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15 ans de métier

15 ans de métier

Cet été, je fête donc mes 15 ans de travail à l’ULg devenue ULiège il y a quelques semaines ! C’était le 1° aout 2002 que j’entrais dans le service du professeur Dieudonné Leclercq, à quelques jours du grand déménagement vers le bunker du B9. L’une de mes tâches toucherait notamment à la vidéo numérique… Que de chemin parcouru depuis lors !

Pensez donc, en dehors de l’université la plupart des internautes belges utilisaient encore une connexion « modem », Il était encore impensable de prévoir l’arrivée de services tels que Youtube ou Skype ! Je disposais donc d’un caméscope SONY Mini-DV auquel j’allais rapidement adjoindre un micro un peu plus professionnel ! Les vidéos étaient ensuite récupérées via une carte PCI Pinnacle DV-500 dans Adobe Première 6 sur mon ordinateur dernier cri, un AMD à coeur unique cadencé à 1800mhz acheté chez Ordi.com !

De cette approche artisanale alliant technologie et pédagogie, de nombreux projets ont vu le jour jusqu’à la mise en place de manière plus ambitieuse de notre studio de production vidéo il y a trois ans, mais entre ces deux extrêmes j’ai vécu la création du portail eAgora, les vidéo-conférences Formasup avec la Lituanie, le début du streaming de la CUP avec la faculté de droit et la logistique technique du colloque ADME… et bien sur le lancement du projet MOOC qui nous anime depuis l’année dernière !

15 années de métier se fut aussi des rencontres enrichissantes avec des collègues et amis ! Certains aillant parfois pris d’autres routes.

Je reste en tout cas enthousiaste et curieux de savoir ce que l’avenir me réserve en la matière !

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Cyborg Jeff – Storytelling, mon nouvel album !

Cyborg Jeff – Storytelling, mon nouvel album !

J’avoue, voilà un sacré moment qu’il n’y a plus eu d’album de Cyborg Jeff, car il faut bien l’avouer, ma vie est remplie de tellement de choses depuis plusieurs années que j’ai souvent mis mes compositions de coté. Néanmoins, voilà que je vous invite aujourd’hui à découvrir un nouveau mini-album : Storytelling, un EP comme on dit dans le jargon de la musique dématérialisée.

Tout a commencé il y a près de 6 ans. Alors que je cherchais l’inspiration pour un nouveau projet pour le groupe Demoscene, CTRL+ALT+TEST, Zavie me propose de réaliser un rapide projet à présenter à la Revision 2011, grosse démoparty en Allemagne. Ce projet dans la catégorie 4k (pour 4 kilobytes) implique dès lors de composer une musique avec un outil qui créera un fichier extrêmement léger joué à la volé par l’ordinateur… Je découvre alors le plugin 4Klang et une panoplie de sons hyper-minimalistes dont je vais tomber amoureux ! Naitra alors Love Potion Level 4, bande son de la démo D-Four.

L’occasion ne se représentera pas de travailler à d’autres Demo dans cette catégorie, mais après la sortie de l’album Super CJ Land fin 2013, alors que j’ai grandement réduit mon équipement musicale, la ré-installation rapided’un Open Modplug Tracker lié à 4Klang me permet en quelques heures de trouver l’inspiration à nouveaux pour un petit projet. Alors que je prépare les capsules vidéos de la journée IFRES 2014, je chipote sur la pause de midi pour en arriver à A tweet for Godo (petit clin d’oeil à la pièce de théâtre En Attendant Godo que mon frère avait dû lire étant gamin) que j’utiliserais comme jingle de mes productions de vidéo pédagogiques.

Au printemps 2015, notre vie de famille se bouscule un peu ! L’arrivée d’un petit ou d’une petite 4° s’annonce et bien des choses se bousculent dans ma tête… et c’est dans ces moments que la musique me permet d’extérioriser, mes peurs, mes bonheurs, mes angoisses, ma fierté… Sera la naissance de Crossroad in my life – Y dans un style Electro assez proche de Love Potion Level 4, avec un basse un peu plus lourde qui me rappelle les années New Beat et quelques notes qui aurait pu être sans le vouloir inspirées de 2L d’Alkama. Assez fier de cette composition, je la trouve aussi parfaite comme bande son jingle pour la nouvelle saison de production vidéo de l’équipe eCampus – IFRES.

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La boite à MOOC

La boite à MOOC

Vous me voyez peu, vous me lisez moins ! Il serait pourtant grand temps que je m’occupe de préparer mes prochaines vacances mais il est vrai que depuis deux mois, je suis grandement les pieds.. et la tête dans la mise en place d’un projet de réalisation de MOOC (Massive Open Online Courses) au bureau. Cela fera bientôt 15 ans que je fais de la vidéo pédagogique à l’Université de Liège et depuis quelques années nous vivons un joli BOOM de production. Si tout avait commencé en 2002 avec un simple petit caméscope bien avant que l’on ne parle de Youtube, je ne suis pas peu fier de ce qu’est devenu maintenant notre studio multimédia à l’IFRES!

De plus, cette année, nous avons eu le feu vert pour la mise en route d’un projet pilote d’envergure et ce fut l’occasion à maintes reprises de se poser sur ce que nous avons déjà produits, nos choix techniques, notre approche et dans quelle direction évoluer. S’il est peut-être encore un peu tôt pour vous parler de nos premiers MOOCs, il me semble déjà intéressant de pouvoir partager les aspects techniques avec vous.

Production Multimédia à l'ULg

Fin de l’année dernière j’ai eu l’occasion de faire une petite présentation à HELMo de cette réflexion réalisée autour de nos productions multimédia à l’ULg  (PDF) réalisée avec Jean-François Van de Poël et Dominique Verpoorten. Présentation qui fut ensuite reprise plus en profondeur lors de la eapril au Luxembourg par Jean-François (PDF). En 2015 nous avions déjà produits plus de 1000 capsules vidéos et plus de 250 heures de contenus, une belle matière première pour prendre du recul, n’est-ce pas ?

Nous avons dans un premier temps dégagé 7 typologies principales de vidéo pédagogique pouvant être élargies allant de la simple captation écologique en amphi à la super production. Nous avons bien sur illustré ces typologies avec des exemples concrets parmi nos productions liégeoises, quantifier l’implications tant de l’enseignant, de l’accompagnateur pédagogique que du technicien.

Ce travail nous a permis d’une part de pouvoir dégager une approche plus systématique dans nos offres et le workflow technique. D’autre part nous allions ensuite pouvoir l’utiliser pour analyser un panel de MOOCs  afin d’investiguer quels types de vidéos y étaient représentées, pourquoi, comment ?  C’était enfin l’occasion de sentir le pouls… Sommes-nous aptes à produire des vidéos de MOOC !? Oui !

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Mes bons plans lectures « Jeunesse 2015 »

Mes bons plans lectures « Jeunesse 2015 »

Pour la deuxième année, j’ai participé aux bons plans lectures de la section jeunesse proposée par l’Université de Liège, l’occasion de faire découvrir une série de livres pour enfants qui ont animées nos journées !

Ernest & Rebecca – Mon copain est un microbe

Ernest & Rebecca - Mon copain est un microbeMon coup de cœur 2014. J’avais tout de suite craqué sur les dessins manga à l’italienne, mignons et rosés de cet album dans ma librairie préférée. À raison, puisque l’illustrateur d‘Ernest & Rebecca n’est autre qu’Antonello Dalena en charge de deux autres super séries Monster Allergy et Lys. Néanmoins, je ne savais pas trop à quoi m’attendre, mais une petite fille dont le meilleur ami est un microbe, cela semble plutôt cocasse !

Si le livre se destine aux enfants, il se montre subtilement intéressant pour les grands aussi. Certains traits d’humour sont très simples et d’autres plus relevés. Rebecca cherche constamment à rester malade pour passer du temps avec son copain Ernest, un microbe avec qui elle s’amuse comme une petite folle. Elle s’entraîne d’ailleurs pour être elle aussi un super microbe, un vrai de vrai. Il faut dire qu’à la maison, ce n’est pas très comique depuis que son papa et sa maman se sont séparés.

Grosse colère

grosse colereEntre 2 et 4 ans, les enfants ont souvent tendance à se mettre en colère sans que nous ne puissions vraiment comprendre pourquoi ! D’ailleurs, eux-mêmes ne comprennent pas toujours pourquoi. Ils sont fatigués, frustrés d’un refus ou d’une situation et la colère est là. Elle monte, elle monte… et Pouf !

Et Pouf comme pour Robert ce jour-là qui avait passé une mauvaise journée, puni dans sa chambre… Voilà qu’une Grosse Colère sort de sa bouche et met en vrac toute sa chambre. Il voudrait même qu’elle arrête de tout casser… et voilà que la Grosse Colère, zioup, s’évapore devant lui. Il se retrouve tout triste avec sa chambre sens dessus dessous.

Un chouette livre pour raconter à nos enfants tout en image ce qu’ils vivent quand ils sont en colère et pour nous adultes trouver les mots pour les aider !

Blancheline

BlanchelineTout doux, tout blanc, comme un flocon, voici l’histoire de Blancheline, lapine domestique qui rencontre Brun de Garenne, le lapin sauvage. On pourrait y retrouver quelques similitudes avec La Belle et le Clochard, en enlevant tout le style Walt Disney pour une ambiance un peu plus vintage. Et pour cause, l’histoire de Blancheline dont le gros chien renverse la cage et qui court, court dans la neige pour se sauver, ma maman me la racontait quand j’étais petit à la fin des années 70, peut-être vous en souvenez-vous aussi ?

Le renard qui arrive, Blancheline qui se cache comme une petite boule de neige chaude et Brun de Garenne qui s’inquiète et part à sa recherche… Une bien jolie histoire et surtout des illustrations qui n’ont rien perdu de leur poésie. Un bon moment à passer avec vos enfants blottis près de vous, comme des petits lapins près de leur maman ou papa pendant que vous leur racontez cette histoire.

Mon tout premier Larousse. D’où ça vient ?

Mon tout premier LarousseDis, papa…  dis papa… dis-moi, dis-moi ! Comment ceci, comment cela ? Aah, dès 4 ans nos petites merveilles veulent tout savoir ! Ce livre de la série Mon tout Premier Larousse fut de ce fait, le tout premier livre du genre de mon grand. D’où vient le lait, le sel, le chocolat ou le coton… et ce que l’on en fait. Aux côtés des dessins et des explications à lire, l’enfant pourra manipuler le livre avec des petites tirettes activant des animations et des surfaces différentes à toucher pour découvrir comment se fabrique le verre ou d’où vient le sucre. D’où ça vient reste une référence dans la bibliothèque de mon fils, âgé de 6 ans maintenant. Il le consulte souvent tout seul et demande régulièrement que je le lui lise !

Jojo, Monsieur Je-sais-tout

Monsieur Je-sais-toutDécouvert à l’aube des années 90, alors que j’avais déjà 12 ans, je n’avais déjà plus les yeux d’enfants nécessaires pour apprécier les histoires de Jojo à leur juste valeur. Devenu papa, je redécouvre avec un immense plaisir l’univers de Jojo sous les illustrations bucoliques de Geerts son auteur. Chaque album (j’en suis au tome 16) me surprend. Notre petit héros semble intemporel, perdu dans sa campagne, avec ses amis, sa mamy, son quartier, son école. Depuis plusieurs mois, mon fils m’appelle « Monsieur Je Sais Tout »…. Puisque j’ai toujours réponse à tout… et il m’a offert le tome 8 de Jojo, album du même nom, pour que je lui en raconte l’histoire. Ici, c’est Jojo qui sait tout… ou qui tout du moins à toujours réponse à tout, ce qui a le don d’énerver sa mamy. Mais voilà qu’un gros dictionnaire lui tombe sur la tête et que…Jojo sait vraiment, mais vraiment tout au point d’être présenté à d’éminents savants !

P’tit Boule & Bill – Cabane

CabaneLes Aventures de Boule & Bill, tout le monde les connaît ! Mais force est de constater que les albums sortis depuis le début des années 2000 ont perdu de leur charme et se retrouvent en concurrence directe avec les Titeuf, Kid Paddle et autres Cédric que je trouve moins adaptés aux plus jeunes. Les quelques albums de la série P’tit Boule & Bill m’ont tout de suite rappelé la simplicité et la naïveté des premiers gags de Roba. Présentés dans un format de BD à l’italienne sur du joli papier glacé, on retrouve ici une petite histoire en 30 pages où Boule part à la pêche avec son papa… La pluie se met à tomber. Avec l’aide de Bill et d’un parapluie, ils se bricolent une cabane !

La chasse aux monstres

La chasse aux monstresDes monstres dans la chambre ? Papa était un peu réticent sur le sujet. Parce que les monstres, ça n’existe pas, n’est-ce pas Charly ?

Bien sûr, cela n’existe pas ! Mais tout de même, on ne sait jamais, connaitre quelques techniques pour s’en débarrasser avant d’aller dormir, cela peut être utile, et c’est même en réalité un moment amusant avec papa ou maman. Il y en a bien des variétés, même s’ils n’existent pas. Une fois repérés, il faudra les chatouiller, renverser le livre ou souffler dessus pour s’en débarrasser.

Le bout du monde

Le bout du mondeAu hasard de mes balades dans les librairies pour enfants, j’ai tout de suite été attiré par la jolie couverture de ces deux petites poules prêtes à prendre la route et découvrir le bout du monde. L’histoire nous donne l’occasion de faire découvrir à nos enfants combien le monde est vaste. De la jungle à la Chine en passant par le désert et la banquise… et surtout qu’il est tant agréable de rentrer chez soi et d’être auprès de ceux qu’on aime.

Et puis, si vous accrochez vous aussi aux dessins si mignons de Loufane, vous apprécierez également raconter le livre Un Loup tout nu à vos enfants !

Les films du mois : Stoker

Les films du mois : Stoker

Stoker

Stoker (9/10)

Stoker est un film qui se démarque. Durant une bonne partie du film, on sent qu’il y a un malaise, on sent que quelques choses d’anormal va arriver et le film prend bien son temps pour nous le faire savoir en s’arrêtant visuellement et musicalement sur de nombreux détails, bien typique du cinéma asiatique… Le dénouement reste pourtant simple, sans originalité et je dirais même sans tomber dans le film d’horreur ou d’épouvante… L’ambiance générale est beaucoup plus enrichissante que cela, et justement tous les petits détails qui fourmillent sont plutôt frais, lumineux, simple…
Musicalement, l’ambiance est très intéressante, on joue sur des notes, des ponctuations, des silences, chaque chose est à sa place.
Stoker aurait pu juste être un film tordu de 7° art s’il ne prenait place aux états-unis, dans une époque contemporaine, par moment difficile à bien cibler et surtout si les acteurs, dont Nicole Kidman, n’apportait pas un point d’accroche si important. les 3 personnages principaux jouent à merveille leur rôle et l’on se sent passé d’une scène teenage movie à du The Others sans même s’en rendre compte !

Bref, hormis un dénouement peut-être manquant de surprise, tout bon amateur de cinéma aura de bonnes raisons de découvrir Stoker !

Tous les espoirs sont permis (8/10)

Bon, il faut bien l’admettre, à la base, nous avions fait l’impasse sur ce film… parce-que c’est un « film de vieux ». Et bien, c’était une erreur. Tout d’abord parce que Tommy Lee Jones et Merryl Streep sont quand même deux sacrés pointures, mais aussi parce que le thème de ce film pourrait très bien s’appliquer à n’importe quel couple qui a déjà un peu de vécu. Aussi, parce que la communication est quelque chose de tellement important dans un couple que ce film, même s’il se focalise un peu plus sur la sexualité, met tout de même pas mal de chose primordiale en avant… C’est un film qui touche et qui fera surement réfléchir ceux qui ne sont pas un processus de communication avec son partenaire et rappellera aux autres de ne pas oublier ces bonnes habitudes….

L’amour se renouvèle chaque jour, comme un feu doit s’entretenir.

Bref, à voir !

Le Terminal (8/10)

Gambit : Arnaque à l’anglaise (7/10)

Humour à l’anglaise garanti !

Pour l’histoire, je constate qu’il s’agit d’un remake d’un film des années 60 !

The bling ring (6/10)

Bon, je dois bien admettre que pour un film de Sofia Coppola, j’en attendais un petit qqch en plus, je ne sais pas trop pourquoi. Pourtant l’ambiance est dans le ton, Emma Watson se démarque parfaitement de son rôle d’Hermione et montre qu’elle a du potentiel pour rebondir, les couleurs, les plans… tout cela colle très bien… Cependant, il manque d’un qqch qui accroche, qui surprend… le tout se termine zoup, sans autre forme de procès…

Perfect mother (6/10)

Les profs (5/10)

Regarder « Les Profs » en sortie de la Journée IFRES, c’était une bonne manière de se détendre non ? En soi, je ne m’attendais pas à un film d’un niveau très relevé, mais le casting était intéressants. Je dois même admettre que l’exagération de la situation durant les 30 premières minutes du film était hilarante, mais au final le film prend une direction « humour lourd sans moral » qui me fait nettement moins rire. J’ai passé un bon moment, mais j’ai du mal à accepter des films où la morale de l’histoire n’a pas de sens.

Effets secondaires (5/10)

Je n’ai pas accroché au début du film, trop braqué à mon gout sur les médicaments. J’ai donc suivi le reste de l’histoire d’une oreille, trouvant que j’aurais préféré avoir un film sur le sujet qui aurait un gout d’histoire vraie… mais c’était sans compter sur un dénouement inattendu qui me fait un soupons regretter de ne pas m’être impliqué dans l’histoire.

Mariage à l’anglaise (4/10)

Ouf, et dire que je souhaitais aller voir ce film au cinéma à sa sortie, pensant trouver une comédie romantique dans la lignée d’un Love Actually. Et bien, je l’aurais regretté amèrement. Ce film n’a rien d’une comédie british romantique, à moins que le doublage français n’aie décidé d’en faire un pastiche à tendance vulgaire !? Option que je ne pourrais entièrement innenvisager tant les scènes de gros mots ou de situations rabaissantes sont régulières et se trainent en longueur.

Le final nous offre un splendide tout ça pour cela,… bref énorme déception !