Sans être un grand fan du Seigneur des Anneaux, j’avais relativement bien apprécié l’histoire se mettant en place dans le premier film de la trilogie du Hobbit. Certaines scènes étaient beaucoup trop longues à mon goût mais dans l’ensemble, j’étais content d’avoir vu le film. Pour la Désolation de Smaug, nous avions choisi d’aller le voir en 3D 48fps, car mon ami Vincent n’avait jamais vu de film en 3D. Personnellement, je ne cours d’habitude pas à voir les films en 3D, car je trouve cela fatigant pour la vue et hormis les films d’animation, je n’ai jamais été époustouflé par cette technologie… jusqu’à La Désolation de Smaug !
Tout d’abord, je trouve que l’équilibre de la trame du film est bien meilleur. Je n’ai plus eu l’impression que les scènes se tiraient en longueur, peut-être juste un peu sur la fin quand Smaug essaie d’attraper Bilbon, mais dans l’ensemble, je trouvais que lorsque le film prenait son temps c’était pour nous permettre de se perdre dans des ambiances et décors époustouflants, baigner d’effets de lumière et de profondeur à couper le souffle !
Coté 3D, on sent que ce film est une véritable démo technique de ce que l’on fait de mieux… sans pour autant en jeter plein la vue en permanence. Il y a quelques petits effets d’objets qui vous arrivent en pleine figure, mais dans l’ensemble la 3D est surtout là pour nous donner l’impression d’être immergé dans l’univers de JJR Tolkien.
Quid du 48fps ? Dans un premier temps, j’ai été très étonné que ce flux d’image soit bien moins fatigant à regarder (surtout pendant 3 heures) face à tous les autres films 3D que j’ai vus. Je ne peux être certain que cela soit lié, mais c’est important de le souligner. (Et après lecture sur le sujet, je sais maintenant que c’est un des avantages du 48fps).
Ce qui est certain c’est que le 48fps apporte un effet très différent de ce que l’on voit au cinéma. En réalité, on a l’impression de ne pas être au cinéma et d’être vraiment au côté des acteurs (la 3D ajoutant son grain de sel à cela également, j’imagine). C’est assez difficile à expliquer, mais c’est un peu comme si vous regardiez les bonus d’un film, ou une petite série-TV française… tout en étant que c’est bien un film et que vous vous en prenez plein la vue…. Les acteurs ont des mouvements tellement fluides qu’on ne sent pas plus au cinéma… Au fond, passé la surprise, cela donne un certain effet d’intimité. On sent donc un peu plus que les décors ne sont pas réels, les éclairages… mais sans que cela ne soit dérangeant ou fasse trop effets spéciaux… on se sent juste transporté dans l’univers du film.
Je serais vraiment curieux de voir d’autres bons films tournés de ce genre, car il est certain que le 48fps imposera des moyens importants pour que le film soit réaliste !
Bon, aucun internaute n’ignore la bombe lancée par « Les Etats-Unis » sur notre petit cyber univers, faisant disparaitre les MegaUpload, SonicShare, BtJunkies et bien d’autres sites utilisant diverses techniques de partage de fichiers,… le plus souvent soumis à la dure loi des majors et ayants droits. En soit, cela ne va pas vraiment grandement changer ma vie pratique, mais j’avoue avoir déjà eu recours à ce genre de plan B pour voir un épisode manquant d’une série, lorsque mon Voocorder ma lâchait lâchement ! Le soucis, c’est que nous reste-t-il concrètement pour nous divertir dans ce monde austère. Un jeu neuf coute plus de 60€, ce n’est pas rien quand même.. Tiens aurez-vous remarqué que Rayman Origins est déjà bradé à 29€ en version boite, alors que son homologue dématérialisé en coute toujours 59€ ! Woow, génial le concept du dématérialisé. Même prix, mais pas de BluRay et de packaging à faire, uniquement de la bande passante et de l’espace disque à consommer !
Coté film, ce n’est guère mieux, je suis abonné BeTV et 100% heureux d’ailleurs, je n’avais dès lors pas constaté que le grand vidéo-club près de chez moi avait fait faillite ! Arf, et bien avec la disparition de MegaUpload, je me demande quand même comment feront le commun des mortels sérésiens pour regarder un bon film sans dépenser 24,99€ pour un nouveau film ou 20€ pour deux places de cinéma ! Parceque quand même 3€ la location avec même du 3+1 gratuit les weekend, c’est légal et économique. La VOD est loin d’être aussi attractive, 4,50 à 7,5€ pour un film à regarder dans les 24h. Même Be@lademande, tout gratuit qu’il soit pour ses abonnés est empêtré dans une législation illogique. 24h pour regarder un film entamé alors qu’une fois sur le voocroder on peut le regarder quand on veut, autant de fois qu’on le souhaite… Comme à la bonne vieille époque des K7 vidéo !
En parlant K7, j’en reviens encore à l’époque des K7 audio de mon adolescence. Bénies fussent-elles, je n’aurais jamais pu payer autant de CDs de musiques avec mes 100Fb / mois, l’échange de fichier média est-il réellement si problématique ? Pcq bon, 0,99€ pour un morceau de musique, cela doit représenter à peine 0,15€ pour les réels auteurs. Le reste c’est pour la plateforme de distribution et les majors.
Oooh tant bénis du matérialisé reviens nous, reviens nous..
Compagnon de mes siestes sous le soleil d’Espagne, le troisième tome de l’histoire de Nintendo m’a un peu deçu… Si j’ai vraiment apprécie le début de l’ouvrage narrant la genèse de la console Famicom (la version Jap de la NES) au début des années 80 au Japon, si j’ai découvert avec beaucoup d’étonnement l’incroyable folie qu’elle y avait engendrée, si j’ai été les étonné des paris de Nintendo, lançant au milieu des années 80 les jeux dématérialisés grâce au Disk system, qui permettait aux jeunes joueurs de venir charger sur une disquettes un nouveau jeu depuis une borne… J’aurais vraiment aimé que cette ouvrage s’attarde également sur la genèses des titres phares de l’époque NES… Ce n’est guère les petits encarts sur les quelques titres présentés qui vont me suffire, d’autant que leur sélection me semble assez discutable dans une optique non-collectionneur.
Rendez vous compte, la NES, appelée donc Famicom au Japon débarque en 1983, elle est alors extrêmement puissante pour l’époque et proposée pour un prix plus qu’attractif… Elle ne débarquera chez nous qu’a la Noël 1987 sans rougir de la concurrence. C’est que chez nous en Belgique, comme dans d’autres pays européens, le marché console de jeux n’existe pas encore vraiment… On retrouve essentiellement des micro ordinateur depuis plusieurs années tels que bien sur le Commodore 64 ou l’amstrad CPC. Les jeux y sont nombreux et se copient entre amis et aux fils des années le prix de ces ordinateurs s’est democratisés… Puis Super Mario débarqua dans le rayon Maxitec de chez GB.
Petit a petit les ordinateurs en demo ont fait place aux consoles Nintendo et Sega… Rêve de gosses, je ne manquais pour rien au monde les courses du samedi pour aller moi aussi taquiner la manette. Mais il me faut bien admettre que la politique Nintendo chez nous etait loin d être parfaite. Très vite Super Mario Bros allait laisser pour de nombreux mois sa place a des titres nettement moins attirant tels que les Tortues Ninja, Dragon Ball, Super Baloo… ou Tic et Tac Ranger du risque restant ceci dit assez sympa a jouer a deux… Tout cela jusqu’a l’arrivée de Super Mario Bros 3, a mes yeux LE JEU sur NES…
Oui, en peu de temps, les Pharaoh’s curse et Summer Games challenge de mon C64 allaient difficilement me donner envie, et même les Game&Watch dans la cours de récré n’avait plus trop la quote,… hormis peut-être le Super Mario Bros de Stéphane D’Argent…
Allé, et si j’arrêtais un peu de râler !! Non ?? J’aurais pu vous en parler plus tôt, mais il faut bien admettre que le temps manque parfois, les soirées sont courtes et j’ai pas mal de boulot en montage vidéo, heureusement soutenu par une sessions Win Seven 64bits enfin au poil. Bref, j’ai maintenant goûté à mes re-premiers jeux Wii. Il faut bien sur se refaire à une image NON-HD et cette fois sur une TV HD… il parait qu’un cable component rendrait l’image plus net, mais peut-être bien que cet espèce de flouté adouci un peu le manque de résolution…
Klonoa – Wii (Namco Bandaï – Paon, 2008)
Je n’ai pas foncé sur Super Mario Bros Wii, tout simplement parceque dans un premier temps, je m’étais dit que j’allais attendre d’acheter une 2° manette pour jouer avec madame. Je m’étais donc lancer dans le remake de Klonoa, jeu de plate-forme 3D linéaire assez sympa que j’avais il y a 10 ans sur Playstation. Le gameplay est toujours aussi sympa, cette version n’a d’ailleurs pas été revue pour tirer parti du controle de la Wii. Le jeu contient des cinématique et voix qui n’était pas présente, celle-ci font un peu gnian gnian, c’est vrai, mais Klonoa reste bien sympathique à retrouver !
New Super Mario Bros. Wii – Wii (Nintendo, 2009)
Au prix, des Wiimote Motion + en magasin, j’ai fini par la commander sur Amazon, et je ne pouvais quand même attendre plus longtemps pour tester New Super Mario Bros Wii, j’ai d’abord laisser madame atteindre le premier chateau de mi-niveau découvrant les nouveautés sympathique d’un jeu tirant le meilleur de l’épisode DS. Me voici maintenant au porte du 3° monde, celui des glaces, et ce New Super Mario Bros Wii est clairement le meilleur de tous jusqu’ici !! La challenge est présent, plus que sur DS, mais je ne galère pas comme dans un Super Mario World… Retrouver Yoshi est un vrai bonheur, et les champignon volant, tirant parti de la wiimote sont un plus incontestable… On retrouve beaucoup de chouettes choses venue de Mario Bros 3, les combats sur la carte, les maisons champignons,… Graphiquement, c’est au poil, c’est du Mario, du bon,… Coté musique, on retrouve pas mal de thème de l’épisode DS, mais également des nouveaux, et tous conservent l’idée de synchronisée la musique avec quelques petites danses des ennemis ! Rien que pour ce Mario, cela valait le coup de r-avoir une Wii !!
Madame, m’avait également offert Super Mario Galaxy 2,… mais il me faudra encore attendre, ce dernier étant perdu à Charleroi X depuis le mois de janvier… au coté d’un épisode Harvest Moon que madame s’était offert !
Une chouette nouvelle, ma Snorkys allait se remettre à jouer, c’est que cela me fait vraiment plaisir qu’elle s’amuse un peu avec un jeu vidéo… je la retrouve ma Snorkys à moi, fan de Sims, Theme Hospital et autres Age of Empire. Je lui ai donc retrouvé le tout dernier épisode d’Harvest Moon : La parade des animaux ! Depuis le passage en 3D de la série, les épisodes manquaient souvent de charisme, et le premier épisode sorti sur Wii il y a quelques années était même d’une lenteur et maniabilité exaspérante ! Cette épisode par contre est plutôt bien réussi. Vous voilà petit fermier (cette fois fermière même) à devoir gérer vos récoltes, vos vaches, vos poules,… mais également gérer vos relations social avec les habitants du village. Le possibilité sont vastes, et d’ailleurs très vite chronophage, pour avancer dans l’aventure qui est aussi importante que la partie gestion du jeu. Back to the Nature (sur PSX, en 2D isométrique et en anglais) reste pour moi le meilleure souvenir de la série, avec une farde complète que madame s’était faite pour gérer son aventure,… mais j’apprécie ici la regarder jouer, et tenir le rôle de coach agricole !
Fragile Dreams: Farewell Ruins of the Moon – Wii (XSeed – Namco Bandaï – Tric Crescendo, 2010)Fragile Dreams: Farewell Ruins of the Moon – Wii (XSeed – Namco Bandaï – Tric Crescendo, 2010)
Ce weekend enfin, nous avons testé les deux autres jeux reçus. Tout d’abord Fragile Dream, un jeu d’aventure à la japonaise, coloré, et mélangeant un peu l’univers survival… On est loin d’un Project Zero ou Silent Hill, mais l’aventure tourne autour d’esprits, et se veut à faire un peu peur. Après une première phase de jeu assez frustrante (je ne comprenais pas ce que je devais faire dans le tout début du jeu, l’histoire s’est montrée très vite intrigante, dans un univers post-apocalyptique pourtant onirique,… et deux personnages déjà très attachant… Graphiquement, c’est assez joli, le gameplay est orienté Wiimote&Nunchunk, pour controler le personnage et la lampe torche, classique,… peut-être un peu rigide.
So Blond : Retour sur l’île – Wii (DTP – Wizardbox, 2010)
Enfin, j’avais reçu So Blonde retour sur l’île jeudi dernier, un jeu d’aventure Point&Clic européen dont je disposais déjà en version PC-CD Rom, cette dernière était très prometteuse et graphiquement plus que réussie, mais difficile et très lente. Après discussion avec l’équipe de développement, ceux-ci m’avaient expliqué qu’ils n’avient pas de budget pour résoudre ces problèmes sur la version PC, mais qu’ils développaient une nouvelle version Wii revue et corrigée… Et retouché coté scénario pour être intéressante à revivre. J’en suis ici au tout début. Notre bimbo sexy y est toujours aussi gourde, les animations moyenne et la bande son de qualité dent de scie… Effectivement, les chargements ne posent plus problème… Le début de jeu me semble par contre moins accrocheur que dans l’épisode PC,… et les premiers écrans sont fort ternes, face à la débâcle de couleur de ma version Windows. Avoir sur la suite…
Voili, voilà… j’attends encore l’arrivée d’autres titres et j’ai une Wishlist bien remplie pour le reste de l’année :)
Captures d’écran utilisées à titre personnel, d’illustration et d’archive respectant le cadre du “Fair Use“ en autre tirée de Mobygames
J’ai un peu manqué de temps pour vous en parler, mais il y a quelques semaines, je ramenais à la maison cette magnifique boîte oldschool, Un Commodore 64 PowerPlay Edition flambant neuf ! Je remercie d’ailleurs tout particulièrement Daniel Bair pour ce joli cadeau dont je prendrais grand soin ! Je vous ai déjà parlé quelques fois du C64, de ma jeunesse et des jeux auxquels j’y jouais… Fin des années 80, mon frère, mon paternel et moi étions devenus assez accroc à notre Commodore. Et ravi de notre passion, nous nous retrouvions tous les trois à suivre quelques petits cours de programmation en Basic le samedi matin à l’école des Bouleaux,… cours donnés par un certain, Monsieur Bair !! Clairement, la programmation a réussi à mon frangin, PostDoctorant en technologie réseau et développeur de jeux DS Homebrew à ses heures perdues… C’est qu’à moins de 10 ans il avait déjà réalisé un début de simulateur de navette spatiale : Space Mission !
Maintenant que mon bureau est bien rangé, je vais pouvoir y aménager un coin C64, mais quand j’aurais un peu plus de temps… Je pense que je conserverais ce modèle dans sa boîte jusqu’à ce que Charly soit un peu plus grand, afin de pouvoir lui montrer les débuts de l’air des jeux vidéo à la maison… Bien sur, il trouvera cela ringard, quoi que ?? Moi j’ai toujours bien aimé les trucs de mon papa !
L’arrière de la boite du C64 Power Play Edition
Quid de ce C64 Power Play Edition !? Il doit faire partie des derniers modèles vendu en Belgique, tentant de rester en concurrence avec le nouveau marché des consoles de salon… C.E.S. (computer entertainment system) versys NES (Nintendo Entertainment System). D’ailleurs ce C64 est presqu’autonome, une fois connecté à la TV, on y plug sa cartouche de jeux et un PAD inspiré de la Master System.. Cela fait presque juron, tant je suis habitué à voir le gros Joystick à coté du Commodore ! Sur la cartouche, on retrouve des jeux exploitant assez bien la machine, un jeu de football, un simulateur de dragster en pseudo 3D et bien sur Rick Dangerous !! Sur la boite de l’appareil, on y voit également d’autres jeux, dont Tetris… Peut-être existait-il deux éditions à ce package Power Play !?
Aaah, quel dommage de ne plus avoir mes propres disquettes de jeux :(
Stéphane R., qui sait si tu retombes sur d’autres boites !