Je m’étais dit l’année dernière : La prochaine fois, je prépare un peu plus tôt ma liste au Père Noël histoire qu’il puisse s’organiser et que cela donne des idées à d’autres Geek comme moi. Mais cette année, avec tout le bazar de ces derniers mois, vous savez les copyright et tout cela, j’ai un peu perdu le plaisir de mettre de coté des idées, d’envisager utiliser des images pour illustrer mes envies et mes découvertes. (J’ai donc choisi une belle photo de notre Noël 2021 où j’avais été surpris par un super 33tour de Dorothée !!)
On est pourtant dans une démarche tout ce qu’il y a de plus personnelle, qui par ailleurs ne peut qu’être profitable pour les marques, magasins ou même site web qui parle de tout cela. Mais rien qu’à devoir justifier à chaque démarrage de poste tout ceci montre que j’ai toujours une rancoeur, autant qu’une incompréhension de l’aventure de ces derniers mois.
C’est qu’en soit, j’ai tout une série d’idée que j’ajoute tant dans mon album Facebook que sur mon tableau Pinterest. En temps normal, j’aurais même commencé mon article par une capture d’écran de celui-ci, présentant toutes mes idées. Entendons-nous, un éditeur de Jeu-vidéo, de jeu de société, de Bande dessiné ou d’un super synthétiseur ne va probablement pas m’attaquer pour avoir utiliser des images de son produit… Mais comment être certain que l’image du Tower Up, récupérée dans Pinterest est bien la propriété de Monolith Games. S’il s’agit d’une image réalisée par un autre personne, pourrait-elle m’attaquer? Il est probable qu’un autre Bloggueur ne le ferait pas. Surtout s’il est crédité et que je cible son Blog dans mon article.
Mais il y a bien évident toujours maintenant cette crainte de choisir une photo tirée d’une banque de données payante, qui aidée de ses robots IA, viendra m’attaquer sans que je ne puisse me défendre. Et croyez-moi, un tour sur Alamy, et vous pourrez trouver bon nombre d’images de contenus aux allures anodins qui pourraient vous mettre dans la mouise. Fuyez les contenus de ce site… Même s’il est loin d’être le seul.
C’était l’hiver précédent, après avoir longuement préparer mon plan d’attaque, j’avais réussi à acheter la PlayStation 5, alors en difficulté d’approvisionnement. En réalité, à cette époque, il était presque impossible d’acheter une console seule, et dans le pack proposé par les différents magasins, se retrouvait régulièrement un abonnement d’un an au PlayStation Plus d’une valeur de 59€.
Après avoir un peu attendu, j’ai fini par activer celui-ci en juillet 2022, alors que le service Sony complexifiait un peu son offre entre la version essential (59€/an), extra (99€/an) et premium (119€/an).
Le premier argument de vente de ce genre d’abonnement est de rentabiliser le jeu en ligne et les serveurs mis à disposition. Un choix de la marque depuis l’arrivée de la PlayStation 4. Dès lors, ne jouant JAMAIS à des jeux en réseaux, le PlayStation Plus n’avait que peu d’intérêt pour moi.
En parallèle, deux ou trois jeux sont proposés gratuitement aux abonnés chaque mois. Une fois « ajoutés » à votre collection, qu’ils soient téléchargés ou non, ils seront liés à votre compte PlayStation, que vous renouveliez ou pas votre abonnement !
Je pourrais ajouter que pendant mon année de découverte, Sony offrait également de manière temporaire un accès à un large choix de jeux supplémentaires issus du catalogue classique de la PlayStation 4 pour renforcer le lancement de sa 5° console. L’accès à ceux-ci disparaissant au mois de mai 2023.
Arrivé au terme de mon abonnement, c’est donc une bonne occasion de faire un bilan des jeux offerts durant ces 12 mois, soit pour un prix de 5€/mois et envisager ou pas, de reconduire l’abonnement proposé temporairement à 44€ pour l’année.
Sur ce laps de temps, ce sont donc 36 jeux qui auront été offerts. Parmi ceux-ci, certaines licences relativement fortes tels que Need For Speed, Mass Effect, Star Wars, Battlefield ou encore Call of Duty. Mais vous ne serez pas surpris de savoir que beaucoup de celles-ci ne m’intéressent absolument pas, je n’ai d’ailleurs pas choisi de les ajouter à mon catalogue de jeux en ligne !
J’avais un peu peur de me retrouver avec des titres que je possédais déjà, mais finalement ce ne fut le cas que pour deux titres : LEGO Harry Potter Collection et Alan Wake.
Restrictions de nos libertés, un monde définitivement différent, tel est le sentiment vécu aujourd’hui depuis l’arrivée du virus de l’autre bout du monde.
Tous les mois passés m’ont fait vivre une palette d’émotions, de colère, de nervosité mais aussi d’espérance et de sérénité d’un retour à l’essentiel.
Si les « grands » artistes ont pu « profiter » des moments d’isolement du premier confinement pour créer à tout va, ce qui m’aura laissé par moment une certaine frustration, pour ma part, ce n’est qu’un peu plus tard que mes petites musiques auront été ces tentatives de partager et de faire sortir tout ce ressenti. Sans avoir de mon côté, des journées entières à ne rien faire d’autre, que nenni.
Le projet « Respire » a vraiment pris vie durant l’été 2020. On y croyait alors pourtant, cette folie de lockdown et de port de masque serait derrière nous, l’été revenu. On avait déjà commencé à reprendre une vie normale, partir en vacances, visiter Amsterdam, plonger dans les piscines de la France… mais à quelques jours de la rentrée de Septembre, déjà les média nous font la morale !! La seconde vague est proche !!!
Et pourtant, j’ai alors envie de m’arrêter sur ce petit moment où l’on retire son masque et où l’air frais se jette à nouveau sur notre visage, entre dans nos narines et nos poumons me donnant l’envie de crier :
Respire, respire, derrière ce masque on transpire…
Respire, respire, tant que tu es à l’air libre.
Sans Tralalala, il faudra rapidement faire le constat que cette année 2021 n’aura pas eu de quoi rivaliser à mes yeux avec la précédente en terme de jeux-vidéo.
En effet, l’année 2020 et la sortie conjointe de Final Fantasy VII et The Last of Us 2 avait été chez nous l’une des plus chargée. Or, les jeux attendus cette année ont pour la majeure partie été reportés à l’année 2022 et cette fameuse nouvelle PlayStation 5 s’est montrée tellement discrète qu’on ne l’a guère trouvée dans les magasins !
Les « nouveautés » jouées cette année auront donc été peu nombreuses et pour la plupart sur ma récente Nintendo Switch. En revanche, poussé par le certificat en culture vidéoludique suivi cette année, je me suis essayé à sortir un peu plus de veilles cartouches à (re)découvrir que d’habitude et surtout expérimenter quelques perles du courant Indé.
Les Tops
Dead Cells (Switch)
Tout en analysant plus en profondeur la thématique des jeux Indépendants dans le cadre du certificat en culture vidéoludique, je me suis rendu-compte que Dead Cells était une production française du studio Motion Twin, un studio que j’avais découvert il y a quelques années avec son petit jeu originale Uppercut Football. Et s’il fallait vraiment me convaincre que je me devais de découvrir ce jeu, voilà que celui-ci se retrouvait jouable gratuitement pendant 5 jours pour les abonnés du Nintendo Online !
Je partais en réalité en terrain inconnu. Si visuellement, l’ambiance fait penser à Castlevania ou même Prince of Persia, très vite, la prise en main se montre plus nerveuse… L’ambiance me rappellent également un peu Black Thorne… Je me retrouve donc à errer dans les couloirs de cette sombre prison, je me défends comme un beau diable, puis baf… mort ! Et là, surprise, tout a changé, mais j’ai également perdu tout ce que j’avais ramassé… Ah ! Voilà qui me change totalement de ce que je connais… Un donjon « aléatoire », voilà qui me rappelle un peu les longues soirées à regarder mon koloc’ Didier sur Diablo ! S’enfoncer dans un donjon, combattre, combattre, ramasser de l’or, chercher la sortie… C’est ce donc que l’on appelle un Rogue-like en lien avec le jeu d’aventure et d’exploration Rogue sorti en 1980, et plus exactement, avec son approche Plateformer et de recherche d’objet et artefacts, un Roguevania… mélange entre un Rogue-like et Metroïdvania.
Ne perdez pas espoir : il faut mourir, mourir, mourir… pour y arriver ! Et justement, c’est un élément que je trouve bien dans ce titre… Mourir n’est pas frustrant, la mort ouvre alors de nouvelles voies… C’est également bien moins frustrant que les jeux Dead’n Retry qui finalement implique de « comprendre une astuce ou un énigme » et d’apprendre à la résoudre… Dead Cells intègre donc la mort de notre avatar comme un élément de narration et prétexte à proposer un niveaux recomposé… étonnamment j’y trouve donc le même plaisir qu’en jouant à Knytt et les moments passés Switch en main à jouer à Dead Cells cette année resteront une expérience fortes qui pousse le titre de français en haut de ce top 2021.
Overcooked ! : Special Edition (Switch)
En 2° position dans ce TOP 2021, un autre titre découvert lors de ma formation : Overcooked. Voilà déjà un moment que j’ai entendu parlé de ce titre du studio Team 17, studio héritage des grandes années Amiga. En effet, ce jeu multi-joueurs est sorti en 2016 et c’est donc avec plusieurs années de retard que je finis par le découvrir maintenant que nous disposons de 4 JoyCons pour en profiter en famille !
Le concept est suivant, réaliser les commandes des clients dans un restaurant. Chaque joueur contrôle son petit cuisinier et il faudra donc s’organiser efficacement pour suivre le rythme des commandes. Chaque cuisine à ses spécificités, mais il faudra à chaque fois, prendre les bons ingrédients, les hachés, les mélanger, les cuire et les servir.
Overcooked, est un jeu très efficace dans la coordination d’une équipe et la mise en place de stratégie commune !
Mini Metro (iPad)
Pour compléter ce TOP 3, j’ai choisi Mini Métro, un titre au design particulièrement épuré sorti en 2014. J’ai découvert ce dernier cet été sur mon iPad et ce dernier est devenu très vite addictif. Dans Mini Métro, vous devez relier des stations les unes aux autres et optimiser l’offre et la demande vers des voyageurs. Petit à petit de nouvelles demandes apparaissent et vous devrez adapter vos lignes, augmenter le nombre wagons tout en tenant compte des restrictions, en autre, de passage sous un fleuve.
Mini Métro demandent peu de réflexe, c’est presqu’un jeu zen contemplatif, et pourtant, à chaque partie terminée, je me suis dit, allé, on recommence !
Les Flops
Nintendo Online (Switch)
J’en parlais il y a quelques semaine, l’une des attentes de cette fin d’année était… l’arrivée des jeux Nintendo 64, Megadrive et Game Boy dans le catalogue en ligne de Nintendo Switch Online. S’il faudra encore attendre pour retrouver les jeux de la portable monochrome, une première fournée de titres issus des deux premières consoles ont fait leur apparition, non sans faire grincer les dents ! Tout d’abord, ceux-ci ne sont accessible que moyennant le paiement d’un « extention pack« . On passe tout de même de 19€/an qui était particulièrement attractif jusqu’ici à 39€ / an. Voilà qui modère un peu mon envie de découvrir les titres d’une génération Nintendo que j’ai eu peu l’occasion de prendre en main. A cela, s’ajoute actuellement de très gros soucis d’émulation. Nombre de joueurs se plaignant d’énorme ralentissement, de latence dans les boutons d’action et même de textures supprimées des versions originales…
Mais à côté de cela, on peut également reproché à Nintendo d’avoir été plus que pingre quant à l’ajout de nouveautés dans le catalogue Super Nintendo et NES de l’abonnement de cette année. Les nouveautés se comptent sur les doigts de la main et étaient particulièrement inintéressantes !
Death Stranding (PS4)
Présenté lors de sa sortie fin 2019 comme « Le jeu de l’année », Death Stranding se sera montré assez décevant. Grand projet d’Hideo Kojima, la papa de la série Silent Hill, mais également mettant en scène Norman Reedus dans un avatar numérique, Death Stranding avait beaucoup d’atout. Avec une histoire qui se présente très intrigante et sombre, il faut bien admettre que nous nous serons un peu forcés à passer un premier sentiment rebutant. Maniabilité lourde, décors déprimants, combats imprécis et ce sentiment de jouer le transporteur de colis n’ont pas réussi à nous convaincre d’en apprendre plus.
Alex Kidd in miracle world DX (PS4)
Je ne suis peut-être pas très tendre avec la jolie ré-édition DX d’Alex Kidd in Miracle World en le glissant dans mon Flop 2021 ? C’est qu’il faut bien admettre que les graphismes du portage de l’ancienne mascotte de SEGA qui avait fait les beaux jours de la console Master System avant l’arrivée de Sonic le hérisson sont très réussis ! C’est donc très naturellement que nous avions acheté le jeu à sa sortie au début de l’été ! Rien ne manque, on a clairement en main l’ancien Alex Kidd manette en main, c’est très joli, c’est réussi et l’on nous propose même la possibilité d’avoir des vies infinies, ce qui permet d’aller découvrir des niveaux jusque là impossible pour moi… Mais finalement, rien n’a changé, et on s’ennuie assez vite ! Les niveaux sont loins d’être originaux et l’on sent tellement que ceux-ci date d’un autre âge. Le titre se retrouve donc particulièrement vite remisé dans la bibliothèque de la console.
Allé, aujourd’hui je vous reparle un peu de cet époque où je composais régulièrement de la musique puisqu’en ce mois de septembre, j’ai enfin finalisé la remise en ligne de mon album « Popbuster » initialement sorti en mars 2005.
A cette époque, pas encore de grande plateforme de partage pour les musiciens, et c’est sur serveur FTP que se partagera d’abord l’album au coté d’un sympathique site web HTML, avant sa mise en ligne sur la plateforme Last.FM 2 ans plus tard…
Si plusieurs des mes albums anciens et nouveaux ont par la suite été partagé sur Jamendo, Bandcamp ou Spotify, depuis la disparition de Last.FM il y a déjà plusieurs années, Popbuster avait disparu de la toile et je m’étais mis l’objectif cette année de vous le proposer à nouveau, avec l’ajout de quelques bonus.
L’année 2005 vient alors de débuter et j’approche de mes 10 années de créations musicales dans le petit cercle fermé du Sound Tracking, cette technique de composition musicale propre à l’Amiga et la Demoscène en général ! Entammé durant l’été 95 sur Fast Tracker, j’ai alors déjà dépassé le millier de compositions, dont la plupart composées avec Impulse Tracker tournant en MS-DOS !
Mais depuis quelques mois, un sérieux tournant s’est opéré, me donnant l’envie de donner une toute autre direction à mon prochain album signé Cyborg Jeff, succédant au style Dance & Trance de « Let the Sun Shine« . (Album sorti décembre 2003.)
En ce temps-là, je passais mes soirées non pas sur Netflix, mais sur les forums de Trackers@Work, OverclockingRemix ou encore Nectarine Radio, voir à chatter sur MSN avec Toad autour de ses nouveaux projets de la Boué Team…
En effet, voilà une année que j’ai rejoint la communauté en ligne « Trackers@Work » qui m’a donné à explorer d’autres genres musicales, mais également d’autres outils et tout spécialement Jeskola Buzz Tracker.
Avec ce Tracker moderne et mon nouveau PC Intel Pentium IV sous Windows XP, je peux maintenant contrôler une série d’instruments virtuels (VSTi) me permettant d’ajouter plus de voix, des accompagnements orchestraux ou encore de la guitare !
Si vous n’y comprenez pas grand chose, je vous pardonne, en ce temps là, Internet était encore remplis de coins secrets où l’on faisait de belles rencontres et ces rencontres naitrons de nombreux projets musicaux à retrouver dans cet album : Crazy Man, Gazus Snake, Vanisher III, Pops125, Phenixir, Lightning, Gdream, Xenon, Virgill, Toad, Alex Carciore, Jessica Bagabo, Moby,…
Je vous invite à petit plongeon dans le Cyborg Jeff du milieu des années 2000 ! A la recherche d’une touche « Pop » je n’en oublie pas pour autant mes sonorités préférées qui font l’esprit Cyborg Jeff.
Popbuster est actuellement disponible en exclusivité sur Bandcamp