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Forcer les Sous Titres dans GatherTown.

Forcer les Sous Titres dans GatherTown.

La semaine dernière, avec notre équipe, nous avions l’occasion de mettre à l’épreuve GatherTown, un outil en ligne permettant d’intégrer de la gamification dans un colloque ou une formation. Voilà plusieurs semaines que l’onglet était ouvert sur mon ordinateur, nous en avions parlé en mars durant l’un des cours du certificat en culture vidéoludique que j’ai suivi cette année, et c’était avec un peu de surprise et beaucoup de motivation que j’avais découvert que cet outil nous était proposé pour organiser la présentation du dispositif MOOC de l’Université de Liège à quelques partenaires étrangers.

Le concept de GatherTown, immerger les participants dans un espace virtuel à l’image d’un espace dédié à un colloque, une université, voire même une ville ! L’environnement joue la gamification en se présentant visuellement comme un jeu d’aventure de l’époque 16 bits des années 90, à la « Zelda » ou « Final Fantasy » pour les fins connaisseurs. On pourra y définir des lieux propres pour y faire des présentations, des échanges en plus petits groupes ou des discussions en privé, ces différentes zones activants alors micro et webcam avec les personnes proche de vous.

De notre coté, nous avions choisi d’aller un peu plus loin, en invitant les participants à se promener dans les lieux où nous avions disposer une série d’éléments avec lesquels interagir. Des télévisions et ordinateurs où retrouver des capsules vidéo produites en studio, plutôt que de faire des présentations en « live ». Des livres pour rassembler les questions. Des Pinboards, pour que chacun puisse se présenter et s’épingler sur une carte du monde. Ainsi que divers autres documents déposés stratégiquement dans des bibliothèques, sur des panneaux d’affichage, des posters au mur… Bref, finalement nous avions transposé et gamifié dans GatherTown l’équivalent d’un module d’une formation de type MOOC.

Le Mapmaker de GatherTown
Le Mapmaker de GatherTown

Sans entrer plus dans les détails, un élément important de notre approche était d’intégrer au sein de GatherTown toute une série de ressources vidéo existants en français que nous avions fait sous-titrer en anglais ! Et là, horreur, à 48h de l’ouverture de notre monde virtuelle, je découvrais que le player vidéo intégré dans la plateforme ne gère pas les sous-titres !

Il aura donc fallu ruser, et avec un petit coup de pouce de Lucie, pour trouver une solution et forcer GatherTown à afficher les sous-titres. En effet, dans la ressource suivante, on peut trouver une commande à ajouter à la suite d’une URL de vidéo hébergée sur Youtube qui permet d’obliger l’affichage des sous-titres, voire même la langue dans laquelle l’activer : https://www.youtuberlink.com/forcer-affichage-sous-titres/

Mais, pas de chance, cela ne fonctionne pas dans GatherTown. Vimeo propose également ce genre d’option, mais là non plus, pas de résultat.

Finalement, la tactique que nous avons appliquée en poussant non pas simplement l’URL de la vidéo Youtube dans le champs « Embed Vidéo » de GatherTown mais en y glissant tout le code « iFrame » auquel nous avons ajouté la ligne de code pour forcer l’affichage des sous-titres en anglais « &hl=en&cc_lang_pref=en&cc_load_policy=1″.

<iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/z-6RvOcwSho&hl=en&cc_lang_pref=en&cc_load_policy=1" title="YouTube video player" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen></iframe>

Cette solution, permet alors d’afficher les sous-titres dans GatherTown… dans la langue préférée de l’utilisateur. Il aura encore donc fallu encore s’assurer de supprimer les sous-titres en français de nos vidéos, pour forcer l’affichage en anglais ! Ouf !

Respire

Respire

Je vous partage cette  composition initiée l’année dernière pour une bande son de MOOC pour être ensuite remaniée, repensée, pour le projet « Simulation Médicale ». Mode « Covid et masque » oblige, il y a ce petit quelque chose du moment où l’on retire son masque et où l’air frais se jette à nouveau sur notre visage, entre dans nos narines et nos poumons.

Respire, respire, derrière ce masque on transpire…
Respire, respire, tant que tu es à l’air libre.

Comme d’hab, les outils sont les mêmes, les VSTi 4Klang et 64Klang2 et quelques samples de mon synthé MiniNova.

Remerciements spéciale à mon frangin Pype, à Pierrick et Romu pour le concept d&b.

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J’étouffe

J’étouffe

Ce « retour de l’épidémie » m’étouffe. Je commençais tout juste à faire mes courses derrière mon masque sans le stress des derniers mois, les enfants étaient partis au camp, j’imaginais sortir un peu, un parc animalier, un musée,… peut-être prendre la poudre d’escampette au mois d’aout… Et puis bardaf… ce voile anxiogène retombe sur nous.

Comment interpreter la situation, entre les inquiets, les politiciens, les complotistes, les média à clic, les cartes blanches, les bons samaritains, les amis, la famille… Que pensez de tout cela ?

De l’autre coté de l’Atlantique, les America’s Frontline Doctors cherchent à laisser leur message pendant que Google, Facebook et Twitter tentent de les museler… à raison probablement.

"On confond pandémie avec menace mortelle" (carte blanche)
« On confond pandémie avec menace mortelle » (carte blanche)

Chez nous, de manière plus diplomate, on peut lire cette carte blanche dans Le Vif

(…) La culpabilisation abusive et généralisée de la population rendue à tort responsable d’une épouvantable peste imaginaire muant les enfants fréquentant les grands-parents en assassins potentiels. La disparition du sourire. La disparition de la confiance. La disparition des manifestations de l’empathie, de la solidarité, de l’amitié, de l’amour. La disparition de la communication autre que par l’ersatz sans substance des écrans. Qu’on peut apprécier, mais seulement (comme tout ersatz) faute de mieux. (Une carte blanche à lire sur Le Vif)

Sans accepter l’idée d’inutilité de choix faits, je lui préfère ce ton plus ouvert à la réflexion personnelle que par exemple la « Contribution Externe » publiée ce matin dans La Libre. Je n’aime guère ce genre de dossier qui n’exposent plus des faits, ni des hypothèses mesurées, mais juste du blogging mis en avant par un source que je considère « fiable ».

Mais ce n’est pas le seul motif pour lequel les virocrates me « saoulent grave ». N’êtes-vous pas vous aussi fatigué de ces espèces de Saint-Nicolas de pacotille venues nous expliquer d’un ton condescendant qu’il faut bien être sage… pardon : « appliquer les gestes barrières » ; que nous ne nous sommes pas comportés comme il le faut ces dernières semaines ; que Maman Sophie aurait dû nous punir plus fort ; que Sinterklaas alias Marc Van Ranst est « fier de nous » parce que nous avons été tranquilles à Pâques, et j’en passe … S’il y a bien une chose que je ne supporte pas, c’est qu’on s’adresse à moi comme à un gosse. J’ai en effet la faiblesse de penser qu’à force de s’adresser à ses concitoyens sur un ton mi-doucereux, mi-réprobateur comme on le ferait à un petit garçon, ceux-ci finissent par se comporter comme tels. (Un sujet à lire dans La Libre)

On peut se rendre compte ainsi qu’il devient difficile de garder la situation sous contrôle tant l’idée de virocrate s’immisce dans les esprits… Pour ma part, j’avale a chique, je n’ai pas encore d’avis… je ne peux juste que me dire que je nous pas Noël plus aisé que l’été, et cela, je vous avoue que cela me déprime grandement ! Je n’ai déjà plus très envie d’enchainer les soirées et barbecue, de chercher des activités à faire tout près de chez nous.

La semaine dernière, à quelques jours du retour en arrière, j’avais poussé jusqu’à faire quelques achats chez IKEA,… aux Pays-Bas ! Une histoire d’armoires blanches dont la production en Belgique n’est plus assurée, mais dont je pouvais encore trouver 20 pièces à 1 heure de route. Allé, ça me fera une petite sortie ! Je vais même voire des moulins si je passe sur l’une ou l’autre petites routes. Si j’ai bien ramené mes 20 armoires à bon port. J’ai tout de même été surpris de constater sur place que j’étais le seul à porter un masque dans un magasin pourtant organisé en mode COVID#19 de manière très similaire à chez nous.

Je me confortais encore dans la lecture d’un billet de Bernard Rentier, ancien recteur à l’Université de Liège, qui expliquait entre autre que la lecture des statistiques et des tests présentées par les média donnait une image probablement disproportionnée de la gestion de la crise.

Il est vraiment indispensable d’arrêter d’exprimer les résultats des tests de la #COVID_19 en ‘nombre de nouveaux cas’ mais plutôt en un rapport ‘nombre de tests positifs / nombre de tests réalisés’. Et de toujours préciser la proportion des positifs asymptomatiques et symptomatiques légers. (Un billet à lire sur le Blog Ouvertures Immédiates)

Bon, sur ce, je vais me déconcentrer sur la recherche Neowise dans le ciel, surveiller les guêpes qui s’incrustent dans mon jardin, chercher par où s’échappe le chien, rallumer la chaudière qui s’est encore bloquée et tuer des zombies…

Ok, j'ai trouvé mes 20 Trones blanches IKEA !
Ok, j’ai trouvé mes 20 Trones blanches IKEA !
Rendus en cours, ouverture d’un nouveau MOOC pour les psychologues, orthophonistes et logopèdes

Rendus en cours, ouverture d’un nouveau MOOC pour les psychologues, orthophonistes et logopèdes

Et 4 de plus !
Et 4 de plus !

Même à la maison, continuons d’apprendre ! L’ Université de Liège continue de former et accompagner plus de 45.000 apprenants dans le monde entier pendant la crise du COVID-19. Aujourd’hui nous sommes fiers de vous annoncer l’ouverture de 4 autres #MOOCSULiège. Quels MOOCs allez-vous suivre ? (4 de plus, MOOC uLiège)

Et c’est depuis la maison que toute notre équipe continue le suivi et les montages de la production des MOOCs. Pour ma part, je travaille au montage des capsules vidéo du MOOC « L’EBP au service du patient » qui cible essentiellement les psychologues, orthophonistes et logopèdes. La première session du MOOC démarre ce lundi 6 avril et c’est avec beaucoup d’entrain que toute l’équipe s’apprête à partager son travail avec déjà plus de 5.000 apprenants !

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Le choix de l’école secondaire, en attendant la lettre de Poudlard.

Le choix de l’école secondaire, en attendant la lettre de Poudlard.

Le choix de l’école secondaire du premier de la fratrie. Je sens que cela va s’annoncer comme une sacrée partie de plaisir... Et vous votre choix est fait ?Bon évidemment, chez les sorciers, tout semble plus simple. Il suffit d’attendre le hibou qui vous déposera la lettre d’invitation à l’école de Poudlard. Le Choixpeau magique s’occupera de vous trouver la bonne maison ! Aux parents de faire les achats de matériel dans le Chemin de Traverse et d’être à l’heure sur le quai 9 3/4. Mais pour nous Moldus, les choses sont un peu plus compliquées… ou pas ?

Si mon grand rentrait à l’école secondaire en septembre prochain, j’aurais dû avoir rentré mon document officiel complété dans l’école de mon choix avant aujourd’hui, vendredi 6 mars. Et je vous avoue que fort heureusement, il ne rentre pas en septembre prochain, mais en 2021 ! Néanmoins, j’ai déjà pu me plonger dans toutes les inquiétudes que nous, parents, pouvons avoir dans ce qui sera peut-être le dernier grand choix que nous poserons concernant l’avenir de nos enfants.

Depuis de longues années déjà, la Belgique a mis en place un « décret inscription » qui doit favoriser les chances de chaque famille d’accéder à l’école de son choix. Il est vrai que je me souviens qu’il y a plus de 10 ans, mon ami Jeff avait fait la queue toute la nuit pour obtenir une place dans une école très courtisée de la ville de Liège. Avec le nouveau décret, chacun doit maintenant rentrer le dossier d’inscription dans l’école de son premier choix, cette année avant le 6 mars. S’il n’y a pas plus d’inscrit que de places disponibles, alors Bingo, on vous informe rapidement que votre enfant est inscrit à l’école ! Sinon, c’est à l’indice composite et les algorithmes  de déterminer l’inscription ou la mise en file d’attente. On choisira alors d’attendre au moins jusqu’au début des vacances, ou d’opter l’école placée en second choix sur le document, si celle-ci dispose de place.

Nouveau décret inscription ?

Et demain ? - Le Ligueur
Et demain ? – Le Ligueur

Lors des dernières élections, la Région Wallonne avait annoncé en finir du système actuel. Mais qu’aurons-nous à la place en 2021 ? Plus que probablement une version un peu remaniée des algorithmes actuels plutôt qu’un changement complet. Faudra-t-il encore que celui-ci soit réellement prêt pour 2021 ! Il est donc plus que probable que les indices composites actuels soient toujours de mise : l’école de préférence, fratrie déjà présente dans l’école, partenariat pédagogique avec l’école primaire, distance entre le domicile et l’école (primaire et secondaire), poursuite d’un programme d’immersion…

Tout ceci crée évidemment du stress pour les parents et l’enfant qui va déjà voir chambouler toutes ses habitudes, d’autant qu’il n’y a pas que sur Bruxelles que parfois, le choix espéré n’est pas retenu. Je suis donc plutôt content de nous être mis, avec notre fiston à aller visiter des écoles, s’informer et s’imaginer comment sera fait demain !

Le Pacte d’excellence grave dans le marbre l’apprentissage du numérique (et par le numérique) à l’école. Le codage y trouvera aussi sa place parmi les nouvelles compétences à acquérir. « Il est essentiel que progressivement l’enseignement adapte ses pratiques et ne rate pas le tournant du numérique », nous dit la ministre de l’Enseignement, Caroline Désir.  (Un article à lire dans l’écho)

Faire le bon choix

Je me souviens que de mon temps, au début des années 90, le choix avait été très simple. J’habitais à 10 minutes à pied de mon école primaire et l’Athénée de l’Air Pur de Seraing était à 10 minutes à pied également. La majorité de mes camarades de classe allait également se rendre dans cette école qui avait par ailleurs excellente réputation. Pourquoi diable envisager d’aller prendre le bus pour me rendre dans une autre école ?

Ici, nous habitons dans un petit endroit un peu isolé ou aucun transport en commun ne passe. Le choix de l’école est d’autant plus important qu’il faudra alors continuer à conduire les filles à l’école primaire en même temps pendant encore 6 années. La distance et complexité du trajet seront donc des éléments primordiaux du choix de l’école. J’ai bien du mal à m’imaginer déposer mon garçon à la gare tous les matins pour qu’il prenne le train jusqu’à la grande ville de Liège pour se rendre à l’école…

La taille de l’école est pour moi également un élément important. L’Air Pur où j’ai fait mes études accueille maintenant près de 2000 élèves, là où il y en avait probablement moins de 1000 à mon époque. Je préférerais une école plus modeste, ou mes enfants ne seront pas un numéro. C’est un élément particulièrement subjectif, j’en conviens, certains d’ailleurs préféreront une grosse école où son enfant sera mieux préparé au vrai monde !

Les parents peuvent aussi éduquer aux jeux vidéo, ce qu'il nous manque, ce sont les outils bien comprendre le jeu vidéo et sa culture
Les parents peuvent aussi éduquer aux jeux vidéo, ce qu’il nous manque, ce sont les outils bien comprendre le jeu vidéo et sa culture

J’en parlais plus haut, le choix de l’école secondaire est peut-être le dernier choix que nous portons concernant l’avenir de notre enfant. J’aimerais donc pouvoir lui proposer la meilleure école, celle qui pourra lui ouvrir les portes aux meilleures études supérieures ! Il n’aura pourtant qu’une peu moins de 12 ans au moment de ce choix, impossible de savoir s’il sera architecte, ingénieur informaticien, imprimeur 3D, instituteur ou l’un de ces métiers qui n’existent pas encore. Néanmoins certaines écoles préparent mieux que d’autres à des études demandant des compétences très poussées en mathématiques ou chimies… Même si d’ici là, l’Université de Liège aura mis en place un package complet de MOOCs socles afin de se préparer à ces matières de manière autonome.

L'école numérique, un autre dossier intéressant lu dans le Ligueur
L’école numérique, un autre dossier intéressant lu dans le Ligueur

Enfin, j’ai envie de lui trouver une école où il rencontrera des enseignants motivés, qui lui donneront de pouvoir apprendre de manière innovante, avec le numérique comme le fait Laurent Di Pasquale à l’Air Pur ou Gaël Gilson à l’Athénée de Chênée, mais également un apprentissage où il pourra créer, expérimenter, découvrir…

« Les parents peuvent aussi éduquer aux jeux vidéo, ce qu’il nous manque, ce sont les outils bien comprendre le jeu vidéo et sa culture ». Travailler le français en jouant à Tower Assault en classe, une belle manière d’utiliser le jeu vidéo comme outil pédagogique, non ? Cette petite vidéo est en lien avec l’article que je suis justement en train de lire à la maison dans Le Ligueur des parents – Ligue des familles dont la thématique est actuellement « L’école numérique ».

Les écoles font leur show !

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