyeuses Pâques sous cloche !

Joyeuses Pâques sous cloche !

Telle la famille Robinson, j’aurais dû faire une marque pour les jours qui passent. Je ne sais plus trop où nous en sommes… le 5° Weekend de confinement me semble-t-il. Le soleil brille encore et toujours, on s’en souviendra également. Les enfants sont en vacances depuis une semaine déjà, moi les miennes commencent. Nous devions partir au Grau Du Roi… ça sera évidemment pour une autre fois. Au moins je peux profiter de l’éclosion jour après jour de chaque fleurs et feuilles du jardin !

Hier, une bande de lapins est passée dans le jardin. Cela fait évidemment moins de dégâts que le passage du blaireau, mais on a dû ramasser tous les oeufs en chocolat qu’ils avaient laissé trainer.

Sinon, cette semaine fut encore bien remplie d’activités proposées aux enfants. Les Playmobils envahissent encore et toujours tous les coins de la maison. Rose et Charly étaient contents de retrouver ce bon vieux circuit Wader Toys dans le jardin… Et puis on range, range et range encore la maison. Les lapins ont apporté quelques surprise aux cotés des chocolats. Une grande balançoire dans le jardin, des beaux livres : Les Quatre Filles du Docteur March, Les Malheurs de Sophie et Lost in Space, des perles pour faire de beaux colliers et des moulages en plâtre que nous avons préparés hier avec Rose.

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Anxiogène

Anxiogène

Hier, j’ai allumé le JT. Cela faisait plusieurs jours que je ne l’avais plus écouté. Cela faisait plusieurs jours que mon téléphone ne me donnait plus les courbes de la crise du COVID19. Je m’étais dit qu’il était peut-être nécessaire que je sorte un peu de ma bulle de sécurité et écouter comment va le monde. Mais les nouvelles n’étaient gère réjouissantes. Les décès sont plus nombreux, on ne peut pas encore parler d’avoir atteint le pic que l’on attend pour envisager le déconfinement. Oh, j’en suis conscient, il n’est pas pour le 18 avril. Peut-être même plus pour le 2 mai. Quelle situation ! Si le quotidien me permet de ne pas voir, de me concentrer sur ma famille, mon travail, ma maison… Mais dehors, on meurt. Dehors, des gens travaillent dans les hôpitaux, les magasins, des camionnettes,… pour nous permette d’être en sécurité. Oui, ce n’est pas amusant de ne plus voir nos proches, d’aller au resto, choisir nos courses, se promener, partir en vacance… mais nous sommes en sécurité. Eux non…. J’aurais du mal à dormir ce soir, qu’importe ce qui passera à la télévision !

Aujourd’hui, je dois retourner faire des courses. la boule au ventre. C’est comme partir en expédition dans The Walking Dead, on ne sait pas si on reviendra. Je me suis retrouvé un dernier masque acheté il y a plusieurs années pour enlever la laine de verre dans les combles. Il reste encore une boite de gants en latex de la dernière « épidémie » et le stock de flacon de gel désinfectant est stabilisé. Wouw, je ne me souvenais plus l’impression que cela fait de conduire ma voiture, on est jeudi ou vendredi ? On fait la queue au magasin pour entrer. On fait même tout un serpentin autour du bâtiment. Je dois être le n°40. J’ai le temps d’attendre entre ceux qui téléphonent, et ceux qui toussent sans masque et à qui je devrais prendre la place quand on avancera. Il y a ceux qui essaie de resquiller et passer devant tous le monde en sortant de leur Autoradio à roulette. Le monde ne change pas vraiment.

Me voilà dans le magasin. Je n’y vais jamais dans celui-là. Je ne sais pas où se trouve ce dont j’ai besoin. Mais en principe, il devrait y avoir plus de choix. Distance sociale. Mwouaip. Moi j’ai l’impression que tout le monde veut les mêmes morceaux de viande que ceux que je dois ramener. De la farine, ou celle-là plutôt… Et je fais quoi maintenant, j’en ai deux dans mon caddie. J’attends que les autres soient partis pour remettre mon paquet ? Du lait, … Raah, là j’en vois des bouteilles éloignée des gens autour du rayon. Elles sont vertes, on est bon ! La levure, toujours rien. C’est bête, on commençait à apprécier faire notre pain ! Bon, il me faudrait encore des produits frais. J’entend qu’il n’y a plus de mozzarella, tant pis. Ah, diable. Avec tout mon attirail sur le nez, je n’y vois plus rien. Buée sur mes lunettes. Ça va être coton pour m’y retrouver dans ce rayon.

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